L’imam Mahjoubi : « Je vais tout faire pour regagner la France » « satanique »…

« Je ne vais pas me laisser faire » : ce papa a un enfant atteint de cancer à faire soigner

L’imam Mahjoub Mahjoubi arrêté à Bagnols-sur-Cèze ce jeudi 22 février et expulsé quelques heures plus tard vers la Tunisie, où il a été applaudi, a décidé de « se battre » contre cette procédure d’expulsion.

La procédure a été rapide, « expéditive », selon le quotidien subventionné communiste. L’imam Mahjoub Mahjoubi dont plusieurs prêches anti-français à la mosquée Ettaouba de Bagnols-sur-Cèze, dans le Gard, durant le mois de février, ont été découverts et diffusés, justifiant son arrestation et son expulsion dans la même journée.

L’imam Mahjoub Mahjoubi a expliqué à BFM qu’il a été « très bien accueilli » en Tunisie où il n’a pas choisi de vivre. Il précise même qu’à son arrivée il a eu droit à des applaudissements. Il raconte : « Ça m’a ému de voir que j’étais respecté ».

Au soleil, chez une belle-mère

Le polygame précise qu’il est actuellement chez sa belle-mère, bien que la mère de cinq de ses onze enfants soit française. « Avec les frères de ma femme. Ma famille tunisienne doit aussi remonter pour me voir ». Il ajoute qu’il est soutenu par sa famille. « Je suis chez moi en Tunisie, au soleil », et non en « train de pleurer sur le coin de mon lit ». Il ne regrette pas la France.

« Je vais me battre »

Mais le Maghrébin ne compte pas rester en Tunisie et exprime sa colère contre son expulsion : « On m’a cassé en mille morceaux, se victimise-t-il. On a fait circuler des mensonges sur moi. Je vais me battre. Je vais me battre dans le pays des droits de l’Homme. Je ne vais pas me laisser faire, » menace-t-il.

Pour lui, les accusations sont fausses : il n’aurait jamais dit dans ses prêches que « les Juifs sont l’ennemi » ou qu’il faut maltraiter les femmes. « Je n’ai fait que parler d’un texte qui a 1.500 ans. Et je vais le démontrer. »

Il minimise : « Des lapsus, des dérapages, ça arrive tout le monde. » Tout le monde – hormis lui – dit donc aussi que « le drapeau tricolore » est « satanique« , du seul fait qu’il n’a  » aucune valeur auprès d’Allah  » car, selon les islamistes, le coran est supérieur aux lois de la République :

Un enfant de 7 ans atteint d’un cancer

Le prêcheur musulman avance qu’il va « tout faire pour revenir en France ». « Ma place n’est pas à 10 000 km de ma famille. » Il précise aussi qu’il a des enfants mineurs à s’occuper et un petit garçon de 7 ans atteint d’un cancer.

Depuis quarante ans en France, il déclare qu’il a demandé sa naturalisation avec son épouse il y a deux mois. Selon Le Parisien, l’imam s’est marié à une Française et est le père de cinq enfants, tous nés et scolarisés sur le territoire.

Une instrumentalisation de Gérald Darmanin

L’agitateur né à Tunis il y a 52 ans fait également la leçon : « La justice est censée être indépendante. » Et le séparatiste politique d’accuser le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, de « surfer sur le terrain du rassemblement national ». « Il utilise mon expulsion ».

Un imam du Gard qualifie de « satanique » le drapeau tricolore

Darmanin demande le retrait du titre de séjour de l’imam de Bagnols-sur-Cèze

Numéro 2 de l’association des musulmans du Gard rhodanien, l’imam a pu faire agrandir la mosquée Masjid at-Tawba (mosquée du repentir), sur l’esplanade du Mont-Cotton, dans laquelle il prêchait grâce à la bienveillance du maire socialiste de Bagnols-sur-Cèze

Le ministre de l’Intérieur a demandé le retrait du titre de séjour de l’imam de Bagnols-sur-Cèze, dont les propos ont été signalés par le préfet du Gard au procureur de la République. L’imam tunisien, Mahjoub Mahjoubi, est d’ailleurs membre de l’Association des musulmans du Gard rhodanien (AMGR).

« Aucun appel à la haine ne restera sans réponse », écrit-il. « J’ai demandé le retrait de son titre de séjour en vue de son expulsion du territoire« .

Il annonce également que le signalement par le préfet du Gard, Jérôme Bonet, au procureur de la République a été réalisé « sur [son] instruction ».

Dans une vidéo relayée sur les réseaux sociaux, l’imam qualifie le drapeau français de « drapeau satanique » qui n’a « aucune valeur auprès d’Allah ».

« On n’aura plus tous ces drapeaux tricolores qui nous gangrènent, qui nous font mal à la tête« , déclare-t-il.

Des infractions financières

Plus précisément, deux signalements ont été effectués en vertu de l’article 40 du Code de procédure pénale. Cet article stipule que « toute autorité constituée, tout officier public ou fonctionnaire qui, dans l’exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d’un crime ou d’un délit est tenu d’en donner avis sans délai au procureur de la République et de transmettre à ce magistrat tous les renseignements, procès-verbaux et actes qui y sont relatifs« .

Le premier signalement a été réalisé pour des infractions financières en lien avec la gestion de la mosquée en décembre 2023. Le deuxième, en cette fin de semaine en raison de ses prêches récents.

Dans un autre tweet, le ministre de l’Intérieur affirme qu’à la « demande d’Emmanuel Macron », la lutte contre « l’islam radical et politique » par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) a été intensifiée. Il souligne, comme l’a révélé Le Figaro, qu’il y a eu 26% d’expulsions de plus qu’en 2022.

« L’imam accusé d’un prêche anti-France, » selon Le Parisien ?

Trois lui sont reprochés, mais le quotidien du milliardaire Arnault, censé décrypter l’actualité et nous l’expliquer, n’est pas informé ou désinformé, avec l’onction de RSF (Réseau sans frontières) :

Avec un enfant mineur, il serait inexpulsable.
Or il est père de 5 enfants, âgés de 7 à 17 ans, nés et scolarisés en France, avec une épouse française, selon son avocat. Alors, avec onze,
selon la préfecture…

Après trois signalements depuis depuis novembre dernier, finalement reconnus par Le Parisien, les déclarations de Mahjoub Mahjoubi ont été dénoncées par Tareq Oubrou, grand imam de la mosquée de Bordeaux, et par Abdallah Zekri, vice-président du Conseil français du culte musulman, auprès de BFMTV.

Aurélien Taché, député EELV « totalement saoul », perturbe une pièce de théâtre

A-t-il arrosé la victoire du Maroc sur l’Espagne et hissé aussi le drapeau chérifien à… Amiens ?

Le metteur en scène des « Lettres de Anne », qui était donné au théâtre Lepic, dans le 18ᵉ arrondissement de Paris, sur la butte Montmartre, ce mardi 6 décembre, s’est indigne que le député EELV Aurélien Taché ait interrompu la représentation. L’ancien macronien aurait notamment « applaudi de manière absurde », « invectivé le comédien » et « menacé le régisseur », ce qu’a confirmé l’équipe du théâtre.

Le député EELV Aurélien Taché, venu en spectateur, a perturbé la représentation, selon le metteur en scène Benjamin Guillard.

Benjamin Guillard s’insurge contre l’ancien député EELV : « Pour qui vous prenez-vous Aurélien Taché ? Dans quel monde vivez-vous ? ». Ce dernier, « totalement saoul », qui a été invité à sortir de la salle, a alors « lamentablement menacé le régisseur ».

1/2 Je suis le metteur en scène de « Lettres à Anne » qui se joue au théâtre Lepic actuellement.
Ce soir, le député @Aurelientache , totalement saoule a profondément perturbé la représentation. Parlant fort, applaudissant de manière absurde, invectivant le comédien…— Guillard Benjamin (@GuillardB) December 6, 2022

Interrogé par Libération, Aurélien Taché s’est dit « vraiment surpris » de l’ampleur prise par une scène « qui a duré deux minutes » : « J’ai applaudi, et donc j’ai un peu naïvement perturbé la représentation. Et au même moment un téléphone a sonné, ce qui a contribué au brouhaha. Ensuite j’ai voulu applaudir sans faire de bruit, en agitant les mains. Ce que l’acteur n’a pas compris, et il m’a donc demandé de sortir. Ce que j’ai fait ! Certes en râlant, en disant que c’était inadmissible, mais je suis sorti. Je suis surtout surpris de la réaction du metteur en scène, qui se permet en plus des accusations… Je sortais simplement d’un dîner où j’avais bu un verre ou deux avant. »

Aussitôt, de nombreux commentaires sur les réseaux sociaux ont rappelé un précédent épisode impliquant le parlementaire, passé de la Macronie à la Nupes. Le 7 septembre dernier, il avait été condamné à 5.000 euros d’amende par le tribunal de Niort pour violence et outrage. Impliqué dans une bagarre dans la nuit du 8 au 9 février, il avait insulté et menacé les policiers qui avaient été envoyés sur place, rappelle France Bleu. A l’audience, son avocate avait expliqué que les faits avaient eu lieu dans un « contexte personnel très difficile ».

L’ex députée écologiste Cécile Duflot s’est joint aux commentaires…sans qu’on sache s’il s’agissait de prendre la défense ou non d’Aurélien Tâché. Dans un tweet plutôt maladroit, elle a rappelé que « l’alcoolisme est une maladie (et même une maladie professionnelle de la politique) et que le tabou qui subsiste autour de l’alcool empêche de le traiter comme telle. ». La désormais directrice générale d’Oxfam France, a ajouté qu’elle souhaitait « qu’il soit accompagné. ». Un macroniste qui l’a bien connu indique également, à Marianne, que « ses problèmes commencent à dater, malheureusement… Il faut qu’il se fasse soigner, car je pense que c’est devenu pathologique ».

L’islamo-gauchiste Taché a-t-il arrosé la victoire du Maroc sur l’Espagne au Mondial de foot ?

Tirs de mortiers, dégradations : des violences dans plusieurs villes après la victoire du Maroc contre l’Espagne. Des boutiques ont notamment été dégradées à Paris, sur les Champs-Elysées, tandis que les policiers ont été pris pour cible à Lille, Nice ou encore Fréjus.

Des fauteurs de troubles ont commencé à se regrouper vers 23h. Des magasins ont notamment fait l’objet de dégradations ou de vols. Des individus ont tenté d’entrer, sans succès, dans la boutique de bijoux Pandora et dans l’enseigne de prêt-à-porter Celio. De nombreux articles de sport ont en revanche été volés dans la boutique Lepape, rue d’Artois. Au total, 22 interpellations ont eu lieu, et le bilan des dégradations est toujours en cours d’évaluation, nous précise la préfecture de police de Paris.

Des violences liées à la victoire du Maroc ont également éclaté en Seine-Saint-Denis à partir de 19h30. À Bondy, environ 300 individus agitant des drapeaux marocains se sont réunis près de l’Hôtel de ville et ont tiré des mortiers de feux d’artifice. Selon nos informations, des tirs de mortiers et une bouteille en verre ont visé les policiers, qui ont notamment riposté avec un tir de LBD (lanceur de balles de défense, NDLR). Du côté de Clichy-sous-Bois, plusieurs individus se sont rassemblés à proximité du commissariat, et des mortiers ont été lancés en l’air. Un mineur de 15 ans a été interpellé en flagrant délit alors qu’il allumait un tube de mortier.

A la mairie d’Amiens, le drapeau tricolore a été remplacé par le drapeau du Maroc

Les supporters marocains ont fêté la qualification de l’équipe du Maroc en quarts de finale de la Coupe du monde en hissant un drapeau marocain sur la mairie Amiens Nord, chère à Macron, mardi 6 décembre.

Un activiste de « Dernière rénovation » met en berne le drapeau français sur le Panthéon

Ces gauchistes verts veulent imposer leurs vues minoritaires aux gouvernements par media interposés

Les activistes du collectif écologiste « Dernière Rénovation » ont mené deux opérations, le lundi 31 octobre 2022. Sans lien avec Hallowe’en. Un activiste s’est attaché au mât du drapeau tricolore du Panthéon, à Paris, et plusieurs de ces écologistes ont tenté de bloquer le pont de Sèvres, à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine). Tous ont été interpellés. Et relâchés !

Une provocation: ce monument parisien est le lieu où reposent les restes de figures historiques auxquelles la République veut faire honneur. Souvent pour des raisons circonstancielles  contestables. Ainsi, actuellement, les femmes y entrent-elles préférentiellement.

Le collectif assure en toute modestie: «  Nous sommes la dernière génération capable d’empêcher
un effondrement sociétal. » Ces activistes entendent ainsi « souligner la gravité du danger qu’encourt la population française à l’heure où aucune mesure importante n’est prise par le gouvernement pour enrayer le réchauffement climatique ».

« Nous devons être à la hauteur de l’Histoire » : puisque Macron ne l’est pas…

Elisabeth Borne a utilisé le « 49.3 » pour supprimer les 12 milliards de budget votés par les représentants du peuple pour la rénovation thermique. Il est plus clair que jamais que le gouvernement bloquera par tous les moyens les avancées climatiques et sociales. Même les plus évidentes et consensuelles.

Après l’expérience de la Convention Citoyenne pour le Climat, la double condamnation de l’Etat français par ses tribunaux, le rapport de la Cour des comptes… maintenant le court-circuitage démocratique par 49.3. Quel autre choix avons nous que d’entrer en résistance civile ?

Leur volonté politique n’existe pas. Nous la créerons, assure Dernière rénovation.

Les Français de ce collectif se reconnaît en lien avec 10 autres pays:

Dernière rénovation a le gouvernement pour cible principale. Malgré l’urgence absolue, le gouvernement a trahi sa promesse d’appliquer “sans filtre” les mesures de la Convention Citoyenne pour le Climat (CCC), dont celle qui concerne la rénovation énergétique des bâtiments en France. Il a été condamné par ses propres tribunaux pour manquement à ses propres lois.

C’est désormais à nous, citoyens et citoyennes ordinaires, de faire appliquer les engagements auxquels notre gouvernement refuse de se plier. C’est à nous d’entrer en
résistance civile.

Cette action intervient d’ailleurs alors que la Cour des comptes vient de critiquer vigoureusement la faiblesse de l’action du gouvernement en matière de rénovation thermique des logements, un levier essentiel pour limiter la consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre.

« On devrait être en deuil pour tous les gens qui meurent déjà du dérèglement climatique »

« Je suis un citoyen ordinaire, indique Sasha, le militant qui a mené cette action, cité dans le communiqué de Dernière rénovation. J’aime mon pays, et je ne supporte plus de voir sa population et ses paysages sacrifiés par un gouvernement mensonger et criminel. Si je mets le drapeau en berne aujourd’hui, c’est parce qu’on devrait être en deuil pour tous les gens qui meurent déjà tous les ans d’inondations, d’incendies, de famines, bref du dérèglement climatique. Et ce n’est rien face aux milliards de personnes qui seront sur les routes dans les décennies à venir. »

­Le collectif indique : « Nous demandons la mise en place d’un plan ambitieux de rénovation thermique des bâtiments d’ici à 2040, sur le modèle de la proposition de la Convention citoyenne pour le climat, dont la plupart des conclusions ont été sauvagement ignorées. Cet ensemble de mesures élaboré démocratiquement répond à la fois à la détresse des Français pris à la gorge par leur facture d’énergie et à l’impératif de réduction drastique des émissions de gaz à effet de serre. »

« Dernière génération » est proche de La dernière génération, abbréviation de « Le soulèvement de la dernière génération, une alliance d’activistes de la mouvance écologiste allemande et autrichienne dont l’objectif déclaré est d’utiliser la désobéissance civile pour forcer les gouvernements fédéraux allemand et autrichien à prendre des mesures contre le réchauffement climatique .

Une minorité d’irresponsables prétentieux. Fin octobre 2022, une cycliste de 44 ans est déclarée en état de mort cérébrale. Les secours avaient été bloqués en raison d’une action menée par des activistes climatiques de Dernière génération. La police berlinoise porte plainte contre les deux activistes pour, entre autres, non-assistance à personne en danger. L’accident a déclenché un vif débat en Allemagne. Pour la ministre fédérale de l’Intérieur Nancy Faeser (SPD) : « Lorsque des crimes sont commis et que d’autres personnes sont en danger, toutes les limites de la protestation légitime sont dépassées », Selon la femme politique du Parti social-démocrate d’Allemagne, « Rien de tout cela n’a rien à voir avec un débat démocratique. Les criminels doivent être poursuivis rapidement et de manière cohérente. »

«Pavoiser l’Arc de Triomphe du seul drapeau européen est un geste anti-républicain»

Le président-candidat n’en démord pas : «Il n’y a pas de culture française. Il y a une culture en France. Elle est diverse» (Macron à Lyon, 5 février 2017).

Macron a fait flotter seul
le drapeau européen aux
12 étoiles dorées sur fond bleu,
au-dessus de la tombe du Soldat inconnu.

FIGAROVOX/ENTRETIEN – A l’occasion du sommet de Versailles, le jeudi 10 mars, Emmanuel Macron a décidé d’accrocher le drapeau européen, et lui seul, à l’édifice public mémoriel, après la polémique provoquée par son installation, le 31 décembre 2021, pour célébrer la présidence française du Conseil de l’UE, provoquant l’indignation de plusieurs candidats à la présidentielle dont Marine Le Pen, Eric Zemmour, Valérie Pecresse et Jean-Luc Mélenchon, certains dénonçant un acte antipatriotique, d’autres réclamant qu’il ne soit pas arboré sans le drapeau français. La bannière étoilée avait été retirée moins de deux jours plus tard.

Face à cette récidive de Macron, Eric Anceau – ancien proche de Jean-Pierre Chevènement, socialiste souverainiste rallié à Macron en 2022 – dénonce aujourd’hui un calcul politique qui vise à plaire à l’électorat «européiste». [A l’inverse, les partis politiques français « eurosceptiques », résistant à une intégration européenne, sont le RN et LFI, Reconquête et le PCF, DLF et EELV. Pour les souverainistes, plus spécifiquement, l’Etat-nation doit rester le cadre politique et économique, ainsi que le vecteur de la démocratie].

FIGAROVOX.- A l’occasion du sommet de Versailles, Emmanuel Macron a fait remettre le drapeau européen sous l’Arc de Triomphe. Comment interpréter cette décision ? Quelle est sa symbolique ?

Eric ANCEAU.- Il s’agit bien évidemment d’un geste politique fort qui renouvelle celui qui avait été fait le week-end du 1er janvier dernier lorsque la France prenait pour six mois la présidence du conseil de l’Union européenne.

Pavoiser l’Arc de Triomphe du seul drapeau européen est, à mes yeux, un geste anti-républicain.

Des militants écologistes déploient un drapeau européen devant la cathédrale de Strasbourg,
le 16 avril 2014. 

Il y a une double-symbolique très forte autour du drapeau tricolore et de l’Arc de Triomphe. Le drapeau est celui de la Première République, celui des barricades de 1830 et de 1848, celui que le comte de Chambord a refusé en 1873 empêchant ainsi la Restauration monarchique. La République s’est aussi formidablement approprié l’Arc de Triomphe et sa perspective élyséenne, arc décidé et commencé par Napoléon, inauguré par Louis-Philippe, lieu du défilé de la victoire après la Grande Guerre, de l’installation du tombeau du soldat inconnu et des défilés du 14 Juillet. La symbolique républicaine est absolument centrale. Hors de l’Occupation où le drapeau du Troisième Reich flottait sous l’Arc de Triomphe, on y pavoise, qu’avec le drapeau tricolore parfois associé à d’autres drapeaux comme à la Libération, ceux de nos alliés.

Lorsque Nicolas Sarkozy avait présidé le Conseil de l’Union européenne, il avait fait mettre les deux drapeaux côte à côte.

D’ailleurs si l’on quitte l’histoire pour le droit, la circulaire du ministre de l’Intérieur du Général de Gaulle, Roger Frey, qui date de mai 1963, disposait qu’il était tout à fait possible de mettre un drapeau autre que le drapeau français sur un édifice public, en l’occurrence le drapeau européen, à la seule condition que le drapeau français flotte à ses côtés.

Je rappelle également qu’en 2008, lorsque Nicolas Sarkozy avait présidé le Conseil de l’Union européenne, il avait fait mettre les deux drapeaux côte à côte.

Alors que l’Ukraine se bat pour sa souveraineté nationale et le respect de ses frontières, le président efface la marque des nations d’Europe en faisant flotter le drapeau européen seul sous l’Arc de Triomphe…

C’est totalement incohérent. Certains objecteront à ce stade de notre entretien, qu’il y a beaucoup plus grave. Bien évidemment qu’il y a plus grave, comme l’invasion de l’Ukraine par la Russie, par exemple. Et précisément, un geste fort et cohérent aurait été de mettre non pas seulement le drapeau européen sous l’Arc de Triomphe, mais trois drapeaux : le drapeau français, le drapeau européen et le drapeau de l’Ukraine. Or, ce dernier est totalement absent.

Après la polémique de début janvier pourquoi, selon vous, le président a-t-il, malgré tout, recommencé ? Est-ce un calcul politique ?

Je ne veux pas lui faire un procès de mauvaise intention surtout en ces temps de très vive tension internationale, mais je pense que le problème relève bel et bien de l’ordre du calcul politique. Il y a peu, Emmanuel Macron a fait rétablir le bleu d’origine du drapeau tricolore que Valéry Giscard d’Estaing, pendant son septennat, avait éclairci pour le rapprocher du bleu du drapeau de l’Union européenne, signal lancé aux souverainistes. Aujourd’hui le drapeau tricolore est effacé provisoirement, signal adressé aux européistes. C’est le retour du «en même temps» mais cette stratégie, compte tenu de circonstances dramatiques, me semble malvenue. Nous avons plus que jamais besoin de cohérence et de principes.

En s’indignant de ce fait, les souverainistes ne tombent-ils pas dans le piège tendu par le président ?

C’est peut-être un calcul machiavélique. Je ne sais pas. Ce qui est sûr c’est que c’est une question de République, de respect de ses valeurs et de ses principes. C’est aussi une question de cohérence politique. C’est enfin une atteinte à la cohésion nationale, cohésion dont on a vraiment besoin en ce moment. On ne peut pas en appeler à l’unité d’une part et diviser… «en même temps».

Éric Anceau est historien et maître de conférences à Sorbonne université. Dernier ouvrage paru: Laïcité, un principe. De l’Antiquité au temps présent (éd. Passés composés, 2022).

Drapeau français retiré de l’Arc de Triomphe: seules les droites s’indignent

La « cancel culture » a conquis LREM

Pour celebrer la presidence de l'Union europeenne par la France, le drapeau francais a ete momentanement retire de la voute de l'Arc de Triomphe au profit de la seule banniere bleue et etoilee.
La France prend son tour à la présidence de l’Union européenne: est-ce une raison juste pour effacer le drapeau tricolore de l’Arc de Triomphe au profit de la seule bannière bleue et étoilée ?

Le vivre-ensemble est un des mots creux de la macronie. Ni la majorité, ni les gauches ne sont sidérées. Les droites ont en revanche dénoncé le choix – anonyme – de retirer le drapeau tricolore pour célébrer la présidence de l’UE par la France.

L’Arc de Triomphe est la propriété de la Ville de Paris, actuellement socialiste, mais il est géré par le Centre des monuments nationaux (CMN) lequel est placé sous tutelle du ministre de la Culture, donc Roselyne Bachelot, LREM.

Un affront ressenti par les droites unanimes. La gauche de la droite ne partage pas leurs convictions sur la France. Plusieurs voix de la droite et de droite de la droite ont pointé le choix du gouvernement de faire retirer le drapeau français sous l’Arc de Triomphe, vendredi 31 décembre, et de laisser seul l’étendard européen pour célébrer la présidence de l’UE par la France, qui débute samedi. Un affront symbolique à l’identité française, selon plusieurs candidats à la présidentielle.

Macron a bafoué tous les morts pour la France, avec leurs familles

La leader du Rassemblement national (RN), Marine Le Pen, a été la première à dégainer en se disant « outrée » par cette initiative sur Twitter. La candidate à la présidentielle a expliqué voir en cette décision une « provocation » qui « offense ceux qui se sont battus pour la France ».

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« Présider l’Europe oui, effacer l’identité française non ! » s’est également insurgée sur Twitter Valérie Pécresse, qui mènera Les Républicains à l’élection présidentielle. « Je demande solennellement à Emmanuel Macron de rétablir notre drapeau tricolore à côté de celui de l’Europe sous l’Arc de Triomphe », a-t-elle exigé, estimant que « nous le devons à tous nos combattants qui ont versé leur sang pour lui ».

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Eric Zemmour et Nicolas Dupont-Aignan montent au front

L’Arc de Triomphe de Paris,
cible de tous les outrages,
dont celui de Christo
(du samedi 18 septembre au dimanche 3 octobre 2021)

Même analyse du côté d’Eric Zemmour, qui a vivement critiqué la succession d’événements récents contre ce monument emblématique de la France. « L’Arc de Triomphe sous Macron : après le saccage et l’empaquetage, l’outrage », a écrit le candidat déclaré à la présidentielle, faisant référence à l’empaquetage de l’Arc de Triomphe par l’artiste Christo, il y a quelques semaines, et le saccage du lieu, lors des manifestations du mouvement des Gilets jaunes, en 2018.

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Enfin, Nicolas Dupont-Aignan s’est lui aussi montré scandalisé par cette initiative. Qualifiant Macron de « profanateur qui piétine nos couleurs nationales », le député et candidat à la présidentielle a affirmé qu’il ne lui « pardonnerai(t) jamais cela ».

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En Marche! fait marche arrière

L’Arc de Triomphe est tricolore lorsqu’il est en travaux

Face à la polémique grandissante, la majorité présidentielle, par la voix du secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes, Clément Beaune, s’est justifiée pour éteindre le feu des critiques. « Le dispositif est en place pour quelques jours, avec les illuminations, et le drapeau français sera évidemment réinstallé ensuite, sans le drapeau européen.

C’est une polémique ridicule et le fait que (Valérie) Pécresse copie-colle avec quelques heures de retard le tweet de (Marine) Le Pen en dit long », a argué ce secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Europe (et des Affaires étrangère), Jean-Yves Le Drian, un socialiste qui n’aura eu de cesse que de faire commettre une série de faux-pas à ce président qui n’a d’autre ligne directive que son ambition personnelle.

Lors de ses vœux adressés aux Français vendredi, Emmanuel Macron a évoqué la présidence de l’Union européenne par la France en promettant notamment un « tournant européen » pour l’année 2022, garantissant un peu plus tard : « Notre Europe est le seul chemin par lequel la France sera plus forte. » Des déclarations qui sont loin de faire écho à certains de ses opposants politiques qu’il affrontera, très vraisemblablement, en avril prochain.

Macron rétropédale au moment de présider l’UE pour six mois

En 1974, le président Valéry Giscard d’Estaing avait souhaité rompre avec la Révolution – le pavillon de la… Marine de guerre – en optant pour une version éclaircie, notamment pour les services protocolaires, avec un bleu semblable à celui du drapeau européen.

L’ambigü président en toc a encore modifié le bleu du drapeau tricolore. Macron a changé le bleu cobalt du drapeau français pour un bleu marine faisant référence au drapeau tricolore de 1793, celui du temps sanglant de la Terreur, celui de l’échafaud. Un choix terrible en pleine période de pandémie de covid-19. L’une de ses réformes majeures.

Le président à voile a réagi au vent de sa petite histoire: il a fait la promotion du drapeau bleu étoilé de l’UE pour annoncer sa prise d’astreinte à Bruxelles. Mais, ce faisant, l’auteur de ‘Révolution’ a effacé le drapeau de la Révolution. Comprenne qui peut ! Sauf qu’il est acteur de l’entrisme de la ‘cancel culture‘ avec ses jeux d’effacement de nuances de bleu.

Le bleu azur est le symbole de la légitimité que confère l’Eglise au roi, en particulier au moment du sacre, et réciproquement de la politique de la France capétienne, « fille aînée de l’Eglise ». Macron, bras armé de l’islamo-gauchisme?

Macron a modifié le bleu des drapeaux tricolores de l’Elysée, en catimini

Au bleu roi, il a préféré le bleu… marine !

Le président Emmanuel Macron à l'ouverture du sommet
Le président Macron
à l’ouverture du sommet

L’uniforme du Régiment des Gardes françaises était bleu roi: c’était le régiment d’infanterie de la Maison du roi de France créé en 1560 par Catherine de Médicis pour assurer la garde du Roi.

A cinq mois de la fin de son quinquennat, Macron a modifié le bleu du drapeau français de tous les bâtiments de la présidence de la République, pointe ce dimanche Europe 1, qui reprend en partie une information parue dans le livre Elysée Confidentiel« , écrit par Eliot Blondet, photographe d’Abaca et Paul Larrouturou et sorti en septembre dernier.

L’anecdote remonte à juillet 2020. Arnaud Jolens, directeur des opérations à l’Elysée, propose alors au chef de l’Etat de changer les drapeaux de tous les bâtiments de la présidence. Si le blanc et le rouge restent inchangés, c’est le bleu qui se retrouve modifié. Le bleu cobalt, adopté au cours du mandat de Valéry Giscard d’Estaing en référence au drapeau européen, est désormais remplacé par un bleu marine au palais présidentiel.

Une modification aussi apportée à d’autres lieux de pouvoir

Le retour en catimini de cette couleur à l’Elysée, mais aussi à l’Assemblée nationale et au ministère de l’Intérieur, selon Europe 1, aurait fait l’objet d’un débat en interne, tranché, sans doute, au nom de son pouvoir régalien ! Interrogé, l’entourage du président a expliqué que l’idée est de « renouer avec le drapeau français de 1793, « l’imaginaire des volontaires de l’an II et la Convention ». 1793, c’est la Terreur, de sanglante mémoire…

Faut-il y voir un message politique? Un geste anti-européen? Selon les auteurs du livre, cette « opération symbolique » s’est en tout cas chiffrée à 5.000 euros.

Le leader de la LDNA tente de brûler le drapeau tricolore devant l’ambassade de France au Mali

Les ligueurs testent jusqu’où ils peuvent aller trop loin

Le suprémaciste Sylvain Afoua a estimé qu’il en a le droit parce qu’il est « français », avant que la police malienne n’intervienne.

Pour Egountchi Behanzin, l’Etat français est « totalitaire, terroriste, esclavagiste, colonialiste ».

Nouvelle provocation de la part de Sylvain Afoua, ci-dessus, qui préfère qu’on l’appelle Egountchi Behanzin et dit lutter contre la “négrophobie“, leader de la LDNA (Ligue de défense noire africaine), a été filmé au Mali devant l’ambassade de France. On y voit le suprémaciste aux côtés d’une autre personne au t-shirt rouge, en train d’essayer de brûler le drapeau français. Essayer, parce qu’après s’être assuré qu’un troisième homme filmait bien la scène, Sylvain Afoua  (ou « Gucci IG », son nom de rappeur raté) tente pendant de longues secondes, et sans réussite, d’allumer un briquet et de mettre le feu à l’étendard.


Il est ensuite rejoint par des militaires maliens qui viennent s’enquérir de la situation. Visiblement agacé, le leader de la LDNA qui dit lutter contre la négrophobie, rappelle qu’il fait ce qu’il veut parce qu’il est « français »« J’ai le droit d’être là. Nous sommes là, la France opprime le peuple africain », s’emporte-t-il. Ce après quoi, la vidéo se coupe.

Intrusion dans les locaux de Valeurs actuelles

Il faut dire que l’homme n’en est pas à son coup d’essai. Dans le portrait qui lui était consacré au mois de juin, Valeurs actuelles rappelait ses nombreux coups d’éclats racistes contre la France. Il avait notamment déclaré que « la France est un Etat totalitaire, terroriste, esclavagiste et colonialiste ». En 2014, il avait été condamné à sept ans de prison pour « viol sur une personne vulnérable » (il dit aimer les culs de blanches), et en 2019, à six mois de prison pour « acte d’intimidation envers un élu public »: il s’en était pris à Patrick Balkany.

Né Togolais, le commandant des paramilitaires de LDNA est un prédateur sexuel: https://twitter.com/SJallamion/status/1269311097871446016?s=19

Plus récemment, à la suite de l’affaire Daniele Obono, la LDNA et son leader s’étaient introduits dans les locaux de Valeurs Actuelles pour dénoncer « l’incitation à la haine anti-noirs ». Ils avaient appelé à revenir. Si lui est suivi par plus de 27.000 personnes sur Facebook, son groupe la LDNA compterait 135.000 abonnés sur le réseau social.

Dès 2018, le site Conspiracy Watch place sur « liste noire » LDNA pour divers propos antisémites et complotistes.