Le bras droit de Macron, mis en examen pour « prise illégale d’intérêts « 

Le secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler, rattrapé par la justice, après trois années

Alexis Kohler,
le secrétaire général de l’Elysée,
murmure à l’oreille de Manu

Le collabo le plus proche de Macron est soupçonné de conflit d’intérêts en raison de ses liens avec l’armateur italo-suisse MSC, . L’affaire a été déclenchée par les plaintes déposées par l’association Anticor en juin et août 2018 et par la publication par Mediapart en juin 2020 d’une note de Macron adressée au PNF pour disculper Alexis Kohler, au lendemain d’un rapport de police l’accablant en juin 2020.

Le secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler, a été mis en examen le 23 septembre dernier pour « prise illégale d’interêts », a-t-on appris ce lundi 3 octobre une information confirmée ensuite par le Parquet National Financier (PNF). Alexis Kohler a par ailleurs été placé sous le statut de témoin assisté pour « trafic d’influence ». 

« Cette mise en examen intervient dans le cadre d’une information judiciaire ouverte suite à une plainte avec constitution de partie civile déposée le 30 janvier 2020 par l’association Anticor devant le doyen des juges d’instruction du tribunal judiciaire de Paris », écrit le PNF dans un communiqué. « Aucune mesure de contrôle judiciaire n’a été prise à son encontre », précise toutefois le Parquet National Financier. Alexis Kohler est maintenu à son poste à l’Elysée malgré cette mise en examen, indique l’entourage du président de la République. 

Le déroulé de l’affaire

Une information judiciaire avait été ouverte le 23 juin 2020 pour « prise illégale d’intérêts », « trafic d’influence » et défaut de déclaration à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), après une plainte de l’association Anticor, en lien avec l’armateur italien MSC. 

L’association Anticor avait déposé le 8 août 2018 une plainte pour « prise illégale d’intérêt » contre Alexis Kohler. Le secrétaire général de l’Elysée a approuvé en 2010 et 2011 des contrats concernant l’armateur italo-suisse MSC, fondé et dirigé par des cousins de sa mère. Alexis Kohler était alors membre du conseil de surveillance et n’avait pas signalé ces liens familiaux avec MSC. Sa mère, Sola Hakim, née à Haïfa (1932-2021), est issue d’une famille de Palestine, immigrée en Alsace et cousine de Rafaela Aponte, épouse du gérant de MSC. 

La position de MSC sur le dossier STX, défendue à Bercy par Alexis Kohler en mars 2017, est précusément celle du nouveau gouvernement, souligne une journaliste de Mediapart.

L’affaire était née après la publication en 2018 de plusieurs articles de Mediapart. Le parquet national financier avait ouvert une enquête préliminaire, qu’il avait classée sans suite en août 2019, indiquant que l’analyse des éléments recueillis « ne (permettait) pas de caractériser les infractions initialement suspectées ».

L’association anticorruption Anticor avait obtenu la relance des investigations en juin 2020 grâce à une plainte avec constitution de partie civile, qui permet la plupart du temps la désignation d’un juge d’instruction.

Alexis Kohler « conteste avec force avoir commis tout délit » 

« Sans que soient pris en considération à ce stade les nombreux éléments objectifs à décharge, Alexis Kohler a été placé sous le statut de mis en examen pour prise illégale d’intérêt pour des faits pouvant remonter à plus de dix ans », regrette dans un communiqué son avocat, Me Eric Dezeuze. Il assure que « la suite de la procédure, à laquelle il a désormais accès » va « lui permettre de démontrer son innocence ».

On attend un non-lieu…

Marseille: les écologistes s’attaquent aux bateaux de croisière

Les activistes régressifs de Reporterre dressent les Marseillais contre l’économie locale

En provenance de Saint-Nazaire,
le Wonder of the Seas,
de 362 mètres de long,
est resté pendant quatre mois à Marseille.

Deux millions de croisiéristes font escale chaque année dans le port de Marseille, participant à une gentrification de la ville qui irrite la gauche mondialiste voulant maintenir Marseille dans son jus. Le journal Reporterre qui se déclare indépendant est en fait un medium d’activistes soumis à l’iďéologie écologiste radicale. Il mène une action dénonçant l’omniprésence des paquebots de croisière et la pollution afférente a fini par provoquer une certaine hostilité dans la cité phocéenne, en dépit des retombées économiques dont profute le commerce et la restauration.

Une pétition contre la pollution en Méditerranée, lancée le 21 juillet par le maire de Marseille (ville écologiste au départ, puis socialiste à l’arrivée) Benoît Payan, élu par le conseil municipal et non par la population, qui a déjà récolté 44.000 signatures ; le plus gros paquebot du monde, le Wonder of the Seas, empêché d’amarrer avec ses 6.000 passagers pendant plus d’une heure par le collectif Stop Croisières, le 14 juin.

Une pétition contre la pollution en Méditerranée lancée le 21 juillet par le maire de Marseille, Benoît Payan, qui a déjà récolté 44 000 signatures ; le plus gros paquebot du monde, le Wonder of the Seas, empêché d’amarrer avec ses 6 000 passagers pendant plus d’une heure par le collectif Stop Croisières le 14 juin dernier. À Marseille, la multiplication des bateaux de croisière, avec leurs silhouettes massives qui se détachent à l’horizon à toute heure du jour et de la nuit, irrite.

Une exaspération d’autant plus exacerbée à un moment où se mêlent pic de chaleur et mesures restrictives, comme la circulation différenciée en centre-ville, mises en place par le préfet des Bouches-du-Rhône. En 2019, 1,8 million de croisiéristes se sont retrouvés dans le premier port français dans ce domaine, lequel a enregistré 497 escales, selon les chiffres du Club de la croisière Marseille Provence. A l’échelle nationale, leur nombre a doublé en dix ans, preuve de l’attractivité confirmée de la France.

Le Wonder of the Seas est un navire de croisière de la compagnie Royal Caribbean Cruise Line, compagnie maritime américaine basée à Miami et inscrire au registre de commerce à Monrovia, au… Liberia.

Construit à Saint-Nazaire entre octobre 2019 et novembre 2021, il a sauvé des emplois aux… Chantiers de l’Atlantique: en 2013, afin d’obtenir des liquidités, STX, devant faire face à un fort endettement, a annoncé vouloir se séparer de STX Europe, et donc entre autres, des chantiers de Saint-Nazaire et de Lorient.

En 2018, STX France devient les Chantiers de l’Atlantique. Le projet de rachat par Fincantieri était alors entré en concurrence avec l’italien MSC et le dossier STX, défendu à Bercy par Alexis Kohler en mars 2017, déclenche une affaire politico-financière: Anticor et Mediapart révèlent que MSC appartient à la famille du secrétaire général de l’Elysée de Macron, Alexis Kohler. Le projet est finalement abandonné en 2021, laissant les chantiers nationalisés pour une durée indéterminée.

Dans la pétition, Benoît Payan exige l’interdiction des escales des bateaux les plus polluants lors des pics de pollution. Où les écologistes obligent-il sa main molle à déplzcer le curseur ?

Le maire pousse également l’Organisation maritime internationale (OMI) à prendre rapidement des mesures pour réduire les émissions de soufre des bateaux et souhaite que la réduction de toutes les autres émissions de polluants, notamment les oxydes d’azote, soient inscrits sans délai à l’agenda international.

Le maire demande ainsi à l’Etat de lancer les négociations avec ses homologues de Méditerranée pour mettre en place, de manière « urgente », une zone ECA en Méditerranée, zone dans laquelle des normes plus sévères d’émissions sont imposées aux navires.

Enfin, l’élu de second choix – par abandon de la maire Michèle Rubirola, réclame une étude épidémiologique sur les quartiers riverains du port auprès de l’Agence régionale de santé (ARS).

Dans un entretion avec le quotidien Le Monde, publié le 25 juillet, Benoît Payan assure souhaiter « participer à hauteur de 10 millions d’euros au plan Escales zéro fumée, dans lequel le président de la région, Renaud Muselier, a déjà investi 30 millions d’euros (pour Marseille, Nice et Toulon), mais qui ne devrait pas aboutir avant 2025 pour les quais réservés aux croisières ».

Avec sa pétition et ses demandes à l’OMI et à l’Etat, la mairie marseillaise, issue d’une coalition trouble de gauche, continue de se tirer des balles dans le pied. Depuis son élection en 2020, elle multiplie auprès de la population ses actions de harcèlement médiatique contre la pollution atmosphérique due au transport maritime. « Cela fait plus d’un an que Marseille a coupé ses subventions au lobby de la croisière (le Club de la croisière Marseille Provence) », se félicite Sébastien Barles, adjoint EELV au maire de Marseille délégué à la transition écologique. Pour cet ancien directeur de campagne aux élections européennes et régionales aux côtés de Michèle Rivasi et de Laurence Vichnievsky, cette pétition en ligne représente avant tout « un moyen de mobiliser les citoyens mais aussi les autres maires de Méditerranée afin qu’il y ait une demande croisée pour faire pression sur l’OMI ». Un lobbying.

Des actions moins écologistes que politiques

Sébastien Barles reconnaît que des efforts sont réalisés, notamment en matière d’électrification à quai — qui permet aux bateaux de se brancher une fois à quai plutôt que de laisser tourner leurs moteurs pour leurs besoins en électricité —, mais une fois les exigences écologistes satisfaites, la NUPES poursuit les hostilités au niveau politique. « Le principe de pollueur-payeur devrait fonctionner. La mairie met dix millions d’euros pour l’électrification à quai sauf que ce devrait être aux armateurs de payer ! »

« Ce devrait être aux armateurs de payer ! », estiment les antilibéraux, soutiens de la NUPES.

Le collectif Stop Croisières, qui milite pour l’interdiction des gros bateaux de croisière à Marseille, mais surtout contre les compagnies multinationales et les croisiéristes fortunés, pourtant pourvoyeurs de devises, la pétition constitue certes « un signal fort, mais ne va pas assez loin », selon Gwenaëlle Menez, porte-parole du collectif et chargée de prévention et d’éducation pour la santé au collectif Santé Jeunes du Pays Aubagnais, commune communiste de 1945 à 2014, cobquise par LR.

Ce collectif subventionné rassemble des activistes d’Alternatiba, mouvement altermondialiste de mobilisation écologiste, et Extension Rebellion (XR), mouvement international, tous deux, non élus, revendiquant l’usage de la désobéissance civile pour peser sur les décisions votées par les instances démocratiquement élues. 

Bolloré cède ses activités de logistique en Afrique à l’armateur MSC

L’ombre d’Alexis Kohler en filigrane interpelle

Leader du transport et de la logistique sur le continent africain, le groupe Bolloré a annoncé la passation d’un accord avec l’armateur italo-suisse MSC (Mediterranean Shipping Compagny), jeudi 31 mars 2022. Le montant de la vente s’élève à 5,7 milliards d’euros et concerne un large réseau de concessions portuaires, d’entrepôts et de hubs routiers et ferroviaires en Afrique.

Le réseau du groupe Bolloré Africa Logistics est très étendu. Il est présent dans plus de vingt pays sur le continent et gère des terminaux à conteneurs d’Abidjan, en Côte d’Ivoire, à Pointe-Noire, au Congo-Brazzaville, en passant par Douala, au Cameroun.Le groupe emploie 20.000 personnes et a d’ailleurs vu ses revenus bondir de 8% en 2021 pour atteindre les 2,2 milliards d’euros.

Cette annonce de vente intervient à moins de dix jours de la fin du quinquennat et à la toute fin de la période de négociations exclusives prévue entre le groupe Bolloré et MSC. L’exclusivité accordée au groupe italo-suisse, un géant mondial du transport par conteneur, mettait de côté d’autres acheteurs potentiels jusqu’au 31 mars, date de l’annonce de l’accord de vente.

Et revoilà le sulfureux Alexis Kohler, bras droit de Macron.

L’acheteur MSC appartient à la branche italienne de la famille d’Alexis Kohler, actuel secrétaire général de l’Elysée.

MSC Croisières est une société de navigation domiciliée à Genève. Son propriétaire et fondateur est Gianluigi Aponte. Elle est une filiale de MSC Crociere, appartenant à la Mediterranean Shipping Company. MSC Croisières est propriétaire du voyagiste italien Bluvacanze. 

Début mai 2018, le site révolutionnaire trotskiste Mediapart révéla que le secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler, « bras droit d’Emmanuel Macron » selon L’Express et « numéro 2 » de sa campagne présidentielle de 2017, a des liens familiaux avec l’armateur italo-suisse MSC.

Or, Kohler serait intervenu entre 2010 et 2012 sur des contrats entre une filiale de MSC et le Grand port maritime du Havre (GPMH), commune dont le maire (2010-2017) fut déjà Edouard Philippe, premier ministre de Macron, alors qu’il était sous-directeur de l’Agence des participations de l’Etat (APE) et siégeait au conseil de surveillance de GPMH. L’association Anticor déposa une plainte fin mai 2018 auprès du Parquet national financier (PNF) pour « prise illégale d’intérêts », « trafic d’influence » et « corruption passive ». Selon l’Elysée, cette plainte reposerait sur « des soupçons totalement infondés jetés sur lui à l’évidence en raison de ses fonctions ». Alexis Kohler n’a aucune fonction chez MSC, et toujours selon l’Elysée, Alexis Kohler a toujours déclaré ses liens familiaux avec MSC, évitant de participer aux décisions concernant cette société, et sa hiérarchie a veillé à un éventuel conflit d’intérêt dans « toutes les fonctions qu’il a occupées à l’Agence des participations de l’Etat, à Bercy et à l’Elysée ». Ces déclarations partisanes n’anéantissent en rien les soupçons.

La séparation des pouvoirs a été mise à mal. Mais l’affaire avait été classée sans suite en août 2019. Le secrétaire général de l’Elysée et ex-directeur de cabinet du ministre de l’Economie devenu président. Ke mondialiste Alexis Kohler est pourtant un cousin de Gianluigi Aponte, le propriétaire de MSC…

Soupçons de deal entre Macron-Kohler et Bolloré (CNews et Havas)

Mediterranean Shipping Company, basé à Genève, est donc la propriété de le famille italienne de Kohler. Le groupe a notamment des activités dans les croisières touristiques. Avec plus de 100.000 employés, MSC gère déjà des terminaux portuaires à Singapour, Rotterdam et Long Beach en Californie. Un poids lourd du secteur qui va donc dessiner un nouveau paysage portuaire en Afrique. Qui va y gagner, qui va y perdre entre Lomé, où il était déjà présent, Douala, Abidjan, Dakar, Luanda, et bien d’autres, dans un contexte de dérèglement commercial mondial et de crise de l’approvisionnement liée à la guerre en Ukraine ?

Cette vente ne sera finalisée qu’à l’été 2023 et elle est soumise à l’obtention de certaines autorisations, notamment celle de l’Autorité française de la concurrence, instance « indépendante » qui veille au respect des passations du marché. Mais aussi et surtout l’autorisation des pays où se trouvent les infrastructures du groupe. Indépendante, mais présidée par Benoît Cœuré qui, depuis avril 2020, était missionné par le premier ministre français pour présider le comité chargé de veiller au suivi de la mise en œuvre et à l’évaluation des mesures de soutien financier aux entreprises confrontées à l’épidémie de Covid-19. De 2021 à janvier 2022, il fut président du comité d’évaluation de France Relance annoncé par Macron lors de son allocution du 14 juillet 2020.

Le très florissant groupe Bolloré programme des investissements de plus en plus coûteux dans une concurrence grandissante, celle des opérateurs chinois. Et cette vente traîne aussi dzns son silkage une odeur de scandale ; le groupe Bolloré se trouve au cœur d’une affaire de corruption au Togo et en Guinée pour laquelle le groupe a accepté de payer une amende de 12 millions d’euros à la justice française.

Le groupe Bolloré a aussi indiqué conserver certaines de ses activités sur le continent africain, particulièrement via des investissements dans la communication, le divertissement ou encore l’édition.

Alexis Kohler, la doublure du président en campagne