Sophia Aram dénonce le « deux poids, deux mesures » des gauches partisanes du Hamas contre Israël

Cas isolé à France inter, l’humoriste stupéfie une part du monde du théâtre

A 50 ans, Sophia Aram ne réclame pas la démission de Rachida Dati, ministre de la Culture, ce qu’elle fit il y a douze ans à propos de Nadine Morano, ministre chargée de l’apprentissage. La journaliste a appris…

Lors de la 35e Nuit des Molières ce lundi 6 mai, 2024, Sophia Aram a dénoncé le « silence » du monde du théâtre sur les attaques du Hamas. « Comment être solidaires des milliers de civils morts à Gaza sans être aussi solidaire des victimes israéliennes ? », a interpellé la chroniqueuse.

Arrivée sur scène pour remettre le Molière de la comédie, Aram a rêvé: « J’aimerais tellement faire de ce moment un moment léger, inclusif et bienveillant, tout nous quoi », dit-elle en commençant son discours. « Un moment de tendresse entre théâtre privé et théâtre public, ou un moment de réconciliation entre Rachida Dati et “Kebab”, le chien de Gabriel Attal. Mais comme je suis prudente, je me contenterai d’un message de service », continue Sophia Aram.

« Nous qui partageons la liberté de pousser un cri sur toutes les scènes de France ou de hurler nos indignations sur tout et n’importe quoi dans les tribunes, dont la plupart sont co-signées par Annie Ernaux, je pense que nous devons faire aussi attention à nos silences », met en garde l’humoriste.

Aram appelle à plus d’équité

« Car voyez-vous, dans le brouhaha de nos indignations faciles, le silence même relatif après ce 7 octobre dans lequel 1.200 Israéliens ont été massacrés, est assourdissant », estime-t-elle, en référence aux attaques des terroristes islamistes du Hamas contre des civils israéliens en octobre dernier.

Si des personnalités de la culture se sont exprimées à plusieurs reprises, notamment pendant les César, pour défendre les habitants de la bande de Gaza qui subissent la riposte d’Israël depuis sept mois, elles sont bien moins nombreuses à exprimer leur soutien à Israël.

C’est ce que pointe Sophia Aram : « S’il est évident que nous partageons tous les appels au cessez-le-feu, comment être solidaires des milliers de civils morts à Gaza sans être aussi solidaires des victimes israéliennes ? Comment exiger d’Israël un cessez-le-feu sans exiger la libération des otages israéliens ? Comment réclamer le départ de Netanyahu sans réclamer celui du Hamas ? »

Ses propos ont été accueillis par les applaudissements nourris du public réuni aux Folies Bergères. Mais le Molière de l’humour 2024 ne s’arrête pas là. « Ce silence qui accompagne les victimes du 7 octobre et les otages continue de nous diviser et de blesser tous ceux, juifs ou non, qui sont attachés aux droits humains », poursuit-elle.

« Il ne tient qu’à nous tous de briser ce silence et la solitude d’une partie de ceux qui nous écoutent, au théâtre ou ailleurs », souligne-t-elle. Avant de conclure : « J’aurais pu trouver plus léger mais je vous assure, rien de plus sincère. Maintenant que je vous ai bien détendu, place au rire. »

La fin de son discours a de nouveau suscité de chauds applaudissements et des sifflets d’approbation de la part des invités, ainsi que de la maîtresse de cérémonie Caroline Vigneau. Les autres, visages fermés, n’ont pas manifesté leur colère: elle viendra plus tard avec des réactions d’Aymeric Caron (LFI) et Aurélien Taché (EELV-les Ecologistes), deux sectaires haineux.

Le député Taché a accusé Aram « d’applaudir le génocide à Gaza ».

Un commentaire qui n’a pas manqué de faire réagir Jean-Baptiste Moreau. L’ancien député français a répondu sous ce tweet : « Franchement ferme-la du haut de toute ta médiocrité. Avoir partagé les mêmes bancs que toi est une honte indélébile pour moi. » Une passe d’armes entre les deux hommes politiques a alors commencé. « Mais tu n’y as jamais eu ta place sur ces bancs », lui a répondu Aurélien Taché, affirmant qu’ « Emmanuel Macron avait juste besoin d’un “paysan” (en carton comme toi, pas comme mes grands-parents)

Jean-Baptiste Moreau n’a pas laissé filer: « Merci du mépris digne de quelqu’un qui n’a jamais rien fait de ses 10 doigts comme toi », a-t-il écrit. « Continue la politique et les retournements de veste, tu n’es bon qu’à ça », a-t-il poursuivi, appelant le député écologiste à venir lui « dire en face » ses propos. « Mais pour cela, il te faudrait avoir du courage, mot dont tu ignores jusqu’au sens, pas comme mythomanie par contre », a-t-il conclu.

« Si vraiment tu me cherches, je suis toutes les semaines à l’Assemblée Jean-Baptiste. Tu connais l’adresse ? Maintenant, va éructer ailleurs s’il te plaît », a finalement répondu Aurélien Taché, mettant un terme à la discussion.

Autre totalitaire, Aymeric Caron a déposé sa bouse

« Sous couvert de plaidoyer peace and love, elle a pris en otage la scène pour dénoncer, une fois de plus, celles et ceux qui s’engagent contre le génocide en cours à Gaza, et elle a menti sur le prétendu silence qui aurait entouré les actes terroristes du 7 octobre, pourtant largement dénoncés, de manière unanime », a-t-il écrit sur X.

Sophia Aram a répondu aux députés LFI Aurélien Taché et Aymeric Caron, jugeant leurs accusations « délirantes » et leurs réactions « inouïes ». « C’est une folie totale. Ces mots sont dingues », a-t-elle jugé, écoeurée, sur le plateau de « C à vous », sur France 5.

Rachel Keke, LFI, rattrapée par d’anciens posts pro-RN

La députée LFI accusée de partager des idées d’extrême droite

Rachel Kéké, députée
d’extrême gauche

D’anciennes publications Facebook de la nouvelle députée LFI-Nupes du Val-de-Marne Rachel Kéké ont été exhumées ces derniers jours. Elle avait partagé des publications du Rassemblement national (RN).

Rachel Kéké est arrivée en France de Côte d’Ivoire en 2000. Elle a commencé à travailler comme coiffeuse avant d’entrer dans l’hôtellerie. Elle continuait à travailler à l’hôtel Ibis au début de sa campagne mais avait pris un congé pour se consacrer pleinement aux législatives. Elle va maintenant représenter pendant cinq ans sa circonscription du Val-de-Marne, PCF de 1968 à 2021.

Depuis son élection à l’Assemblée, la députée LFI-Nupes du Val-de-Marne, Rachel Kéké doit se justifier d’anciennes publications sur les réseaux sociaux. Très partagés par des partisans de Macron, du Rassemblement national, ils montrent des partages ou des likes de posts d’extrême droite mais aussi des messages de soutien à Bachar Al-Assad, le bouclier de l’Europe contre l’émigration africaine et subsaharienne, entre 2016 et 2019.

Après plusieurs jours de polémique, Rachel Kéké s’est expliquée mercredi soir dans un post sur Facebook. « Il y a quelques années, j’ai repartagé sur Facebook des posts qui ne reflètent absolument pas qui je suis et ce que je défends aujourd’hui dans mon combat politique ».

La nouvelle députée NUPES-LFI admet qu’elle a été ré-éduquée, assurant qu’elle a « beaucoup appris » de son « engagement syndical et de la lutte à l’Ibis Batignolles ». Elle avait en effet été la porte-parole de la longue grève des femmes de chambre de l’hôtel Ibis Batignolles à Paris qui avait duré 22 mois. Entre 2019 et 2021, alors militante CGT, Rachel Kéké s’était mobilisée pour améliorer les salaires et les conditions de travail des femmes de ménage comme elle, face à la direction de l’établissement.

La Franco-ivoirienne Rachel Kéké veut « secouer le cocotier » à l’Assemblée nationale.
Actrice médiatisée de la lutte des femmes de chambre de l’hôtel Ibis-Batignolles, elke est ici en visite à Thiers (Val-de-Marne)
le 15 juin 2022.

« Je l’affirme : en tant qu’élue de la France insoumise et de la Nupes, je partage pleinement les combats et les valeurs de ces organisations qui ont composé cette belle union de la gauche », explique Rachel Kéké. Et l’élue accusée d’homophobie de conclure : « Il n’y a aucun terrain d’accord possible avec l’extrême droite. Les idées racistes, sexistes et LGBT-phobes doivent être combattues sans relâche ! »

« J’ai repartagé sur Facebook des posts qui ne reflètent absolument pas qui je suis et ce que je défends aujourd’hui dans mon combat politique« , a assuré à ses électeurs l’élue insoumise sur son compte Facebook.

La nouvelle députée LFI se soumet

La protégéé de Mélenchon n’hésite pas à se victimiser :

En l’occurrence, et pour s’en tenir aux faits, Sophia Aram ne peut être soupçonnée de parti-pris d’extrême droite. La mère de cette humoriste franco-marocaine sur… France inter a été condamnée à deux ans de prison ferme pour escroquerie : Khadija Aram, adjointe PS au maire socialiste (Guy Malandain) de… Trappes entre 2008 et 2010, a berné des personnes en situation irrégulière en leur faisant miroiter un titre de séjour moyennant finance et aurait ainsi touché 31.500 euros grâce à cette manœuvre : une humaniste humanitaire ?

L’ex-ministre des Sports Roxana Maracineanu, battue par Rachel Keke au second tour des élections législatives dans le Val-de-Marne, ne croit pas au message de son adversaire. « Elle avoue avoir soutenu le régime d’El Assad et Mme Le Pen à la présidentielle en 2017. Elle a partagé des publications racistes et homophobes. Je rappelle que c’est un délit. Mais elle nous assure avoir changé. Tout va bien. Ses électeurs jugeront »écrit-elle sur Twitter.

Tout va bien ?

« A gauche toute, » enquête dénonçant un service « public » audiovisuel soviétique en France

Ce service public reçoit 650 millions de l’Etat – budget toutes les radios privées – pour entretenir la mainmise idéologique des gauches.

Avis de décès du pluralisme dans le service public. Une propagande insidieuse se déverse, au fil des programmes de France Inter, Info, Culture et des émissions politiques de France Télévisions, France 2 et France 5 sur les électeurs français. Aux frais du contribuable.

Le 8 octobre, la Pologne vient de défier l’Union européenne et le sommet Afrique-France s’ouvre, mais le journal de France Inter aussi, et sur une information «édifiante» et «exclusive»: une agence d’intérim sur deux accepterait les demandes des entrepreneurs du BTP de leur fournir de la main-d’œuvre «de type européen». Le testing «inédit» réalisé par SOS-Racisme – via seulement 69 appels téléphoniques – est présenté sans contradicteur, ni mise en perspective. La journée commence bien, entre soi. La radio dite publique impose le point de vue de ses syndicats et de ses idéologues formés en universités et écoles de journalisme noyautées par la gauche qui se reproduit par cooptation: un grand remplacement sur les espaces de liberté démocratique. Au nom de la démocratie: Cuba est une république parlementaire, à parti unique, communiste, et la Corée du Nord, une république populaire démocratique…

Vient ensuite le catéchisme de Thomas Legrand sur la lutte contre le dérèglement climatique, domaine dans lequel France Inter rivalise parfois d’intransigeance avec Greta Thunberg. Le chroniqueur politique dresse la liste des 11 arguments «qui fleurent bon ce poison de la pensée» qu’est, selon lui, «le bon sens»: «Ils ont tous un petit morceau de pertinence», mais viseraient surtout à «nous autoconvaincre que ce serait mieux de ne rien faire».

Pour connaître les 11 arguments, il faut attendre l’enquête disponible demain samedi.

Audiovisuel public: quand France 5 traite du “cas” Zemmour

Pour la première fois présent au second tour dans un sondage, l’essayiste, qui n’est pourtant toujours pas candidat à l’élection présidentielle, fut traitée de « cas » sur le plateau de l’émission «C politique» où Karim Rissouli a six heures d’antenne hebdomadaires sur la 5 (tous les dimanches soir à 18h35, et «C ce soir», du lundi au jeudi, à 22 h 30). Qui dit mieux? Zemmour?

Avec «C politique», Karim Rissouli est devenu en quelques mois la figure emblématique de France 5. Promu par France 2, le journaliste est encensé par Le Monde, qui a salué son «parti pris du dialogue et de la nuance, à l’heure du culte du clash et des petites phrases». Ses partis-pris idéologiques n’ont pas trouvé preneur pendant près d’un an après avoir quitté le groupe Canal+ quand Vincent Bolloré (Vivendi) a sauvé la chaîne du naufrage, à la fin de saison 2014-2015.

Et, depuis, clairement islamo-gauchistes,
de surcroît

Ce dimanche 10 octobre, le «cas» Zemmour est traité sur le plateau de «C politique», sous un angle lié à l’actualité de la semaine: pour la première fois, le non-candidat a été donné au second tour face à Macron dans un sondage Harris Interactive publié par Challenges (groupe Perdriel et groupe… LVMH). «Le sondage de trop?» interroge Karim Rissouli, journaliste sectaire. La direction est indiquée. Yaël Goosz, chef du service politique soumis aux syndicats radicaux de France Inter, s’indigne: solidaires, au détriment du droit à l’information des Français, les quatre chaînes d’information en continu ont peu commenté cette atteinte au pluralisme !

Zemmour sur France 5 : le CSA a reçu plus de 700 plaintes

En septembre dernier, Eric Zemmour était l’invité d’Anne-Sophie Lapix dans « C à vous » sur France 5 pour répondre à des questions sur son nouvel ouvrage, un recueil de ses chroniques à la radio, dont le titre n’est pas cité par une certaine presse. En plus d’avoir découvert en direct que des passages avaient été coupés par l’éditeur, il a tenu des propos très controversés sur l’islam et les musulmans. Depuis, le CSA a indiqué avoir reçu plus de 700 plaintes de téléspectateurs choqués et devra donc se pencher sur la question. Soit l’écrivain, soit la chaîne pourraient être sanctionnés. Besoin d’une boule de cristal?

Et quand Zemmour découvre en direct que des passages de son livre ont été censurés

Eric Zemmour était l’invité d’Anne-Sophie Lapix dans « C à vous » sur France 5 pour parler de son nouvel ouvrage, un recueil de ses chroniques à la radio, Un quinquennat pour rien, ci-dessus.

Or, les plus controversées, celles sur Molenbeek et sur Mgr Barbarin notamment, ne figuraient pas dans le livre, coupées par… l’éditeur Albin Michel. 

En septemvre 2016, les chroniqueurs Pierre Lescure et Patrick Cohen lui ont demandé pourquoi une de ses fameuses interventions sur RTL ne figurait pas dans ce recueil censé pourtant rassembler l’intégralité de ses chroniques radio.

L’équipe de « C à vous » a en effet cherché en vain dans le livre d’Eric Zemmour la retentissante chronique dans laquelle l’essayiste suggérait « ironiquement », quatre jours après les attentats parisiens de novembre 2015, que « la France devrait bombarder Molenbeek« , cette commune de Bruxelles d’où étaient originaires certains membres du commando du 13 novembre. Stupéfait, Eric Zemmour a alors contesté vigoureusement toute disparition: « Je vous assure qu’elle y est. J’ai tout relu. Toutes les chroniques sont là. ‘Bombarder Molenbeek’ évidemment qu’elle y est, voyons! » a-t-il assuré.

Mais après avoir parcouru, en long et en large et pendant de longues minutes, un exemplaire de son livre, Eric Zemmour a finalement admis qu’il n’avait pas trouvé dans son livre cette chronique dont il se dit pourtant très fier et que les chroniqueurs avaient recherchée avec gourmandise. La tromperie d’Albin Michel était repérée « Bah, je vous remercie. On va le rajouter, » a d’abord réagi l’auteur, décidément pas au bout de ses surprises.

Une autre chronique radio consacrée à la défense du cardinal Barbarin, après la révélation d’actes pédophiles présumés par un prêtre de son diocèse de Lyon, mais pourtant antérieurs à son arrivée, a été probablement censurée, elle aussi, par son éditeur, selon les constatations de France 5. »C’est incroyable! » a conclu Eric Zemmour, sincèrement sidéré.

Depuis, Zemmour a créé sa propre maison d’édition, Rubempré.