Racialisation du mouvement anti-réforme des retraites par Mehdi, militant Révolution permamente, un étudiant étranger et révolutionnaire

Les décoloniaux, récupérés par les anticapitalistes racisés trotskistes, émeutiers tous azimuts

Mehdi Zenda, « étudiant » fantôme, étranger boursier
et activiste révolutionnaire en action anti-française

Au risque d’être fascisé, on peut pointer des amalgames à tiroirs et souligner un empilement de faussetés de raisonnement. Mais peu importe à la gauche subversive dès lors que la colère gronde, monte et déborde dans la rue : toute fureur est bonne à l’extrême gauche. Elle est meilleure, si elle est mue par la haine et s’exprime dans la violence.

Alors que la droite nationale se tient en embuscade pendant les émeutes révolutionnaires en cours et que les cyniques de l’Elysée comptent en tirer profit, pensant en tirer des dividendes électoraux, comme le montrent les sondages, lien PaSiDupes, la NUPES répand le chaos dans la rue pour obtenir, dans les urnes, sa revanche sur la macronie en 2027 et, au pire, comme en 2017 et 2022, sur le RN.

Des gilets jaunes aux anti-bassines, en passant par les anti-réforme, la constante de la racialisation des actions légitimes des forces de l’ordre

Les révolutionnaires trotskistes de Révolution permanente répandent l’idée que  » la fachosphère a lancé une offensive raciste contre un militant étudiant [étranger et boursier] mobilisé pour les retraites et contre la loi immigration, allant jusqu’à demander son expulsion. » Ce lundi 27 mars, ils appellent à la « Solidarité ! »

« C’est suite à son intervention lors de la manifestation antiraciste contre la loi immigration ce samedi, dans laquelle l’étudiant et militant rappelait l’histoire coloniale de la France et dénonçait le traitement infligé aux immigrés et sans-papiers, que Mehdi a reçu les attaques du média de la fachosphère FdeSouche, relayée par des figures de l’extrême-droite comme l’ancien lepéniste, désormais zemmourien, Gilbert Collard, le député RN Julien Odoul ou le militant d’extrême-droite Philippe Vardon, ouvrant la voie à un flot d’insultes racistes sur les réseaux sociaux », toujours dixit les anti-républicains, pacifistes et vertueux.

Ce lundi, Mehdi Zenda, étudiant étranger à Paris 8 et militant du collectif des étudiants étrangers de Paris 8, ainsi que du Poing Levé – collectif étudiant anticapitaliste et révolutionnaire animé par des militants Révolution permanente de la nébuleuse trotskiste, enregistré en septembre 2019 à Saint-Denis (PCF jusqu’en 2020 et PS depuis) et subventionné par les subventions des Français à la Seine-Saint-Denis – a dû faire face à une offensive raciste et puante comme sait en lancer l’extrême-droite, assure RP.

Enragés par le fait qu’un étudiant algérien ose évoquer l’histoire raciste et coloniale de l’État français et appelle à lier le combat contre la réforme des retraites en cours à celui contre la loi immigration, soulignant la situation des travailleurs immigrés en France, l’extrême-droite cherché à décrédibiliser l’étudiant. « Mehdi, étudiant étranger à Paris 8 (militant Révolution Permanente) pense que la loi sur la réforme des retraites est raciste et discriminatoire. Ses grands-parents auraient non seulement construit la tour Eiffel mais aussi le métro ».

Cet étudiant algérien sait-il que son pays a été colonisé par la Turquie: pendant la colonisation ottomane en Algérie, des Turcs, principalement d’Anatolie, se sont installés dans la régence d’Alger. Parmi les populations issues de ces mélanges, on compte les kouloughlis (« fils de serviteur »), issus d’unions entre des Ottomans, souvent des janissaires (« nouvelle milice », des militaires turcs, sorte de colonne Wagner russe actuelle en Afrique !), et des femmes maghrébines locales jusqu’en 1830. Le mélange des sangs au Maghreb expliquerait une certaine ouverture d’esprit, si n’était venu interférer la haine raciale et religieuse.

Et avec des mises en cause ad hominem, chair à guillotine, de poursuivre. « Dans la foulée, en direct sur CNews lors d’une émission dont le sujet était « gouvernement : le péril jeunesse », Jean Messiha, raciste notoire [Egyptien de naissance], ancien membre du RN [comme le trésorier de deux associations de collecte de fonds du Front national dans les années 90, Jean-Pierre Mouchard, père de Laurent Joffrin, ex-patron de Libération], puis de Reconquête et aujourd’hui invité vedette des chaînes du groupe Bolloré [donc exclu des chaînes du service public, dont France inter et France 2 ou de France 5, et de Quotidien, du groupe TF1], a été jusqu’à appeler à l’expulsion de Mehdi [puisque la parole est libre sur CNews, comme pour le socialiste Laurent Joffrin ou Fabien Villedieu, syndicaliste SUD rail, trotskiste lui aussi…]: « je n’ai qu’une réponse : interruption de son visa étudiant et retour à l’expéditeur ». En d’autres termes, un appel raciste [d’Egyptien à Algérien] à la « rémigration », mot d’ordre cher à l’extrême-droite [concept anglo-saxon introduit en France en 2010].

Face à ces attaques il faut que les organisations du mouvement étudiant et du mouvement ouvrier se solidarisent en défense de Mehdi et envoient un signal : l’extrême-droite n’intimidera pas un étudiant mobilisé. Cette attaque rappelle une fois de plus le rôle de poison de l’extrême-droite, qui sert le pouvoir en place en cherchant à diviser travailleurs étrangers et Français, quand les travailleurs sans-papiers sont une composante active de la mobilisation depuis le 19 janvier, et de nombreux travailleurs mobilisés contre la réforme des retraites étaient mobilisés samedi [contre la réforme de l’immigration, dont ne sait pourtant quasiment rien, sinon qu’elle adaotera à notre époque les dispositifs du droit de l’asile et de l’immigration].

L’heure est, comme le rappelait Mehdi, à faire le lien entre les mouvements antiracistes [racisés, comme les antifas sont fascisés] et le mouvement ouvrier, et à unir la colère contre le gouvernement [ou/et la République ?]. C’est surement ce qui effraie l’extrême-droite ! »

#SoutienMehdi !

Soutien à Mehdi du  » Réseau pour la grève générale  » (constitué suite à une tribune parue dans le JDD le 28 janvier 2023, signée par 300 syndicalistes, militants et personnalités appelant à préparer des grèves reconductibles partout où c’est possible ) « face aux attaques de l’extrême-droite »…

Irène Karalis (RP), cheffe mousse à Revolution permanente

« On a besoin d’une jeunesse qui refuse de baisser la tête” (Irène Karalis)…

Ses grands-parents auraient non seulement construit la tour Eiffel (1874-1886) mais aussi le métro (la première ligne est inaugurée en juillet 1900).

Entendre la « coach sportif » éructer ?

Poing levé était déjà présent à Sainte-Soline, preuve que le sort des sans-papiers n’est qu’un détail de l’action subversive du collectif :

Qui sont les tireurs de ficelles derrière les marionnettes, outre Olivier Besancenot et Philippe Poutou (NPA), Frédéric Lordon (chercheur au CNRS, altermondialiste et Nuit debout), l’un des signataires d’une tribune défendant la candidature d’Anasse Kazib, délégué syndical de SUD Rail et militant trotskiste français, porte-parole de …Révolution permanente à l’élection présidentielle?

L’islamo-gauchiste Anasse Kazib est candidat à la présidentielle: a-t-il son compte de parrainages?

L’amoralité du syndicaliste salit Les ‘Grandes Gueules’ (RMC): « On muselle toute opposition ouvrière », ose l’ultra-gauche

Sans foi, ni loi, agressif et vulgaire, mais tête de gondole révolutionnaire.

« Notre camarade Anasse Kazib, cheminot au triage du Bourget, militant révolutionnaire au NPA et à Révolution Permanente a été exclu, dès la première semaine du confinement, du plateau des Grandes Gueules, l’émission de RMC où ce Français « comme les autres » puisqu’il est né à Sarcelles, intervenait depuis 2018. Une décision politique de la direction de la radio soeur de BFMTV pour empêcher toute voix dissonante en ces temps « d’union nationale », s’indigna le site du Courant communiste révolutionnaire (branche du NPA), lequel tire son nom d’un mot d’ordre lancé par Karl Marx, puis développé en théorie par Trotsky, pour désigner le processus par lequel la révolution ne s’arrête pas tant qu’elle n’a pas atteint tous ses objectifs.

Révolution Permanente est à la fois courant idéologique et medium en ligne historiquement lié au Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA). Contrairement aux media traditionnels et aux grands groupes de presse qui clament leur ‘’impartialité’’, qui marchandent les faits et les idées enracinant à chaque seconde l’idéologie dominante, Révolution Permanente assume pleinement un parti pris d’extrême-gauche, celui des travailleurs et de la jeunesse sur les principaux événements de la politique nationale et internationale. Mais, sans limites, il se rend insupportable.

En panne d’adhérents suite à l’auto-dissolution de la LCR, le NPA créé en 2009 était en voie d’implosion. 300 opposants à la direction ont fait scission pour pousser la candidature d’un des leurs à la présidentielle, Anasse Kazib, et défendre un projet révolutionnaire « pur ».

On ne connaît que trop le NPA. Quant à Révolution Permanente, allié du NPA, il veut « permettre à celles et ceux qu’on n’entend jamais de faire entendre leur voix. Son but est de mettre en lumière le quotidien de celles et ceux que l’on opprime et exploite, allant du jeune travailleur en entreprise et à la fac aux minorités ethniques en passant par les LGBTI+. En partie inspiré par le réseau de quotidiens numériques ‘La Izquierda Diario’ d’Amérique Latine, ou ‘Left Voice’ pour le monde anglophone, Révolution Permanente collabore avec leurs rédacteurs, de façon à informer au jour le jour le lecteur francophone sur l’actualité politique à l’échelle internationale. Révolution Permanente, ainsi que le NPA ont pour volonté d’ouvrir le débat et de sensibiliser sur des questions politiques d’actualité à travers des conférences, débats ou même la rédaction d’articles ». Voilà pour la présentation de cette mouvance, côté idéalisation de l’odieux.

La petite soeur de BFM a-t-elle payé le révolutionnaire trotskiste pendant la grève?

Anasse Kazib est accusé de s’être fait payer pour faire de l’audience chez les GG en pleine grève contre la réforme des retraites et sacrifices de ses camarades et s’autorise pourtant le caillassage d’une députée LREM qui révèle ses turpitudes.

Lors de l’émission Balance Ton Post, Anasse Kazib, syndicaliste connu du grand public pour sa participation à plusieurs débats télévisés, a été accusé par la député LREM Claire O’Petit de continuer à gagner de l’argent en tant que chroniqueur chez les Grandes Gueules de RMC.

Des accusations qui ont rapidement été niées par le délégué syndical de SUD Rail.

Petit-fils de tirailleur marocain, Anasse Kazib est connu des militants de la cause sociale pour sa participation à de nombreuses opérations coordonnées entre les grévistes de la RATP et de la SNCF. Il n’a laissé aucun répit, notamment au gouvernement lors de la polémique autour de la « trêve de Noël », multipliant les actions pendant les fêtes de fin d’année.

Il a également participé à l’envahissement du siège de la CFDT, accusée par les révolutionnaires de trahison de la cause en acceptant un pseudo retrait de l’âge pivot. Il a encore joué un rôle important dans les actions contre les sièges de BlackRock et de la RATP.

Le 27 janvier 2020, Anasse Kazib a appelé l’ultra-gauche violente à soutenir les grévistes en faisant un don pour la caisse de solidarité des cheminots du Bourget.

Syndicaliste proche de Besancenot et Poutou, Anasse Kazib revendique le droit de ne pas serrer la main d’une femme

Lors de la marche contre l’islamophobie du dimanche 10 novembre 2019, le syndicaliste Sud Rail Anasse Kazib s’est distingué en revendiquant le droit de ne pas serrer la main d’une femme, parce que la loi française n’envisage pas ce genre d’égarement que les féministes acceptent sans regimber ni monter dans les tours: Caroline de Haas, Alice Coffin et Sandrine Rousseau sont intolérantes selon le faciès.

La vidéo d’ « un homme » tourna en boucle sur les réseaux sociaux depuis le dimanche 10 novembre. Elle montre le syndicaliste de Sud Rail, micro à la main qui exige le droit de ne plus serrer la main des femmes. Anasse Kazib se dit volontiers marxiste révolutionnaire, sur son compte Twitter. Familier du plateau des Grandes Gueules & Vous sur RMC, il a pris la parole devant des participants à la marche contre l’islamophobie du dimanche 10 novembre. « En tant que militant Sud Rail à la SNCF, je veux mettre un signal d’alarme là-dessus, parce qu’on a des collègues aujourd’hui qui se font licencier parce qu’ils ne disent pas bonjour, ils ne serrent pas la main, ils ne font pas la bise », a déploré ce Français de Sarcelles, sous les cris d’encouragement de son auditoire.

A la manifestation contre l’islamophobie: le syndicaliste Sud Rail revendique le droit de ne pas serrer la main d’une femme.

Mais c’est Guillaume Bigot et L’Important ( lien ) qui sont stigmatisés: des fascistes !

Et, en Israël, « Touraine ne réagit pas lorsqu’un ministre ultra-orthodoxe refuse de lui serrer la main« … Lien Europe1

Contre le fanatisme religieux, une charte à la SNCF

Pour Eddy Casterman (LR), responsable national de Racines d’avenir, le mouvement d’Erik Tegnér pour rassembler les droites par la jeunesse et qui dénonce l’interdiction à LR du dialogue avec le Rassemblement national et Debout La France, « une vieille ficelle mitterrandienne », selon lui, « Anasse Kazib défend les salafistes qui refusent de serrer la main des femmes en entreprises ». De quoi faire dire également, à des anonymes sur les réseaux sociaux, que la vision du vivre ensemble du syndicaliste est assez particulière. D’autres lui rappellent les fondamentaux de la politesse dont s’honorent les Français de culture gréco-latine ou l’existence d’une charte propre à la SNCF qui permet de détecter les cas de radicalisation. Celle-ci évoque, notamment, les comportements discriminatoires.

La manifestation partie de la gare du Nord – bastion de la contestation où Kazib (cheminot au Bourget, à 9 km) est un pilier de la grève – et arrivée place de la Nation, a rassemblé quelque 10.000 participants selon la préfecture de police de Paris.

Le communautariste Anasse Kazib appelle la gauche à ne pas “tomber dans les valeurs républicaines”

En octobre 2020, lors d’une réunion en visioconférence, le syndicaliste Sud-Rail a appelé à renoncer à “l’unité nationale”.

Même quand la République perd un de ses professeurs décapité par un fanatique tchétchène, clandestin et à l’AME, aide médicale « de l’Etat » permettant aux étrangers en situation irrégulière de bénéficier d’un accès aux soins, une partie de la gauche refuse l’unité et les valeurs républicaines. C’est ce qui ressort des propos d’Anasse Kazib.

Argumentaire : « ils éborgnent les ‘gilets jaunes’ ». Alors qu’il s’entretenait sur Zoom avec, notamment, Marwan Muhammad, l’ancien directeur du très décrié Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), il a déclaré : « Moi j’appelle à la raison l’ensemble des organisations syndicales, associatives et politiques de gauche : il faut se réveiller, on n’a pas à tomber dans les trucs de valeurs républicaines », explique notamment celui qui fut chroniqueur dans l’émission Les Grandes Gueules, sur RMC/BFMTV.

Et d’ajouter : « Les valeurs républicaines, ce sont les valeurs d’une république bourgeoise, dans lesquelles l’Assemblée est bourgeoise, le Sénat est bourgeois, l’ensemble des institutions sont coercitives. Ce sont les mêmes qui éborgnent dans les quartiers populaires. Ils éborgnent les ‘gilets jaunes’»

Pour le syndicaliste, « l’unité nationale, c’est l’unité du fort avec le faible. C’est l’unité du riche avec le SDF, c’est l’unité du raciste avec l’antiraciste, c’est l’unité de l’homophobe avec l’homosexuel. (…) L’unité nationale ce n’est que de la poudre aux yeux, ce n’est qu’un faux nez pour pouvoir discipliner tout le monde. »

Par ailleurs, d’après Anasse Kazib, qui victimise les séparatistes anti-républicains, « les organisations de gauche sont en train de le payer. Parce qu’ils [les] ont muselées (…) et ils vous ont empêché de parler. Et s’il y en a un qui parle, on lui met le tampon de l’islamo-gauchiste, comme ça on le met de côté. »

Macron et Darmanin n’ont toujours pas dissout Révolution permanente.

Et Anasse Kazib est candidat déclaré à l’élection présidentielle de 2022. Le Courant communiste révolutionnaire échoua en effet à s’imposer au courant majoritaire qui désigna Poutou à la candidature et il quitta finalement le NPA en juin 2021, l’accusant de vouloir transformer le parti d’Olivier Besancenot en une succursale de La France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon.

Anasse Kazib maintint sa candidature. Il présente un programme communiste, révolutionnaire, anti-impérialiste et luttant contre les discriminations. Le magazine Marianne indique qu’il reçoit le soutien de figures « décolonialistes » — un « mouvement moins classique de la gauche révolutionnaire » —, comme Assa Traoré ou Taha Bouhafs, deux autres « chances pour la France ».

IEP Grenoble : professeur suspendu par « erreur », selon Jean-Michel Blanquer

« La priorité n’est pas de sanctionner ce monsieur », estime le ministre, à côté de la plaque.

La directrice controversée, Sabine Saurugger, a été nommée par Frédérique Vidal…

Après trois jours de silence radio, consécutif à la suspension temporaire de l’universitaire Klaus Kinzler, accusé de « propos diffamatoires » par la direction islamo-gauchiste de Sciences Po Grenoble, le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, a qualifié cette décision d’« erreur formelle », mercredi 22 décembre sur LCI. « La priorité n’est pas de sanctionner ce monsieur », a-t-il regretté.

Dans plusieurs entretiens accordés début décembre au site de l’hebdomadaire Marianne, au quotidien L’Opinion et à la chaîne CNews, K. Kinzler décrivait l’IEP comme un institut de « rééducation politique », dénonçant un « noyau dur » de collègues, clairement sous emprise des théories « woke », importées des Etats-Unis, d’endoctriner les étudiants, et la direction de l’IEP de laisser faire.

« L’histoire a commencé après qu’on ait lancé un appel à témoignages sur le cours de Vincent Tournier. Jeudi 25 février, on a reçu le fameux mail qui interdisait le cours aux étudiants de l’ « Union Syndicale » Grenoble (extrême gauche révolutionnaire, islamo-gauchiste). Ce qui s’est passé, c’est que pendant la semaine sur l’égalité, une semaine organisée par l’IEP et les étudiants, on a eu écho de propos tenus par un professeur qui niaient l’islamophobie et qui pouvaient être vus comme islamophobes. Ces propos n’étaient pas tenus par Vincent Tournier, mais comme ce professeur tient un cours sur l’islam, on a décidé de faire un appel à témoignages pour savoir si ce qu’il disait était problématique ou non. Cet appel, on l’a lancé sur nos réseaux sociaux, sur Facebook et sur Instagram. C’est absolument tout ce que nous avons fait. En gros, il s’agissait de dire, ce cours s’appelle « islam et musulmans dans la France contemporaine », si jamais vous avez écho de propos limites faites-les nous remonter et on verra ce qu’on fait, c’est une démarche qu’on a régulièrement. »[…]

« Quand Monsieur Tournier [l’autre professeur incriminé] envoie un mail à l’ensemble de ses étudiants, y compris ceux qui ne sont pas dans ce cours, quand il demande aux étudiants de l’Union Syndicale de ne plus jamais mettre les pieds dans ses cours, car on met sa vie en danger, il traumatise des militants, il nous diffame et il fait de la discrimination syndicale, accuse le jeune révolutionnaire. On a décidé de porter plainte pour diffamation et discrimination syndicale, car on n’a jamais mis sa vie en danger, c’est la première fois qu’on parle de lui et on ne l’a jamais attaqué. »[…] LIEN PaSiDupes, article du 9 mars 2021, consacré à la « fatwa » lancée par le syndicat islamo-gauchiste contre les professeurs de cet IEP

Vincent Tournier est  connu depuis longtemps pour ses positions rétrogrades et droitières, selon le patron étudiant de l’IEP de Grenoble. « Il a notamment signé l’appel de l’Observatoire du décolonialisme, proche de l’extrême droite, qui s’oppose à l’antiracisme politique ou au féminisme dans les sphères universitaires, signale le jeune coupeur de têtes. Le professeur aurait également souvent défendu des positions ouvertement islamophobes dans ses cours ou dans ses publications, tout en condamnant l’influence de la gauche dans l’université: assertion à vérifier ! Pourtant, ce n’est pas contre lui que l’Union Syndicale lance son appel à témoignage, précise Thomas Mandroux : « Nous, on a lancé cette campagne après que, pendant la semaine de l’égalité, des propos islamophobes aient été tenus [l’indicatif serait de bon aloi, même au goulag de l' »écriture inclusive »]. Ce cours qui porte sur l’islam, on n’a aucun militant dedans [aveu de boycottage idéologique sectaire ?], et on voulait vérifier qu’il n’y ait rien de problématique [un cours sous contrôle de la bien-pensance étudiante]. Ce n’est qu’après qu’on a découvert les liens du professeur avec l’extrême droite, notamment avec l’Observatoire du décolonialisme [« pour lutter contre la promotion de l’antisémitisme, du sexisme et du racisme par la pseudo-science et pour défendre les principes qui dépendent de l’Université: la langue, l’école et la laïcité »: rien n’échappe donc aux ayatollahs] . Il était connu pour être provocateur déjà, mais là il défend juste les positions de l’extrême droite en fait, » poursuit l’accusateur public?

En réaction, la direction a suspendu le professeur pour quatre mois, à cause de ces propos, qu’elle juge « diffamatoires ». Si la directrice de l’IEP, Sabine Saurugger, affirme que les « enseignants sont libres de s’exprimer », elle estime, dans un entretien avec le journal Le Monde, qu’il est de son « devoir d’intervenir lorsque la réputation de l’institution est prise pour cible, lorsque j’entends parler d’“un camp de rééducation politique” et lorsqu’on attaque personnellement le personnel de l’établissement ». L’image, plutôt que l’intégrité et les libertés dans l’institut. « Dans ce cadre, je joue mon rôle d’employeur face à un membre du personnel », se défausse-t-elle. De son côté, l’intéressé a répondu au Monde :  « J’ai été estomaqué par cette décision. La directrice m’a interdit de parler à la presse, mais je revendique le droit de m’exprimer. » A la différence de ses étudiants, cet universitaire n’est pas prisonnier des réseaux sociaux (Facebook et Instagram) qui ne renvoient rien d’autre à leurs fidèles, la génération des milleniaux, celle qui a grandi avec les écrans connectés que leur propre vision. Les jeunes spécialistes de la tonte sur la place publique ne sont quant à eux que des poissons (très) rouges dans leur bocal.

A la suite de cette décision, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez (Les Républicains) avait fait savoir sur Twitter qu’il suspendra les financements régionaux (environ 100.000 euros par an hors investissements sur projets) à l’IEP – dont le budget est de 5 millions d’euros. Il comptait dénoncer notamment la « longue dérive idéologique et communautariste », menée par des petits maoïstes nostalgiques de Pol Pot, qui vient de « franchir un nouveau cap » avec la suspension de l’enseignant.

« Sciences Po Grenoble est depuis trop longtemps dans une dérive idéologique et communautariste inacceptable. Ce n’est pas ma conception de la République : la Région @auvergnerhalpes suspend donc tout financement et toute coopération avec l’établissement.

Et d’ajouter: « une minorité a confisqué le débat » dans l’établissement« sans que la direction prenne la mesure de cette dérive préoccupante ».

En réponse, Mme Saurugger a regretté « la lecture erronée » de L. Wauquiez. « Sciences Po Grenoble n’est pas un établissement rongé par le wokisme ou la cancel culture” (déconstruction et effacement de la culture), tel qu’on veut bien le décrire », a-t-elle assuré. « Je pense qu’il faut, bien entendu, réagir », a de son côté estimé J.-M. Blanquer, avant toutefois d’ajouter que « ce n’est pas toujours des mesures spectaculaires qu’il faut prendre ».

Discrédit d’« islamophobie » jeté sur des universitaires

Depuis la fin de 2020, Sciences Po Grenoble connaît en effet un climat de tension. Tout a commencé quand K. Kinzler et une collègue historienne ont osé dire tout haut ce dont souffre cet établissement. Une journée de débats, intitulée « Racisme, antisémitisme et islamophobie », a suscité un échange de courriels explicites rendus publics, dans lesquels ils contestaient cette dernière formulation et l’islam radical des intégristes. Des critiques qui auraient pu alimenter le débat, mais qui ont suscité la censure de l’établissement universitaire.

Le 4 mars, le professeur avait été, ainsi qu’un autre enseignant, la cible d’affiches anonymes, accusant nommément les professeurs et placardées à l’entrée de l’école d’« islamophobie », et relayées sur les réseaux sociaux par des syndicats, dont . A l’époque, la direction avait condamné « très clairement » ces affiches, tout en estimant que la façon dont K. Kinzler parlait de l’islam était « extrêmement problématique ».

« Nous continuerons à demander des sanctions tant que ces deux professeurs ne se seront pas excusés« , avait insisté le président de l’Union syndicale de l’Institut d’études politiques (IEP) Thomas Mandroux, lors d’une conférence de presse. Des écrits de l’un des deux professeurs visés «ont été jugés par des personnes concernées – donc des personnes musulmanes ou affiliées à l’islam – comme islamophobes», a-t-il expliqué, ajoutant pour tenter de justifier cette exigence. « Ce n’est pas nous qui avons lancé la machine », s’est victimisé l’étudiant de 23 ans en défendant l’appel lancé par son organisation, le 22 février. Au lendemain de la décapitation de Samuel Paty, le site “Révolution Permanente” (NPA, révolutionnaire trotskiste) avait pratiqué une campagne médiatique pour dénoncer une “islamophobie.

A la fin novembre, seize des dix-sept étudiants incriminés ont été relaxés lors d’un simulacre de procédure disciplinaire menée, en interne, par l’université Clermont-Auvergne.

Sur LCI, mercredi, le ministre de l’Education a de nouveau pointé le « wokisme » (ou « cancel culture », culture de la déconstruction et de l’effacement) après ce dernier épisode : « C’est de l’idéologie à la place de la science », a-t-il déclaré le représentant de l’Etat. « J’entends la directrice de Science Po (Sabine Saurugger) dire que sa maison n’est pas infestée par le wokisme et que ce qu’elle veut, c’est de la sérénité ; on a envie d’être d’accord avec ces deux points », a-t-il douté.

Le ministre estime que des menaces de mort sont une réponse naturelles et légitimes dans un débat

Le ministre a insisté pour que ne soient pas confondus « victimes » et « coupables » dans cette affaire. Lui-même considère – dans un « en même temps » typique de l’idéologie macronienne foireuse – que les coupables sont « ceux qui ont fait des tags » visant le professeur et que les enseignants ne pouvaient ignorer qu’ils provoquaient « des menaces de mort sur quelqu’un ». Macron assume-t-il la légitimation, par son ministre, de la violence à l’université ? LIEN PaSiDupes, article du 9 mars 2021, consacré à la « fatwa » lancée par le syndicat islamo-gauchiste contre les professeurs de cet IEP

Face à cette situation, la ministre de l’enseignement supérieur, Frédérique Vidal, dont on pensait qu’elle était confinée, a demandé à l’inspection générale de « renforcer son suivi » et au rectorat de « rester en contact avec la directrice pour accompagner l’établissement ».  Les dix IEP de France ont un statut d’établissement d’enseignement supérieur et les rectorats n’ont pas autorité sur eux: c’est à la ministre Vidal de faire la preuve de sa compétence et de son autorité, plutôt que de déléguer, comme sait si bien le faire Macron. Sabine Saurugger, professeure des universités en science politique, a été nommée directrice de Sciences Po Grenoble à compter du 1er février 2020, par arrêté du 30 janvier 2020 par la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation sur proposition du Conseil d’administration de Sciences Po Grenoble du 19 décembre 2019. Le locataire de l’Elysée a imprégné les acteurs politiques de sa stratégie de l’esquive et plus personne ne décide au sommet: le terrain est gagné par le lierre et les ronces.