Serge Klarsfeld choisit de « voter pour le RN » contre LFI

Le péril antisémite et islamo-gauchiste vient de l’extrême gauche

Serge Klarsfeld est un défenseur historique de la cause des déportés juifs en France.  - Credit:Fernando Villar/EFE/SIPA / SIPA / Fernando Villar/EFE/SIPA
Serge Klarsfeld est un défenseur historique
de la cause
des déportés juifs
de France.

L’historien rescapé de la Shoah, Serge Klarsfeld, n’aura« pas d’hésitation » à voter pour le Rassemblement national face à un candidat Insoumis, au second tour des élections législatives, a-t-il affirmé, samedi 15 juin sur la chaîne LCI. Il accorde en effet sa confiance au RN qui a « fait sa mue », tandis qu’il voit en LFI un parti « résolument antijuif ».  Des propos qui ont provoqué un choc dans la classe politique stalinisée.

Du côté du « Nouveau Front populaire », Manuel Bompard, secrétaire national de La France insoumise, s’est dit « choqué » par les propos de l’historien, dans lesquels il voit « une perte de valeur et de repère ». Il « considère aujourd’hui que le Rassemblement national serait plus acceptable que le “Nouveau Front populaire” me choque. » Il insiste aussi : « Notre combat contre l’antisémitisme, contre le racisme, contre l’islamophobie est au cœur de nos engagements. » Sauf que l’antisémitisme a changé de trottoir.

A noter que le chasseur de nazis a déclaré qu’il votera en premier lieu « pour un parti du centre » lors du prochain scrutin des législatives au micro de LCI. Il considère toutefois que le Rassemblement national a « fait sa mue » et que La France insoumise est un parti « résolument antijuifs ».

Des propos salués par la droite

Sur la droite de l’échiquier politique, Marine Le Pen, elle, salue dans un post sur X (ex-Twitter) « cette grande conscience et gardien de la mémoire de la Shoah qu’est Serge Klarsfeld » qui « nous rappelle que même si le chemin de nos choix électoraux peut diverger, il est un moment où il faut se retrouver pour refuser ce terrible péril porté aujourd’hui par une gauche qui se compromet avec l’extrémisme ».

Eric Ciotti, président controversé des Républicains, écrit, toujours sur le même réseau social : « Serge Klarsfeld ne se trompe pas d’ennemi ! Le vrai danger pour la France, c’est l’alliance des extrêmes gauches. »

Le président du Crif, Yonathan Arfi, et le premier rabbin de France, Haïm Korsia, n’ont pas encore réagi. Le 11 juin dernier, le président du Crif avait critiqué l’alliance entre le RN et les Républicains, expliquant que cet accord « dangereux » serait « une trahison des valeurs fondamentales de la droite républicaine ». L’historien avait déjà créé le débat en novembre dernier lorsqu’il avait salué la présence du Rassemblement national à la marche contre l’antisémitisme.

Attal a dû se rendre à Science Po Paris pour pallier les carences de la ministre Retailleau

Sans nommer l’antisémitisme, Macron a dénoncé des actes « inqualifiables et parfaitement intolérables »

Des étudiants pro-palestiniens de l’établissement de la rue Saint-Guillaume ont bloqué l’amphi principal, mardi 12 mars, à l’occasion d’une « journée de mobilisation universitaire européenne pour la Palestine ». L’Union des étudiants juifs de France (UEJF) dénonce « des propos accusatoires » tenus à leur encontre ce jour-là.

Après la démission de son directeur, Mathias Vicherat, un proche de Macron (promotion Léopold-Sédar-Senghor, dont sont également issus Gaspard Gantzer, Sibyle Veil ou encore Boris Vallaud), suite à sa garde à vue pour violences conjugales réciproques, l’Institut d’études politiques de Paris continue de partir à la dérive. Mercredi 13 mars 2024, lors du Conseil des ministres, le président Macron a dénoncé des propos « inqualifiables et parfaitement intolérables » rapportés lors d’une mobilisation pro-palestinienne la veille à Sciences Po Paris.

L’Union des étudiants juifs de France (UEJF) a affirmé que des jeunes appartenant à l’association y ont été « pris à partie comme juifs et sionistes ». Puisque Macron n’a pas eu le courage de dénoncer des comportements ségrégationnistes, voire antisémites, la presse n’y voit qu’une polémique qui agite le prestigieux établissement parisien de formatage des futurs dirigeants du pays, qu’on appelle élite.

Des étudiants partisans bloquent l’amphi principal

Mardi matin, une bonne centaine d’étudiants a occupé l’amphithéâtre au nom de Emile Boutmy, fondateur de Sciences Po Paris VIIe, et l’a rebaptisé « Gaza ».

Une étudiante de l’UEJF a alors « été empêchée d’accéder à l’amphithéâtre » où se tenait l’action et « des propos accusatoires ont été prononcés [à la tribune] contre l’association étudiante juive, a dénoncé Sciences Po sur le réseau social X (ex-Twitter).

« Ne la laissez pas rentrer, c’est une sioniste », a été lancé que l’UEJF a dénoncés sur X. Hicham, membre du Comité Palestine de Sciences Po, nie qu’une telle discrimination antisémite ait été prononcée.

« Je trouve ça triste que des faits non vérifiés soient directement rapportés au président de la République », juge le militant qui n’a pas souhaité donner son nom de famille. « Nous n’acceptons aucune forme d’antisémitisme », a-t-il même assuré.

Des témoins entendus par la ministre de l’Enseignement supérieur

Le chef de l’Etat « a rappelé avec clarté et fermeté sa position : oui, les établissements universitaires sont autonomes, mais cette autonomie ne justifie en aucun cas le moindre début de séparatisme », a déclaré la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot.

Cette version est vivement contestée par le comité Palestine de Sciences Po. Dans un communiqué en français et en anglais, il dénonce des « accusations infondées d’antisémitisme de la part de l’extrême droite ». Mais la bête immonde est dans les universités américaines, modèles pour notre jeunesse :

Selon Prisca Thevenot, « des témoins ont été entendus » par la ministre de l’Enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, qui fait habituellement la morte, mais s’est rendue sur place mardi, invitant « la jeune étudiante qui a été victime de ces propos […] à se présenter devant la justice ».

La direction de Sciences Po veut des sanctions

La direction de Sciences Po a annoncé qu’elle saisit « la section disciplinaire en vue de sanctionner ces agissements intolérables », considérant « que plusieurs lignes rouges ont été franchies ».

Le gouvernement aussi va saisir la justice, a indiqué mercredi le premier ministre Gabriel Attal devant le conseil d’administration de l’école et des sanctions financières prises, puisque le peuple, via le pouvoir, verse des subventions.

Selon une étudiante partisane présente dans l’amphithéâtre, la jeune femme membre de l’UEJF a été empêchée d’entrer « pour des raisons de sécurité, parce qu’elle avait auparavant intimidé des étudiants pro-Palestiniens » en prenant des photos. « Elle est la seule à n’avoir pu entrer. D’autres membres de l’UEJF ont assisté aux débats », a-t-elle affirmé, sous couvert d’anonymat.

Réactions en nombre, sur les réseaux sociaux

Sur X, le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Yonathan Arfi, a déploré un « antisémitisme d’atmosphère ».

Le député apparenté LFI, Aymeric Caron, a adressé mercredi un « bravo aux étudiants de Sciences Po qui se mobilisent contre le génocide en cours à Gaza », tout comme la candidate LFI aux élections européennes, Rima Hassan, qui a apporté mardi son « soutien à tous les étudiants-es (sic) et à toutes les facultés qui se mobilisent contre le génocide en cours ». Née dans le camp de réfugiés de Neirab, près d’Alep, cette députée est une juriste française d’origine palestinienne.

« Ce qui s’est passé a un nom : l’antisémitisme », a écrit pour sa part Aurore Bergé, ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, également sur X.

Au moins 31.184 morts dans la bande de Gaza

Au moins 1.160 personnes, pour la plupart des civils, ont été tuées dans l’attaque menée le 7 octobre par le Hamas en Israël, selon un décompte établi à partir de sources officielles israéliennes.

En représailles, l’armée israélienne a lancé une vaste opération militaire dans la bande de Gaza qui a fait jusqu’à présent 31.184 morts, en majorité des civils (puisque le Hamas utilise la population comme bouclier humain), selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste.

Depuis le début du conflit, de prestigieuses universités américaines, notamment Harvard, sont dénoncées pour antisémitisme dans les cours et sur leurs campus.

Hanouka célébré à l’Elysée : la bougie allumée par Macron met le feu à la classe politique

Pourquoi à l’Elysée? Pour faire oublier son absence à la marche contre l’antisémitisme?

Le grand rabbin de France Haïm Korsia, allume une bougie pour la fête juive d’Hanouka à l’Élysée, sous les yeux d’Emmanuel Macron, le 7 décembre 2023

Critiqué pour ne pas s’être rendu à la marche contre l’antisémitisme dimanche 10 novembre dernier, Macron a assuré que « la place d’un président de la République n’est pas d’aller à une marche« , surtout quand sa position sur un sujet n’est pas « ambiguë ». Mais allumer une bougie de Hanouka au palais présidentiel clarifierait la situation…

Et voilà que cette année Macron célèbre à l’Elysée la fête juive de Hanouka qui fête le retour du Second Temple de Jérusalem au culte judaïque. Mais les replis sinueux du cerveau présidentiel dressent contre lui toutes les sensibilités, lui qui est dépourvu de convictions.

La scène a eu lieu lors de la cérémonie de la Conférence européenne des rabbins, organisée jeudi 7 décembre, faisant l’objet de plusieurs vidéos partagées sur les réseaux sociaux. On y voit notamment l’allumage par le grand rabbin de France Haïm Korsia, sous les yeux de Macron, d’une bougie de Hanouka, au premier jour de la traditionnelle fête des lumières, laquelle est somptueusement marquée à Lyon lors des célèbres Illuminations débutant le 8 décembre pour la fête de l’Immaculée Conception ou fête de la Vierge Marie, conçue sans péché originel. 

Si l’événement a été salué par plusieurs membres éminents de la communauté juive, il a fait bondir de nombreuses personnalités politiques.

Ainsi, à gauche, le secrétaire national à la laïcité du Parti socialiste Jérôme Guedj a estimé sur X (ex-Twitter) qu’« aucun élu de la République ne devrait participer (à une cérémonie de Hanouka), comme toute manifestation religieuse »« L’Elysée n’est pas un lieu de culte (…) On ne transige pas avec la laïcité », a renchéri Carole Delga, présidente de la région Occitanie, dénonçant « un mauvais signal envoyé par l’Etat à la République ».

« Une faute politique impardonnable »

Quand la sénatrice socialiste du Sénat Laurence Rossignol estime que Macron a agi de la sorte avec « de la vraie nitroglycérine et des vraies allumettes », le numéro 1 de La France insoumise, Manuel Bompard, y voit pour sa part « une faute politique impardonnable ». Le député LFI pointe — comme Jérôme Guedj — le décalage de cette célébration avec la… journée de la Laïcité prévue ce samedi 9 décembre. Leur conception intégriste de la laïcité n’accepte pas la co-existence des religions et de l’Etat dans la république.

« Imagine-t-on une messe de Noël ou l’Aïd à l’Elysée ? Ce n’est pas sérieux », a lui pointé de son côté l’ancien député Julien Aubert, aujourd’hui vice-président des Républicains. On en est en effet en France à effacer le mot « Noël » des illuminations des villes ou du nom des vacances de Noël dites d' »hiver ».

Après coup, l’Elysée a tenté de justifier la cérémonie en rappelant le contexte« Le président a reçu le prix Lord Jacobovits de la Conférence européenne des rabbins, qu’Angela Merkel a reçu en 2013 ou encore le roi Felipe d’Espagne en 2016, pour saluer son action contre l’antisémitisme. Le grand rabbin de France, qui était présent, a salué le discours de remerciement du président après avoir reçu son prix en allumant la première bougie de Hanouka », a fait savoir l’entourage présidentiel à Politico, medium destiné aux professionnels de la politique.

« La laïcité n’est pas la négation des religions. J’ai accompagné de multiples fois le président dans des mosquées, des synagogues, des églises, des temples », a lui souligné le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin sur franceinfo ce vendredi.

Un paradoxe avec son absence à la marche contre l’antisémitisme

Ce n’est pas la première fois que les choix erratiques de Macron font débat. En ne participant pas à la grande marche organisée à Paris le 12 novembre, dans le contexte de la guerre au Proche-Orient entre Israël et le Hamas, il avait été accusé de manquer une occasion de marquer le combat contre l’antisémitisme.

Le lien a été directement fait par David Lisnard, maire (LR) de Cannes, et président de l’Association des maires de France. « Comment peut-on refuser de participer à une marche civique contre l’antisémitisme au motif incongru et fallacieux de la sauvegarde de l’unité nationale, et célébrer une fête religieuse au sein du palais présidentiel ? A ma connaissance, c’est une première, contraire à la laïcité », a-t-il dénoncé.

« C’est une erreur », a aussi assuré Yonathan Arfi, président du Crif sur Sud Radio, considérant que « l’Elysée n’est pas l’endroit pour allumer une bougie » et que Macron « n’est pas dans son rôle ».

Opération « poussette vide » au Champs de Mars pour les enfants otages du Hamas

La prise d’otages civils

Poussettes vides – CRIF

« Une question humanitaire avant tout ». Sur l’une des pelouses du Champ-de-Mars à Paris, trente poussettes vides ont été installées à quelques mètres de la Tour-Eiffel, ce jeudi 26 octobre. L’opération « poussette vide » lancée par le Conseil représentatif des institutions juives en France (Crif) a pour but de sensibiliser sur la question des enfants israéliens kidnappés par le Hamas, le 7 octobre dernier. « Nous voulions qu’au delà des chiffres, l’humanité reprenne le dessus. Ces noms, ces visages d’enfants détenus par le Hamas, nous voulions qu’ils interpellent le coeur et les consciences des Français », précise Yonathan Arfi, président du Crif.

Nice, ce jeudi 26 octobre 2023: portrait de Kfir, 9 mois,
otage du Hamas,
installé dans une poussette vide

Dans les poussettes alignées les unes à côté des autres, les visages d’Aloni, 5 ans, Ela, 8 ans ou Erez, 12 ans. Certains sont des nouveaux-nés, comme Kfir, 9 mois. « On parle d’otages, c’est un drame, mais des enfants otages, c’est un drame encore plus grand. Leur libération doit être une priorité », argue le président du Crif. Il ajoute: « Certains enfants ont effectivement 1, 2 ou 3 ans. Ils sont détenus sans leurs parents, on peut imaginer l’angoisse dans laquelle ils vivent ».

Nice

Menée conjointement à Marseille et à Nice, l’opération « poussette vide » a pour but aussi d’alerter les autorités compétentes. « Nous souhaitons que la Croix-Rouge internationale puisse le plus rapidement possible avoir des infos sur leurs conditions de détention et leur état de santé et obtenir bien sur leur libération », souffle Yonathan Arfi.

Les visages des otages ont déjà été affichés dans la ville de Nice cette semaine. Christian Estrosi, a annoncé mercredi 25 octobre la diffusion de la campagne #BringThemHome ( (« Ramenons-les à la maison » en français) sur les panneaux d’affichage de la ville.

Et d’ajouter: « Il y a tellement de familles sans nouvelles de leurs proches. Nous voulons redonner leur humanité à ces otages. »

Pour memoire, neuf ressortissants français sont encore portés disparus. Dans un message lu lors de la soirée pour appeler la libération des otages du Hamas organisée à l’Assemblée nationale mardi soir, Macron a annoncé que la France aura du repos « lorsque nos otages seront de retour ».

Le droit international des droits de l’homme n’interdit pas explicitement la prise d’otages, mais la pratique ne peut faire l’objet d’aucune dérogation, car elle équivaut à une privation arbitraire de liberté…

En Israël, plus de 1.400 personnes sont mortes depuis le 7 octobre. La plupart sont des civils tués lors de l’attaque perpétrée par les terroristes islamistes du Hamas, selon les autorités.

LFI fait scandale en donnant des excuses au Hamas, agresseur d’Israël

L’antisionisme viscéral de LFI ébranle la NUPES

L’attaque « intervient dans un contexte d’intensification de la politique d’occupation israélienne », expliquent les les Insoumis, au risque d’être accusés de chercher des justifications aux terroristes islamistes du Hamas.

Le malaise grandit concernant la position de La France Insoumise En se maintenant coûte que coûte au côté du Hamas, en dépit des morts, des blessés et des otages de ces dernières heures, La France Insoumise ajoute au malaise créé par son positionnement partisan, antisioniste et pro-islamiste. Les insoumis sont en effet accusés de trouver des justifications à l’attaque contre Israël, en amalgamant mouvement islamiste et colonisation israélienne, un nivellement en décalage avec l’ensemble de la classe politique.

« L’offensive armée de forces palestiniennes menée par le Hamas intervient dans un contexte d’intensification de la politique d’occupation israélienne à Gaza, en Cisjordanie et à Jérusalem Est », a ainsi affirmé samedi dans un communiqué le groupe parlementaire du parti d’extrême gauche. Le député François Ruffin s’est en revanche distingué de ses camarades en exprimant « une condamnation totale de l’attaque du Hamas ».

Mélenchon estime que « le cessez-le-feu doit s’imposer »

Panot

Le leader du parti, Mélenchon, a pour sa part expliqué, en la globalisant, que « toute la violence déchaînée contre Israël et à Gaza ne prouve qu’une chose : la violence ne produit et ne reproduit qu’elle-même ». « Horrifiés, nos pensées et notre compassion vont à toutes les populations désemparées victimes de tout cela. Le cessez-le-feu doit s’imposer », a-t-il ajouté sur X.

Une prise de position encore appuyée par l’inénarrable député LFI Louis Boyard qui polémique, sans nuance ni empathie, fait le procès de la France : « Trop longtemps que la France ferme les yeux sur la colonisation et les exactions en Palestine. Trop longtemps que la France renvoie dos à dos la violence de l’Etat israélien et celle de groupes armés palestiniens ».

LFI provoque la colère d’élus socialistes

Ces déclarations ont suscité la colère d’élus socialistes, alliés du parti de Mélenchon dans la Nupes. « Les juifs sont toujours responsables de ce qui leur arrive. C’est une constante du discours antisémite », a ainsi répondu la sénatrice PS Laurence Rossignol à Louis Boyard. Sans aucun espoir de trouver l’accès à ce cerveau perturbé.

« Aux idiots utiles des terroristes du Hamas qui les exonèrent en relativisant au nom de l’impasse politique du conflit israélo-palestinien, de la poursuite de la colonisation, de Netanyahou… vous me dégoûtez. Qu’on en trouve à gauche est insupportable », s’est emporté le député socialiste séfarade Jérôme Guedj, sans ambages.

Autre israélite, d’origine roumaine, le président de la Cour des comptes et ex-ministre socialiste Pierre Moscovici est sorti de sa réserve pour juger « aussi choquant que désespérant » le positionnement de LFI.

Le NPA réaffirme « son soutien aux Palestiniens »

Le maire de Reims, Arnaud Robinet, membre du parti d’Edouard Philippe, Horizons, a pour sa part demandé « la levée de l’immunité parlementaire » des députés insoumis qui « ont franchi la ligne rouge ». « Honte à LFI qui renvoie dos à dos une démocratie attaquée et un régime terroriste assassin. Cette mise en équivalence est de fait une légitimation du terrorisme du Hamas », a aussi dénoncé le président du CRIF, Yonathan Arfi.

Le NPA de Philippe Poutou, qui a récemment proposé à LFI de mener une liste commune aux prochaines Européennes, s’est quant à lui inscrit à rebours de la classe politique et a apporté « son soutien aux Palestiniens et aux moyens de lutte qu’ils ont choisis pour résister ». L’Union des étudiants juifs de France (UEJF) a annoncé samedi soir son intention de porter plainte contre le parti révolutionnaire trotskiste pour apologie du terrorisme.

Le PCF et les écologistes radicaux d’EEL tardent à exprimer leurs condamnations claires des terroristes palestiniens…

Antisémitisme : une députée Renaissance appelle à la dissolution de LFI

Ex-suppléante de Stanislas Guerini, la députée échappe de peu au lynchage anti-fasciste

Après la procédure de dissolution engagée par Gérald Darmanin contre l’organisation catholique conservatrice Civitas, accusée d’antisémitisme, la députée Renaissance Caroline Yadan a suggéré une dissolution de LFI.

« La fête à Macron », manifestation « pot-au-feu » le 5 mai 2018 à Paris, devrait être « belle et festive », selon ses organisateurs et La France insoumise, qui comptent sur les quelque 2.000 policiers et gendarmes prévus sur le terrain pour empêcher le black bloc de venir gâcher la journée, comme le 1e mai.

« Et la dissolution de LFI pour lutter contre l’antisémitisme, c’est une idée aussi non? ». Dans un tweet qui secoue la gauchosphère, la députée Renaissance Caroline Yadan, a suggéré lundi d’appliquer à La France insoumise le modèle de procédure de dissolution engagé contre le parti conservateur catholique Civitas, accusé d’antisémitisme, pour les propos tenus par un essayiste à l’université d’éte de Civitas en Haute-Loire.

La honte et la haine sont venus d’un contributeur au Figaro: faut-il dissoudre le journal ?

Docteur en science politique et s pécialiste du « mondialisme », Pierre Hillard critique ce qu’il interprète comme un processus technocratique de décomposition des nations et d’unification du monde, passant par la constitution de « grands blocs continentaux »… Sous la plume de Nicolas Massol, Libération lui prête une « pensée hallucinée » aux marges du « complotisme le plus délirant ». Il intervient sur Radio Courtoisie, et plus rarement sur France Culture (Les Enjeux internationaux du 26 avril 2012), France Info, Radio Ici & Maintenant, ou encore France 24. Il collabore aux publications du Cercle Jeune France1. Il est depuis octobre 2012 éditorialiste sur le site internet Boulevard Voltaire2, lancé par Robert Ménard. Tous coupables : qu’on leur coupe la tête, suggèrent les « personnalités » de gauche à la reine acariâtre de Lewis Carroll, réincarnée à Beauvau en Darmanin qui répète derrière elles.

Il est aussi l’auteur, chez François-Xavier de Guibert, de Minorités et régionalismes dans l’Europe fédérale des régions. Fermez, fermez tout de suite, cette maison d’édition !

Le message, agrémenté d’un émoji « clin d’œil », a provoqué la colère de plusieurs « personnalités » politiques de gauche qui appellent à des sanctions exemplaires.

Indignation au PS et chez LFI

Olivier Faure, le premier secrétaire du Parti socialiste, inféodé à LFI dans la NUPES, a pris la défense des Insoumis, en interpellant sur Twitter la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, et le président du groupe Renaissance dans l’hémicycle, Sylvain Maillard, en les mettant en garde contre leur « silence » qui cautionnerait, selon lui, les propos de Caroline Yadan.

Sur le même réseau, l’eurodéputée LFI Manon Aubry s’est indignée de cette « conception de la démocratie », en se demandant « où sont tous les défenseurs de la République ». « Ils se drapent dans les habits de grands démocrates mais marchent ensemble vers l’arc réactionnaire, celui du parti unique« , a renchéri le mélenchonien Thomas Portes.

Aymeric Caron, député LFI de Paris et voisin de circonscription de Caroline Yadan, a dénoncé sa collègue macronienne qui, selon lui, « instrumentalise sans cesse la lutte contre l’antisémitisme pour salir (ses) adversaires politiques », inversant ainsi les valeurs, dans la plus pure tradition stalinienne. Et le hargneux végétarien de la qualifier de « honte pour la vie politique de ce pays ».

Accusations d’antisémitisme

Le 7 mars 2023, à Blois un pantin à l’effigie d’Emmanuel Macron a été pendu par des manifestants :
une piñata ?
L’effigie de l’ex-banquier de chez Rothschild a été tabassée par des syndicalistes de Solidaires, sympathisants de Mélenchon

Empreint d’équité, le message de la députée a été publié après que Gérald Darmanin a annoncé qu’il engage une procédure de dissolution de Civitas pour antisémitisme. Lien PaSiDupes

Fait inhabituel, le pro-palestinien Mélenchon avait alors donné un stupéfiant satisfecit au ministre, preuve de son antisionisme teinté d’antisémitisme, saluant « la réponse claire » donnée par le ministre de l’Intérieur.

La France Insoumise et Mélenchon sombrent régulièrement dans l’antisémitisme, scandalisant les gens de bien, mais toujours impunément. Mi-juillet, le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Yonathan Arfi, avait ainsi accusé le triple candidat malheureux à la présidentielle de se « compromettre loin du pacte républicain« , en estimant que « les porte-voix de La France insoumise (faisaient) davantage partie du problème que de la solution ».

Public Sénat rapporte.

Le « paillassou » représentant Emmanuel Macron a été posé sur les rails, à Nice, le 22 mars 2023, par Thomas Ghestem, militant de la France Insoumise et instituteur

« Ce dimanche [20 mars 2022], sous un ciel printanier, les insoumis marchaient « pour la VIe ». Comme avant chacune des deux dernières présidentielles pour lesquelles il a candidaté, Jean-Luc Mélenchon avait invité ses soutiens à défiler entre la place de la Bastille et la place de la République à Paris, pour promouvoir l’une des mesures phares de son programme présidentiel : la mise en place d’une assemblée constituante. Mais dans la foule, un pantin à l’effigie d’Emmanuel Macron a attiré l’attention. À plusieurs reprises, des militants l’ont fait sauter sur un drap tendu. Différentes vidéos de la scène ont circulé sur les réseaux sociaux, faisant aussitôt réagir de nombreux commentateurs, qui y ont vu un acte antisémite. Notamment la journaliste et chroniqueuse Isabelle Saporta [alors chroniqueuse dans Les Grandes Gueules, sur RMC Story et éoiyse de Yannick Jadot, EELV] : « C’est antisémite. Et c’est dégueulasse », a-t-elle twitté. La raison invoquée : le visage de la marionnette, qui affuble le président de la République d’un nez crochu, rappelant les traits de certaines caricatures antisémites du XIXe et de la première moitié du XXe siècle. »

Le profil remarquable de l’ex-banquier Rothschild,
selon les militants LFI,
dont on imagine pas qu’ils se distinguent de leur direction

Mélenchon s’est à plusieurs reprises mis en situation de provoquer des accusations d’antisémitisme. Le 13 décembre 2019, le fondateur de la France insoumise avait attaqué dans un post de blog les « oukases arrogants des communautaristes du Conseil représentatif des institutions juives de France » commentant la défaite du candidat travailliste Jeremy Corbyn aux élections britanniques. Le CRIF avait alors dénoncé des « propos inadmissibles ». En octobre dernier, c’est une phrase sur Eric Zemmour qui a soulevé une vague d’indignation, Jean-Luc Mélenchon ayant estimé sur le plateau de BFM TV que le polémiste d’extrême droite « ne dev [ait] pas être antisémite […] parce qu’il reproduit des traditions liées au judaïsme ». « On m’attribue depuis que j’aurais situé l’origine des idées d’extrême droite de Zemmour dans le judaïsme. C’est une stupidité ! », s’est-il par la suite défendu dans un long texte posté sur Facebook. Avant de déplorer une attaque récurrente, « sans fondement, sans argument, à tout propos et surtout hors de propos. Jusqu’à la nausée ». N’en jetez plus…

« Je pense que Jean-Luc Mélenchon a commis une erreur en ne parlant pas des attentats de Toulouse dans son discours de dimanche », estime encore Jean-Yves Camus. « Certes, il y a eu une ambiguïté de sa part quand il a participé à une manifestation contre l’islamophobie à l’appel du CCIF en 2019. Qu’il y ait des militants LFI qui ne portent pas une grande tendresse envers Israël est indéniable. Mais ici, l’antisémitisme ne peut pas servir d’argument politique pour discréditer un mouvement social qui s’appuie sur un vide à gauche. »

Voyez maintenant si le propos de Pierre Hillard est une « erreur » et si il est « indéniable » qu’il n’a pas « une grande tendresse envers Israël« . « Mais ici, l’antisémitisme ne peut pas servir d’argument politique pour discréditer un parti chrétien qui s’appuie sur un vide à droite, » aurait pu conclure Public Sénat (Romain David, le 21/03/2022 à 18:04. Le site ne l’a pas fait. Il n’aura plus le temps : la reine a décidé de couper des têtes sans délai.

Le CRIF aussi est d’extrême droite, selon Mélenchon

La NUPES s’est de nouveau décrédibilisée, renforçant ainsi le FN

Mélenchon s’est attaqué au président du Crif, Yonathan Arfi, qui avait dénoncé La France Insoumise dans un discours, dimanche. Mélenchon a donc encore provoqué des remous dans l’alliance des gauches, mais aussi au-delà, tant les excès et dérives de celui qui, lors de la perquisition de ses locaux revendiquait d’être l’incarnation de la République.

Lors d’une cérémonie ce dimanche 16 juillet 2023, le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif),Yonathan Arfi, a accusé Mélenchon de se « compromettre loin du pacte républicain ». Un jugement que n’a pas laissé passer le responsable d’extrême gauche, pour qui tout ce qui se trouve sur sa droite est à l’extrême droite.

Le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) a souligné, dimanche 16 juillet 2023, que Mélenchon se « compromet loin du pacte républicain » et a déclenché les foudres du responsable des anti-républicains pour qui « l’extrême droite n’a plus de limites ».

La France Insoumise épinglée par le Crif

Yonathan Arfi a épinglé La France insoumise (LFI) et son patron Mélenchon, dans un discours pour la Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites, hommage aux Justes.

Décidant qu’une arrivée de l’extrême droite au pouvoir en 2027 serait une catastrophe, « les porte-voix de la France insoumise font davantage partie du problème que de la solution », a asséné le président du CRIF. « En se nommant insoumis, ils prétendent incarner une forme de résistance mais de quelle résistance parle-t-on, lorsque les Insoumis sont incapables de s’affranchir des ordres de leur chef lorsqu’il se compromet loin du pacte républicain ? », a fustigé Yonathan Arfi en estimant que LFI est « prête à sacrifier la République sur l’autel du communautarisme ».

Mélenchon « est l’allié objectif du RN »

Yonathan Arfi a également condamné l’utilisation du mot « déportation » par la députée LFI Ersilia Soudais, pour qualifier l’expulsion d’Israël vers la France de l’avocat franco-palestinien Salah Hamouri. « Le président du #CRIF utilise la cérémonie à la mémoire des victimes de la rafle des juifs par la police française pour me prendre à partie. Abject. L’extrême droite n’a plus de limite », a répondu en retour Mélenchon sur Twitter.

Classer le CRIF à l’extrême droite, alors qu’il a été « fondé dans la Résistance » et qu’il a inscrit la lutte contre l’extrême droite dans son « ADN profond », est « particulièrement pervers » et « grotesque », a réagi en retour Yonathan Arfi.

« Un jour viendra, je l’espère, où les membres de LFI, au lieu de suivre Jean-Luc Mélenchon dans ses égarements en dehors du cadre républicain, sauront s’en émanciper et s’en affranchir. Ce serait le signe d’un parti républicain, mais aujourd’hui manifestement ce n’est pas le cas », a asséné Yonathan Arfi. Qui a ensuite enfoncé le clou sur Twitter, en affirmant à propos de Mélenchon : « en sortant du cadre républicain, qu’il le veuille ou non, il est l’allié objectif du RN ».