Clandestins : l’extrême gauche mène des actions de déstabilisation du XVIe arrondissement de Paris

Janvier 2021 : l’association Utopia 56 et DAL dirigent des sans-abri sur une école inoccupée à investir

A Paris, l’association Utopia56 met des sans-abri et des migrants à l’abri,
dans une école du XVIe arrondissement, le 24 janvier.

Menée en janvier 2021 par l’association Utopia56, l’opération visait à « mettre au chaud » des exilés et des personnes privées de logement. Or, il semblerait que le XVe arrondissement de Paris bénéficie d’un micro-climat adapté davantage aux clandestins qu’aux autochtones. car la mairie socialiste de Paris – dont son adjoint communiste au logement, Ian Brossat – a annoncé leur déplacement temporaire dans deux gymnases voisins.

«Les mises à la rue, c’est fini !»  Un petit groupe est massé devant l’une des entrées de l’école publique Erlanger, à l’angle de la rue du même nom et du boulevard Exelmans, dans le quartier d’Auteuil. Point de rendez-vous tenu secret jusqu’au dernier moment par les associations dites « citoyennes » qui mènent l’opération à spectre large de mise à l’abri des exilés du monde entier et les autres. Sur place, il y a aussi des élus comme la sénatrice EELV Esther Benbassa, des citoyens soi-disant lambda mais surtout des « exilé.e.s » (sic) – comme si des Ivoiriens devaient fuir le régime démocratique en place – et à la rue. Le but de l’aventure est simple : les mettre à l’abri dans ces bâtiments, fermés depuis près de deux ans. «On vient pas nous chercher, alors au bout d’un moment on prend les lieux», lance rageusement Yann Manzi, un régisseur de camping qui participait notamment à l’organisation du festival des Vieilles Charrues, dans la commune de Carhaix-Plouguer, Finistère, avant de militer sur la jungle de Calais, et cofondateur de l’association d’aide aux migrants Utopia56. Pourtant, «450 demandes individuelles de réquisitions portant sur huit bâtiments ont été faites en bonne et due forme mais aucune réponse de la préfecture», assure Maël, coordinateur de l’antenne Paris de la même association.

Paris le 24 janvier 2021. Action d’Utopia 56 et du collectif Réquisition pour mettre à l’abri des migrants dans l’école Erlanger (16eme arrondissement), vide depuis deux ans et destinée à un autre projet,
en présence d’Esther Benbassa, ceinte de son écharpe tricolore de sénatrice et soutien d’une occupation illégale

Les squatteurs ne sont pas poursuivis

« Par terre et sur les murs, des dessins d’enfants. Tous colorés. Ici ou là des petites tables et chaises, mais aussi des lavabos avec leurs distributeurs à savon qu’on ne peut s’empêcher de regarder avec tendresse, » écrivent les libertaires du journal Libération. Au-dessus, des lianes de laine de verre jaune dégringolent des faux plafonds. «On ne bougera pas tant qu’il n’y aura pas de solution proposée à ces populations vulnérables», menace Yann Manzi. 150 à 200 personnes, peut-être plus «si on se serre», pour la plupart des demandeurs d’asile qui «survivent sous les ponts dans la banlieue nord de la ville», resteront donc ici.

Ping pong des responsables placés devant le fait accompli

Qu’en dit la maire Hidalgo, propriétaire malveillante du lieu ? «Les associations ont raison de tirer la sonnette d’alarme sur le fait que beaucoup des personnes réfugiées [abus de langage, désinformation] soient à la rue et que l’Etat ne met pas en œuvre de solution durable, estime Ian Brossat, adjoint PCF à la Ville de Paris en charge du logement, de l’hébergement d’urgence et de la protection des « réfugiés » [et non des réfugié.e.s ?]. 

Cette école est vide, certes, mais elle est en très mauvais état et pas chauffée [en assez bon état pour des clandestins ?]. Ce n’est pas un lieu d’hébergement adapté ni sécurisé», poursuit le communiste. Brossat ne devrait-il donc pas régler le sujet avec ses camarades associatifs ? La mairie d’arrondissement est-elle candidate à cet hébergement ou est-elle harcelée par la coalition municipale NUPES ?

Projet de Ville de Paris,
validé ce mardi 8 février 2023 par les élus parisiens réunis au …Conseil de Paris (NUPES)

80 logements sociaux doivent y voir le jour. Mais le projet, porté par Paris Habitat (reconstruction de l’école Erlanger en y ajoutant une crèche de 45 berceaux, 60 logements locatifs et une pension de famille de 25 studios et T2) depuis des années, «a pris du retard, à cause d’un recours des riverains, comme d’habitude dans le XVIe arrondissement», accuse Brossat, jdans Libération. A cause aussi du squat et de la problématique d’un relogement…

La Fanfare accompagne l’installation : à la satisfaction des riverains ?

Paris le 24 janvier 2021:
action d’Utopia 56 et du collectif #Réquisition

Le permis de construire a été annulé il y a deux semaines et Paris Habitat doit revoir sa copie. En guise de «solution»«dès ce soir, la ville mobilisera deux gymnases pour les personnes, un dans le Ve arrondissement et un dans le XVIe, affirme l’élu communiste. Il faudra que l’Etat prenne le relais. Un gymnase, ça dépanne mais ce n’est pas la panacée». Effet ping-pong des responsabilités, comme souvent. Pas sûr que les associations présentes ce dimanche apprécient, elles qui n’ont eu de cesse de rappeler «l’urgence de la situation» et «la nécessité de prendre vigoureusement le taureau par les cornes pour lutter contre le « sans-abrisme » et la crise du logement, le logement cher et les expulsions massives qui s’annoncent aussi pour le printemps.» En fin de journée dimanche, Utopia56 a annoncé sur Twitter son intention de «[veiller] à ce que ce gymnase soit suivi de réelles solutions d’hébergement».

C’était en janvier 2021

Mai 2023 : les associations bloquent la situation et, non plus 200 clandestins (« en se serrant »), mais 400 illégaux vivent dans l’attente

aze
Squat « citoyen » dans cette école désaffectée de la rue Erlanger, dans le 16e arrondissement de Paris.

« Depuis le 4 avril 2023 [selon la presse supposée bien informée et objective], des centaines d’exilés (abus de langage) – présentés comme mineurs – vivent dans cette ancienne école du très chic (sic)16e arrondissement », selon actu.fr, site web d’information de proximité lancé en 2017 par Publihebdos, qui fédère des sites internet au sein de la plateforme Actu.fr et détenu par une filiale du Groupe SIPA – Ouest-France, leader national (30% du marché).

Le groupe SIPA-Ouest France adopte délibérément le point de vue des occupants illégaux » « réveillés par le ronflement du générateur électrique », après un match de foot dans la cour et des cris qui ont tenu éveillés les riverains.

« Ici, il y a principalement des Guinéens, des Sénégalais, des Ivoiriens…, indique sottement un bénévole vingtenaire en service civique pour Utopia 56, bénéficiaire du dispositif mis en place en 2010 consistant en un engagement volontaire sur une mission d’intérêt général, d’une durée de 6 à 12 mois, de 8 mois en moyenne, à raison d’au moins 24 heures hebdomadaires et destiné aux jeunes de 16 à 25 ans, dans les neuf domaines reconnus prioritaires pour la Nation. Depuis plus de deux semaines, 300 jeunes migrants vivotent dans cette école désaffectée de la rue Erlanger, dans le 16e arrondissement de Paris. L’association humanitaire les a tirés de la rue et installés ici en attendant une mise à l’abri de l’État, qui ne vient pas. 

Depuis quand la Guinée, le Sénégalais ou la Côte d’Ivoire sont-ils des régimes dictatoriaux, répressifs mettant des vies en danger ? Ces clandestins sont-ils donc éligibles au statut d’exilé ou de demandeur d’asile ?

Silence radio de l’Etat dans Paris comme à Saint-Brévin-les-Pins?

A Saint-Brévin-les-Pins (Loire-Atlantique), le maire DVD était sollicité pour que sa commune balnéaire et bourgeoise accueille un centre d’accueil de migrants, au grand dam de sa paisible population. Son domicile et ses voitures, comme la mairie, furent incendiés et l’extrême droite accusée sans preuve. Aujourd’hui, il estime que l’Etat – sous-préfet, préfet et sous-ministre – ne s’est pas tenu à ses côté. Dans un communiqué il réfute des propos du préfet local et de la ministre, une certaine ;chargée à la fois des Collectivités territoriales, auprès de Darmanin, et de la Ruralité auprès de Christophe Béchu…

« Et on est bon pour rester une semaine de plus, soupire un squatteur. On a l’impression d’être invisible ici », une contre-vérité absolue du point de vue de voisins dont le quotidien est perturbé jour et nuit. L’association est partisane de l’épreuve de force : elle établit en effet un parallèle avec les événements de décembre dernier, quand trois cents exilés clandestins avaient campé devant le Conseil d’Etat. Rassemblés depuis le vendredi 2 décembre 2022, une dizaine d’entre eux avait été exposés au risque d’hypothermie par Utopia 56 et Dal et évacués. Cinq jours plus tard, les pouvoirs publics les avaient mis à l’abri. 

aze
Il y a désormais quelque 400 « jeunes migrants »
qui viennent dormir dans cette école gérée par Utopia 56 et rodent le jour dans Paris.

Dans un coin de la cour de récréation, la députée franco-gabonaise Danièle Obono (La France Insoumise) apporte sa caution parlementaire à une occupation illégale. Et l’élue anti-républicaine, fille d’un économiste gabonais, fulmine : « L’Etat reste muet et se défausse de sa responsabilité. Il faut une prise en charge. On ne parle pas d’envoyer des mômes [sic] à l’hôtel, on parle de mobiliser de vrais moyens ». 

Et plus le temps s’écoule, plus l’occupation semble intenable. Une dizaine de nouveaux jeunes vient chaque soir grossir le nombre des occupants illégaux de l’école, selon Utopia 56. Alors les matelas de cartons ne suffiront plus, et des tentes devront bientôt être plantées dans la cour centrale.

Le Groupe SIPA et la gauche stigmatisent l’extrême droite, la mairie du XVIe et les riverains : les uns sont des « humanitaires », les autres des pestiférés

Diffamation, amalgame a priori et à l’aveugle

Ouest-France prend le parti du « Bien » contre le parti du « Mal » incarné par les opposants politiques et militants, sans donner la parole aux mécontents. Dimanche, le collectif féministe identitaire Némésis a déployé une banderole « Libérez-nous de l’immigration » devant les grilles, « occasionnant au passage des échanges houleux avec Utopia, » peut-on lire sur le site Actu.fr, en flagrant délit d’inversion des valeurs républicaines. Les fauteurs de trouble d’Utopia 56 sont victimisés par le Groupe SIPA-Ouest France, chapeauté par …l’Association pour le soutien des principes de la démocratie humaniste ! Selon le (SNJ), ce montage permet surtout de servir des dividendes substantiels aux actionnaires de la société d’investissement Sofiouest, souvent présentée comme « la machine à cash du groupe ». Le SNJ affirme qu’en 2008, quelque 13,6 millions d’euros leur ont été distribués…

La municipalité du 16e arrondissement souhaite protéger ses habitants et s’insurge.

Mercredi 25 janvier 2023, 74 femmes et 42 enfants migrants en situation irrégulière ont déjà été hébergés au gymnase Jean Bouin dans le 16e arrondissement de Paris. Une décision sans concertation, accueillie tièdement par la municipalité. Certains élus et habitants se sont mobilisés contre cette décision imposée, qui empêchait 1.500 élèves et 1.500 sportifs de s’entraîner dans les semaines suivantes. Utopia 56 a demandé aux bénévoles de l’armée du Salut de s’organiser pour les repas. Une pétition a été lancée contre la réquisition du gymnase pour l’accueil de personnes en situation irrégulière. Dès les premières heures de la journée lundi, des habitants se sont rassemblés devant le gymnase avec des élus, pour manifester leur mécontentement.

En tête de la fronde contre cette utilisation du gymnase, la maire  (LR) du 16ème, Danièle Giazzi estime que son arrondissement n’a « à recevoir de leçon d’humanité, de solidarité, de personne ». Elle pointe Anne Hidalgo (NUPES-PS) : « C’est dommage que tout le monde soit dupe de cette espèce de manip électoraliste de Madame Hidalgo », a-t-elle déclaré à BFM. Elle reproche à la Maire de Paris de « ne connaître que le 16ème », faisant référence à la réquisition de la caserne Exelmans (cinquante réfugiés y ont été accueillis en 2018, en plein cœur du XVIe arrondissement ) et de l’hôtel Mezzara (hôtel particulier de style Art nouveau construit par l’architecte Hector Guimard, Rue Jean de la Fontaine, Paris XVIe) pour loger des illégaux en 2016 et 2017. Deux dispositifs d’aide qui avaient déjà fait polémique à l’époque.  En plus du Centre d’hébergement d’urgence dans le Bois de Boulogne (le tribunal administratif avait annulé le permis de construire). Les 300 places étaient destinées aux « réfugiés » (100 lits), aux « demandeurs d’asile » (150) et aux familles (?), pour 50 personnes. Anne Hidalgo a des attentions très spéciales pour les électeurs du 16e…

Le 13 avril, la municipalité a encore dû demander à la Ville de Paris « l’expulsion de ces [3]00 jeunes hommes dits « mineurs » » de l’école, arguant de la dangerosité des locaux. Réponse irritée de Ian Brossat, adjoint PCF en charge du Logement :

« Alors on va reprendre les choses dans l’ordre et rétablir quelques vérités que ce communiqué omet. Pourquoi cet immeuble était vide ? Parce que cette ancienne école désaffectée doit être transformée en logements sociaux. Et qui s’y oppose ? La Mairie du 16e ! (…) J’assume : nous ne demandons pas leur expulsion ». (Ian Brossat, adjoint à la maire de Paris en charge du logement)

Les riverains, eux, d’abord irrités par la présence des rodeurs, sont parvenus à trouver un arrangement grâce à l’instauration d’un couvre-feu à 21h30. Les occupants de l’école sont donc tenus à une certaine discipline et au respect du voisinage.

aze
Les squatteurs sont tenus de respecter des règles de cohabitation élémentaire

« Les locaux, insalubres, sont consciencieusement balayés par les exilés, » assure Actu.fr. Les cris et la musique sont proscrits: ils étaient donc réels… Et la partie de football « qui se joue sous un beau soleil ce matin-là » évacue la réalité des matches en nocturne…

Ces jeunes qui tiennent les murs de l’établissement scolaire sont désoeuvrés. « Maintenant, notre destin est entre les mains du gouvernement français », résume Fofana, appuyé sur son manche à balai, doudoune siglée Emporio et claquettes Adidas aux pieds. Utopia 56 ne leur propose aucune formation : ces jeunes adultes, mâles noirs supposés hétéros qui ne sont visiblement ni mineurs ni isolés, sont pris en otage par les associations d’extrême gauche passées expertes en coups politico-médiatiques. Le XVIe arrondissement de Paris est un terrain de jeu idéal pour les décoloniaux.

Les nouveaux venus sont indésirables partout. En France, bien sûr, puisqu’ils revendiquent le territoire, au nom de son passé colonisateur. En Libye et en Tunisie, plaque tournante stratégique pour les départs en mer – en augmentation de 226 % par rapport à l’année dernière, selon le Haut-commissariat des Nations unies – l’accueil n’est pas chaleureux.

Quand le président tunisien, Kaïs Saied, affirme que l’immigration relève d’un « plan criminel pour changer la composition du paysage démographique du pays », Actu.fr y voit une « saillie ». Fofana raconte que des « petits Tunisiens » lui ont jeté des pierres. Un jour, on aurait frappé à la porte de son squat, à Tunis. Ces « coups aveugles » étaient ceux de la police visant hommes, femmes et enfants, répète Actu.fr, qui ne peut jurer qu’il a vérifié ses sources… Quelques jours plus tard, dans son « petit bateau », il est « sauvé en mer » pendant la grande traversée. Passé l’attente poisseuse à Lampedusa, Fofana rejoindra finalement la France après un bref passage en Sicile.

aze
Le collectif Réquisition, DAL et Utopia 56 ne garantissent pas la logistique,
seulement l’insécurité et la haine de la France

L’ONU n’a pas la responsabilité d’un Etat au quotidien : est-elle donc libre de professer un humanisme perché ?

Nerf de la guerre pour obtenir un suivi régulier : la reconnaissance de minorité, qui ouvre droit à l’aide sociale à l’enfance (ASE), versée par les contributeurs français, solidaires ou non. Jean-Baptiste Eyraud est-il imposable ? Ici, tous les corps ne semblent pas impubères, mais les associations internationalistes méprisantes des intérêts de leurs concitoyens plaident pour l’application de la présomption de minorité. Ils préfèrent les présupposés à la vérité des faits et au test osseux, si scientifique soit-iI : peut-être l’est-il trop…

Aboubacar
Aboubacar, mineur isolé,
originaire de Côte d’Ivoire, pays sous dictature ?
Les riverains ont comme un doute…

Sur ce principe, un jeune se présentant comme mineur doit être considéré comme tel jusqu’à ce qu’un juge statue. Le 23 janvier 2023, l’Etat a été sanctionné par Comité des droits de l’enfant des Nations-Unies pour ne pas avoir appliqué cette règle issue de la Convention de New York, dont la France est signataire. Jusqu’à quel âge est-on un enfant, sachant que 18 ans est l’âge de la majorité sexuelle au Sénégal ? Les mineurs de 18 ans y sont-ils des gamins, vu de l’ONU ? De plus, le mariage des enfants est très répandu au Sénégal : 31% des femmes âgées de 20 à 24 ans ont été mariées avant l’âge de 18 ans. 

Donnons la parole à la mairie du 16e (le 18/04/2023)

« Depuis 16 jours, l’école Erlanger est occupée par 200 jeunes hommes étrangers encadrés par 5 associations : Utopia 56, Timmy, Soutien aux Mineurs Exilés, MIDI du MIE et Tara. Cette occupation est illégale. Nous avions demandé auparavant la sécurisation du site et nous déplorons que la négligence de Paris Habitat, bailleur social de la Ville de Paris, et propriétaire du site, n’ait pas tenu compte de notre demande.

Après l’occupation pendant deux mois du gymnase Jean Bouin par des familles à la rue, la Ville est une fois de plus dépassée par la situation à Paris. Elle refuse aujourd’hui d’ordonner l’expulsion de ces 200 jeunes hommes dits « mineurs » comme elle a toujours refusé d’appliquer le protocole d’évaluation de l’âge de ces «  » pourtant validé par le Conseil d’Etat et le Conseil Constitutionnel.

Les 200 jeunes dits « mineurs isolés » étrangers qui occupent actuellement l’école Erlanger ont été évalués comme majeurs pour la grande majorité d’entre eux. Ils sont en situation irrégulière au regard de la loi. Accompagnés par les associations, ils ont dans la quasi-totalité, déposé un recours devant le Tribunal pour Enfants.

Sur place, ces 200 jeunes vivent dans des conditions sanitaires et sécuritaires inadmissibles. La concentration de ces populations dans ces locaux désaffectés, dangereux (plafonds qui s’écroulent, vitres brisées…) fait courir de grands risques aux occupants ainsi qu’aux encadrants. Des risques d’incendie de l’édifice ne sont pas à écarter.

Nous avons demandé le renforcement des contrôles aux agents de la Police Nationale et Municipale du XVIe. Ces contrôles sont effectués plusieurs fois par jour. Jusqu’à présent, les rapports ne font part, ni de violence, ni de débordements. Mais cette situation doit impérativement cesser.

Nous demandons à la Ville de Paris de mettre fin immédiatement à cette occupation illégale et nous demandons à la Préfecture de la Région Ile-de-France de prendre ses responsabilités en proposant des solutions d’hébergement d’urgence décentes aux occupants. Tant que l’Etat ne mènera pas une politique ferme et claire en matière de gestion des flux migratoires, ces situations de détresse et ces occupations illégales ne feront que se répéter.

Enfin, nous regrettons qu’aux abonnés absents, comme pour l’occupation du gymnase Jean Bouin, aucun membre ou représentant du gouvernement ne se soit rendu sur place pour constater la détresse et les risques que les conséquences de leur immobilisme politique fait peser. »

Philippe Caverivière dénonce quelques tromperies:

A l’attention des socIalistes de la NUPES :

L’extrême gauche mène des actions de déstabilisation du XVIe arrondissement de Paris

Janvier 2021 : l’association Utopia 56 et DAL dirigent des sans-abri sur une école inoccupée à investir

A Paris, l’association Utopia56 met des sans-abri et des migrants à l’abri,
dans une école du XVIe arrondissement, le 24 janvier.

Menée en janvier 2021 par l’association Utopia56, l’opération visait à « mettre au chaud » des exilés et des personnes privées de logement. Or, il semblerait que le XVe arrondissement de Paris bénéficie d’un micro-climat adapté davantage aux clandestins qu’aux autochtones. car la mairie socialiste de Paris – dont son adjoint communiste au logement, Ian Brossat – a annoncé leur déplacement temporaire dans deux gymnases voisins.

«Les mises à la rue, c’est fini !»  Un petit groupe est massé devant l’une des entrées de l’école publique Erlanger, à l’angle de la rue du même nom et du boulevard Exelmans, dans le quartier d’Auteuil. Point de rendez-vous tenu secret jusqu’au dernier moment par les associations dites « citoyennes » qui mènent l’opération à spectre large de mise à l’abri des exilés du monde entier et les autres. Sur place, il y a aussi des élus comme la sénatrice EELV Esther Benbassa, des citoyens soi-disant lambda mais surtout des « exilé.e.s » (sic) – comme si des Ivoiriens devaient fuir le régime démocratique en place – et à la rue. Le but de l’aventure est simple : les mettre à l’abri dans ces bâtiments, fermés depuis près de deux ans. «On vient pas nous chercher, alors au bout d’un moment on prend les lieux», lance rageusement Yann Manzi, un régisseur de camping qui participait notamment à l’organisation du festival des Vieilles Charrues, dans la commune de Carhaix-Plouguer, Finistère, avant de militer sur la jungle de Calais, et cofondateur de l’association d’aide aux migrants Utopia56. Pourtant, «450 demandes individuelles de réquisitions portant sur huit bâtiments ont été faites en bonne et due forme mais aucune réponse de la préfecture», assure Maël, coordinateur de l’antenne Paris de la même association.

Paris le 24 janvier 2021. Action d’Utopia 56 et du collectif Réquisition pour mettre à l’abri des migrants dans l’école Erlanger (16eme arrondissement), vide depuis deux ans et destinée à un autre projet,
en présence d’Esther Benbassa, ceinte de son écharpe tricolore de sénatrice et soutien d’une occupation illégale

Les squatteurs ne sont pas poursuivis

« Par terre et sur les murs, des dessins d’enfants. Tous colorés. Ici ou là des petites tables et chaises, mais aussi des lavabos avec leurs distributeurs à savon qu’on ne peut s’empêcher de regarder avec tendresse, » écrivent les libertaires du journal Libération. Au-dessus, des lianes de laine de verre jaune dégringolent des faux plafonds. «On ne bougera pas tant qu’il n’y aura pas de solution proposée à ces populations vulnérables», menace Yann Manzi. 150 à 200 personnes, peut-être plus «si on se serre», pour la plupart des demandeurs d’asile qui «survivent sous les ponts dans la banlieue nord de la ville», resteront donc ici.

Ping pong des responsables placés devant le fait accompli

Qu’en dit la maire Hidalgo, propriétaire malveillante du lieu ? «Les associations ont raison de tirer la sonnette d’alarme sur le fait que beaucoup des personnes réfugiées [abus de langage, désinformation] soient à la rue et que l’Etat ne met pas en œuvre de solution durable, estime Ian Brossat, adjoint PCF à la Ville de Paris en charge du logement, de l’hébergement d’urgence et de la protection des « réfugiés » [et non des réfugié.e.s ?]. 

Cette école est vide, certes, mais elle est en très mauvais état et pas chauffée [en assez bon état pour des clandestins ?]. Ce n’est pas un lieu d’hébergement adapté ni sécurisé», poursuit le communiste. Brossat ne devrait-il donc pas régler le sujet avec ses camarades associatifs ? La mairie d’arrondissement est-elle candidate à cet hébergement ou est-elle harcelée par la coalition municipale NUPES ?

Projet de Ville de Paris,
validé ce mardi 8 février 2023 par les élus parisiens réunis au …Conseil de Paris (NUPES)

80 logements sociaux doivent y voir le jour. Mais le projet, porté par Paris Habitat (reconstruction de l’école Erlanger en y ajoutant une crèche de 45 berceaux, 60 logements locatifs et une pension de famille de 25 studios et T2) depuis des années, «a pris du retard, à cause d’un recours des riverains, comme d’habitude dans le XVIe arrondissement», accuse Brossat, jdans Libération. A cause aussi du squat et de la problématique d’un relogement…

La Fanfare accompagne l’installation : à la satisfaction des riverains ?

Paris le 24 janvier 2021:
action d’Utopia 56 et du collectif #Réquisition

Le permis de construire a été annulé il y a deux semaines et Paris Habitat doit revoir sa copie. En guise de «solution»«dès ce soir, la ville mobilisera deux gymnases pour les personnes, un dans le Ve arrondissement et un dans le XVIe, affirme l’élu communiste. Il faudra que l’Etat prenne le relais. Un gymnase, ça dépanne mais ce n’est pas la panacée». Effet ping-pong des responsabilités, comme souvent. Pas sûr que les associations présentes ce dimanche apprécient, elles qui n’ont eu de cesse de rappeler «l’urgence de la situation» et «la nécessité de prendre vigoureusement le taureau par les cornes pour lutter contre le « sans-abrisme » et la crise du logement, le logement cher et les expulsions massives qui s’annoncent aussi pour le printemps.» En fin de journée dimanche, Utopia56 a annoncé sur Twitter son intention de «[veiller] à ce que ce gymnase soit suivi de réelles solutions d’hébergement».

C’était en janvier 2021

Mai 2023 : les associations bloquent la situation et, non plus 200 clandestins (« en se serrant »), mais 400 illégaux vivent dans l’attente

aze
Squat « citoyen » dans cette école désaffectée de la rue Erlanger, dans le 16e arrondissement de Paris.

« Depuis le 4 avril 2023 [selon la presse supposée bien informée et objective], des centaines d’exilés (abus de langage) – présentés comme mineurs – vivent dans cette ancienne école du très chic (sic)16e arrondissement », selon actu.fr, site web d’information de proximité lancé en 2017 par Publihebdos, qui fédère des sites internet au sein de la plateforme Actu.fr et détenu par une filiale du Groupe SIPA – Ouest-France, leader national (30% du marché).

Le groupe SIPA-Ouest France adopte délibérément le point de vue des occupants illégaux » « réveillés par le ronflement du générateur électrique », après un match de foot dans la cour et des cris qui ont tenu éveillés les riverains.

« Ici, il y a principalement des Guinéens, des Sénégalais, des Ivoiriens…, indique sottement un bénévole vingtenaire en service civique pour Utopia 56, bénéficiaire du dispositif mis en place en 2010 consistant en un engagement volontaire sur une mission d’intérêt général, d’une durée de 6 à 12 mois, de 8 mois en moyenne, à raison d’au moins 24 heures hebdomadaires et destiné aux jeunes de 16 à 25 ans, dans les neuf domaines reconnus prioritaires pour la Nation. Depuis plus de deux semaines, 300 jeunes migrants vivotent dans cette école désaffectée de la rue Erlanger, dans le 16e arrondissement de Paris. L’association humanitaire les a tirés de la rue et installés ici en attendant une mise à l’abri de l’État, qui ne vient pas. 

Depuis quand la Guinée, le Sénégalais ou la Côte d’Ivoire sont-ils des régimes dictatoriaux, répressifs mettant des vies en danger ? Ces clandestins sont-ils donc éligibles au statut d’exilé ou de demandeur d’asile ?

Silence radio de l’Etat dans Paris comme à Saint-Brévin-les-Pins?

A Saint-Brévin-les-Pins (Loire-Atlantique), le maire DVD était sollicité pour que sa commune balnéaire et bourgeoise accueille un centre d’accueil de migrants, au grand dam de sa paisible population. Son domicile et ses voitures, comme la mairie, furent incendiés et l’extrême droite accusée sans preuve. Aujourd’hui, il estime que l’Etat – sous-préfet, préfet et sous-ministre – ne s’est pas tenu à ses côté. Dans un communiqué il réfute des propos du préfet local et de la ministre, une certaine ;chargée à la fois des Collectivités territoriales, auprès de Darmanin, et de la Ruralité auprès de Christophe Béchu…

« Et on est bon pour rester une semaine de plus, soupire un squatteur. On a l’impression d’être invisible ici », une contre-vérité absolue du point de vue de voisins dont le quotidien est perturbé jour et nuit. L’association est partisane de l’épreuve de force : elle établit en effet un parallèle avec les événements de décembre dernier, quand trois cents exilés clandestins avaient campé devant le Conseil d’Etat. Rassemblés depuis le vendredi 2 décembre 2022, une dizaine d’entre eux avait été exposés au risque d’hypothermie par Utopia 56 et Dal et évacués. Cinq jours plus tard, les pouvoirs publics les avaient mis à l’abri. 

aze
Il y a désormais quelque 400 « jeunes migrants »
qui viennent dormir dans cette école gérée par Utopia 56 et rodent le jour dans Paris.

Dans un coin de la cour de récréation, la députée franco-gabonaise Danièle Obono (La France Insoumise) apporte sa caution parlementaire à une occupation illégale. Et l’élue anti-républicaine, fille d’un économiste gabonais, fulmine : « L’Etat reste muet et se défausse de sa responsabilité. Il faut une prise en charge. On ne parle pas d’envoyer des mômes [sic] à l’hôtel, on parle de mobiliser de vrais moyens ». 

Et plus le temps s’écoule, plus l’occupation semble intenable. Une dizaine de nouveaux jeunes vient chaque soir grossir le nombre des occupants illégaux de l’école, selon Utopia 56. Alors les matelas de cartons ne suffiront plus, et des tentes devront bientôt être plantées dans la cour centrale.

Le Groupe SIPA et la gauche stigmatisent l’extrême droite, la mairie du XVIe et les riverains : les uns sont des « humanitaires », les autres des pestiférés

Diffamation, amalgame a priori et à l’aveugle

Ouest-France prend le parti du « Bien » contre le parti du « Mal » incarné par les opposants politiques et militants, sans donner la parole aux mécontents. Dimanche, le collectif féministe identitaire Némésis a déployé une banderole « Libérez-nous de l’immigration » devant les grilles, « occasionnant au passage des échanges houleux avec Utopia, » peut-on lire sur le site Actu.fr, en flagrant délit d’inversion des valeurs républicaines. Les fauteurs de trouble d’Utopia 56 sont victimisés par le Groupe SIPA-Ouest France, chapeauté par …l’Association pour le soutien des principes de la démocratie humaniste ! Selon le (SNJ), ce montage permet surtout de servir des dividendes substantiels aux actionnaires de la société d’investissement Sofiouest, souvent présentée comme « la machine à cash du groupe ». Le SNJ affirme qu’en 2008, quelque 13,6 millions d’euros leur ont été distribués…

La municipalité du 16e arrondissement souhaite protéger ses habitants et s’insurge.

Mercredi 25 janvier 2023, 74 femmes et 42 enfants migrants en situation irrégulière ont déjà été hébergés au gymnase Jean Bouin dans le 16e arrondissement de Paris. Une décision sans concertation, accueillie tièdement par la municipalité. Certains élus et habitants se sont mobilisés contre cette décision imposée, qui empêchait 1.500 élèves et 1.500 sportifs de s’entraîner dans les semaines suivantes. Utopia 56 a demandé aux bénévoles de l’armée du Salut de s’organiser pour les repas. Une pétition a été lancée contre la réquisition du gymnase pour l’accueil de personnes en situation irrégulière. Dès les premières heures de la journée lundi, des habitants se sont rassemblés devant le gymnase avec des élus, pour manifester leur mécontentement.

En tête de la fronde contre cette utilisation du gymnase, la maire  (LR) du 16ème, Danièle Giazzi estime que son arrondissement n’a « à recevoir de leçon d’humanité, de solidarité, de personne ». Elle pointe Anne Hidalgo (NUPES-PS) : « C’est dommage que tout le monde soit dupe de cette espèce de manip électoraliste de Madame Hidalgo », a-t-elle déclaré à BFM. Elle reproche à la Maire de Paris de « ne connaître que le 16ème », faisant référence à la réquisition de la caserne Exelmans (cinquante réfugiés y ont été accueillis en 2018, en plein cœur du XVIe arrondissement ) et de l’hôtel Mezzara (hôtel particulier de style Art nouveau construit par l’architecte Hector Guimard, Rue Jean de la Fontaine, Paris XVIe) pour loger des illégaux en 2016 et 2017. Deux dispositifs d’aide qui avaient déjà fait polémique à l’époque.  En plus du Centre d’hébergement d’urgence dans le Bois de Boulogne (le tribunal administratif avait annulé le permis de construire). Les 300 places étaient destinées aux « réfugiés » (100 lits), aux « demandeurs d’asile » (150) et aux familles (?), pour 50 personnes. Anne Hidalgo a des attentions très spéciales pour les électeurs du 16e…

Le 13 avril, la municipalité a encore dû demander à la Ville de Paris « l’expulsion de ces [3]00 jeunes hommes dits « mineurs » » de l’école, arguant de la dangerosité des locaux. Réponse irritée de Ian Brossat, adjoint PCF en charge du Logement :

« Alors on va reprendre les choses dans l’ordre et rétablir quelques vérités que ce communiqué omet. Pourquoi cet immeuble était vide ? Parce que cette ancienne école désaffectée doit être transformée en logements sociaux. Et qui s’y oppose ? La Mairie du 16e ! (…) J’assume : nous ne demandons pas leur expulsion ». (Ian Brossat, adjoint à la maire de Paris en charge du logement)

Les riverains, eux, d’abord irrités par la présence des rodeurs, sont parvenus à trouver un arrangement grâce à l’instauration d’un couvre-feu à 21h30. Les occupants de l’école sont donc tenus à une certaine discipline et au respect du voisinage.

aze
Les squatteurs sont tenus de respecter des règles de cohabitation élémentaire

« Les locaux, insalubres, sont consciencieusement balayés par les exilés, » assure Actu.fr. Les cris et la musique sont proscrits: ils étaient donc réels… Et la partie de football « qui se joue sous un beau soleil ce matin-là » évacue la réalité des matches en nocturne…

Ces jeunes qui tiennent les murs de l’établissement scolaire sont désoeuvrés. « Maintenant, notre destin est entre les mains du gouvernement français », résume Fofana, appuyé sur son manche à balai, doudoune siglée Emporio et claquettes Adidas aux pieds. Utopia 56 ne leur propose aucune formation : ces jeunes adultes, mâles noirs supposés hétéros qui ne sont visiblement ni mineurs ni isolés, sont pris en otage par les associations d’extrême gauche passées expertes en coups politico-médiatiques. Le XVIe arrondissement de Paris est un terrain de jeu idéal pour les décoloniaux.

Les nouveaux venus sont indésirables partout. En France, bien sûr, puisqu’ils revendiquent le territoire, au nom de son passé colonisateur. En Libye et en Tunisie, plaque tournante stratégique pour les départs en mer – en augmentation de 226 % par rapport à l’année dernière, selon le Haut-commissariat des Nations unies – l’accueil n’est pas chaleureux.

Quand le président tunisien, Kaïs Saied, affirme que l’immigration relève d’un « plan criminel pour changer la composition du paysage démographique du pays », Actu.fr y voit une « saillie ». Fofana raconte que des « petits Tunisiens » lui ont jeté des pierres. Un jour, on aurait frappé à la porte de son squat, à Tunis. Ces « coups aveugles » étaient ceux de la police visant hommes, femmes et enfants, répète Actu.fr, qui ne peut jurer qu’il a vérifié ses sources… Quelques jours plus tard, dans son « petit bateau », il est « sauvé en mer » pendant la grande traversée. Passé l’attente poisseuse à Lampedusa, Fofana rejoindra finalement la France après un bref passage en Sicile.

aze
Le collectif Réquisition, DAL et Utopia 56 ne garantissent pas la logistique,
seulement l’insécurité et la haine de la France

L’ONU n’a pas la responsabilité d’un Etat au quotidien : est-elle donc libre de professer un humanisme perché ?

Nerf de la guerre pour obtenir un suivi régulier : la reconnaissance de minorité, qui ouvre droit à l’aide sociale à l’enfance (ASE), versée par les contributeurs français, solidaires ou non. Jean-Baptiste Eyraud est-il imposable ? Ici, tous les corps ne semblent pas impubères, mais les associations internationalistes méprisantes des intérêts de leurs concitoyens plaident pour l’application de la présomption de minorité. Ils préfèrent les présupposés à la vérité des faits et au test osseux, si scientifique soit-iI : peut-être l’est-il trop…

Aboubacar
Aboubacar, mineur isolé,
originaire de Côte d’Ivoire, pays sous dictature ?
Les riverains ont comme un doute…

Sur ce principe, un jeune se présentant comme mineur doit être considéré comme tel jusqu’à ce qu’un juge statue. Le 23 janvier 2023, l’Etat a été sanctionné par Comité des droits de l’enfant des Nations-Unies pour ne pas avoir appliqué cette règle issue de la Convention de New York, dont la France est signataire. Jusqu’à quel âge est-on un enfant, sachant que 18 ans est l’âge de la majorité sexuelle au Sénégal ? Les mineurs de 18 ans y sont-ils des gamins, vu de l’ONU ? De plus, le mariage des enfants est très répandu au Sénégal : 31% des femmes âgées de 20 à 24 ans ont été mariées avant l’âge de 18 ans. 

Donnons la parole à la mairie du 16e (le 18/04/2023)

« Depuis 16 jours, l’école Erlanger est occupée par 200 jeunes hommes étrangers encadrés par 5 associations : Utopia 56, Timmy, Soutien aux Mineurs Exilés, MIDI du MIE et Tara. Cette occupation est illégale. Nous avions demandé auparavant la sécurisation du site et nous déplorons que la négligence de Paris Habitat, bailleur social de la Ville de Paris, et propriétaire du site, n’ait pas tenu compte de notre demande.

Après l’occupation pendant deux mois du gymnase Jean Bouin par des familles à la rue, la Ville est une fois de plus dépassée par la situation à Paris. Elle refuse aujourd’hui d’ordonner l’expulsion de ces 200 jeunes hommes dits « mineurs » comme elle a toujours refusé d’appliquer le protocole d’évaluation de l’âge de ces «  » pourtant validé par le Conseil d’Etat et le Conseil Constitutionnel.

Les 200 jeunes dits « mineurs isolés » étrangers qui occupent actuellement l’école Erlanger ont été évalués comme majeurs pour la grande majorité d’entre eux. Ils sont en situation irrégulière au regard de la loi. Accompagnés par les associations, ils ont dans la quasi-totalité, déposé un recours devant le Tribunal pour Enfants.

Sur place, ces 200 jeunes vivent dans des conditions sanitaires et sécuritaires inadmissibles. La concentration de ces populations dans ces locaux désaffectés, dangereux (plafonds qui s’écroulent, vitres brisées…) fait courir de grands risques aux occupants ainsi qu’aux encadrants. Des risques d’incendie de l’édifice ne sont pas à écarter.

Nous avons demandé le renforcement des contrôles aux agents de la Police Nationale et Municipale du XVIe. Ces contrôles sont effectués plusieurs fois par jour. Jusqu’à présent, les rapports ne font part, ni de violence, ni de débordements. Mais cette situation doit impérativement cesser.

Nous demandons à la Ville de Paris de mettre fin immédiatement à cette occupation illégale et nous demandons à la Préfecture de la Région Ile-de-France de prendre ses responsabilités en proposant des solutions d’hébergement d’urgence décentes aux occupants. Tant que l’Etat ne mènera pas une politique ferme et claire en matière de gestion des flux migratoires, ces situations de détresse et ces occupations illégales ne feront que se répéter.

Enfin, nous regrettons qu’aux abonnés absents, comme pour l’occupation du gymnase Jean Bouin, aucun membre ou représentant du gouvernement ne se soit rendu sur place pour constater la détresse et les risques que les conséquences de leur immobilisme politique fait peser. »

Un vaste campement de mineurs isolés étrangers déplacé à Paris

Des associations « humanitaires » les ont ghettoïsés

Ce vendredi 23 septembre au matin, les forces de l’ordre ont évacué ce vendredi 23 septembre au matin un campement – géré par Utopia56 – regroupant une centaine de mineurs isolés étrangers, « triés », regroupés par Utopia 56, et installés depuis fin mai place de la Bastille à Paris, a annoncé la préfecture de police, qui met en avant le prétexte classique de « problèmes de salubrité publique ».

Une « épidémie de gale » a été constatée dans ce camp installé par l’association d’aide aux migrants Utopia 56 Paris, a indiqué dans un communiqué la préfecture de police, évoquant un « trouble à l’ordre public ».

La situation mettait en « danger non seulement les occupants du campement, mais également les personnes et riverains qui transitent chaque jour place de la Bastille », selon cette même source.

Utopia56, qui mène la danse, pointe une décision « sans justification valable et sans possibilité de recours suspensif« . « La seule raison avancée dans cet arrêté (…) fait mention de 50% de cas de scabiose (gale) sur ‘certains sites’ à Paris, sans même mentionner en particulier celui de Bastille. Place de la Bastille, seul un cas de scabiose a été diagnostiqué par Médecins du Monde, qui a informé l’ARS dans la foulée« , raconte l’association.

« Entrave à la liberté de manifester »

Les autorités ont donc ordonné la « mise à l’abri » des jeunes migrants et affrété des bus « pour les acheminer vers des lieux d’hébergement ». Ils se verront proposer un traitement contre la gale, a ajouté la préfecture de police.

Cette évacuation « déguise une entrave à la liberté de manifester », a dénoncé de son côté l’association Utopia 56, qui avait installé ce campement afin d’alerter sur la situation des jeunes migrants à la rue et de demander la création de structures d’accompagnement et d’hébergement spécifiques pour les mineurs isolés. « Ici, je meurs à petit feu » : depuis cette plage du Nord, des migrants s’élancent dans la mer au péril de leur vie

Seul un cas de gale a été diagnostiqué place de la Bastille, affirme Utopia 56, pour qui les autorités veulent « mettre fin à la visibilisation (de) dizaines de jeunes que l’Etat contraint à la rue ».

Certains des mineurs évacués de la place de la Bastille ce vendredi sont scolarisés, relevant probablement le niveau des classes d’accueil ! – mais la préfecture les a acheminés vers des « hébergements pour adultes en Ile-de-France », déplore Utopia 56, qui contribue aux regroupements communautaristes, annonce vouloir intenter un « recours juridique » contre cette décision.

Un cadre de l’administration confie au Monde « Utopia, ce sont des anars, et je ne leur reproche pas, mais ce qu’ils veulent, c’est le chaos, c’est mettre l’Etat en difficulté. Et les préfets tombent dans le piège »; Yann Manzi, co-fondateur (2015). Mais d’abord connu comme organisateur du festival des Vieilles Charrues (dans la commune de Carhaix, Finistère, dont le maire est Christian Troadec, extrême gauche régionaliste), mais qui a sévi à la « jungle de Calais », objecte faussement: « on n’est que des citoyens qui se disent que des droits fondamentaux existent dans notre pays et qu’on a un devoir de fraternité. » On crourait entendre un adepte islamiste de la takiyya…

Lien TikTok : classement des stations de métro de Paris par taux de dangerosité

Calais: les clandestins se rendent à nouveau insupportables aux habitants

Clandestins, mais irrespectueux

Leur présence en nombre grandissant perturbe le quotidien des locaux qui ont pourtant déjà payé un lourd tribut à l’idéologie altermondialiste: la « jungle de Calais » s’est imposée aux habitants, avec des installations précaires, bidonvilles et camps d’hommes venus le plus souvent de pays sans aucun lien historique avec la France, à partir du début des années 2000 à Calais. Les passages en force vers le Royaume-Uni durent depuis 30 ans… mais les gauchistes et leur presse persistent à affirmer que les étrangers qui errent en groupes dans les rues du Calaisis seraient des demandeurs d’asile.

Jeudi 4 novembre, un TER a percuté l’un de ces groupes – une cinquantaine d’étrangers en situation irrégulière – a provoqué un accident avec un TER Dunkerque-Calais qui les a percutés, faisant un mort et trois blessés dont un grave dans le quartier du Beau Marais, et perturbant l’acheminement des travailleurs locaux.

A Calais, de plus en plus d’accidents ont lieu ainsi, impliquant des clandestins. Cinq, ces cinq derniers jours, selon l’association Utopia qui milite pour leur transit et accuse l’Etat pour se dédouaner.

Pour accéder au camp, il faut passer la voie de chemin de fer, à quelques mètres de l’endroit où a eu lieu l’accident. Des dizaines de tentes sous les arbres, des bâches qui servent de tentes. « Dans chacune, il y a deux ou trois personnes. Ce n’est pas très grand mais ça va », confie Mamadou, un des irréguliers.

Ici, on ne traverse pas par bateau, on tente plutôt de s’accrocher aux camions de marchandises qui transitent juste à côté. Mamadou est arrivé il y a deux semaines du Mali, il a déjà tenté le coup mais sans succès à chaque fois. « Dans le parking, il y a beaucoup de sécurité (…) Ce sont les chiens qui nous repèrent », explique-t-il.

« Les gens ont un projet, un rêve, un but »

Ils passent la journée en musique ou en jouant au football. A Calais, les associations estiment qu’il y a environ 1.500 ckandestins. Quand on leur demande pourquoi ils prennent ces risques, la réponse est toujours la même : « aller en Angleterre ». 17.000 ont réussi depuis le début de l’année, selon les autorités britanniques. C’est déjà plus que sur toute l’année 2020. Il faut savoir que l’Erythrée, l’Ethiopie ou le Soudan ont un fait un bout de chemin avec l’Angleterre. Le Kenya, le Nigéria ou le Pakistan sont d’anciens états-membres du Commonwealth.

« Les gens ont un projet, un rêve, un but. On ne peut pas les couper dans leur élan. C’est pourtant ce qu’essaie de faire le gouvernement, l’État avec le harcèlement policier, les barbelés et tous les moyens de sécurisation qui vont avec », explique Pierre Roques, le coordinateur de l’association l’Auberge des migrants. Pas vraiment de quoi les décourager. Comme le dit Yom, « mieux vaut essayer que pleurer ». Reproche-t-il aux habitants du Calaisis d’être des pleurnichards?

Calais : violences policières contre les clandestins: c’est « le rapport qui matraque », pas les flics!

Le journal de Jean-Paul Sartre est passé du côté de la matraque…

Document photo aseptisé proposé par Libération: soleil et cohabitation paisible

ONG supranationale et illégitime,  Human Rights Watch a réalisé une sélection de témoignages édifiants qui dénoncent des « exactions » policières « de routine ».

«Passages à tabac», «attaques au gaz lacrymogène», «exactions de routine», y compris sur des femmes et des mineurs. Des vieillards aussi ? Mais le journal socialiste Libération a pris le parti de ridiculiser le rapport d’Human Rights Watch qui, d’une part, « fait les gros yeux » (sic) et, d’autre part, non pas à Hollande, Valls et Cazeneuve, mais « à la France. » Ce document, d’une ONG dont le but est de dénoncer, dénonce effectivement ce mardi matin  les mauvais traitements des forces de l’ordre sur « les migrants », donc tous les migrants, dont il faut rappeler, pour tout dire, que ce sont des clandestins, certes sans abris, mais, en vérité, sans papiers, pour commencer. Ils se trouvent bloqués à la frontière calaisienne, dans l’espoir de passer en Grande-Bretagne « en se glissant dans les camions », pour pénétrer illégalement en pays étranger.

Izza Leghtas
Izza Leghtas

Izza Leghtas (ci-contre), « chercheuse » de l’ONG, porteuse d’un prénom d’origine berbère, bilingue anglais-arabe, a interrogé 44 illégaux – dont trois enfants. « Dix-neuf personnes, dont deux enfants, ont déclaré que la police les avait maltraitées. Huit ont eu des membres fracturés ou d’autres blessures visibles. Vingt et un, dont deux enfants, ont confié que la police les avait aspergés de gaz lacrymogène », raconte-t-elle dans son communiqué. Se posent alors les questions de l’authenticité des incriminations et de la fiabilité de la chercheuse. Les uns sont parties prenantes et l’autre, du fait de son appartenance militante, n’est pas neutre,

Exemple ? Rosa, 25 ans, Erythréenne, et donc africaine de l’Est sans connexion aucune avec la France, déclare que des policiers l’ont battue quand ils l’ont trouvée dans un camion sur l’autoroute.«J’ai dit poliment : “S’il vous plaît, aidez-moi”,mais ils m’ont battue et je me suis effondrée devant le camion. Ils m’ont rouée de coups de pied sur le sol.» Elle a déclaré avoir perdu connaissance et s’être réveillée dans la salle des urgences à l’hôpital.

Aziz, Afghan de 29 ans, qui ne peut se prévaloir d’aucun lien de son pays d’Asie avec la France : «Un policier m’a poussé, j’étais par terre, ils m’ont aspergé[de gaz lacrymogène] et quand je me suis retourné, ils m’ont frappé. J’avais du sang sur le visage, sous mon œil, sur le nez et le genou. Je n’ai rien vu parce qu’ils m’ont d’abord aspergé puis ils m’ont frappé aux jambes, sur tout le corps

Un Soudanais de 26 ans : «Les policiers vous aspergent comme si vous étiez un insecte.»

Un Iranien de 20 ans : «J’étais seul. Les policiers ont ouvert la porte et avant de dire quoi que ce soit, ils m’ont aspergé le visage; je ne pouvais rien voir et deux fois ils m’ont frappé avec leurs bottes et leurs mains

Une Erythréenne de 25 ans : «Nous voulions aller dans [le camion], les policiers sont venus, ils ont dit “Allez ! Allez !” et m’ont aspergée dans les yeux, je suis tombée.»
L’ONG « indique », selon Libé (mais dénonce) que la préfecture et la police nient. Elle demande à la France d’enquêter.

Le préfet du Pas-de-Calais, Denis Robin, se défend sur France Info ce mardi. Il reconnaît «un nombre important de blessures», mais assure que «La première cause» sont «les conflits violents entre réseaux de passeurs, entre nationalités», et la seconde, «les migrants qui se blessent pendant les tentatives de passage». Il dénonce des «témoignages pas circonstanciés et anonymes». Jusqu’ici, aucune plainte n’a été déposée, argue l’État. Et pour cause : on imagine mal des migrants en situation irrégulière déposer plainte contre la police.

L’ONG new-yorkaise met le doigt sur « un problème ancien »

Ce qui change tout des faits et responsabilités actuels ! Les violences policières envers les migrants de Calais existent depuis l’ouverture du centre de la Croix-Rouge à Sangatte en 1999, fait finement valoir la journaliste correspondante à Lille, sans rappeler que c’est sous le gouvernement Jospin (PS) et par son ministre de l’Intérieur, Jean-Pierre Chevènement: il ne faut pas trop en demander à Libé !
Elles connaissent un nouveau pic avec la fermeture du centre, fin 2002, quand le ministre de l’Intérieur de l’époque, Nicolas Sarkozy, « pense résoudre le problème en dispersant les migrants« , selon l’interprétation partisane de la journaliste, mais en fait sous la pression de son homologue britannique, David Blunkett.
La jungle de Calais connaît un second pic d’agitation animée par les associations lors de sa destruction, en septembre 2009, par le ministre de l’Immigration Eric Besson. « Police, problem » est le slogan le plus souvent répandu à l’époque par les clandestins, à l’instigation des collectifs, si on songe que ces deux mots sont franco-anglais et à portée internationale… « Coups, abris détruits, couvertures imbibées de gaz lacrymogène et chasses à l’homme », résume Libé, à la hache, quand il ne s’agit plus de la période socialiste.

Libération se concentre sur la période 2008-2012…

En 2008 déjà (sic, et à l’attention de Sarkozy), La loi des jungles, un rapport, commandé par le GISTI (Groupe d’information -juridique- et de soutien des immigrés) aux universitaires Karen Akoka (sociologue dédiée aux réfugiés) et Olivier Clochard (géographe) pour la Coordination française pour le droit d’asile (CFDA), qui rassemble une vingtaine d’organisations nationales engagées dans la défense et la promotion du droit d’asile, avait documenté les violences.
Puis en 2011, un rapport -à charge- remis par les activistes No Border ( réseau transnational -comme Human Rights Watch- de collectifs et d’individus investis dans les luttes pour la liberté de circulation et l’abolition des frontières: tout à fait inapproprié au moment de la montée du risque djihadiste) au Défenseur des droits de l’époque raconte les squats détruits, les points d’eau contaminés au gaz lacrymogène, l’urine (de policiers?) sur les couvertures. Dominique Baudis dénonce des «abus» et demande «qu’il soit mis fin à ces pratiques».

Hollande, le changement maintenant? Elles n’ont pas cessé. «Les violences sont moins flagrantes aujourd’hui, assure d’abord Christian Salomé, de l’association L’auberge des migrants, à Calais. « Mais elles continuent, admet-il, contraint et forcé. Avant, c’était fait de façon ouverte, en se moquant de tout le monde».«Depuis le rapport des No Border, quelque chose a changé. Ça se passe à l’abri des regards»! A l’abri des regards, comme avec Kebrom, Erythréen de 15 ans, rencontré en juin (Libération du 4 juillet 2014), le lendemain d’une tentative de passage, une plaie au bras : «Hier soir, trois policiers, j’étais seul. Ils m’ont frappé avec un bâton quand ils ont ouvert la porte du camion. J’essaie de ne plus y penser, mais je n’y arrive pas. Ça donne envie de mourir.» Même après toutes les difficultés imposées par les passeurs et endurées depuis la corne de l’Afrique jusqu’à la pointe nord de la France ?

L’ONG dénonce aussi le manque de place pour les demandeurs d’asile qui vivent dans les jungles avec ceux qui veulent passer en Angleterre. Dénoncer, sans proposer, ni faire… «Le gouvernement français doit intensifier ses efforts (et donc les Français, leurs sacrifices) pour que tous les demandeurs d’asile soient logés sans délai comme l’exige la législation européenne», revendique l’ONG.
Elle exige aussi des «conditions d’accueil adéquates» pour les autres. Parmi les 2.300 « migrants » de Calais, dont des femmes et des enfants (bis) qui vivent dans des squats et sous des tentes de fortune, certains sont là depuis huit mois. Ils vivent de la soupe populaire, un repas par jour, et n’ont en ce moment presque pas d’accès aux douches du Secours Catholique, vandalisées (par la police ?). Les seules douches sont offertes par Médecins du Monde, une cinquantaine par semaine. En avril, l’association Vie active, financée par l’Etat, proposera 1 500 douches par jour.

Lundi soir, les températures «ressenties» étaient négatives et la préfecture a ouvert un bâtiment chauffé, avec duvets et matelas, pour 500 personnes. Les autres exilés ont dû faire avec le vent, la pluie, la boue, et le froid. Le seuil climatique pour cette ouverture est -5°: la collectivité a donc fourni un effort spécial et… circonstancié, avec la sortie du rapport.C’était pour le pathos.

Ni Libération ou sa correspondante locale, ni le Gisti ou Human Rights Watch n’a un mot de compassion, en revanche, pour les habitants excédés de Calais et de sa région…
A aucun moment, ces professionnels de l’information ou de l’agit prop n’évoquent, pour des motifs différents, les violences inter-communautaires, telle celle entre clandestins africains et afghans, à Calais: dans la nuit du réveillon du 31 décembre 2014, 200 « migrants » se sont affrontés, faisant sept blessés, nécessitant l’intervention de CRS.