La Sorbonne Nouvelle abrite le nouveau bastion du Hamas

Le fascisme a changé de trottoir et le député Meyer Habib claque la bise à Bardella

Meyer Habib, le député des Français de l’étranger, a dit ce qu’il pense à Manuel Bompard de l’antisémitisme de LFI et de sa présence indécente à l’hommage national de la France aux victimes israéliennes des terroristes islamistes du Hamas, le 7 octobre 2023, avant de faire la bise à Jordan Bardella, RN.

Cette scène improbable a marqué l’hommage aux victimes françaises du Hamas, ce mercredi aux Invalides à Paris, peu avant l’arrivée de Macron. Meyer Habib, le député des Français de l’étranger, apparenté LR, a été filmé adressant quelques mots qu’on imagine cinglants au député LFI Manuel Bompard, avant une étreinte ostentatoire avec le président du RN Jordan Bardella.

« Je leur ai dit qu’ils n’ont aucune dignité, que les familles ne veulent pas d’eux, que leur présence équivaut à celle de Bousquet et Papon au Vel d’Hiv et, qu’à défaut de me respecter, qu’ils respectent la volonté des familles en deuil dans la douleur dans ces moments de recueillement », a rapporté le député de la 8e circonscription des Français établis hors de France, dont la circonscription comprend Israël.

« Ces provocations n’ont pas leur place dans une cérémonie d’hommage national », a estimé le groupe parlementaire de La France insoumise sur X.

« Tu craches à la gueule de nos déportés « 

Au-délà des invectives, c’est la proximité de l’élu avec Jordan Bardella qui a fait réagir. « Meyer Habib, tu nous fous la honte. Tu craches à la gueule de nos déportés en embrassant l’héritier du FN », a assuré sur X (anciennement Tiwtter) le médecin urgentiste à la tête près du bonnet Mathias Wargon, époux de Emmanuelle Wargon, présidente de la Commission de
régulation de l’énergie (CRE), et ex-secrétaire d’Etat à la Transition écologique et solidaire de Macron, en fureur, comme souvent, contre l’élu.

Bompard, sans un regard

« Un hommage national exige de la dignité, sermonne de son côté le député LFI Paul Vannier, qui estime que « Meyer Habib n’en a pas », lui qui, à la différence de son chef de file, a eu la pudeur ne pas s’afficher aux Invalides.

« La gauche se scandalise pour cette vidéo. Depuis fort longtemps, mon ami Meyer Habib sait faire la différence entre les amis et les ennemis d’Israël », a assuré de son côté l’eurodéputé Gilbert Collard (ex-RN).

« Les députés LFIstes, et apparentés, ne devraient pas être présents à cet hommage », a ajouté de son côté la députée RN de l’Eure Katiana Levavasseur.

Les pro-palestiniens de LFI imposent leur présence provocante

Avant la cérémonie d’hommage aux victimes françaises de l’attaque terroriste du Hamas en territoire israëlien, la présence de députés de La France insoumise, parmi lesquels la présidente du groupe à l’Assemblée Mathilde Panot et le coordinateur national Manuel Bompard, a été dénoncée par plusieurs familles de victimes. LFI s’est disqualifiée pour avoir refusé de qualifier le Hamas de terroriste et avoir évoqué une « offensive armée de résistance des forces palestiniennes » peu après l’attaque du 7-Octobre.

Ajoutant la provocation aux polémiques, les Insoumis ont répondu positivement à l’invitation de l’Elysée aux parlementaires. Devant des proches des victimes venus d’Israël grâce à un avion affrété par l’Etat français, le président Macron a dénoncé « le plus grand massacre antisémite de notre siècle ». « Nous sommes 68 millions de Français endeuillés par les attaques terroristes du 7-Octobre », a ajouté le chef de l’Etat.

La Sorbonne, foyer du terrorisme islamiste pro-palestinien

Dans l’université parisienne, une littérature « antisioniste » fort problématique circule et entretient une atmosphère de violence anti-juive alarmante, s’inquiète Yana Grinshpun, maître de conférences en linguistique française et analyste du discours. Elle est également co-directrice de l’axe « Nouvelles radicalités » du Réseau de Recherche sur le Racisme et l’Antisémitisme, structure fédérative de recherche qui associe huit universités françaises (Lille, Cergy Paris, Picardie Jules Verne, Reims Champagne Ardenne, Rennes 2, La Sorbonne-Nouvelle, Artois, Université de Paris) et des associations de lutte contre le racisme et l’antisémitisme (LICRA, CoExist, l’Œuvre de Secours aux Enfants,…).

La libération de la parole antijuive dans les universités françaises a atteint des sommets après les massacres du 7 octobre. J’ai pu en témoigner avec celui qui fut l’un des premiers intellectuels à diagnostiquer l’émergence du nouvel antisémitisme à travers ses variations culturelles, idéologiques, politiques, Georges-Elia Sarfati (EHESS), dans L’Express l’année dernière.

Cette parole s’inscrit dans une archive discursive bien décrite : la souche social-nationaliste et son idée du complot juif a muté en complot sioniste (les « sionistes » ont ourdi un plan de conquête de la Palestine), la souche soviétique a été fertilisée par le discours post-colonial (« Israël colonise et occupe les terres des autres »), la souche islamique (les Juifs ne peuvent pas être souverains sur la terre d’islam) et la souche post-moderne pour laquelle l’existence d’un Etat souverain à caractère national juif est une écharde douloureuse sur le corps occidental. Aujourd’hui ce cocktail, nourri par l’activisme de la gauche radicale palestinisée fleurit sur les campus.

Interclasse islamo-gauchiste

Avant–hier, alors que je sortais après mes cours à la Sorbonne Nouvelle (Sorbonne-Paris-III), une étudiante toute de drapeau palestinien vêtue, distribuait des papiers à des étudiants.

A côté d’un stand du Comité Palestine affilié au NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste, NPA, des révolutionnaires trotskistes Olivier Besancenot et Philippe Poutou), rempli de littérature conçue pour les curieux, son camarade accueillait les membres de la faculté dont la libido sciendi n’a pas encore été satisfaite par le contenu des cours…

Il leur offrait des tracts pour combattre l’entité sioniste, pour libérer la Palestine du Jourdain à la mer, pour boycotter tout ce qui est vaguement « sioniste ».  Un journal du Comité Palestine Sorbonne Nouvelle, appelé pastoralement L’Olivier et dont le premier numéro s’intitule Sionisme et antisémitisme : les liens historiques présentait les liens étroits du sionisme avec le nazisme, tout à fait dans la veine de la thèse négationniste d’un Mahmoud Abbas et appelait à démanteler « l’entité sioniste » par une lutte armée. Pour rappel : le slogan « Libérez Palestine du Jourdain à la mer » a été lancé par le Mufti de Jérusalem, Haj Amin Al Hussejni, allié des nazis, qui entendait se débarrasser des Juifs du yeshuv (communauté agricole) et appelait aux pogroms et aux massacres.

Mufti de Jérusalem, Haj Amin Al Hussejni, et Hitler (1941)

Le jeune homme, représentant de ce Comité, avec qui j’ai longuement discuté, m’a dit que pour que la Palestine soit libérée, il faut la débarrasser des Juifs. Les ashkénazes doivent rentrer « chez eux » et les séfarades « chez eux ». Sinon, c’est la résistance armée qui les chassera. A ma question sur les massacres et l’expulsion des Juifs du monde arabe, qu’il a reconnus, il a ajouté que derrière ces massacres il y avait la main du Mossad. Ce jeune homme m’a même « cité » Zeev Jabotinsky, qui appellerait à tuer des Arabes, et Théodore Herzl, qui chercherait les faveurs des antisémites. Ce qui montre que ce jeune homme n’a jamais ouvert aucun livre de ces deux grands penseurs qui n’ont jamais dit ce qu’il leur attribuait. Je donne cet exemple pour montrer que la confusion, l’ignorance, la propagande haineuse ont toute leur place au sein de mon université. Ce sont ces mêmes étudiants qui organisent des « conférences » sur ces sujets. Par exemple, celle prévue pour le 8 février annonce :

« Nous réaffirmons encore une fois notre soutien inconditionnel à la résistance palestinienne, et nous appelons à un cessez-le-feu immédiat à Gaza, ainsi que la libération totale de la Palestine et le démantèlement de l’entité sioniste coloniale ».

Faire des juifs les nouveaux nazis
Maintenant, penchons-nous sur la littérature produite par ledit comité et distribuée par les étudiants de la Sorbonne aux étudiants de la Sorbonne :

Al Thawabet (Nos principes, en page 2 de L’Olivier, juste à côté de l’édito) inspiré des principes formulés par l’OLP en 1977 (dans cette charte, l’OLP ne reconnaît pas l’existence de l’Etat d’Israël) :
Principe 3 : Soutien à la résistance
Principe 4 : Palestine libre de l’Occupation des soldats et des colons, de la mer au Jourdain, avec Al Quds comme capitale.

Un chapitre est consacré aux liens étroits du sionisme et du nazisme :

« Les sionistes maintenaient de bonnes relations avec les nazis, au moins jusqu’à la fin des années trente […] Les sionistes allemands se sont donc alliés aux nazis après que ces derniers se sont emparés du pouvoir, et les sionistes étaient le seul groupe juif qui n’a pas fait l’objet de censures et de l’interdiction d’exercer toute activité politique… Cependant, la fin de la Seconde Guerre mondiale a également entraîné la fin de l’antisémitisme d’Etat en Europe, qui s’est posé comme un obstacle face aux propagandistes sionistes » (p. 7-8)

L’apologie du terrorisme est explicite aussi :

Une page est consacrée au « journaliste » Hamza Al Dahdouh, « jounaliste palestinien incarnant la résilience et la force de son peuple » (p. 27). Hamza el Dahdouh fut un terroriste, combattant du Jihad Islamique, représentant d’un bataillon du Jihad Islamique Zeitun. À la page 14, on découvre que « … depuis le début de l’occupation en 1948, Israël cherche à contrôler et empêcher l’éducation des Palestinien.ne.s, en leur durcissant les démarches, en leur imposant des checkpoints long et laborieux, en les privant d’infrastructures… Comme tout régime d’occupation, il a cherché à effacer la culture et la connaissance palestinienne (sic ! NDLA), son histoire, sa trace, son héritage, comme en témoignent les attaques répétées contre les universitaires, les pillages de livres (sic ! NDLA), la destruction des sites archéologiques et des églises historiques ».

Ce ne sont que des échantillons de la prose distribuée aux étudiants par d’autres étudiants. La lecture complète du journal me fait penser que les fabricants des Protocoles des sages de Sion ont de dignes héritiers. Le problème est qu’un étudiant contemporain moyen, dépossédé de connaissances historiques générales et de celles qui concernent l’histoire du Proche-Orient en particulier n’a pas les moyens de voir qu’il s’agit de mensonges grossiers à CHAQUE ligne de ce torchon propagandiste.

La gêne des tutelles


Le président de l’université que j’ai contacté m’a répondu que l’Université n’est pas responsable des « tracts distribués sur la voie publique ». La voie publique se trouvant dans les portes d’entrée de la faculté Sorbonne-Nouvelle, on se demande quelle aurait été sa réponse si on y distribuait Mein Kampf.

Là où je veux en venir, ce n’est pas tant l’existence de ces groupuscules criminels, ces Merah ou Carlos en puissance, qui diffusent cette propagande crapuleuse, mensongère et criminelle, c’est le silence et le « pas de vague » des tutelles. Il s’agit là de l’appel à la violence ouverte, du négationnisme, de la fabrication des assassins en puissance. Qui agissent à l’université impunément. Malgré le fait qu’une plainte a déjà été déposée contre le NPA et ses affiliés pour apologie du terrorisme.

Le silence des institutions universitaires, les réponses évasives des instances qui psittacisent sans cesse « Nous combattons toutes les formes de racisme » les rend complices de l’idéologie crapuleuse et meurtrière. Si l’antisémitisme prospère dans les facs, si les universitaires juifs quittent la France, si les étudiants juifs ne se sentent pas en sécurité, c’est que ce climat est bien entretenu par la lâcheté et l’indifférence des présidences qui n’ont de présidence que le titre, mais qui agissent exactement comme les bourgeois du film de Marcel Ophuls Le chagrin et la pitié – lesquels prétendent ne pas avoir vu ni su ce qui se passait sous leur nez. La présidence de l’université étant aux abonnés absents, Caroline Yadan, députée de Renaissance, a été informée des agissements dudit Comité Palestine.

Et Macron a reconduit Sylvie Retailleau, ex-présidente de l’Université Paris-Saclay, à la tête du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, bien qu’en décembre 2023, elle ait exprimé son désaccord avec le vote de la loi sur l’immigration et menacé de démissionner.

Près de 6 Français sur 10 estiment que Marine Le Pen est sincère dans sa lutte contre l’antisémitisme

81% des Français se disent inquiets de l’augmentation du nombre d’actes antisémites en France

57 % des Français jugent que Marine Le Pen est sincère dans sa lutte contre l’antisémitisme, selon un sondage réalisé par l’entreprise Elabe pour BFMTV, mercredi 15 novembre.

Plus de 105.000 personnes ont marché contre l’antisémitisme à Paris, dimanche 12 novembre. Macron ne s’est pas joint aux marcheurs et s’est coupé de presque six Français sur dix pensant que la cause pouvait se suffire d’une première ministre ou se flattant qu’on ait pensé qu’l faudrait pas moins d’une trentaine de ministres comme Jean-Noël Barrot ou Chrysoula Zacharopoulou, pour compenser son absence.

 Le 28 novembre 1941, le Grand Mufti de Jérusalem,
Hajj Amin al-Husseini,
nationaliste arabe et fameux chef religieux musulman, est allé serrer la main d’Hitler à Berlin

Parmi ces participants se trouvait le Rassemblement national, dont la présence a suscité de vives réactions. Les Staliniens chavistes de La France insoumise ont notamment refusé de se mobiliser à cette occasion, jugeant que « lutter contre l’antisémitisme et contre toutes les formes de racisme est impraticable aux côtés d’un parti qui trouve ses origines dans l’histoire de la collaboration avec le nazisme ».

Staline et von Ribbentrop, ministre des Affaires étrangères nazi se serrant la main après la signature du pacte germano soviétique au Kremlin,
le 23 août 1939.

Pour autant, un sondage réalisé par l' »institut » Elabe pour BFMTV, mercredi 15 novembre, rapporte que 57 % des Français jugent que Marine Le Pen est sincère dans sa lutte contre l’antisémitisme.  19 % d’entre eux la jugent même très sincère. Ainsi, 60 % des personnes interrogées affirment que Marine Le Pen et le Rassemblement national ont leur place dans cette marche contre l’antisémitisme. 59 % des sondés considèrent également que le RN est « un parti comme les autres ».

50 % des sondés jugent ambiguë la position des révolutionnaires LFI contre l’antisémitisme

En revanche, 46 % jugent que Macron aurait dû, au contraire, faire acte de présence, toujours selon le sondage réalisé par l’institut Elabe. 53 % des Français estiment en revanche que Macron a eu raison de ne pas participer à cette marche contre l’antisémitisme.

Ils sont en revanche 70 % à penser que Mélenchon et ses adhérents d’extrême gauche pro-palestinienne ont eu tort de ne pas se joindre au cortège.

De plus, une personne interrogée sur deux juge que la position de l’ancien leader insoumis contre l’antisémitisme est ambiguë. Mais, pour autant, malgré la médiatisation et l’engouement qu’a provoqué ce rassemblement, 85 % des Français estiment que ce mouvement correspond à un moment éphémère qui ne va pas renforcer durablement l’unité nationale.

81% des Français inquiets de l’augmentation du nombre d’actes antisémites

La France est confrontée depuis plus d’un mois à une augmentation des actes antisémites. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a indiqué ce mercredi sur Europe 1 que « 1.518 actes ou propos antisémites qui vont directement vers les Français de confession juive » ont été recensés en France depuis les atrocités des terroristes islamistes du Hamas en Israël, le 7 octobre dernier.

Selon notre sondage « L’Opinion en direct », 81% des Français se disent inquiets de l’augmentation du nombre d’actes antisémites en France (31% très inquiets et 50% plutôt inquiets).

L’antisémitisme soviétique de Staline, dans la continuité du tsarisme au communisme

Quelques temps forts à l’attention des anti-Juifs dopés aux slogans

Le Grand Mufti de Jérusalem (g),
Hadj Amine Al-Husseini, a-t-il conseillé Hitler sur la destruction des Juifs d’Europe lors de leur première rencontre à Berlin, Allemagne,
le 28 novembre 1941?

S’il est vrai qu’à ses débuts la Révolution russe de 1917 a pu se parer des apparences d’une émancipation du peuple juif, il n’en demeure pas moins que, sous Staline, le vieil antisémitisme a toujours été complaisamment alimenté, couvé, tel une lame de fond prête à refaire surface à la moindre occasion. Vaksberg retrace les différentes étapes de la discrimination des Juifs et de leur persécution : l’établissement par la Grande Catherine de l’ « aire de sédentarisation » (les juifs ne pouvaient résider que dans certaines provinces de l’Empire), la politique d’exclusion des différents tsars au cours du XIXe siècle, jusqu’à l’organisation des pogromes massifs par Nicolas Ier et Nicolas II, puis la vague d’espoir suscitée par la chute de la monarchie.

Dès la prise du pouvoir effective par Staline, l’attitude envers les Juifs sera marquée d’une grande ambiguïté qui virera progressivement à une politique ouverte de persécution, menée sous le prétexte d’un combat « antinationaliste ». L’apogée de ce mouvement de balancier sera atteint après la guerre, avec l’ass assinat du grand acteur Mikhoels, puis le tristement célèbre complot des « blouses blanches » : des médecins du Kremlin, pour la plupart d’origine juive, censés avoir comploté pour assassiner Staline, dont le procès – on le sait aujourd’hui – devait servir de prélude à une grande vague de persécutions antisémites.

Salut nazi du Grand mufti de Jérusalem à Berlin, lors de sa rencontre de 1941 avec Hitler: alliance objective anti-juive
Obséquiosité du mufti pour Hitler

L’antisémitisme stalinien désigne l’une des formes historiques de l’antisémitisme et aussi l’une des dérives idéologiques du stalinisme : c’est l’un des instruments de la promotion du patriotisme soviétique à dominante russe, manifesté à travers des slogans et des actes antisémites non-systématiques et non obsessionnels (à la différence des régimes nazi et satellites) au gré des intérêts et des méfiances du régime, qui se servait des Juifs comme de tous les autres, pour en sacrifier ensuite comme il en a sacrifié bien d’autres. Ainsi lors des grandes purges militaires en 1937-1938, il y eut des Juifs parmi les victimes, mais « la terreur stalinienne ne visait pas les Juifs de façon spécifique, principale ou préférentielle ».

Mais à partir de la fin des années 1930, et surtout après la Seconde Guerre mondiale, le régime de Staline tente de récupérer à son profit les vieux préjugés antisémites hérités de l’Histoire. La diplomatie soviétique avait joué un rôle décisif dans la naissance de l’Etat d’Israël en 1948, mais le soutien apporté à ce pays par les Etats-Unis pousse Staline à se retourner contre lui, et à jouer pleinement la carte de l’antisionisme. Alors que son pouvoir s’étend désormais au bloc de l’Est, Staline renoue de plus en plus avec les mythes du « complot juif» dont paradoxalement, le plus virulent était celui initialement russe blanc, puis nazi, du « judéo-bolchévisme » que Staline recycle en « infiltration au sein du Parti » d’« éléments opportunistes poursuivant leurs propres buts ».

Les Grandes Purges — ou la Grande Terreur — sont une période de répressions politiques massives en Union soviétique dans la seconde moitié des années 1930, principalement de 1936 à 1938. Joseph Staline et le Parti communiste utilisent alors à grande échelle l’emprisonnement, la torture, la déportation et la peine de mort pour éliminer ses opposants politiques réels ou supposés.

La phase la plus violente se déroule de fin 1936 à 1938. Durant ces seules deux années, la répression fait plus de deux millions de victimes, dont 725.000 exécutions et 193.000 envois au Goulag.  

Le régime soviétique stalinien ne cible pas les juifs en tant qu’ethnie soviétique, mais en tant que groupe confessionnel et culturel international, donc suspect de « cosmopolitisme » et de « liens avec l’impérialisme ». Seul est évoqué le massacre des Juifs soviétiques par les nazis contre les civils soviétiques, tout lien avec la « solution finale » et la thèse du « judéo-bolchévisme » étant occulté comme « point de vue nationaliste bourgeois ».

La publication du Livre noir est arrêtée en 1947, puis éclatent des persécutions ciblées comme la « nuit des poètes assassinés », l’exécution, le 12 août 1952, d’intellectuels et d’écrivains juifs d’expression yiddish par l’Union soviétique, soit 13 fusillés sur les 15 accusés , ou le prétendu « complot des blouses blanches », une affaire tournant autour d’un prétendu complot de médecins soviétiques, presque tous juifs, accusés en janvier 1953 d’avoir assassiné deux dirigeants soviétiques et d’avoir prévu d’en assassiner d’autres, une machination montée de toutes pièces par le régime stalinien.

«Hitler enfant de chœur à côté de Nétanyahou»: propos de sportif…

L’ex-médaillé olympique Mahiedine Mekhissi est meilleur quand il se tait

Le silence serait d’or pour le médaillé d’argent aux JO de 2008, retiré à 38 ans des pistes d’athlétisme depuis quelques mois. Le Franco-algérien a en effet provoqué une vague d’indignation en comparant le chef de l’Etat israélien au dictateur nazi.

Mahiedine Mekhissi fait de nouveau l’actualité avec un message à l’origine d’une scandale sur les réseaux sociaux. Le quintuple champion d’Europe et spécialiste du 3000 mètres steeple a comparé mardi Adolf Hitler et Benyamin Nétanyahou. « Adolf Hitler c’est un enfant de chœur à côté de Nétanyahou ! L’Occident de vrais collabos», a écrit le champion français en accompagnant ces quelques mots de hashtags établissant un lien entre Israël et le régime nazi.

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«Un naufrage» selon le maire de Reims

Les propos de celui dont la carrière fut émaillée d’incidents et d’excès en même temps que de formidables performances, ont été à l’origine d’une vague d’indignations d’internautes exigeant le signalement du Rémois d’origine. Le maire de Reims, justement, a réagi avec virulence à la prise de position de Mahiedine Mekhissi. «Et dire que cet individu a porté le maillot de l’équipe de France! J’ai honte pour notre ville… quel naufrage !», a regretté l’édile, amer.

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Depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas, l’un des sept athlètes tricolores à avoir remporté trois médailles olympiques lors de trois JO au sein de la même discipline, en 2008 et 2012 (argent) et 2016 (bronze) multiplie les critiques contre l’État hébreu sur le réseau social X en retweetant des messages hostiles à la riposte de Tsahal dans la bande de Gaza.

Fer de lance de l’athlétisme français

Au début des années 2000, Mahiedine Mekhissi fut l’un des fers de lance de l’athlétisme français en signant, aux Jeux olympiques de Pékin, une sensationnelle performance alors qu’il n’était à l’époque qu’un inconnu. Il était parvenu à signer la médaille d’argent sur 3000 mètres steeple entre deux Kenyans, les maîtres de la distance, alors que personne ne l’attendait à ce niveau. Un coup d’éclat qui engendra des doutes et des suspicions de dopage mais Mekhissi, qui n’a jamais fait l’objet d’un contrôle positif, a confirmé son niveau les années suivantes en décrochant cinq sacres aux Championnats d’Europe mais aussi deux médailles de bronze sur sa surface de prédilection.

La carrière de cet athlète entier et excessif a toutefois été marquée par de plusieurs polémiques, comme une bagarre sur la piste lors du meeting de Monaco en 2011 ou la violence à l’encontre d’une mascotte du Championnat d’Europe à Helsinki à la fin d’une course en 2012. Il avait annoncé en janvier dernier la fin de sa carrière, gêné par plusieurs blessures ces dernières années.

Qui est le publiciste auteur de la com’ de Macron en Hitler ou Pétain?

Le sulfureux afficheur ne craint-il donc pas les foudres de Jupiter?

L’afficheur controversé récidive: dans le Var, il a placardé sur un immense panneau d’affichage une photo de Macron en Hitler, assortie du commentaire « Obéis, fais-toi vacciner ». Il sévit depuis 30 ans et a déjà été condamné pour de tels faits, mais assume.

Nouveau scandale jouissif dont l’auteur est encore Flori, un afficheur varois controversé, qui dispose de 350 à 400 panneaux d’affichage dans la région. Depuis des décennies, il en utilise quelques-uns pour témoigner à charge de l’état de l’opinion.

Samedi, en écho aux manifestations contre le passe sanitaire qui ont réuni plus de 230.000 personnes en France, il a récidivé, déclenchant une scandale noyé dans les autres, tout aussi insensés, qui fleurissent sur les panneaux brandis par les militants de Sud et de la CGT, comme des Gilets jaunes. Prétendant, comme ces révolutionnaires, se battre « pour la liberté d’expression », il a donc disposé sur un panneau, à Toulon, une photo-montage représentant le président Macron, en clone d’Adolf Hitler.

L’image dérange d’autant plus que de nombreux manifestants arboraient une étoile jaune « non vacciné » – autres images qui ont, elles aussi, été très commentées.

Condamné pour une affiche en 2019

Fiori n’est pourtant pas un déséquilibré…En 2019, en pleine crise des gilets jaunes, il avait placardé une fausse publicité, assortie du message « La police vous parle tous les jours sur BFM-TV ». 

Un mois après les faits, Michel-Ange Flori avait été condamné par le tribunal de grande instance de Marseille à verser 30.000 32.000 euros à la chaîne d’information en continu – à titre de provision à valoir sur l’indemnisation de son préjudice.

Michel-Ange s’était défendu, déjà, en invoquant la liberté d’expression:

« Je voulais simplement parodier la phrase de mai 68, ‘la police vous parle tous les soirs à 20 h’. Je le prends comme un coup personnel, on veut salir ma liberté d’expression. »

Il avait aussi été condamné à retirer l’affiche du panneau, et ses photos de sa page Facebook.

Poil à gratter

Michel-Ange Flori se voit comme le poil à gratter du pouvoir, avec les messages qu’il fait passer sur deux de ses panneaux: contre Castaner – alors ministre de l’Intérieur, contre le commandant de police de Toulon, contre les syndicats de police…

Avec humour, il tape sur les pouvoirs en place: « 150 euros de plus par mois par policier et nous ? La matraque dans la gueule ? », accuse-t-il en décembre, après l’augmentation accordée aux forces de l’ordre mobilisées pour les gilets jaunes.

Condamné à sept ans de prison 

« Macron permet aux pauvres de faire les poubelles gratuitement », indiquait encore le slogan d’une autre affiche, qui avait déjà fait grand bruit à Toulon et à la Seyne-sur-Mer pendant la crise sociale.

Mais si l’on parle beaucoup de lui aujourd’hui et ces dernières années, c’est dans les années 1990 que Michel-Ange Flori avait commencé à user de sa « liberté d’expression »: il dénonçait alors le patrimoine immobilier d’un élu local ou encore l’incendie des paillottes en Corse.

Corse: présumé coupable. Préfet: présumé innocent. Chevènement: l’innocence sélective

Première affiche « personnelle » de Michel-Ange Flori, en 1999

Cette première attaque lui avait valu 36 heures de garde à vue, après la visite de la brigade criminelle.

Et l’homme n’est donc pas inconnu des services de police: toujours en 1999, il avait été condamné à 7 ans de prison pour avoir « commandité la destruction d’un immeuble par substance explosive », en l’occurrence les locaux de son ex-employeur. Il a toujours nié ces accusations.

En 2015, année marquée par le terrorisme islamiste en France, il placarde « Je suis Charlie » dès janvier. Puis réclame, toujours grâce à ses panneaux 4×3, la peine de mort pour les terroristes, après les attaques de novembre.

Une centaine d’affiches provocatrices

En parallèle, il s’oppose à la déchéance de nationalité des terroristes binationaux, présentant la mesure de François Hollande comme… un poisson d’avril.

En vingt ans, il pense avoir placardé une centaine d’affiches provocatrices. Le rythme s’est accéléré depuis environ un an: « Je suis devenu un hebdo », ironise-t-il, particulièrement inspiré par Alexandre Benalla, l’ancien collaborateur du chef de l’Etat.

Franc-tireur, il tape tous azimuts, parfois sur des politiques locaux, « mais surtout sur les grosses enseignes ». Macron aujourd’hui, après François Hollande, Nicolas Sarkozy dont il annonce qu’il a « demandé l’asile politique à la Libye » et François Fillon: « le général de Gaulle aurait-il salarié Yvonne ? », demande-t-il, durant la campagne présidentielle 2017, alors que le candidat LR est empêtré dans l’affaire des emplois présumés fictifs de son épouse.

Un passé agité

Né en Algérie d’un père corse et d’une mère pied-noir, avant de débarquer avec eux dans le Var, Michel-Ange Flori a longtemps galéré avant de faire fortune dans l’affichage publicitaire.

L’afficheur fortuné n’oublie pas d’où il vient et tient à le rappeler:

« J’ai manié le marteau-piqueur, cuit des steaks à Toulon » (Michel-Ange Flori)

CRS pendant quinze mois, dit-il, avant de se faire débarquer pour une « bagarre », il est chauffeur-livreur à Toulon pour Jean-Louis Fargette, « la savonnette », ancien parrain du milieu varois, abattu en Italie en 1993.

Lucide, condamné pour certaines affiches, Michel-Ange Flori assume, persiste et signe. Et n’oublie pas pour autant qu’il vit en démocratie:

Pas question pour ce soutien des Gilets jaunes de se lancer en politique, malgré certaines demandes: il dit avoir été approché par Francis Lalanne pour les européennes, qui le voulait sur sa liste. En vain. 

« Je resterai celui que je suis, je continuerai. Je sais aussi que si j’étais Chinois ou Turc, on m’aurait incarcéré. » (Michel-Ange Flori)

Toulon: des affiches comparent Macron à Hitler

Des panneaux, tout sauf publicitaires, contredisant les sondages commerciaux

L'affichage fait polémique.
Une idée originale d’électeur évolué?

« Obéis, fais-toi vacciner ». Le message fait mouche à Toulon, où le photomontage  a été placardé sur plusieurs panneaux publicitaires de l’afficheur Michel-Ange Florie. Cet affichage fait suite à l’extension du passe sanitaire et à la vaccination obligatoire des soignants décrétés par le chef de l’Etat.

Cette campagne publicitaire est revendiquée par l’afficheur engagé à gauche Michel-Ange Flori, qui n’en est pas à son coup d’essai. L’annonceur toulonnais avait déjà fait parler de lui en placardant des affiches polémiques, en soutien aux gilets jaunes ou encore en arborant le slogan « La police vous parle tous les jours sur BFMTV« .

Un affichage partisan

Le parti-pris révolutionnaire des affiches de l’annonceur controversé Flori indigne. Un des panneaux publicitaires a été détérioré, et le mot « honte » a été écrit sur l’affiche en signe de réprobation. 

L’afficheur a réagi sur Facebook, en précisant que sa campagne publicitaire est une « métaphore » et non une photo ! Michel-Ange Flori ajoute que « la honte c’est eux » [les auteurs du mot « honte »]…

Cette campagne publicitaire fait suite aux manifestations qui se sont déroulées en France, samedi 17 juillet. Plusieurs dizaines de milliers de manifestants antivax avaient exprimé leur mécontentement, en arborant parfois une étoile jaune censée rappeler les lois antisémites durant la seconde guerre mondiale. Ces comparaisons avec le siècle passé avaient suscité un vif émoi, notamment chez un des survivants de la rafle du Vel d’Hiv.

Qui est le publicitaire varois condamné pour diffamation ?

Le publicitaire Michel-Ange Flori a été condamné à verser 32.000 euros à BFMTV « à titre de provision à valoir sur l’indemnisation de son préjudice ». La phrase était placardée à la vue de tous sur un panneau publicitaire de 4 mètres par 3 à Toulon au début du mois de mai. « Je voulais simplement parodier la phrase de mai 68,  » la police vous parle tous les soirs à 20 h  » », se défend ingénument le chef d’entreprise. Toute vérité n’est pas bonne à dire !

    Ce publicitaire utilise deux de ses 400 panneaux pour afficher des messages polémiques et dénoncer « les dérives de la démocratie française », selon ce penseur.

Le tribunal lui a également ordonné de supprimer le panneau publicitaire sur lequel se trouvait l’inscription diffamatoire, ainsi que les photos du panneau publiées sur sa page Facebook.

« Je le prends comme un coup personnel, on veut salir ma liberté d’expression. Je n’ai pas d’autre choix que d’aller dans la direction qu’on me montre », regrette l’anar.

Un prix Benalla pour le commandant de police Andrieux

Un crève-cœur pour Michel-Ange Flori, qui est devenu le poil à gratter des pouvoirs en place, à travers les messages delirants qu’il affiche sur deux de ses 400 panneaux publicitaires répartis entre Bandol et Hyères.

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Pendant la crise des « gilets jaunes », il a multiplié les messages « pour les plus pauvres », lui qui se décrit comme un trublion de l’affichage. « J’avais décerné le prix Benalla au commandant de police Andrieux, qui avait assené des coups de poing à des manifestants », rigole Michel-Ange Flori. « Le commandant de police Andireux défie Mike Tyson », n’était pas des moins piquantes non plus. Plus récemment, il s’interrogeait : « Le président Macron porte-t-il malheur à la France ? », placardé sur des flammes juste après l’incendie de Notre-Dame de Paris.

Ces affiches envers le commandant de police Andrieux lui ont valu une plainte pour diffamation. « La liberté d’expression est pour moi la première des libertés. Est-ce qu’on est dans la Chine de monsieur XI ? », s’interroge cet « insoumis de l’affichage ».

« Je continuerai »

Mais il ne veut surtout pas être catalogué d’un bord ou d’un autre. Il préfère dénoncer les « dérives de la démocratie française ». « Si vous vous faites prendre au radar, vous êtes obligés de payer et même si vous contestez c’est un parcours du combattant. Regardez Balladur, il a 92 ans et n’est toujours pas jugé pour l’attentat de Karachi », s’énerve le spécialiste des « raisonnements » foireux.

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Ses messages acidulés ne datent d’ailleurs pas d’hier. Dès les années 90, il dénonçait le patrimoine d’un élu de l’est varois, où l’affaire des paillotes incendiées en Corse. Ce n’est d’ailleurs pas cette condamnation qui devrait le calmer. « Je resterai celui que je suis, je continuerai. Je sais aussi que si j’étais Chinois ou Turc, on m’aurait incarcéré », avance-t-il, lucide.

Mediapart juge contre-productifs ces amalgames primaires

Le site révolutionnaire trotskiste appelle les anars de base à mettre un terme à leurs actions intempestives.

Lien PaSiDupes

La gauche islamogauchiste accuse la gauche républicaine d’être « plutôt Hitler que Blum »

Les islamogauchistes sont-ils plutôt Blum que Allah?

Suite à la fusion des listes EELV, PS et LFI aux élections régionales en Ile-de-France, Manuel Valls et Jean-Paul Huchon refusent de soutenir une alliance avec la France insoumise. Céline Pina défend cette gauche républicaine face aux accusations de trahison.

Ex-socialiste et proche de Véran, comme de Michel Onfray, Céline Pina est essayiste et fondatrice de Viv(r)e la République co-fondé avec Fatiha Boudjahlat qui dénonce des « accommodements » politique et judiciaire avec les sphères religieuses communautaristes et séparatistes. Elle a récemment publié Ces biens essentiels (Bouquins, 2021).


« Comme j’aurais voté Valérie Pécresse si j’avais été électrice d’Île-de-France, je me serais sans doute fait insulter sur les réseaux et sur les chaînes info, comme Manuel Valls et Jean-Paul Huchon. Ils ont pourtant fait acte de courage et d’honnêteté. Mais ce qui est ici intéressant, c’est la violence du rappel à l’ordre qu’ils subissent. Elle montre la vraie nature de cette gauche qui ne se bat que pour ses postes et privilèges.

Depuis quelques jours, en effet, fleurissent sur Facebook et Twitter les rappels à l’ordre des dirigeants et militants de la France insoumise, Europe Ecologie Les Verts, du Parti socialiste, à l’égard [à l’encontre] des personnes et des mouvements de gauche qui dénoncent l’alliance de ces partis comme les noces de l’opportunisme, de la trahison et de l’avidité.

Nombre d’électeurs ou d’élus de gauche refusent cette conjuration des hypocrites qui n’est que la énième trahison politique du peuple au profit des intérêts personnels des candidats. Du coup, Manuel Valls, Laurent Bouvet, Amine El Khatmi, moi, mais aussi des organisations comme Viv(r)e la République, Reseau 1905 ou le Printemps républicain [à ne pas confondre avec le Printemps marseillais de la paire Michèle Rubirola , EEKV, leurre de Benoît Payan, PS] se voient interpellés notamment par les militants LFI, les accusant d’être «plutôt Hitler que Blum». Ce qu’ils présentent comme le signe avéré d’un basculement à l’extrême droite.

Cela dit tout de la vacuité de cette gauche qui n’est attachée qu’à ses postes et privilèges et trahit tout ce qu’elle représentait. » (Céline Pina)

Pour ces commissaires politiques prompts à la déshumanisation de ceux qui les contrarient, refuser de voter pour des gens qui politiquement sont les alliés des islamistes et des authentiques racistes que sont les racialistes, c’est être d’extrême-droite. Ce qui équivaut à rejeter 70 % des Français à l’extrême droite.

La phrase «plutôt Hitler que Blum», écrite par Emmanuel Mounier dans la revue Esprit en octobre 1938 et reprise par le Parti communiste français en 40 [en dépit du Pacte germano-soviétique de 1939 entre Ribbentrop et Staline], qui estimait que les socialistes étaient des traîtres et était allié avec Hitler. Ce slogan était la position des gauchistes de l’époque.

Ceux-ci se sont toujours trompés et ils oublient aujourd’hui que leurs liens avec les Frères musulmans font d’eux les vrais héritiers de l’alliance avec le nazisme. La précision et l’histoire peuvent être cruelles. On comprend leur goût du mensonge et du révisionnisme.

Mais surtout cela dit tout de la vacuité de cette gauche qui n’est attachée qu’à ses postes et privilèges et trahit tout ce qu’elle représentait. Elle ne défend plus l’égalité entre êtres humains: en défendant le voile, elle accepte que l’égalité des femmes soit remise en cause et que leur impureté soit posée comme un fait ; en acceptant que l’exclusion au nom de la race (interdiction des blancs dans certains espaces, haine raciale, droits différents selon la couleur de peau), elle promeut des sociétés de ségrégation et cultive la haine raciale et communautaire.

« Parlons aussi de la belle unité LFI/EELV/PS/LREM qui les a tous vus porter le même amendement pour autoriser le burkini et permettre aux femmes en hijab d’accompagner les sorties scolaires. » (Céline Pina)