François Ruffin participera à la marche contre l’antisémitisme… à Strasbourg

Le député est insoumis à La France Insoumise

Frondeurs LFI Corbière et Ruffin

Le député insoumis François Ruffin a annoncé ce jeudi 9 novembre qu’il participera à la marche de dimanche contre l’antisémitisme à Strasbourg, tandis que LFI a affirmé mercredi qu’elle n’ira pas à la marche annoncée à Paris par Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet au prétexte notamment de la présence annoncée du RN dans les cortèges.

A Strasbourg, la Licra appelle à une marche parallèle sans le Rassemblement national

La Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (LICRA) du Bas-Rhin appelle à une large marche contre l’antisémitisme ce dimanche 12 novembre. La mobilisation est ouverte à tous les partis politiques, à l’exception du Rassemblement National.

« Avec, là-bas, un appel clair des organisateurs: non, le Rassemblement national, l’extrême droite, n’y sont pas les bienvenus », a-t-il ajouté, selon des propos de sa présidente rapportés par Rue89, site sulfureux d’information français appartenant au groupe L’Obs et publié sur le site du Nouvel Obs.

Une « grande marche civique »

Face à la recrudescence des actes anti-Juifs en France, le président du Sénat Gérard Larcher et la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet ont appelé mardi « tous ceux qui se reconnaissent dans les valeurs de notre République » à participer dimanche à une « grande marche civique » contre l’antisémitisme. L’initiative a été immédiatement saluée par la majorité et aussi par la droite et l’extrême droite.

Marine Le Pen cheffe de file des députés RN a promis d’y participer, en appelant « l’ensemble de (ses) adhérents et de (ses) électeurs » à s’y joindre, et en se disant prête à défiler « en queue de cortège, » puisque sa présence dérange.

La participation du RN dérange

En effet, à gauche et dans la majorité, la participation du RN réveille la haine de l’extrême gauche, soumise au « vote musulman ». « A mon sens, le Rassemblement national n’a pas sa place dans cette manifestation », a asséné le porte-parole du gouvernement, tranchant, mais « c’est une manifestation publique à laquelle chacun est libre, en conscience, de participer« , a admis Olivier Véran, après le Conseil des ministres.

« Lutter contre l’antisémitisme et contre toutes les formes de racisme est impraticable aux côtés d’un parti qui trouve ses origines dans l’histoire de la collaboration avec le nazisme », a de son côté écrit La France insoumise dans son communiqué, annonçant sa non-participation, aussi par nécessité électorale.

« Quelle hypocrisie de prétendre dénoncer l’antisémitisme aux côtés de responsables politiques qui ne cessent de prendre prétexte de la religion de chacun pour en faire un sujet de discrimination indigne », a aussi fustigé le parti.

Rassembleurs, à la différence des sectaires d’extrême gauche, les présidents du Sénat Gérard Larcher et de l’Assemblée Yaël Braun-Pivet ont affirmé mercredi sur TF1 qu’ils « ne défileront pas à côté du Rassemblement national » mais seront « en tête du cortège » dimanche. Yaël Braun-Pivet a aussi appelé à ne « pas salir le message » de cette marche qui se voulait unitaire « avec des polémiques stériles ».

Dernière heure : l’époux Raquel Garrido, Alexis Corbière, rejoindra Ruffin à Strasbourg…

La tenue d’une députée LFI stupéfie maître Jakubowicz

Le président d’honneur de la Licra est-il un « boomer blanc » hétérosexuel, « mysogyne » et « sexiste » ?

Un tweet d’Alain Jakubowicz, président d’honneur de la Licra, attire l’attention sur ce que fut la bienséance et le bon goût, avant que les députés s’en prennent à la cravate des hommes et à la veste sur les bras nus des femmes. D’abandon en abandon, les députés ont exposé l’Assemblée nationale au négligé, voire à la vulgarité, en se prononçant le mercredi 9 novembre 2022 pour l’obligation du port de la veste dans l’hémicycle pour les femmes et les hommes et la cravate simplement  » recommandée « , selon des sources parlementaires, après un débat sur les tenues vestimentaires entre LR et LFI.

Le format que WP (Google) a tenté d’imposer à ce blog

« Est prohibé le port du short et du bermuda », qui était déjà de facto interdits par la demande d’une « tenue de ville ».

Aucune différence avec Rihanna
Une idée pour la concubine de Mélenchon ou les députées LFI
R. Keke ou N. Abomangoli 

La provocation est venue des braillards de l’extrême gauche. La NUPES a déguisé en Coluche l’une de ses poissonnières (que les Marseillaises du Vieux-Port m’excusent: elles ont quant à elles de l’esprit). L’apparition au micro de l’hémicycle a indigné l’avocat. Mais aussi, à l’inverse, de nombreux élus de la gauche, experte de l’inversion des valeurs: ce qu’elle veut faire passer pour du progressisme. La fashion week 2023 l’a sans doute inspirée. On revient donc de loin: c’eût pu être la cérémonie des Cesar, mais tout peut arriver…

Corinne Masiero (Cesar 2021):
elle est des leurs…

Ce lundi, la LICRA a dessoudé son ancien président.

Alain Jakubowicz

Alain Jakubowicz est sous le feu des critiques de nombreux élus de gauche depuis la publication ce dimanche d’un tweet parfaitement fondé sur une photo accablante. Il a osé, dénoncer le comportement des députés insoumis, en l’occurence, la tenue inappropriée de l’une des leurs, Ersilia (« Dieu est ma lumière », en italien) Soudais, élue LFI de Seine-et-Marne et …professeure certifiée de français en collège.

« Tenue d’hiver d’une députée. On redoute l’été… », écrit Alain Jakubowicz, accompagnant son tweet d’une photo en pied de la députée lors l’une de ses prises de parole à l’Assemblée nationale. Et, à 34 ans, la prof vient en baskets au boulot: une ado demeurée ?

« Pauvre boomer misogyne »

« Supprimez », exhorte la députée écologiste Sandrine Rousseau (EELV). « Pauvre boomer misogyne. Vous faites pitié », abonde sa collègue insoumise, Aurélie Trouvé, militante altermondialiste qui n’a aucune expérience de la société civile. Car, pour ces féministes à la masse, le mépris de l’Autre est à sens unique.

« Tout n’est pas permis cher Monsieur. Vous êtes président d’honneur d’une association qui entend lutter contre les discriminations et vous en pratiquez vous-même. Retirez [un ordre] immédiatement [sic] ce tweet, présentez vos excuses à ma camarade« , écrit également Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale, une révolutionnaire qui tient prête la charrette .

Rafle du Vél’d’Hiv, juillet 1942

Jean-Luc Mélenchon, ancien candidat à l’élection présidentielle, a également réagi. « Les attaques sexistes contre la tenue de la députée Ersilia Soudais sont une honte. Elles mériteraient la mise en retrait de celui qui les tient au nom d’une association respectée », écrit le révolutionnaire trotskiste, rebaptisé insoumis, donc anti-républicain.

La Licra ne couvre pas Jakubowicz

La Licra a officiellement réagi ce lundi soir, sous la pression de centaines d’internautes engagés et de nombreux élus de la NUPES mobilisés.

« Mise au point: la Licra lutte contre le racisme, l’antisémitisme et les discriminations. Elle condamne catégoriquement les attaques misogynes et sexistes qui attentent à la dignité de la personne humaine autant qu’elles disqualifient leurs auteurs et avilissent la parole publique », écrit sur son compte Twitter l’organisation elle-même marquée à l’extrême gauche.

De son côté, Alain Jakubowicz a répondu publiquement à Jean-Luc Mélenchon et « conteste fermement le caractère sexiste de son propos.

« Quant à la honte et la nécessaire mise en retrait, prenez garde, vous pourriez donner des idées », écrit ce lundi soir le président d’honneur de la Licra.

L’enseignante est une provocatrice professionnelle

Ersilia Soudais est  « vice-présidente du groupe d’études sur l’antisémitisme à l’Assemblée ». Ce qui signifie qu’elle est pro-palestinienne,  antisioniste et donc antisémite, comme les zntifas sont des fascistes. Elle est d’ailleurs notamment accusée « d’importer le conflit israélo-palestinien au cœur des institutions françaises ». Et de l’école ?

Capture d’écran d’un tweet de la Licra répondant à
la députée française NUPES Ersilia Soudais, le 18 février 2023.

Ce week-end, le comportement de la députée française NUPES Ersilia Soudais a été à l’origine de nombreux messages sur Twitter. Ceux-ci répondait à l’un de ses tweets, posté vendredi.

Dans celui-ci, qui se terminait par un « #FreePalestine », la députée de Seine-et-Marne liait « lutte contre l’antisémitisme et solidarité envers le peuple palestinien ».

L’UEJF et la Licra parmi d’autres lui ont répondu durant le week-end.

La parlementaire a ainsi notamment été accusée « d’importer le conflit israélo-palestinien au cœur des institutions françaises ».

BDS, pour « Boycott Désinvestissement Sanctions », société civile palestinienne
fondée en 2005 et active en France depuis 2009. Dans le cadre d’une campagne,
une cinquantaine d’associations françaises appelle les consommatrices à boycotter
les produits israéliens, c’est-à-dire à ne plus en acheter dans les magasins. 
Or, la Cour de cassation interdit l’appel au boycottage d’un produit en raison de
la nationalité de son producteur

Ersilia Soudais avait déjà fait parler d’elle plus tôt la semaine dernière,

Ce week-end, un ancien tweet de la députée a aussi été exhumé, dans lequel, rendant hommage au cinéaste antisémite Jean-Luc Godard, elle dénonçait une prétendue « Shoah pour la Palestine ».

Ersilia Soudais avait déjà fait parler d’elle plus tôt, la semaine précédente

La NUPES, son groupe parlementaire, l’a désignée vice-présidente du groupe d’études sur l’antisémitisme à l’Assemblée.

Alors que ses intentions, le but et le rôle de sa mission dans le groupe d’études sur l’antisémitisme restent flous, elle avait alors déjà été interpellée par de nombreux internautes en raison de son engagement anti-Israël.

En décembre dernier, présente à l’aéroport de Roissy pour accueillir le terroriste franco-palestinien Salah Hamouri, expulsé d’Israël, elle avait provoqué une polémique en qualifiant son expulsion de « déportation orchestrée par Israël ». On imagine avec peine quel genre de cours, neutre et objectif, elle dispense donc à ses élèves.

Ce sinistre choix de mots – qui laisse fortement à désirer, aussi bien que son accoutrement au Palais Bourbon – avait provoqué l’indignation d’internautes et l’indifférence des antisémites.

Ersilia Soudais ne s’était jusqu’à l’année dernière encore jamais faite vraiment remarquer par une prise de parole ou de position polémique sur la question Israël/Palestine, contrairement à certains de ses collègues de LFI, dont Jean-Luc Mélenchon (lequel a accusé le CRIF – « véhément » et « sectaire » – d’une « attitude insupportable » en « accrochant la pancarte d’’antisémite’ à ceux qui ne sont pas d’accord avec lui » , Mathilde Panot ou encore le militant Taha Bouhafs (depuis écarté du parti et du monde politique après des accusations de violences sexuelles, mais toujours proches de responsables de gauche), parmi d’autres.

Elle semble depuis particulièrement obsédée par le sujet. Récemment, elle a aussi vivement condamné l’organisation d’un voyage de députés français du groupe Renaissance de la majorité présidentielle à l’Assemblée nationale en Israël.

Elle s’est aussi montrée proche du mouvement de boycott anti-Israël, considéré comme antisémite selon la définition de l’antisémitisme de l’IHRA.

Lundi dernier, la députée a posté un message en mémoire d’Ilan Halimi.

Maitre Francis Szpiner, avocat de la famille d’Ilan Halimi, s’est scandalisé de cette prise de parole.

Ce week-end, un ancien tweet de la députée a aussi été exhumé, dans lequel, rendant hommage au cinéaste antisémite Jean-Luc Godard, elle dénonçait une prétendue « Shoah pour la Palestine ».

Il faut avoir vu cette députée à l’Assemblée, en pleine prise de parole sous les caméras, dans une tenue vestimentaire qui distrait l’auditoire et les téléspectateurs du fond. 

Personne n’a retenu l’objet de sa prise de parole, pas plus que ses élèves ne doivent profiter des cours, tous occupés à la filmer dans sa prestation, une exhibition déplacée.

Vêtue d’un combishort blanc hyper moulant et d’un collant noir, la députée est décrite par Alain Jacubowicz : « Tenue d’hiver d’une députée. On redoute l’été… » Rien de vulgaire, ni de sexiste: juste une observation ironique où perce l’indignation.

Mais les faiseurs d’embrouilles l’interprètent et la détournent:

« Supprime ! » Telle est l’injonction de la députée EELV Sandrine Rousseau.

Garrido, boudinée dans sa tenue ou court vêtue

Même tonalité du côté des autres Insoumis. 

« Supprimez votre tweet. S’en prendre à une femme politique sur la base de sa tenue est une discrimination des plus classiques. Celle provoquée par le machisme. Ne le voyez-vous pas ? », a écrit Raquel Garrido (ci-contre).

Réponse de l’avocat :

« 1- Pour le méfait je plaide coupable

2- Le respect ça se mérite

3- S’agissant des leçons de maintien : Joker

4- Si la misogynie se mesure à l’aune de la tenue de cette députée dans l’hémicycle, je crains que vous ayez beaucoup de monde à pardonner et pas que des hommes … »