Le candidat LFI Raphaël Arnault a bien (déjà) été condamné pour violences en réunion

Sophie Binet (CGT) applaudit à son investiture par le Nouveau Front Populaire

Raphaël Arnault et Mélenchon

Raphaël Arnault, l’activiste antifa fiché S, parachuté de Lyon à Avignon par La France Insoumise, a bien été condamné le 18 février 2022 par le tribunal correctionnel de Lyon à quatre mois d’emprisonnement avec sursis pour des violences en réunion, à six contre un.

« Qu’on me sorte les condamnations ! », se défendait le 18 juin dernier Raphaël Arnault – de son vrai nom Archenault – lors d’une conférence de presse. Fiché « S » pour son appartenance au mouvement des antifas, inscrit par ailleurs au fichier de prévention des atteintes à la sécurité publique (FASP), le porte-parole de la « Jeune Garde », cofondateur et porte-parole de la Jeune Garde antifasciste, un mouvement assumant une stratégie musclée face à la droite nationale, et candidat NFP dans le Vaucluse, menace de poursuites judiciaires la presse quiconque évoquerait ces « soi-disant suspicions » de violences.

Des suspicions, mais pas que ? Selon les informations d’Europe 1, le militant d’ultra gauche a bien été condamné le 18 février 2022 par le tribunal correctionnel de Lyon à quatre mois d’emprisonnement avec sursis pour des violences en réunion.

Les faits remontent au 24 avril 2021. La victime, Geoffrey L., est abordée dans une rue lyonnaise par six individus. Ces derniers l’encerclent et le plaquent contre un mur, avant de lui enlever son manteau et de lui demander de déverrouiller son téléphone portable. Ils cherchent à savoir s’il appartient à un groupe d’extrême-droite.

Geoffrey L. refuse et se fait immédiatement molesté. Blessé au coude, il bénéficiera d’un jour d’ITT. Les six agresseurs prennent la fuite. Parmi eux, Raphaël Arnault, formellement identifié par la victime.

Raphaël dit Arnault assure ignorer tout de ses trois fiches S:

Pablo Pillaud-Vivien soutient incidemment que R. Arnault n’a pas été condamné. Le PS, le PCF, Génération.s et Les Verts soutiennent la candidature de Philippe Pascal (gauche démocratique et sociale) à Avignon. Ils sont opposés à l’investiture du Lyonnais Raphaël Arnault imposé par La France Insoumise et le Nouveau Front populaire pour ces élections législatives anticipées.

Condamné en février 2022

Interpellé, Raphaël Arnault nie les faits. Mais la vidéosurveillance de la ville de Lyon confirme les déclarations de la victime. Surtout, les policiers découvrent des photos publiées sur internet où l’antifa est habillé de la même façon la veille des faits dans le même quartier où s’est déroulée l’agression. Par ailleurs, l’enquête de police établit grâce aux données de géolocalisation de son téléphone portable qu’il se trouvait bien à proximité.

Le 18 février 2022, la 13e chambre correctionnelle du tribunal de Lyon le juge coupable de violences volontaires en réunion n’ayant pas entraîné une incapacité de travail supérieure à huit jours. Il est condamné à quatre mois de prison avec sursis. Mais cette condamnation n’est pas définitive. Car cinq jours plus tard, Raphaël Arnault fait appel. Selon les informations d’Europe 1, le dossier est désormais entre les mains de la 9e chambre des appels correctionnels de la cour d’appel de Lyon mais n’a pas encore été audiencé, aucune date n’ayant à ce jour été fixée. Raphaël Arnault reste donc présumé innocent.

Sophie Binet appelle néanmoins à voter Nouveau Front Populaire

Sophie Binet, poing levé (CGT), avec Laurent Berger (CFDT)

Sophie Binet, la secrétaire de la CGT a explicitement appelé à voter pour le « Nouveau Front populaire », mardi 18 juin au soir, lors des élections législatives anticipées, au vu de « la gravité de la situation » avec le risque de l’arrivée de la droite nationale au pouvoir. Une décision rare, même si elle ne faisait pas trop de doute. « On l’a fait en 1936, en 1945, en 1974, en 1981. On l’a aussi fait en 2012 quand il y avait un second tour entre Nicolas Sarkozy et François Hollande, » a-t-elle rappelé.

Le Comité confédéral national (CCN, «  parlement » de la CGT) s’est prononcé «  très largement » en faveur d’une déclaration titrée «  Il est minuit moins une » qui stipule que la centrale «  appelle les salariés, retraités et privés d’emploi à aller voter le plus nombreux et nombreuses possible les 30 juin et 7 juillet pour le programme du “Nouveau Front populaire” ».

Mélenchon, a salué de son côté sur X une «  décision historique ». Elle «  engage dans l’action des milliers de femmes et d’hommes dans le pays », a-t-il dit, et «  nous sommes donc plus forts pour mettre en échec le RN et faire avancer les attentes exigeantes des travailleurs ».

La déclaration du Comité confédéral note que «  l’extrême droite est en situation d’accéder au pouvoir pour la première fois de l’histoire de notre République – à l’exception de la période du régime de Vichy ». «  Notre République et notre démocratie sont en danger », ajoute le syndicat, dénonçant «  l’imposture sociale » du RN.

Le syndicat d’extrême gauche assure qu’il « mettra tout en œuvre pour faire barrage à l’extrême droite ». La CGT soutient le NPA et Raphaël Arnault, que celui-ci soit ou non trois fois fiché S et condamné pour violences en réunion…

Investitures : Hollande cotoierait Philippe Poutou, malgré les gilets jaunes et l’apologie du terrorisme du NPA

La gauche, prête à tous les extrêmes

Mélenchon et Poutou

Le Nouveau Front populaire tend le bâton pour se faire battre. Et pour discréditer le nouveau Front populaire, ministres et dirigeants du camp Macron l’ont belle d’appuyer là où ça fait mal, tant est large et profond l’écart politique entre l’ex-président socialiste et le porte-parole du NPA, révolutionnaire.

Depuis la constitution du nouveau Front populaire pour les élections législatives anticipées, la bande à Macron redouble d’attaques contre cette alliance des partis de gauche qualifié de « baroque », « contre nature », voire « indécente », mais Macron n’investit personne face à Hollande en Corrèze, ce qui contibue au spectacle granguignolesque des opposants à la mascarade à gauche. Et renforce la ligne Ciotti contre la ligne canal historique de LR, laquelle s’accorderait volontiers avec Macron, lequel n’investit pas d’opposant à Hollande, lequel siégerait sans étâts d’âme a l’Assemblée avec Poutou, lequel a dressé des gilets jaunes contre lui à l’Elysée. Le mano en la mano des Républicains se réclamant de leur honneur avec les révolutionnaires Mélenchon et Poutou a de quoi servir les intérêts du RN,

Coalition de la honte par la « gauche morale »

Hollande, une c*uille molle? Mais nuisible.

A deux semaines du scrutin, deux personnalités  cristallisent les critiques, en plus de la figure de Mélenchon, toujours aussi clivante dans le paysage politique. François Hollande d’un côté, alors que l’ancien chef de l’Etat socialiste (2012-2017) s’est imposé comme le candidat du PS en Corrèze à la surprise générale. Et Philippe Poutou de l’autre : l’ancien candidat à l’élection présidentielle et actuel porte-parole NPA (Nouveau Parti anticapitaliste) bénéficie de l’alliance « large » de la gauche totalement radicalisée et brigue la députation dans la 1ère circonscription de l’Aude. Deux profils qui illustrent le grand écart improbable que la gauche haineuse et avide rend possible.

« On n’est jamais déçu par François Hollande  Bruno Le Maire, par exemple, n’a pas mâché ses mots ce dimanche 16 juin dans son commentaire du retour spectaculaire de l’ancien locataire de l’Elysée sur le devant de la scène politique. Selon le ministre de l’Economie et des Finances, voir l’auteur « du choc de compétitivité soutenir un Front populaire qui augmente massivement les impôts, c’est un peu surprenant ».

Voir « quelqu’un qui a engagé une réforme des retraites visant à travailler davantage, soutenir la retraite à 60 ans, c’est aussi totalement surréaliste ».

« Plus grave » encore, pour le locataire de Bercy, l’ancien président de la République « s’acoquine avec un Front populaire dans lequel vous avez un NPA qui a été poursuivi pour apologie du terrorisme » après avoir « conduit la grande marche contre l’antisémitisme, contre l’islam radical » en 2015, au lendemain des attentats de janvier 2015. En résumé, « on n’est jamais déçu par François Hollande », a-t-il grondé dans l’émission Questions politiques de Radio France et Le Monde.

Même tonalité du côté de l’ancienne présidente de l’Assemblée nationale. Si Yaël Braun-Pivet comprend « humainement » la décision du socialiste, elle regrette de le voir s’engager dans une alliance des « plus nauséabondes », notamment avec LFI ou le NPA et des personnalités qui, selon elle, qui profèrent des « propos antisémites. »

Peuvent-ils décemment siéger ensemble ?

Avant eux, c’est Eric Dupond-Moretti qui faisait le même rapprochement entre le social-démocrate et le représentant de la gauche revolutionnaire pour mieux décrire la naissance de la nouvelle union derrière LFI, le PS, le PCF et les écolos.

« C’est pathétique. Moi, j’ai aimé la gauche de gouvernement, Rocard, Mauroy, François Mitterrand à plein d’égards. Quand je vois ce qu’est devenu le Parti socialiste… Je suggère à Monsieur Hollande de prendre Poutou comme suppléant, ça va faire un très bel attelage », a-t-il tonné devant les caméras, samedi, lors d’un déplacement de campagne à Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne). N’a-t-il pas pourtant été l’un des plus constants opposants systématiques du RN, rendant possibles les unions contre nature d’aujourdhui?

Pour justifier leur candidature, les deux nouveaux candidats invoquent l’union sacrée pour vaincre l’extrême droite, sortie renforcée des élections européennes. « A circonstances exceptionnelles, décision exceptionnelle », a par exemple balancé François Hollande à Tulle samedi après-midi. Philippe Poutou évoque, lui, « un combat politique contre les idées réactionnaires » dans sa vidéo de déclaration de candidature.

Les électeurs sont-ils assez sidérés pour leur redonner une chance de passer l’été ensemble ? Le programme du Nouveau Front populaire ne vaut que pour les cent premiers jours : après quoi, le chaos ? Le châtelain de Tulle va devoir batailler dans une circonscription qui a élu un candidat Les Républicains en 2022, en Corrèze, laquelle garde en mémoire l’affaire de Tarnac et des sabotages de caténaires. Mais le camp Macron n’a pas trouvé de candidat à lui opposer… Dispersée, la gauche a su recueillir quelque 28 % des suffrages au total aux européennes le 9 juin dernier, derrière le Rassemblement national.

Philippe Poutou sera lui sur un territoire traditionnellement à gauche, saboteuse en 2008 de caténaires de la SNCF dans l’Aude, département qui, depuis, a élu un député du Rassemblement national en 2022.

Le socialiste Hollande valide la provocation de Poutou, candidat où le colonel Beltrame a donné sa vie face à l’antisémitisme

Le culbuto rose n’a pas de colonne vertébrale.

La candidature du chef de file du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), au nom du Nouveau Front populaire, se fait au détriment d’un autre candidat du Parti radical de gauche. Le candidat révolutionnaire, élu à Bordeaux, a été parachuté dans l’Aude pour ces élections législatives. « Une humiliation » pour Aurélien Turchetto du Parti radical de gauche (PRG), qui refuse la candidature de Poutou, « antirépublicain, antiparlementaire », déplore-t-il. « Un homme visé par une enquête pour apologie du terrorisme qui le 7 octobre avait choqué. Le positionner chez nous, à Trèbes, où reposent les victimes du terrorisme du drame de 2018 et le colonel Arnaud Beltrame… »

Pathétique. En quoi le Nouveau Front populaire qui valide l’arrivée du NPA est-il plus respectable et moins inquiétant que le RN ?

François Hollande vu par Philippe Caverivière:

L’union avec la gauche révolutionnaire fracture la gauche réformiste

Des voix républicaines s’élèvent à gauche

« Insoumis » et donc ouvertement anti-républicains. L’ennemi est clairement désigné dans la bataille des législatives. Si une certaine gauche a trouvé un accord pour s’allier les 12 et 19 juin prochains, chez les socialistes comme chez les écologistes, les opposants à l’accord avec La France Insoumise (LFI) ont fait connaître leur refus ce 8 mai. Les communistes seraient en revanche unanimes au côté de l’islamo-gauchiste, décolonial, anti-flic et anti-européen.

De son côté, et à la différence de Hollande, Marine Le Pen a confirmé ce 8 mai sa candidature à sa propre succession dans le Pas-de-Calais.

« Reddition », « naufrage », « infamie sans nom » : les socialistes et écologistes opposés à l’accord électoral noué avec la France insoumise se sont succédés dans les médias. « Un Tout sauf Mélenchon est en train de se construire », a assuré l’ex-Premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis.

Manuel Valls veut combattre le « Mélenchonisme ». Le candidat de la majorité présidentielle a attaqué la Nupes, l’alliance PS-PCF-EELV-LFI : « Tous les candidats de cette soi-disant union populaire sont des candidats mélenchonistes qui vont appliquer son programme s’il arrive au pouvoir », a-t-il dit au micro d’Europe 1.

Les dissidents PS déplorent des candidats LFI « parachutés » sur des territoires socialistes

La maire PS de Vaulx-en-Velin Hélène Geoffroy, cheffe du courant minoritaire opposé à l’accord avec LFI, a déploré sur Europe 1 une « reddition » voire même un « naufrage » et « une forme d' »escroquerie », avec « un certain nombre de candidats de La France insoumise » qui seront « parachutés » sur des terres socialistes.

Daniel Cohn-Bendit dénonce l’accord destiné à « faire campagne pour Mélenchon ». « Les électeurs de gauche rêvent d’une revanche, ils ne se reconnaissant pas dans Macron ni dans Marine Le Pen », concède l’eurodéputé écologiste Daniel Cohn-Bendit sur LCI au lendemain de la tribune qu’il a signé dans les pages du Monde où il estime que l’accord de la Nupes est une « escroquerie ». « Mais là de dire : « On va faire campagne pour Mélenchon Premier ministre », après tout ce qu’il a dit », n’est pas entendable, selon lui.

La firme Mélenchon

Népotisme. La famille Mélenchon fait écho à la famille Le Pen. Le maire PS de Villeurbanne, Cédric Van Styvendael, a accusé un profesdionnel du parachutage politique, le compagnon de Maryline Mélenchon, fille de Jean-Luc Mélenchon, Gabriel Amard, membre du Parti socialiste jusqu’en 2008, maire de Viry-Châtillon (Essonne en région Ile-de-France), devenu conseiller régional La France insoumise en… Auvergne-Rhône-Alpes (2021) et gendre de Jean-Luc Mélenchon, ce que l’intéressé dément, assurant à BFMTV retourner « au bercail familial ».

« Comme un symbole de l’accord signé entre Insoumis et socialistes qui ne passe pas partout, cette sixième circonscription du département est depuis mercredi le théâtre d’un bras de fer entre Cristina Martineau, adjointe à la mairie [de Villeurbanne, Rhône] et qui aurait normalement dû concourir aux législatives pour le Parti socialiste (PS), et Gabriel Amard, officiellement investi par la Nouvelle Union populaire écologiste et sociale (Nupes) », relève Le Journal du dimanche. Evincée, Cristina Martineau a laissé éclater sa rancoeur auprès du média : « A Villeurbanne, le message de Jean-Luc Mélenchon, c’est ‘mon gendre avant les femmes’.« 

Or, aux élections européennes du 25 mai 2014 dans… le Grand Est, son faible résultat de 5,2 % des voix n’a pas permis à l’anti-sioniste Amard d’obtenir un siège au Parlement de Strasbourg. Petit-fils de la présidente-fondatrice de la société Dante Alighieri à Lyon, il est directeur du Formateur des Collectivités et co-président d’une association nationale d’usagers de l’eau. 

Favoritisme. Les tensions post-accord entre PS et LFI sont symptomatiques du chaos à gauche avec l’empêchement de la candidature légitime de Lamia El Aaraje (PS) dans la 15e circonscription de Paris.

Si la candidate doit lâcher son siège au profit de l’Insoumise Danielle Simonet, qu’elle a pourtant battue dans les urnes – mais que Mélenchon veut rétablir de force -, de nombreux socialistes, dont Olivier Faure, estiment qu’elle est « la candidate légitime » pour mener le combat de la gauche pour les législatives dans cette circonscription.

L’ancien premier ministre Lionel Jospin était sur un marché de la 15e circonscription de Paris dimanche 8 mai. Le trotskiste socialiste était dans les quartiers populaires du 20e arrondissement pour soutenir Lamia El Aaraje, « candidate légitime » malgré l’accord entre le PS et LFI pour les législatives.

Robert Ménard estime que l’union à gauche a été conclue sur « des bases foireuses »

Au micro de LCI, le maire de Béziers et soutien de Marine Le Pen, Robert Ménard évoque « des bases foireuses » concernant l’accord à gauche ayant abouti à la Nupes. Il dément espérer une union des droite avec Eric Zemmour.

Divisions chez les écologistes

La Confédération paysanne soutient la NUPES, dit Jean-Luc Mélenchon
« La Confédération paysanne déclare souhaiter la victoire de l’Union populaire », se réjouit Jean-Luc Mélenchon dans un tweet. Il estime qu’il s’agit d’un « encouragement extraordinaire ».

Mais aussi des voix dissidentes chez les Verts. Le Parti socialiste n’est pas le seul camp de gauche où l’accord avec La France Insoumise dérange. Dans une tribune au Monde publiée hier, trois anciens députés européens écologistes, Jean-Paul Besset, José Bové (ex-Confédération paysanne) et Daniel Cohn-Bendit accusent, avec des mots très durs, les dirigeants des Verts de trahir les valeurs fondatrices du parti.

Qui vous a donné le droit de disposer de nos consciences, au nom d’obscures tractations électorales ? », « n’avez-vous pas honte ? », demandent-ils en exprimant leur « colère » et leur « dégoût » face à ce qu’ils appellent une « escroquerie » et une « infamie sans nom ».

Noël Mamère fustige les écologistes José Bové et Daniel Cohn-Bendit, opposés à l’accord avec LFI.

Dans une tribune au Monde, l’écologiste fustige la prise de position de ses amis José Bové et Daniel Cohn-Bendit, qui dénonçaient, il y a quelques jours, l’accord des Verts avec La France insoumise, désormais réunis au sein de la Nouvelle Union populaire, écologique et sociale. A ses yeux, « ils ont dissous la radicalité qu’ils incarnaient et dans laquelle nous avons été nombreux à nous reconnaître, dans un réformisme que le capitalisme s’est empressé d’annexer ».

Les députés de la majorité présidentielle qui se présentent sous la bannière floue et attrape-tout « Ensemble » (confédération LREM-Horizons-MoDem) revendiqueront-ils d’avoir été élus sur une « escroquerie » et une « infâmie » de NUPES, (Nouvelle Union Populaire Ecologiste et Solidaire, formée du Pôle écologiste (comprenant notamment Europe Ecologie-Les Verts), du Parti communiste français, PCF, et de dissidents du Parti socialiste) autour de l’hégémonique La France Insoumise, LFI ?

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