Les étrangers, coupables de 54% de la délinquance sur la voie publique à Nice, révèle le préfet

Les Alpes-Maritimes sont sur le passage des clandestins débarqués notamment à Lampedusa

Menton, ville frontière

Le préfet du département a publié, à la demande du député RN des Alpes-Maritimes, les données sur la part des étrangers dans la délinquance dans son département.

A Nice, 54% de la délinquance sur la voie publique est le fait d’étrangers, 53% à Cannes. D’autres précisions indiquent que 82% des vols à la tire sont le fait d’étrangers dans la ville de Nice, d’après les données transmises par Hugues Moutouh, préfet des Alpes-Maritimes. 

Une surreprésentation face à laquelle le préfet souhaite agir fermement. «Pour combattre cette criminalité, 260 délinquants étrangers ont été expulsés depuis 2023, conformément aux instructions de Gérald Darmanin. Nous intensifierons nos efforts dans les prochains mois. On respecte les lois de la République quand on vit en France ! », a écrit le député sur X.

Les chiffres du 9 mars 2023, indiquaient, dans le détail, 1.602 cambriolages constatés en 2021 (contre 1.426 en 2022), 3.213 dégradations répertoriées en 2021, soit 415 de moins en un an et 674 vols violents sans arme déclarés en 2021, contre 620 en 2022.

Une histoire de « bon sens »

Une initiative d’élu très appréciée des habitants de cette grande ville, qui subissent cette délinquance au quotidien : «Ça fait des années que ça dure, c’est insoutenable. Les Niçois n’en peuvent plus, les Français n’en peuvent plus, il faut que le gouvernement fasse quelque chose», a grondé un habitant.

«Ces étrangers ne feraient pas ces délits dans leur propre pays, puisque dans leur propre pays, ils seraient sanctionnés de tout. Ici, en France, c’est ‘open bar’», a ajouté un autre habitant. Du côté de la police, cette transparence du préfet est considérée comme une bonne nouvelle. Ces expulsions leur facilitent la tâche au quotidien.

«Cela évite à nos collègues de réinterpeller les mêmes personnes aussi. C’est du bon sens, quand on est étranger et en situation irrégulière dans un pays, je trouve logique de retourner dans son pays d’origine», a déclaré Jean-Luc Bragato, syndicat SGP Police. Des expulsions parfois difficilement applicables, puisque certains pays d’origine ne veulent pas reprendre leurs ressortissants.

Réaction du député RN Julien Odoul

Certains pays refusent de reprendre leurs délinquants, malades mentaux et opposants politiques. Ce fut l’un des objets des visites de Gérald Darmanin en Russie, au Maroc ou en Algérie en novembre 2020. Dans certains de ces pays, le sujet fait polémique, notamment en Tunisie (pays d’origine de l’auteur de l’attentat de Nice) où la possibilité d’un retour au pays de Tunisiens ayant rejoint des groupes djihadistes en Syrie avait déclenché des manifestations hostiles en 2016…

Impuissant, Clément Beaune a insisté sur la nécessité d’une action concertée avec les autres pays européens, notamment de l’espace Schengen, pour une meilleure efficacité. « A un moment il faut être concret, efficace (…) On respecte nos partenaire, mais en Européens, avec nos partenaires européens, on doit mettre cette pression », s’est-il défaussé. « Là aussi il faut sortir de la naïveté, il faut passer par une action européenne parce que nous sommes plus forts dans ces pressions », a-t-il martelé. Depuis, il a été limogé du gouvernement.

3 milliards à l’Ukraine qui ne vont pas à nos agriculteurs et Macron reçoit encore Zelensky, pour les trahir?

Les importations de céréales ukrainiennes doivent «aller ailleurs» et non chez nous, selon Marc Fesneau

Vécues comme concurrence déloyale, les importations de produits ukrainiens sur le marché français sont au cœur des revendications des agriculteurs français qui peinent à vivre de leur travail et préparent la relance de leur mouvement lassés de promesses non suivies d’effets.

Invité de La Grande interview Europe 1-CNews vendredi, Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, a jugé que les « marchés ont été désorganisés ».

Nos filières du poulet, du sucre, des œufs ou des céréales souffrent des importations agricoles ukrainiennes sur le marché français: un choix politique au détriment des différentes filières françaises qui veulent voir réinstaurer des droits de douanes sur les exportations ukrainiennes, impactant nos agriculteurs notamment depuis février 2022, avec le début de la menace ukrainienne sur la frontière russe. 

Dès mai 2022, les droits de douane ont été suspendus dans les pays de l’Union européenne, pour aider l’Ukraine dans sa guerre contre la Russie, sans considération aucune pour nos paysans. « Tant que l’Ukraine n’aura pas rejoint l’OTAN, » a précisé Macron qui conçoit parfaitement de menacer la Russie à sa frontière et de recréer les conditions de la reprise de la guerre froide, nostalgie de Joe Biden et volonté hégémonique des Etats-Unis. Lesquels ne sont pas dépendants des importations d’Ukraine…

En conférence de presse à l’issue d’un sommet à Bruxelles, le président Macron a affirmé que les importations de céréales ukrainiennes seront concernées par un « mécanisme de sauvegarde renforcé » au niveau européen, limitant ainsi l’impact des importations de produits agricoles ukrainiens et permettant une « intervention » en cas de déstabilisation des cours.  « En même temps, » le 1er février également, à une réunion extraordinaire du Conseil européen, le président de la République s’est dit favorable au soutien «à l’Ukraine dans un contexte de guerre».

Quinze jours plus tard, lors de la cinquième visite Zelenky, vendredi soir 16 février, Macron s’est engagé à fournir en 2024 jusqu’à « trois milliards d’euros » d’aide militaire supplémentaire à Kiev, après un soutien que l’Elysée chiffre à 1,7 milliard en 2022 et 2,1 milliards en 2023, en situation de surendettement de la France. Un nouvel accord pour une « durée de dix ans », alors que l’aide américaine est gelée…

On aimerait que ce soit un ‘fake’
dont Macron n’aurait pas besoin
pour sauver son couple…

Quelque sept milliards d’euros à l’Ukraine, quand les agriculteurs français se voient proposer 400 millions… Une enveloppe jugée raisonnable par le ministre de l’Economie Bruno Le Maire, au regard du nombre d’exploitations en France. Cela représente environ 1.000 euros chacune ! 

La PAC, politique agricole commune, ne fait pas tout, souligne le député RN Julien Odoul, surtout quand Macron vit au-dessus de ses moyens avec sa danseuse ukrainienne:

Oudéa-Castéra appelée à la démission, suite à des révélations

La nouvelle ministre, à peine nommée, des révélations aux appels à la démission 

AOC

Les signalements de Mediapart sur la scolarisation des enfants de la ministre de l’Education nationale dans un prestigieux établissement privé ont atteint leur objectif au-delà de ce que le site révolutionnaire trotskiste espérait. Ses révélations ont en effet conduit à un mensonge de la ministre et à des appels à la démission par la droite et la gauche qui ont appelé à la démission de la tout fraîchement nommée ministre de l’Education nationale, de la Jeunesse, des Sports et des Jeux olympiques et Paralympiques, accusée de mensonge.

« Il faut partir maintenant, madame », a lancé sur X (ex-Twitter) la députée Les Ecologiste de Paris Sandrine Rousseau. « Si la ministre a menti, je ne vois pas comment elle peut continuer son action publique », a ajouté le député RN de la Somme Jean-Philippe Tanguy aux micros de BFMTV et de RMC. Comment en est-elle arrivée là, cette ministre si peu politique et finaude issue de la société civile qui devait revigorer le monde politique ? 

« La ministre de l’Education a choisi un établissement privé ultra-réac pour ses enfants » : l’affaire débute vendredi avec un article du site anti-libéral Mediapart révélant qu’Amélie Oudéa-Castéra avait choisi de scolariser ses trois enfants dans un établissement privé catholique. En février 2023, au temps de Jean-Michel Blanquer, le ministère de l’Education avait saisi l’Inspection générale et lancé un appel à témoignages après des accusations de dérives homophobes et sexistes relayées dans la presse visant cet établissement. Le lycée fait par ailleurs partie des meilleurs établissements français : il est le deuxième meilleur lycée de France, selon un classement du Figaro.

Le même jour, la ministre Amélie Oudéa-Castéra, surnommée « AOC », relance le distributeur à claques en réagissant à ces « attaques personnelles » lors d’un point presse à l’issue d’un déplacement avec le premier ministre dans un collège à Andrésy (Yvelines). Elle fait alors le récit de l’histoire de son fils aîné, Vincent, il y a une douzaine d’années. « Comme sa maman », il a commencé sa scolarité dans le secteur public, à l’école Littré, à Paris. Mais « la frustration de ses parents », « qui en ont eu marre » en voyant « des paquets d’heures qui n’étaient pas sérieusement remplacées », les a poussés à scolariser leurs enfants dans cet établissement privé situé à proximité de leur domicile, le collège Stanislas. « [Nous en avons] eu marre, comme des centaines de milliers de familles qui, à un moment, ont fait un choix d’aller chercher une solution différente. »

‘AOC’, huée et sifflée à l’école Littré, lors de son voyage à Canossa : lien TikTok

Lien TikTok

La porte-parole du gouvernement, Prisca Thévenot soi-même, n’est pas sûre que la ministre n’a pas menti… :

Amélie Oudéa-Castera exprime des regrets

Ces paroles ont suscité la colère des syndicats d’enseignants. Le Snes-Fsu,  syndicat de gauche dominant dans le second degré, qui appelle à la grève le 1er février, attribue à la ministre « la première médaille d’or : celle de la provocation ». « Des propos lunaires et provocateurs, contre le service public d’éducation et ses personnels », a ajouté sur X (ex-Twitter) la secrétaire générale du Snes-FSU, Sophie Vénétitay, professeure de SES au lycée Rosa Parks à Montgeron (Essonne).

Le lendemain, la ministre a exprimé des regrets aux enseignants. Samedi, dans un courrier, elle a « regretté » d’avoir « pu blesser certains enseignants de l’enseignement public » et a assuré qu’elle sera « toujours » aux « côtés » de « l’école publique et de ses professeurs », . « Je n’avais aucunement [l’]intention » de blesser, a-t-elle ajouté.

L’histoire aurait pu s’arrêter là mais, dimanche soir, Libération a publié un article dans lequel l’ancienne institutrice a la retraite du fils de la ministre dément une quelconque absence non remplacée. Selon l’institutrice de l’école Littré, le choix d’Amélie Oudéa-Castéra et de son mari de mettre leur fils dans le privé était lié au refus de l’école d’autoriser un passage anticipé en moyenne section, à l’âge de 4 ans. Des précisions qu’a fermement démenties la ministre.

Amélie Oudéa-Castera accusée de mensonge

« Nous exigeons des excuses publiques », a lancé la secrétaire générale du Snes-FSU, à l’issue d’une rencontre avec l’exécutif. « Peut-on être ministre de la plus importante institution républicaine et de milliers de fonctionnaires tout en méprisant leur travail publiquement et en colportant contre eux, dans les media, ragots et mensonges ? La réponse est non », a écrit Alexis Corbière, député LFI de Seine-Saint-Denis dans une tribune parue dans Libération.

Lien TikTok Quand AOC sort de l’école Littré

Manuel Bompard (LFI) s’indigne:

Le député RN de l’Yonne Julien Odoul a de son côté appelé Amélie Oudéa-Castéra, « discréditée », à démissionner.

Face à ces appels à la démission, lundi, la ministre a demandé que soit refermé « le chapitre des attaques personnelles » . « Il y a des attaques auxquelles j’ai essayé de répondre avec le plus de sincérité possible. Il faut clore ce chapître des attaques personnelles et de la vie personnelle », a-t-elle déclaré. Le président Macron ne s’est pas exprimé sur cette polémique. Il pourrait être incité à le faire mardi soir lors de sa grande conférence de presse.

Novice en politique, la ministre a commis l’erreur fondamentale d’embrayer sur son cas personnel, de s’arranger avec la vérité et de valider les plaintes en maltraitance des professeurs du public en s’excusant d’une réalité générale mais inappropriée à l’école Littré.

Amateurisme de mauvais augure, alors que la composition du gouvernement « resserré » reste incomplète après déjà cinq jours de nominations des ministres principaux (jeudi 11 janvier) et que se dessine une polémique surajoutée avec la prise de parole, ce mardi soir, du président, avant le discours de politique générale de son premier ministre et de tout vote de confiance du Parlement : une dérive des institutions de la Ve République vers un régime anti-démocratique.

« Dans toutes les démocraties du monde, le Premier ministre ou la Première ministre doit se soumettre au vote de confiance devant la représentation nationale, » a déclaré, mardi 9 janvier au matin, la présidente des députés LFI, Mathilde Panot, lors d’un point presse. Si tel n’était pas le cas, le groupe La France insoumise a annoncé son intention de déposer une motion de censure « spontanée« . En 2022, faute de majorité absolue, Elisabeth Borne n’avait déjà pas sollicité la confiance des députés. Il s’en était suivi une avalanche de recours à l’article 49.3: vingt recours en un an et demi, soit le record de Rocard battu, sur une durée équivalente… Sans faire tousser le Conseil constitutionnel.

Un couple à donner en exemple aux enfants des écoles…

L’oeil de Philippe Caverivière : lien TikTok

Un député RN, présent à l’inauguration de la mosquée turque d’Avignon

Le Monde imagine « l’embarras » de Marine Le Pen, laquelle « désavoue clairement »(CNews), tandis France inter suggère une « sanction ».

Mosquée du Pontet

Le député Rassemblement national Joris Hébrard a honoré de sa présence l’inauguration d’une mosquée près d’Avignon, le vendredi 17 mars dernier.

L’entourage du député explique le contexte local. Il n’y voit « pas de problème idéologique ». Il fait simplement valoir que « la communauté turque est très implantée, très présente » localement et que l’élu RN la « connaît bien ». Par ailleurs, si Joris Hébrard était maire du Pontet jusqu’à sa démission pour la législative de 2022, son entourage assure que « c’est le maire UMP précédent qui avait donné le permis de construire et vendu le terrain » pour édifier cette mosquée.

Le site comprend notamment un rez-de-chaussée de 946m² accueillant un patio, une salle de prière pour hommes, un funérarium, un salon de thé, des locaux techniques, un bureau… Pour sa part, l’étage de 546m² abrite une salle de prières pour femmes, 2 salles de classe (soutien scolaire, cours,..), une bibliothèque, une salle de lecture, un bureau. En tout, ce lieu de culte musulman peut accueillir jusqu’à 2.700 personnes. Parmi la vingtaine de mosquées du département, la nouvelle, au Pontet, est la seule à disposer d’un dôme et d’un minaret.

Il a été négocié « avec l’ancien maire, Alain Cortade », rappelle Rustu Perk, le secrétaire général de l’Association franco-culturelle franco-turque d’Avignon, qui se trouve au Pontet, près de la cité des papes. R. Perk assume l’invitation faite au député. Il assure que son « centre culturel » n’a bénéficié d’aucune subvention publique. Que des dons de fidèles ?

Rustu Perk considère par ailleurs qu’il était « normal » d’inviter le député, quel qu’il soit. L’entourage du député Joris Hébrard rappelle par ailleurs l’importance de la communauté turque « bien intégrée », au Pontet comme sur l’ensemble de la première circonscription du député. « Il faudrait aller chercher des voix partout mais ne pas dire merci ? », s’interroge-t-il.

La cheffe de file des députés du parti, Marine Le Pen, l’a désavoué.

 L’Association Culturelle Franco-Turque d’Avignon et sa Région a assuré l’animation lors l’inauguration officielle de la plus grande mosquée de Vaucluse.

Pour Marine Le Pen, l’inauguration le 17 mars de la mosquée, non pas par un député du Rassemblement national (RN) mais en sa présence, ne passe pas. « C’est une initiative personnelle que je désapprouve, très clairement », a déclaré la présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale, lors d’une conférence de presse ce mercredi.

« Je n’étais pas du tout au courant », a aussi déclaré Marine Le Pen. En revanche, cette inauguration n’a pas échappé au parti d’Eric Zemmour, Reconquête. Dans un communiqué, sa section du Vaucluse demande l’exclusion de Joris Hébrard du RN.

Une association musulmane salafiste autorisée par la préfecture à maintenir sa conférence à Avignon

Saphirnews

La conférence annoncée par D’clic, l’association basée à Bourg-lès-Valence dans la Drôme, que préside Farid Bioud, a bien lieu dimanche 8 janvier 2023. La préfecture estima qu’il n’y avait pas de menace de trouble à l’ordre public.

Mais le Conseil départemental du culte musulman (CDCM) du Vaucluse avait appelé les fidèles à boycotter cette conférence. Mohamed Moussaoui, le porte-parole du CDCM, s’en était ouvert à France Bleu : « Les trois personnes invitées sont considérées comme appartenant à la mouvance salafiste qui prône une vision que ne partage pas l’immense majorité des musulmans vauclusiens. Ils sont connus pour leurs positions sur les femmes ou l’égalité homme-femme, ils jouent avec les règles en se mettant dans la légalité avec un discours acceptable du point de vue du droit mais ils ne partagent pas notre vision de la religion musulmane qui est celle d’une religion de paix et de modération. Ils sont loin de ça ! Donc nous ne souhaitons pas qu’ils puissent prêcher ou faire leur propagande en Vaucluse ».

Violaine Demaret, préfète de Vaucluse, s’est rangée au côté des salafistes…