« L’avenir de la gauche, c’est de quitter la NUPES, » selon un député

Mélenchon doit-il dégager, à la demande générale ?

Crépuscule d’un révolutionnaire

Des députés de gauche, hors Nupes, ont appelé certains de leurs collègues à quitter l’alliance d’extrême gauche, suite aux propos tenus par La France insoumise, lors d’une prise de parole à l’Assemblée nationale ce mardi 10 octobre, depuis l’attaque barbare du Hamas contre Israël.

«L’avenir de la gauche» est de «quitter la Nupes», a estimé David Habib, ancien vice-président de l’Assemblée nationale, lors d’une prise de parole à l’Assemblée nationale, ce mardi 10 octobre.

«La gauche incarnée par Monsieur Mélenchon, c’est la perpétuité pour nous. L’attaque du Hamas a prouvé une fois encore l’incapacité de La France insoumise à se ranger dans le camp des républicains», a dénoncé le député Liot du Nord, Benjamin Saint-Huile, depuis l’Assemblée nationale ce mardi. «La conquête électoraliste entreprise par certains ne pourra jamais justifier les outrances et les absurdités qui ont parfois été utilisées par LFI», a-t-il ajouté.

Alors que les députés socialistes n’ont pas caché leur «dégoût» face aux prises de position de Mélenchon, Benjamin Saint-Huile a invité les élus «socialistes, communistes et écologistes, qui ne se retrouvent plus dans les hérésies de La France insoumise, à quitter l’union».

Une contextualisation antisioniste, donc antisémite

Depuis le début des offensives du Hamas contre Israël, samedi dernier, La France insoumise s’enferre dans une contextualisation wokiste décoloniale et s’isole en refusant de condamner sans réserves les attentats terroristes du groupe islamiste palestinien qui impose sa politique de la peur sur la bande de Gaza.

Lors d’une conférence de presse ce mardi, la cheffe de file des députés LFI, Mathilde Panot s’est refusée à admettre que le Hamas est une «organisation terroriste», faisant monter de plusieurs degrés les tensions à l’Assembkée et aussi à la Nupes.

Le Hamas est-il une organisation terroriste ?

« J’ai [déjà] répondu, vous vous contenterez de ma réponse sur cette question », réagit @MathildePanot.

Répondant à un journaliste qui estime qu’elle a « un double langage », la députée met un terme à la conférence de presse.#DirectAN pic.twitter.com/yNWtkYLtQV

— LCP (@LCP) October 10, 2023

Pour mémoire, l’élu socialiste de l’Essonne Jérôme Guedj a jugé que la «question» de la sortie de la Nupes «se pose». Olivier Faure, premier secrétaire du PS, a, quant à lui, fait savoir qu’il y aura des «explications à avoir» à la suite de ces prises de position.

De son côté, Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français, a, ce lundi 10 octobre sur France 2, dénoncé la posture de Mélenchon, invitant même le paria d’extrême gauche, à quitter l’union de la gauche si celle-ci ne lui convient plus. «Je pense que c’est à Jean-Luc Mélenchon de clarifier ses rapports avec les autres forces de gauche (…) S’il n’est pas content, qu’il s’en aille», a-t-il déclaré.

Nul doute que les propos récents du leader antirépublicain de LFI contre le CRIF, l’accusant de «s’aligner sur la position du gouvernement d’extrême droite israélien» et d’accepter de «manifester avec le RN», n’arrangeront pas ses affaires. Ni celles de sa bande de délinquants bruts de décoffrage.

Seine-Saint-Denis: expulsion d’un squat opposé à la  rénovation d’un quartier

La gentrification qui supprime des subventions est combattue par la gauche

Les occupants du squat ont refusé de quitter les lieux et déployé un drapeau arc-en-ciel sur le toit. 

Près d’une centaine de membres des forces de l’ordre a été mobilisée pour l’opération de libération des lieux qui a débutée à 7 heures.

Un immeuble illégalement occupé, rue de la République (ironie du sort), par un collectif se définissant comme féministe, anarchiste et LGBT+ et opposé à la gentrification de la ville de Montreuil (Seine-Saint-Denis) a été vidé de ses occupants mardi matin, a déclaré le préfet du département.

« En exécution d’une décision de justice, l’évacuation du squat dit ‘de la Baudrière’ à Montreuil, dont Patrice Bessac est le maire PCF, a eu lieu ce (mardi) matin. Face à la détermination des parasites à se maintenir dans les lieux par la force, d’importants moyens ont été mobilisés », a précisé le préfet de la Seine-Saint-Denis, Jacques Witkowski, dans un communiqué. Pour  » près d’une cinquantaine de personnes qui était à l’intérieur », selon une source policière, il aura fallu une centaine de policiers pour exécuter la décision de justice.

Les anars font de la résistance

Les anti-républicains « anarcha-féministe transpédégouine » affichent leur inadaptation au monde

L’opération « était complexe parce que les occupants ont voulu ralentir l’intervention des forces de l’ordre en se barricadant, en allant sur le toit et en mettant des obstacles mais il n’y a pas eu de grosses violences », a indiqué cette source. D’après un bilan provisoire de la préfecture, une vingtaine de réfractaires anti-républicains a été interpellée. Pour un rappel à la loi ?

« Les évacuations sont terminées et la sécurisation du site est en cours », écrit Jacques Witkowski, expliquant mener « une politique volontariste de résorption des occupations illicites de biens privés dans le département ».

« Squatter, c’est une manière de lutter contre la propriété privée, qui produit précarité, mal-logement, isolement et ravage écologique », écrivent les asociaux du squat sur leur site internet, décrivant la Baudrière comme « un squat anarcha-féministe transpédégouine qui a ouvert en novembre …2021 à Montreuil ». D’après eux, « le projet immobilier prévu à la place de la Baudrière s’inscrit parfaitement dans le processus de gentrification à l’oeuvre à Montreuil: une résidence privée, des appartements luxueux accompagnés de commerces hors de prix ».

Un monde parallèle

Alors que, le 2 juin 2023, l’adjoint à la mairie de Montreuil, Luc Di Gallo, a été victime d’un guet-apens homophobe via une application spécifique dénoncée par Nathan Kuentz, président de l’association Mousse (association loi 1901 d’intérêt général créée en 2000 par des étudiants de Science Po Paris : Marc Fesneau est diplômé de Sciences Po en 2003), qui lutte au quotidien contre les violences anti-LGBTQIA+, une manifestation est prévue mardi soir dans le centre-ville de Montreuil en soutien au squat.

LIEN PaSiDupes : opposants à la gentrification du Cours Julien et de Noailles, à Marseille. Par ailleurs dans le quartier du Panier, la gentrification était un argument de contestation de l’opposition de mauvaise foi : « Dans le quartier du Panier, les habitants se sentent abandonnés par la municipalité », écrivait, le 27 janvier 2020, France info qui titrait même: « On a laissé pourrir les habitations pauvres »…

Parvis de la gare de …Saint-Ouen:

Les socialistes appellent les députés à voter le repas à 1 € pour tous les étudiants

Nos sans-abri en rêvent, les chouinards l’ont obtenu

Les démagos flattent les étudiants fantômes et abandonnent les travailleurs naufragés de la vie

A la rentrée 2022, 56% des étudiants avouaient avoir renoncé à un repas pour des raisons financières. Si la crise sanitaire de 2020 a permis la mise en lumière de la précarité étudiante, celle-ci ne date pas de 3 ans. Des lieux associatifs, comme des épiceries sociales et solidaires gérées par et pour des étudiants existent depuis plus de 10 ans. Elles sont aujourd’hui complétées par des distributions alimentaires.

Le développement de ces dispositifs de solidarité, aujourd’hui vitaux pour de trop nombreux étudiants, met en lumière les carences de notre système d’enseignement supérieur. Précarité alimentaire, santé mentale, isolement représentent autant d’obstacles au bien vivre des étudiants.

En 2020, en pleine pandémie de coronavirus [et de politique du « quoi qu’il en coûte » (au contribuable)], le gouvernement a proposé le repas à 1 euro dans tous les restaurants universitaires. Ce dispositif est, depuis la rentrée 2022, et sur demande. Ceci nous semble insuffisant [!].

Insuffisant parce qu’en France, le système de bourses est désuet. Désuet dans les montants des bourses, désuet dans le public qu’il cible et désuet dans ses modalités de fonctionnement et de ses effets de seuils.

Insuffisant parce que les étudiants sont toujours aussi nombreux aux distributions organisées par les associations. Ce phénomène devrait interpeller le gouvernement sur leur état de précarité généralisé.

L’incapacité de trop nombreux étudiants à manger à leur faim est la première des urgences.

C’est pourquoi, le 9 février, à l’occasion de la niche parlementaire du groupe socialistes et apparentés, nous défendrons le repas à 1 euro pour tous les étudiants. Si cette proposition de loi a vocation à travailler précisément sur une urgence, celle de la précarité alimentaire, elle s’inscrit dans une vision plus globale.

Minimum jeunesse – défendu depuis 2020 par les députés socialistes – réforme des bourses, investissement dans la rénovation et la construction de lieux de restauration et de logement gérés par les CROUS, investissement dans la rénovation des structures universitaires, lutte contre la précarité alimentaire représentent autant d’enjeux sur lesquels nous souhaitons nous investir.

Mais l’incapacité de trop nombreux étudiants à manger à leur faim est la première des urgences. Nous appelons l’ensemble des députés à soutenir cette proposition de loi visant à rétablir le repas à 1 euro pour tous les étudiants [fantômes ou non] le 9 février prochain. Cette génération oubliée [référence douteuse] qui fut sacrifiée durant la crise sanitaire [comme les personnes âgées ou l’ensemble des travailleurs actifs ] ne peut être mise de côté aujourd’hui.

Ce texte est co-signé par : Fatiha Keloua Hachi, députée de Seine-Saint-Denis ; Boris Vallaud, député des Landes et président du groupe socialistes et apparentés à l’Assemblée nationale ; Olivier Faure, député de Seine-et-Marne et premier secrétaire du Parti Socialiste ; Emma Rafowicz, présidente des jeunes socialistes ; Inaki Échaniz, député de Pyrénées-Atlantiques ; Claudia Rouaux, députée d’Ile et Vilaine ; Yan Chantrel, sénateur des Français de l’étranger ; Stéphane Troussel, président du conseil départemental de Seine-Saint-Denis ; Sébastien Vincini, président du conseil départemental de Haute-Garonne ; Mathieu Hanotin, maire de Saint-Denis ; Johanna Rolland, maire de Nantes ; Laurent Baron, maire du Pré-Saint-Gervais ; Dieunor Excellent, maire de Villetaneuse ; Clovis Cassan, maire des Ulis ; Magalie Thibault, vice-présidente du conseil départemental de Seine-Saint-Denis ; Paul Rogy, responsable des jeunes socialistes de Seine-Saint-Denis.

Les élus de Seine-Saint-Denis, des mendiants à temps plein, malgré une pluie de subventions et d’allocations depuis chaque niveau du millefeuille administratif et en dépit des installations d’entreprises (siège national de la SNCF,  Société du Grand Paris, Generali, Siemens, Veepee (ex-Vente-privee.com), Orange, EuropaCorp, Randstad, AFNOR, Publicis Groupe, Keolis, Veolia Propreté, Ubisoft, quelque 4000 collaborateurs du groupe SFR, Air France-KLM, …), d’infrastructures également pourvoyeuses d’emplois (Stade de France, le plus grand stade français, deux aéroports internationaux: Paris-Charles-de-Gaulle et Paris-Le Bourget : 1er aéroport d’affaires, deux parcs d’exposition d’exception, le Parc International des Expositions de Paris Nord Villepinte, qui accueille notamment le SIAL (Salon International de l’Alimentation), et
le Parc des Expositions Paris Le Bourget, qui accueille le Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace, le plus grand événement de sa catégorie au monde, ainsi que des services de l’Etat (Bobigny a le 2e tribunal de France après Paris), la Cour nationale du droit d’asile ou divers services du ministère du Budget et Comptes Publics (services centraux et déconcentrés de la DGFIP et la Direction générale des douanes et droits indirects, TRACFIN, ainsi que Banque de France. Outre le siège de la… CGT.

Le conseil régional d’Ile-de-France est implanté à Saint-Ouen, dont le maire, Karim Bouamrane, est PS depuis 2014 (porte-parole du parti socialiste, alors dirigé par Jean-Christophe Cambadélis), après avoir été élu communiste de la ville pendant 20 ans. Il est nommé secrétaire national à l’innovation en 2016. La même année, il est nommé porte-parole du parti, alors dirigé par Jean-Christophe Cambadélis. Ce CR siégeait à Paris VIIe, avant de se déplacer – décision socialiste – le 6 février 2018 dans le quartier des Docks de Saint-Ouen aux portes de Paris, en Seine-Saint-Denis, la mendiante…

Le futur Colisée Grand Paris, une salle de spectacles et d’événements sportifs (ouverture janvier 2024 et financée par la métropole du Grand Paris, de l’Etat, de la Région, du Département et de la commune), sera située à Tremblay-en-France, dans la zone du parc d’affaires Aerolians Paris, où Airbus helicopters et son partenaire logistique Daher, ont annonçé, il y a deux ans, la construction d’une usine de plus de 13.000 m². 

Covid: suppression de l’obligation du port du masque dans les transports en commun, dès lundi 16 mai

Levée du dernier grand marqueur de l’épidémie de Covid-19 dans l’espace public.

Covid: le masque ne sera plus obligatoire dans les transports en commun dès lundi

Le port du masque ne sera plus obligatoire dans les transports collectifs à partir de lundi, a annoncé mercredi le ministère de la Santé, supprimant l’une des dernières mesures en vigueur en France face à l’épidémie de Covid 19.

« A partir de lundi 16 mai, le port du masque ne sera plus obligatoire dans l’ensemble des transports en commun », a déclaré Olivier Véran à la sortie du dernier conseil des ministres du gouvernement Castex. Sont concernés notamment le métro, le bus, le train, l’avion et les taxis, a précisé le cabinet du ministère.

« Le port du masque reste recommandé mais n’est plus obligatoire », a-t-il nuancé, jugeant que cette contrainte n’est « plus adaptée » alors que la vague actuelle de Covid-19 est en train de fortement diminuer dans le pays.

Pour l’heure, l’annonce du gouvernement marque la levée de la dernière grande restriction décrétée par les autorités face à la pandémie de Covid-19 qui avait frappé la France, comme ses voisins européens, voici plus de deux ans.

En début d’année 2022, le gouvernement avait notamment mis fin à l’obligation de présenter un passe vaccinal, attestant d’avoir été vacciné contre la Covid, pour accéder à de multiples endroits, dont les transports en commun, les restaurants et les cinémas.

Covid: le masque ne sera plus obligatoire dans les transports en commun des lundi

Quelques restrictions seront tout de même maintenues, après la fin du masque dans les transports. Un passe « sanitaire » – distinct du passe vaccinal car il fonctionne aussi en cas de test négatif récent – restera demandé pour accéder aux établissements de santé, et un isolement d’au moins une semaine sera toujours imposé après un test positif.

Dans les hôpitaux, les soignants non vaccinés, qui ne peuvent actuellement pas exercer leur activité, ne seront pas réintégrés dans l’immédiat, mais le prochain gouvernement règlera la question sans perdre la face.

« Nous serons amenés à nous réinterroger régulièrement« , a déclaré 0. Véran, faisant part de son intention de demander prochainement l’avis de la Haute autorité de santé (HAS) sur le sujet…

Enfin, le ministre a évoqué la possibilité d’une nouvelle campagne de rappel de vaccination à l’automne, mais s’est gardé de donner tout détail, soulignant que tout dépendra de l’apparition de nouveaux variants et de leur profil plus ou moins dangereux ou résistant aux vaccins existants.

LIEN PaSiDupes: L’obligation du port du masque est-elle contraire à la liberté individuelle?

Rentrée : pas d’arrêt maladie pour les parents vaccinés d’enfant positif à la Covid

Rentrée : pas d’arrêt maladie pour les parents vaccinés, en cas d’enfant positif au Covid

Lorsqu’un seul cas de Covid sera détecté à l’école primaire, la classe entière passera en cours à distance.

C’est la deuxième rentrée scolaire depuis le début de l’épidémie de coronavirus et elle est logiquement définie par l’évolution du protocole sanitaire, le passe sanitaire, la vaccination et l’évolution de la circulation du virus. Un point du protocole sanitaire en cas d’élève contaminé attire particulièrement l’attention : les enfants testés positifs à la Covid-19 auront l’obligation de s’isoler.

De même, lorsqu’un seul cas de Covid sera détecté à l’école primaire, la classe entière passera en cours à distance.

La question sur la garde des enfants se pose donc, surtout par rapport à la différence entre parents vaccinés et non-vaccinés

En cas de contact avec leur enfant reconnu « positif », les personnes non-vaccinées peuvent automatiquement recourir au télétravail ou demander un arrêt de travail de sept jours. Ce n’est pas vrai pour les salariés vaccinés, qui n’auront pas automatiquement d’arrêt maladie, ce qui complique la garde des enfants. Les personnes non-vaccinées sont effectivement considérées comme cas contact, contrairement aux parents vaccinés. Grâce à ce dispositif, les parents salariés non-vaccinés pourront plus facilement assurer la garde de leur enfant à la maison, s’il est positif à la Covid, et donc à l’isolement pendant sept jours.

En revanche, les personnes vaccinées n’ont plus l’obligation de s’isoler lorsqu’elles sont cas contact. Ce qui est plutôt un avantage en général ne l’est pas lorsque l’enfant ou l’un de ses camarades de classe est positif à la Covid. Dans ce cas, l’enfant devra s’isoler sept jours à la maison, mais les parents vaccinés et testés négatifs ne pourront pas s’absenter de leur travail pour assurer la garde.

Les parents vaccinés sanctionnés malgré leur suivi des recommandations du gouvernement par rapport à la vaccination

Hubert Salaun, porte-parole de la fédération des parents d’élèves de l’enseignement public (PEEP) considère “qu’on ne peut pas sanctionner les parents vaccinés alors qu’ils ont joué le jeu ». Pour éviter cette discrimination, la PEEP veut demander au ministre de l’Éducation une solution qui pourrait prendre soit la forme d’une indemnisation indépendante à la vaccination des parents, pour garder leurs enfants, soit une plus ample flexibilité au travail. Dans le cas contraire, c’est le risque pour les parents de ne pas pouvoir garder leurs enfants en cas d’isolement et les pousser à éviter de tester leurs enfants, par peur de la fermeture de la classe et de la mise à l’isolement

8 enfants cas contacts dans un camp de vacances de la FOL en Ardèche

Huit enfants et une adulte évacués de ce centre de vacances de la Fédération des Oeuvres laïques

La fédération des œuvres laïques (FOL) a dû faire évacuer ces neuf personnes du camp situé à Meyras, en Ardèche, où se trouve la station thermale de Neyrac-les-Bains, lundi 16 août.

L’animatrice suspecte était arrivée dimanche 15 août sur le site “Les Portes de l’Ardèche” et a été contrôlée positive à la Covid-19, lundi matin.

Ce camp de la FOL, d’une capacité de 120 personnes laïques (FOL), situé à Meyras, en Ardèche, a vu l’évacuation de huit enfants et d’une animatrice, lundi 16 août. L’animatrice en question, arrivée dimanche 15 août sur le site “Les Portes de l’Ardèche”, d’une capacité de 120 personnes, a été contrôlée positive à la Covid-19, le lendemain matin.

« Immédiatement » mise à l’isolement, elle avait toutefois pu partager un repas avec huit des jeunes participants. Selon le protocole mis en place avec l’agence régionale de santé (ARS), ils ont dû être évacués. « Tous les enfants ont été testés négatifs et le séjour va pouvoir se poursuivre pour les autres participants », faisait-on savoir du côté de la FOL.

Il s’agit d’un camp organisé pour les enfants placés en famille d’accueil. Il fait notamment office de période de vacances pour les familles d’accueil, ce qui a compliqué la logistique du rapatriement des jeunes. « Nous avons trouvé une solution pour quasiment tous les enfants », assurait-on encore du côté de la FOL, mardi 17 août.

La Ligue de l’enseignement est une nébuleuse d’éducation populaire incluant la FOL l’UFOLEP, APAC ou Service civiquem. Cette confédération d’associations françaises revendique 25.000 associations locales. Son organisation s’appuie sur 103 fédérations départementales, elles-mêmes regroupées dans des unions régionales. Les associations locales, les fédérations départementales et le centre confédéral comptent plusieurs milliers de salariés et des centaines de milliers de bénévoles. Elles animent des activités tentaculaires dans domaines de l’éducation populaire ou de l’enseignement, des pratiques artistiques et culturelles, des activités sportives, des vacances et des loisirs, de la formation professionnelle ou de l’action sociale.

Elle est l’organisation associative qui perçoit la plus importante subvention annuelle du ministère de l’Education nationale : en 2013, elle a reçu 23 millions d’euros, devant l’Union nationale du sport scolaire (UNSS – 17 millions) qui fédère les associations scolaires en collèges et lycées ou les Pupilles de l’enseignement public (PEP – 6 millions). « Nous n’avons pas de rente, très peu de subventions, pas de financement de fonctionnement, » assure pourtant Alain Cochet. La situation financière de la FOL 07 serait devenue très difficile.

Passe sanitaire: 4 articles de loi à censurer par les Sages

Le Conseil constitutionnel doit statuer dans l’urgence

Après le premier ministre soi-même, 74 députés saisissent le Conseil constitutionnel.

Ces 4 articles de la loi votée sur l’obligation du passe sanitaire que la gauche demande au Conseil constitutionnel de censurer

No pass(aran)! Saisi ce lundi 26 juillet, le Conseil constitutionnel doit trancher sur plusieurs des dispositions controversées de loi adoptée par le Parlement et relative à l’ »extension » du passe sanitaire à certaines activités du quotidien. 

Dans le détail, ces élus de gauche, pour la très grande majorité, membres du Parti socialiste, de la France insoumise, du Parti communiste ou du groupe Libertés et Territoires à l’Assemblée demandent la censure de quatre des 21 articles que composent le texte (1er, 2, 8 et 9). Sont dénoncés les atteintes “disproportionnées” aux libertés à travers, notamment, les restrictions visant les centres commerciaux, les lieux de restauration ou les voyages longue distance, des secteurs industriels puissants. 

Ces députés considèrent également que, compte tenu des délais imposés, les stocks de vaccins présents ou à venir ne permettront pas de protéger la population concernée par le passe créant une “atteinte au principe d’égalité”.

Ils dénoncent également les conditions d’examen du texte au Parlement, jugées “extrêmes” et nuisant à sa “sincérité”. 

“Atteinte au principe d’égalité, à la liberté d’aller et venir…”

L’article 1er, qu’ils veulent voir retoquer, est le plus important. Il prévoit l’extension du passe obligatoire, outil présenté par le gouvernement comme la meilleure arme face au rebond de l’épidémie de Covid-19. Cet article prolonge l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 15 novembre, au lieu de décembre, voulu pzr l’exécutif. Une date ”éloignée” et “disproportionnée”, selon les mots des députés dans leur recours mis en ligne par la France insoumise. 

Concernant le passe sanitaire, ils estiment, qu’ainsi étendu, il “porte atteinte au principe d’égalité, à la liberté d’aller et venir, à la liberté d’entreprendre, au droit au respect de la vie privée et familiale.”

L’article 2 concerne ce que ces élus appellent un “cavalier législatif.” Il prévoit que la peine (de 3 ans d’emprisonnement) applicable en cas de refus, par un étranger, de se soumettre à une décision d’expulsion soit étendue aux cas de “refus de se soumettre aux obligations sanitaires nécessaires à l’exécution d’office de la mesure dont il fait l’objet.”

Un « cavalier législatif » désigne les dispositions contenues dans un projet ou une proposition de loi qui, en vertu des règles constitutionnelles ou organiques régissant la procédure législative, n’ont pas leur place dans le texte dans lequel le législateur a tenté de les faire figurer.

“Autrement dit”, écrivent les députés qui saisissent le Conseil, “les étrangers refusant de se soumettre ou étant dans l’impossibilité de présenter le résultat d’un examen de dépistage virologique ne concluant pas à une contamination par le Covid-19 en vue de l’exécution d’une mesure d’éloignement encourent une peine disproportionnée.”

Rendez-vous le 5 août

Les 74 parlementaires estiment également que la durée de conservation des “données relatives à une personne ayant fait l’objet d’un examen de dépistage virolowgique ou sérologique de covid-19 concluant à une contamination”, étendue de trois à six mois, comme le prévoit l’article 8 du projet de loi, est “excessive” et “porte ainsi atteinte au respect au droit à la vie privée protégé par la Constitution.”

Enfin, ils demandent au Conseil de se pencher de plus près sur l’isolement obligatoire des personnes positives au virus. Dans le détail, l’article 9 prévoit que “les personnes faisant l’objet d’un test positif à la covid-19 ont l’obligation de se placer à l’isolement pour une durée non renouvelable de dix jours.”

Une rédaction qui manque de clarté, selon la gauche, pouvant prêter à des recours juridiques en nombre, que le “système judiciaire par ailleurs sous-doté” ne pourrait traiter convenablement au cœur de l’été. “Cette impossibilité d’ordre matériel rend les garanties prévues par l’article [la possibilité de saisir le juge des libertés et de la détention] inapplicables”, pointent-ils.

La balle est désormais dans le camp des Sages de la rue de Montpensier. Déjà saisis par Jean Castex sur “la loi relative à la gestion de la crise sanitaire”, selon les mots du Conseil constitutionnel dans un premier communiqué publié à la mi-journée, ils doivent se prononcer le 5 août prochain. 

Moselle: pendant que les variants explosent, Véran fait des promesses de tests et de vaccins

Les vaccins existants apparaissent pourtant inadaptés au variant sud-africain du coronavirus

Olivier Véran lors de sa visite en Moselle, vendredi.
Olivier Véran lors de sa visite en Moselle, vendredi

Tandis que les hôpitaux de Brest et Morlaix suspendent la vaccination AstraZeneca (Oxford) des soignants à la suite de nombreux effets secondaires (des syndromes de type grippal: maux de tête et fortes fièvres à 40° et plus, qui ont obligé 20 à 25 % des personnels vaccinés à se mettre en arrêt maladie), Olivier Véran, le ministre de la Santé, arrive en Moselle pour de nouvelles promesses qu’il n’est pas sûr de tenir dans une situation sanitaire plus grave qu’ailleurs. Ainsi promet-il des vaccins qui n’arrivent pas: de nombreux centres de vaccination sont bloqués sans espoir d’injection, pour les « prioritaires » de plus de 75 ans, avant 28 jours…

Le premier test positif au variant sud-africain du coronavirus a été détecté le mardi 9 février sur un jeune homme de 28 ans vivant à Juan-les-Pins, Alpes-Maritimes, confirme ce mardi l’Agence régionale de Santé. Ce jeune homme a passé quelques jours en vacances avec ses proches, dont l’un a ensuite été testé positif au variant. A son tour, le Juanais a été testé, puis le criblage a confirmé qu’il était positif au variant sud-africain. D’autres suspicions de variants sud-africains et brésiliens sont en cours de vérifications dans les Alpes-Maritimes, indique l’ARS, mais, en Moselle, Véran se refuse à parler de « cluster » foyer de contamination.

Selon les nouvelles consignes données par la DGS, tout test antigénique positif ou PCR doit désormais donner lieu à un deuxième test « réalisée dans un délai de 36 heures maximum » afin de déterminer qu’il s’agit d’une contamination par le variant britannique, sud-africain ou brésilien. Par ailleurs, l’isolement des personnes contaminées par le variant sud-africain ou brésilien va passer à 10 jours, contre 7 habituellement, et un test PCR négatif sera nécessaire pour en sortir. Enfin, une classe entière pourra être fermée si un enfant, ou même un membre de sa famille, est contaminé par le variant sud-africain ou brésilien. Ce message de la DGS intervient alors qu’une étude publiée dimanche 7 février sur l’efficacité du vaccin AstraZeneca-Oxford contre le variant sud-africain a soulevé beaucoup d’inquiétude. Les autorités sanitaires craignent la diffusion dans le pays des deux variants (brésilien et sud-africain) « qui présentent un risque d’échappement immunitaire et vaccinal » même si leur « circulation est aujourd’hui minoritaire ».

Vendredi 12 à Metz, Olivier Véran n’a pourtant pas hésité à encore annoncer un renforcement de la politique de tests et de vaccination en Moselle, département qui connaît actuellement une incidence du coronavirus plus élevée que sur d’autres régions du territoire, notamment avec une progression du variant sud-africain. « Tout cas positif de coronavirus sera désormais considéré dans ce département comme suspect de variant jusqu’à preuve du contraire, c’est-à-dire qu’il bénéficiera d’un contact tracing immédiat, d’une mise à l’abri accompagnée immédiate, d’un isolement porté à dix jours contre sept », a déclaré Olivier Véran qui court loin derrière le virus, sans parvenir à le dépasser, si ce n’est par des annonces et de la désinformation.

Le premier variant identifié, britannique (suspecté de représenter 15% du total des cas positifs il y a encore une semaine, est probablement « responsable de 20% à 25% des infections » aujourd’hui) , renforcerait la contagiosité du virus, tandis que les variants sud-africain et brésilien pourraient mettre à mal l’immunité développée par les personnes ayant déjà contracté la maladie et celle développée par les vaccins. En Moselle, où ont été identifiés plus de 300 cas de mutations de variants sud-africain et brésilien « ces quatre derniers jours » (200 cas supplémentaires identifiés pendant la période précédente d’observation) , Véran a donc alerté jeudi soir sur la « situation inquiétante » dans ce département de l’Est de la France, où il s’est rendu vendredi. « Il nous faut être prêts à agir évidemment, si la situation devait le nécessiter, afin de protéger la population dans un territoire qui a déjà payé un lourd tribut à la pandémie, a-t-il dit, pour ne rien dire. Nous espérons gagner assez de temps pour éviter un confinement. » Selon lui, agir, c’est donc confiner. Les autres départements français sont relativement moins touchés par ces deux variants, avec entre zéro et « près de 40 cas » (en Dordogne), et une proportion « de l’ordre de 4% à 5% » de l’ensemble des cas positifs à l’échelle du pays. 

Un test PCR sera réalisé avant la levée de l’isolement pour les cas positifs et un test PCR sera effectué dès le premier jour sur tous les cas contacts éventuels, a-t-il ajouté à l’issue d’une réunion avec des élus mosellans. « La Moselle bénéficiera pour cela de l’aide de l’équipe du ministère et des autres » agences régionales de santé (ARS), a simplement rappelé le ministre, alors que les premières analyses sur les cas positifs « tendent à prouver l’hypothèse qu’il s’agit bien de variants d’origine sud-africaine ». L’estimation actuelle porte sur plus de 100 cas par jour en Moselle, a précisé Olivier Véran, qui s’est également rendu à l’ARS à Metz.

Les élus locaux en ont besoin de plus

En Moselle, « 75 % des personnes âgées » en Ehpad ont déjà reçu à ce jour au moins une dose de vaccin, a assuré le ministre.

De plus, « à la demande des élus locaux », Véran veut encore « renforcer » la politique de vaccination dans le département. « 2.000 doses de vaccin Moderna pourront [encore un futur indéterminé dont la proximité reste floue] être mises à la disposition de la population, notamment les personnes âgées de 75 ans et plus dans les tout prochains jours » [encore un futur indéterminé dont la proximité reste floue]. On ignore aussi si cette annonce inclut ou non une autre, celle de l’« augmentation du nombre de doses de vaccins Pfizer dès la semaine prochaine ». Lundi ou dimanche prochain n’est pas la même chose pour quiconque se sait vulnérable.

Pour les autres mesures réclamées par les élus, il faudra attendre la suite des concertations, a prévenu Olivier Véran.

« Plusieurs propositions ont été faites », sans consensus, comme un confinement local sans délai ou une fermeture anticipée des écoles, a-t-il rapporté. Le maire LR de Metz François Grosdidier, qui plaide pour « un confinement de courte durée » et « la fermeture des écoles », s’est dit déçu de l’absence de décision immédiate : « Il y a une véritable explosion (d’incidence) chez les jeunes de 10 à 20 ans. J’espère effectivement qu’ils décideront d’avancer (la fermeture des écoles) d’une semaine. On aurait aimé avoir cette décision maintenant pour se préparer ».

Le maire (LR) de Metz François Grosdidier s’est lui prononcé en faveur d’un reconfinement local. « Si ça se confirme avec ces centaines de cas et en plus avec ces variants africains, brésiliens sur lesquels le vaccin est manifestement inopérant, oui il faut prendre ces mesures », a-t-il insisté. 

Selon le président (LR) de la région Grand-Est Jean Rottner, « la Moselle a déjà beaucoup souffert il y a un an. Prenons les bonnes décisions ! », a-t-il écrit sur Twitter. « Faut-il anticiper les congés ? Faut-il confiner le weekend ? », demande-t-il. 

Selon le professeur Benoit Gallix, directeur de l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) de Strasbourg et coordinateur scientifique de la plateforme régionale de suivi de l’évolution de l’épidémie « Predict’Est », la trajectoire en Moselle est « différente » du reste du Grand-Est « depuis quinze jours », avec une « atteinte plus forte » des jeunes. « Chez les 10-19 ans notamment, on est beaucoup plus élevé que la moyenne, avec une incidence hebdomadaire » de 368, « alors que l’incidence moyenne (toutes tranches d’âge du département), c’est 290 », a-t-il indiqué. « Nous n’avons pas à ce stade d’explication de la diffusion de ces variants » dans le département, « où l’incidence est plus élevée que la moyenne », a souligné Olivier Véran.