Déficit public : Macron tape les vieux, mais maintient l’allocation pour demandeur d’asile

Bruno Le Maire accuse la Russie de tous nos maux

Le quotidien communiste subventionné omet l’ADA et  (21 février 2024) 

Versée à titre humanitaire, l’AME (Aide médicale d’Etat) est accordée aux personnes clandestins ne résidant pas habituellement en France, mais qui y sont de passage (étrangers titulaires d’un visa touristique, d’un visa de court séjour, etc.), et permet àson titulaire d’être pris en charge jusqu’à 100 % pour ses dépenses de santé sur la base des tarifs de la Sécurité sociale, tout en bénéficiant d’une exonération du ticket modérateur et de la dispense d’avance de frais. Aux frais du contribuable.

L’Assurance maladie, composante de la Sécurité sociale, est subventionnée par l’Etat, en fait les cotisations des travailleurs qui versent environ 15,9 % de leur salaire brut chaque mois – et des entreprises – qui reversent environ 29 % des salaires perçus par leurs salariés. Toute personne qui travaille ou réside en France de manière stable et régulière a droit à la prise en charge de ses frais de santé à titre personnel et de manière continue tout au long de sa vie.

Les premiers sont exposés aux décisions de rigueur gouvernementales; les seconds ne seront pas épargnés. Et, parmi eux, les seniors sont particulièrement visés.

A croire que les seniors n’appartiennent pas aux classes moyennes
à propos desquelles Attal promet que la hausse d’impôts n’impactera pas

Après la publication par l’Insee du montant du déficit français à 5,5% du PIB en 2023, plus que les 4,9% initialement prévus par le gouvernement, le gouvernement doit penser au moyen d’augmenter ses recettes. Logiquement, augmenter les taxes serait une solution toute trouvée. Les classes moyennes, dont ses seniors, ne sont protégés par aucun motif humanitaire… L’humanitaire exclut les populations endogènes !

«Nous avons toujours dit que nous n’augmenterions pas les impôts», a rappelé le chef du gouvernement sur le plateau de TF1 ce mercredi 27 mars, sans pour autant rejeter totalement une hausse des prélèvements. Gabriel Attal a toutefois détaillé «deux lignes rouges.» : «ne pas augmenter les impôts des classes moyennes, des Français qui travaillent ou des Français qui ont travaillé toute leur vie et qui gagnent toujours un peu trop pour avoir des aides mais jamais assez pour pouvoir s’en sortir convenablement tout seuls», ni ceux «pour ce qui permet de financer le travail des Français».

En quoi l’allocation pour demandeur d’asile (Ada) est-elle intouchable en contexte de banqueroute?

La solidarité est-elle extensible à l’infini ?

Fonctionnement de l’ADA, vérifié le 15 septembre 2023

– Direction de l’information légale et administrative (Premier ministre)

En tant que demandeur d’asile, vous n’êtes pas autorisé à travailler avant un délai de 6 mois. Si vous êtes majeur, une allocation pour demandeur d’asile (Ada) peut vous être versée. L’allocation vous sera versée si vous remplissez les conditions. Son montant dépend notamment de votre situation familiale.

Quel demandeur d’asile peut toucher l’Ada ?

En tant que demandeur d’asile, vous pouvez avoir droit à l’Ada si vous remplissez toutes les conditions suivantes :

  • Avoir accepté les conditions matérielles d’accueil proposées par l’Ofii: Ofii : Office français de l’immigration et de l’intégration
  • Avoir au moins 18 ans
  • Être en possession de l’attestation de demandeur d’asile
  • Avoir déposé votre demande d’asile auprès de l’Ofpra: Ofpra : Office français de protection des réfugiés et apatrides dans un délai de 21 jours (sauf procédure Dublin)
  • Avoir des ressources mensuelles inférieures au montant du RSA

Les ressources prises en compte sont les vôtres et celles de la personne avec qui vous vivez en coupleMariage, Pacs ou concubinage (union libre).

Quel est le montant de l’allocation pour demandeur d’asile ?

L’Ada est composée d’un montant forfaitaire journalier, dont le niveau varie en fonction du nombre de personnes composant le foyer.

Un montant supplémentaire peut vous être versé si vous avez accepté l’offre de prise en charge, avez manifesté un besoin d’hébergement et n’avez pas bénéficié gratuitement d’un hébergement (ou logement).Tableau – Montant journalier de l’Ada

Taille de la famille

Montant journalier

Montant journalier + montant supplémentaire (2e ligne)

1 personne

6,80 €

14,20 €

2 personnes

10,20 €

17,60 €

3 personnes

13,60 €

21,00 €

4 personnes

17,00 €

24,40 €

5 personnes

20,40 €

27,80 €

6 personnes

23,80 €

31,20 €

7 personnes

27,20 €

34,60 €

8 personnes

30,60 €

38,00 €

9 personnes

34,00 €

41,40 €

10 personnes

37,40 €

44,80 €

Si aucune place d’hébergement ne vous a été proposée, le montant supplémentaire est de 7,40 €.

Quand le versement de l’allocation pour demandeur d’asile prend-il fin ?

Le versement de l’AdaA cesse dans l’une des situations suivantes :

  • À la fin du mois de la notificationFormalité par laquelle un acte de procédure ou une décision est porté à la connaissance d’une personne de la décision définitive sur votre demande d’asile
  • Lorsque vous quittez la France.

Pourquoi les prix de l’électricité flambent–ils ?

Femme de policier attaquée par quatre femmes bosniaques

Blessée sous les yeux de son fils à la gare du RER de Chessy, Seine-et-Marne

Quatre Bosniaques, âgées de 16 à 20 ans, ont été placées en garde à vue au commissariat d’agglomération de Chessy, pour violences volontaires en réunion. Les jeunes assaillantes avaient reconnu leur victime comme la compagne d’un policier. Elles ont décidé de se venger sur elle.

C’est mardi après-midi que quatre jeunes femmes ont bousculé et menacé verbalement leur victime, sur le quai de la gare du RER A, à Chessy. Il est environ 17h30 lorsque les amies accueillies par la France – des Bosniaques reconnaissantes âgées de 16 à 20 ans, sans domicile déclaré – aperçoivent une femme, accompagnée de son fils, un adolescent de 13 ans, qui s’apprêtent à rejoindre le parc d’attractions.

Le quatuor connaît bien cette portion de la ligne A, où la police les connaît bien aussi, puisqu’elles commettent régulièrement des vols à la tire au préjudice de touristes qui se rendent au Val d’Europe ou à Disneyland Paris. Les quatre « amies » (Le Parisien) ont d’ailleurs déjà été interpellées, notamment par un policier de la Brigade des réseaux franciliens (BRF), qui n’est autre que le compagnon de la mère de famille attaquée sur le quai.

Leur garde à vue a été prolongée

Elles s’en prennent donc à cette femme de policier, sous les yeux de son fils. avant qu’ils ne sortent de la gare. La victime sera légèrement blessée.

Après avoir été repérées grâce à des caméras de vidéosurveillance, les quatre « jeunes filles » (Le Parisien) ont été interpellées sans incident, dans la foulée, par les policiers de la BRF, cours du Danube, à Serris.

Elles ont été placées en garde à vue au commissariat d’agglomération de Chessy, DVD, pour violences volontaires en réunion. Les enquêteurs devaient notamment tenter de vérifier leur identité exacte. Deux d’entre elles seraient mineures. Le Parquet de Meaux a prolongé leur garde à vue, ce mercredi après-midi.

Interdiction aux journalistes d’interroger son Eminence Darmanin sur son bilan sécuritaire :

L’assassin tchétchène de Dominique Bernard pouvait être expulsé légalement

Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, a-t-il failli ?

Un professeur est mort assassiné par un terroriste musulman à Arras. Des voix s’élèvent pour dénoncer les multiples renoncements politiques qui ont contribué à la montée de la haine en France, haine anti-flic, haine décoloniale et raciste ou haine antisémite. C’est ainsi que Manuel Valls est aujourd’hui ciblé pour avoir cédé aux pressions de la gauche extrême – PCF, RESF, la Cimade et le MRAP – qui militent pour une immigration sans entrave.

L’enseignant poignardé est mort vendredi matin au lycée Gambetta d’Arras et trois autres personnes ont été blessées sous les coups de Mohammed Mogouchkov, un jeune clandestin d’origine tchéchène, âgé de 20 ans, et de moins de 13 ans lors de son entrée en France illégale.

Il est reproché à Manuel Valls d’avoir eu le bras tremblant pour signer l’expulsion de la famille de sept, en situation irrégulière, alors que le père violent, Iakub Mogouchkov, déjà « fiché S » , avait reçu en 2018 une « obligation de quitter le territoire français ». Il avait été débouté de sa demande d’asile.

Mohammed Mogouchkov est en garde à vue depuis près de 48 heures, il est toujours interrogé par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), mais il n’est pas le seul. Onze personnes sont placées en garde à vue, dont les deux frères, la mère, la sœur et l’oncle de Mohammed Mogouchkov.  Arrivé en France à l’âge de 5 ans, l‘auteur présumé de l’attaque mortelle au couteau du lycée d’Arras avait frôlé l’expulsion avec toute sa famille dès 2014, quand elle avait été placée en centre de rétention pour ne pas fâcher l’extrême gauche. Au risque que d’un drame. Drame survenu vendredi à Arras.

L’assaillant présumé, Mohammed Mogouchkov, était fiché S, pour radicalisation, et suivi par les services de renseignement.

L’individu de 20 ans faisait l’objet d’un « suivi étroit » de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) depuis la fin juillet: deux bons mois. La mesure avait été prise après la découverte de liens entretenus avec des personnes gravitant dans la mouvance islamiste, considérés comme des « objectifs » du service de renseignement intérieur.

Suspect, mais jamais expulsé. En 2014, au prétexte que Mohammed Mogouchkov n’avait pas 13 ans à son artivée en France. C’est la loi, celle brandie par les partis et associations immigrationnistes d’extrême gauche. Mais l’argument de légalité se reférait à une loi tronquée par les contestataires que Manuel Valls n’a pas appliquée dans son intégralité.

Que dit la loi, article L631-3 , en vigueur depuis le 26 août 2021 ?

Modifié par LOI n°2021-1109 du 24 août 2021 – art. 25

Ne peut faire l’objet d’une décision d’expulsion qu’en cas de comportements de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de l’Etat, ou liés à des activités à caractère terroriste, ou constituant des actes de provocation explicite et délibérée à la discrimination, à la haine ou à la violence contre une personne déterminée ou un groupe de personnes :

1° L’étranger qui justifie par tous moyens résider habituellement en France depuis qu’il a atteint au plus l’âge de treize ans ;

2° L’étranger qui réside régulièrement en France depuis plus de vingt ans ;

3° L’étranger qui réside régulièrement en France depuis plus de dix ans et qui est marié depuis au moins quatre ans soit avec un ressortissant français ayant conservé la nationalité française, soit avec un ressortissant étranger relevant du 1°, à condition que la communauté de vie n’ait pas cessée depuis le mariage ;

4° L’étranger qui réside régulièrement en France depuis plus de dix ans et qui est père ou mère d’un enfant français mineur résidant en France, à condition qu’il établisse contribuer effectivement à l’entretien et à l’éducation de l’enfant dans les conditions prévues par l’article 371-2 du code civil depuis la naissance de celui-ci ou depuis au moins un an ;

5° L’étranger résidant habituellement en France si son état de santé nécessite une prise en charge médicale dont le défaut pourrait avoir pour lui des conséquences d’une exceptionnelle gravité et si, eu égard à l’offre de soins et aux caractéristiques du système de santé du pays de renvoi, il ne pourrait pas y bénéficier effectivement d’un traitement approprié.

Par dérogation au présent article, l’étranger mentionné aux 1° à 5° peut faire l’objet d’une décision d’expulsion s’il vit en France en état de polygamie.

Par dérogation au présent article, l’étranger mentionné aux 3° et 4° peut faire l’objet d’une décision d’expulsion en application des articles L. 631-1 ou L. 631-2 lorsque les faits à l’origine de la décision d’expulsion ont été commis à l’encontre de son conjoint ou de ses enfants ou de tout enfant sur lequel il exerce l’autorité parentale.

La circonstance qu’un étranger mentionné aux 1° à 5° a été condamné définitivement à une peine d’emprisonnement ferme au moins égale à cinq ans ne fait pas obstacle à ce qu’il bénéficie des dispositions du présent article.

Depuis le 01 mai 2021, l’autorité administrative peut décider d’expulser un étranger lorsque sa présence en France constitue une menace grave pour l’ordre public, sous réserve des conditions propres aux étrangers mentionnés aux articles L. 631-2 et L. 631-3.

L’individu est en garde à vue, tout comme dix autres personnes, dont deux de ses frères. Les femmes ont recouvré la liberté ce jour. Celle de Mohammed Mogouchkov, parce que terroriste, peut être encore prolongée et ainsi durer six jours pour les besoins de l’enquête, lorsqu’il y a un risque actuel d’actes de terrorisme (la menace doit être avérée et actuelle).

Le meurtrier de Patrice Lanies aux fêtes de Bayonne est « de nationalité russe, » selon le journaliste Armand Peyrou-Lauga

Coup double de l’information partisane sur France info (service public)

A. Peyrou-Lauga,
mystificateur d’information,
digne des réseaux sociaux,
indigne du service public

Le meurtrier « russe » est de nationalité tchéchène, comme l’assassin de Samuel Paty, professeur victime d’un autre « éxilé russe », « réfugié politique » et demandeur d’asile par amour de la France et des Français.

Le meurtrier de Patrice Lanies est donc un tchétchène interpellé dans les Hautes-Pyrénées, mais le journaliste Armand Peyrou-Lauga ne fait pas le détail, pas plus qu’entre Français et Français d’origine algérienne. Les Tchétchènes sont des musulmans en terre russe orthodoxe dirigé depuis 2007 par le régime dictatorial du président Ramzan Kadyrov selon qui Macron pousse les musulmans « vers le terrorisme ».

L’enquête sur ce meurtre continue et les autorités cherchent à déterminer le degré d’implication du suspect arrêté dans cet « événement tragique » (!) qui a « choqué la communauté locale ». On peut même dire l’opinion nationale, si on ne tente pas de minimiser et banaliser les faits…

Mercredi 23 août dans la matinée, un individu de 23 ans a été interpellé à Tarbes, Hautes-Pyrénées, dans le l’enquête sur le meurtre de Patrice Lanies, 46 ans, « survenu » comms à la fin du mois de juillet.

Selon les autorités, le suspect, de nationalité russe et d’origine tchétchène, aurait été impliqué dans l’agression qui a conduit au décès de la victime. L’homme a été placé en garde à vue dans le cadre de l’enquête dirigée par un juge d’instruction, conformément aux informations fournies par le Parquet de Bayonne.

L’homme individu de 23 ans arrêté est déjà connu des autorités pour des faits de violence…

Est-il xénophobe de demander
de ne pas uriner sur un mur ?

La mort d’un jeune innocent aurait donc pu être évitée. Mais l’agression s’est produite le 26 juillet, au premier soir des festivités de Bayonne, quand la victime avait été rouée de coups par trois jeunes hommes barbares. La confrontation avait eu lieu suite à une remarque faite par la victime à ces agresseurs, surpris en train d’uriner devant sa porte. Patrice Lanies avait finalement succombé à un traumatisme cranio-cérébral après avoir été maintenu en coma artificiel pendant neuf jours.

Les enquêteurs avaient diffusé un portrait-robot des agresseurs, les décrivant comme des individus âgés de 20 à 25 ans, de corpulence athlétique et le torse nu au moment de l’agression. L’homme de 23 ans arrêté est déjà connu des autorités pour des faits de violence et est également un pratiquant de sport de combat. Les enquêteurs procèdent actuellement à des vérifications pour confirmer si le suspect correspond au signalement établi par les enquêteurs. Et si il ne serait pas un peu « déséquilibré « ?

Individu bien connu des autorités qui, en dissimulant les coordonnées d’un individu violent, protègent le fort et exposent le Français moyen.

A propos du meurtre perpétré par un Tchetchène, Peyrou-Lauga aura tenté au passage de faire de la propagande anti-russe, sournoisement, tout en dissimulant l’origine précise du musulman.

Le suspect tombera-t-il sous le coup d’une OQTF non exécutée ?

Attaque au couteau à Annecy : plusieurs enfants blessés, suspect syrien interpellé…

L’auteur présumé avait le statut de réfugié en Suède

Plusieurs personnes ont été poignardées par un homme armé d’un couteau près d’un parc pour enfants près du lac d’Annecy (Haute-Savoie), ce jeudi vers 9h45. Le bilan est très provisoire et ferait état, selon nos informations, de quatre enfants et deux adultes touchés, dont trois grièvement, avec un pronostic vital engagé.

L’information (vérifiée?) diffusée par l’AFP est-elle plus fiable
que les réseaux sociaux ?

Selon l’AFP, sept personnes ont été blessées. Les petites victimes innocentes sont âgées d’environ trois ans, précise l’agence de presse française. La préfecture de Haute-Savoie demande d’éviter les secteurs du jardin de l’Europe et du Pâquier.

L’assaillant a été interpellé grâce à l’intervention très rapide des forces de l’ordre. Il serait soigné sur place. Selon une carte d’identité syrienne retrouvée sur lui, il serait inconnu des fichiers de police et de renseignements. Le suspect serait un demandeur d’asile. On ignore si la thèse est d’ores et déjà avancée de l’acte d’un « déséquilibré ».

cette croissance des agressions à l’arme blanche tient aux appels récurrents des organisations djihadistes à utiliser ce type d’armes pour frapper nos pays. Depuis septembre 2014, l’État Islamique a multiplié les appels en ce sens et l’expérience montre qu’ils ont une résonance importante chez les membres ou sympathisants de cette organisation. Rappelons que dans un enregistrement diffusé le 22 août dernier, le chef de l’État Islamique, Abou Bakr al-Baghdadi, a de nouveau appelé ses partisans à frapper les pays européens avec des armes rudimentaires, précisant que ce type d’attaques équivalait à 1 000 opérations dans la zone syro-irakienne. Les enquêtes en cours devront déterminer si les dernières actions ont été perpétrées en réponse à ces appels.

Augmentation sensible du nombre des attaques au couteau depuis 2014

Cette hausse préoccupante des agressions à l’arme blanche tient aux appels récurrents des organisations djihadistes à utiliser ce type d’armes pour frapper nos pays. Depuis septembre 2014, l’Etat Islamique a multiplié les appels en ce sens et l’expérience montre qu’ils ont une résonance importante chez les membres ou sympathisants de cette organisation. Rappelons que dans un enregistrement diffusé le 22 août dernier, Abou Bakr al-Baghdadi, le chef de l’Etat Islamique a de nouveau appelé ses partisans à frapper les pays européens avec des armes rudimentaires, précisant que ce type d’attaques équivalait à 1.000 opérations dans la zone syro-irakienne. Il peut s’agir de coups de poignard à l’aveugle, sur deux jeunes filles, comme à la gare Saint-Charles de Marseille, ou d’un égorgement ciblé, tel celui du prêtre de 85 ans à Saint-Etienne-du-Rouvray, en plein office en 2016, ou de véhicules jetés dans la foule, comme un camion-bélier à Nice (86 morts) lors du 14-Juillet 2016, ou des fusillades, comme à Strasbourg (5 morts) en 2018, sur un marché de Noël.

Un lien Le Figaro : « Nous devons faire face à un terrorisme endogène ». L’Etat ne peut pas tout, assure le président du Centre d’analyse du terrorisme, Jean-Charles Brisard, en 2018. Mais Macron continue « en même temps » de se poser en protecteur…

Borne attendue sur place

Une minute de silence a été observée ce jeudi à l’Assemblée nationale. La première ministre Elisabeth Borne doit se rendre sur place, annonce Matignon.

Une cellule d’information au public a été activée à la préfecture de la Haute-Savoie. Elle est joignable au 04 50 33 61 33.

Féminicide éthnique à Saint-Ouen : un Soudanais égorge Audrey, son ex-concubine

L’étudiante en médecine reçoit 20 coups de couteau: 20 ans de réclusion.

Audrey Coignard, étudiante de 27 ans, a été tuée par son ancien concubin soudanais de 20 coups de couteau dans son appartement de Saint-Ouen. Elle était originaire de Flers, dans l’Orne et avait effectué ses études de médecine à Caen (Calvados). Interne en médecine générale à l’université Paris-Diderot et employée à l’hôpital de Bondy, elle était très engagée auprès des migrants clandestins de Caen et Ouistreham, qu’elle aidait et soignait de son mieux.

Cette humaniste avait 27 ans et, ce vendredi 5 février 2021, la cour d’Assises de Seine-Saint-Denis a condamné l’auteur du meurtre de septembre 2019 à 20 ans de réclusion criminelle.

Après trois heures de délibération, le jury populaire a reconnu coupable Rifat Abbas, Soudanais aujourd’hui âgé de 34 ans, avec la circonstance aggravante d’avoir été son concubin. 

L’avocat général avait requis 30 ans de prison ce vendredi matin. « Monsieur Abbas ne l’a pas tuée parce qu’il l’aimait. Il l’a tuée parce qu’il perdait sa situation », avait affirmé ce magistrat, Bertrand Macle.

« Elle apportait du bien »

Très investie dans l’aide aux migrants clandestins, c’est par ce biais que l’interne de l’hôpital Jean-Verdier à Bondy, originaire de Normandie, avait rencontré l’accusé. Le couple avait entretenu une relation à laquelle elle avait mis un terme quelques mois avant le drame. Elle continuait d’héberger son ex-compagnon, en situation irrégulière, mais lui avait demandé de lui rendre les clés le soir de sa mort.

« L’aide qu’elle apportait [aux clandestins] se transformait en amitié et on la respectait [sic] pour ça », a raconté l’un des migrants à qui elle était venue en aide et désormais proche de la famille.

« Elle apportait du bien aux autres, donc elle ne voyait pas pourquoi on lui ferait du mal », a rapporté mercredi à la barre la mère de la victime, partie civile aux côtés d’autres membres de la famille. Tout au long du procès, des portraits d’Audrey Coignard faisaient face à la Cour.

Quand la différence de culture est un moins

« Très fier » de sa fille, le père, ancien agriculteur, a loué sa « force physique et mentale » et son caractère « passionné ». C’était « une femme qui avait confiance en l’humain et ne voulait pas se laisser aller à la peur de l’inconnu », a résumé sa sœur aînée et confidente, qui dit avoir « été incapable » depuis la mort de sa sœur de retourner à son travail.

« Forte, sensible, douce, protectrice », « avec un sens de l’amitié incroyable » et « pleinement épanouie » dans son travail : c’est le portrait qu’a dressé à la barre une amie proche de la victime l’ayant vue deux jours avant sa mort.

Un accusé prostré

Rifat Abbas, à la personnalité « immature », à 34 ans, se sont accordées à dire les différentes parties, a adopté une attitude prostrée pendant les quatre jours d’audience. « Qu’elle ait été un ange ne fait pas de lui le diable », a soutenu son avocate Me Chloé Arnoux. Dans sa plaidoirie, elle avait appelé la Cour à juger son client à l’aune de sa vie « misérable » et des traumatismes subis lors de son parcours migratoire chaotique passé par la Libye où il aurait été torturé.

Affirmant pourtant avoir peu de souvenirs des faits, Rifat Abbas avait reconnu lors de son interrogatoire jeudi avoir « poignardé » la victime, « pour la faire taire ». « J’avais peur que les voisins entendent et que la police vienne », a expliqué le demandeur d’asile.

Un accusé sur la même ligne victimaire que son avocate.

Il n’a pas donné d’explications supplémentaires à son meurtre, s’excusant à plusieurs reprises auprès de la famille. Le procès a « libéré d’un poids » la famille, a déclaré ému le père d’Audrey Coignard : même si « ce n’est peut-être pas assez, on va de l’avant ».

Le criminel en situation irrégulière est assuré de son hébergement pour encore une petite dizaine d’années en France.

La réclusion criminelle ouvre des droits à une réduction de peine. C’est une diminution de la durée d’emprisonnement d’une personne condamnée. La réduction de peine permet à la personne qui en bénéficie d’être libérée avant la date de fin de peine prévue.

Evacuation de l’Afghanistan : les talibans imposent leurs conditions aux Occidentaux

Les Talibans imposent leurs conditions

« S’ils ont l’intention de continuer l’occupation, cela provoquera une réaction », a menacé un porte-parole des talibans. 

Environ 16.000 personnes ont été évacuées pendant les dernières 24h, selon le Pentagone, à l’approche de la date butoir afghane du 31 août qui provoque une accélération des opérations.

Les talibans ont mis en garde lundi 23 août les Etats-Unis contre le maintien envisagé de forces américaines en Afghanistan au-delà de la date prévue du 31 août, réclamé notamment par la France, mais une nécessité logistique pour permettre la poursuite des évacuations.

A Kaboul, la situation restait désordonnée et à risques dans et autour de l’aéroport, où des milliers d’Afghans effrayés par le retour des islamistes au pouvoir attendent d’être en mesure de quitter leur pays à bord des avions affrétés par les Occidentaux. A l’aéroport de Kaboul, un garde afghan a été tué et trois blessés lundi matin dans les fusillades survenues avec des inconnus, a annoncé l’armée allemande sur Twitter.

Pont aérien français à Kaboul : plus de 1 000 Afghans évacués, Le Drian et Parly aux Émirats

Le président Joe Biden a annoncé ce week-end son intention de prolonger au-delà du 31 août la présence américaine à l’aéroport de Kaboul, où sont retranchés les derniers soldats, diplomates occidentaux qui coordonnent les évacuations, et les collaborateurs afghans des pays et journaux occidentaux. Il avait auparavant fixé cette date pour l’achèvement du retrait des forces américaines d’Afghanistan et donc la fin d’une guerre de 20 ans, la plus longue qu’aient connue les Etats-Unis. Mais les demandeurs d’asile qui fuient les islamistes talibans continuent d’affluer?

Mais les talibans ont haussé le ton lundi contre un possible allongement de ce délai. « La réponse est non », sinon « il y aura des conséquences », a réagi un porte-parole des talibans, Suhail Shaheen, auprès de la chaîne de télévision britannique Sky News.

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Afghanistan : les Occidentaux poursuivent les évacuations, en face les talibans haussent le ton

Afghanistan : qui sont les principaux chefs talibans ?

Deux sources au sein du nouveau régime ont ensuite affirmé que les talibans n’annonceront pas la constitution d’un gouvernement tant qu’il restera des militaires américains en Afghanistan.

Depuis leur soudaine reconquête victorieuse du pouvoir en Afghanistan le 15 août, les talibans tentent de convaincre la population qu’ils ont changé et que leur régime sera moins brutal que le précédent, entre 1996 et 2001. Mais cela n’endigue pas le flot de ceux qui ne croient pas en leurs promesses et veulent à tout prix partir.

Les Etats-Unis annonçaient lundi avoir évacué 16.000 personnes lors des dernières 24 heures, portant à 42.000 leur nombre d’évacués depuis juillet, dont 37.000 depuis l’intensification de ces opérations le 14 août, veille de la prise de Kaboul par les talibans. La Maison-Blanche espère ainsi exfiltrer jusqu’à 15.000 Américains, mais aussi 50.000 à 60.000 Afghans et leurs familles ce que les talibans condamnent en tant que fuite des cerveaux

L’Allemagne a, elle, aidé plus de 2.500 personnes à partir, le Royaume-Uni plus de 5.700. La France a indiqué avoir mis à l’abri près de 1.200 personnes, dont « près d’un millier d’Afghanes et d’Afghans menacés », entre le 17 et le 22 août.

Sanctions au menu du G7

Mais, comme les Etats-Unis improvisent, ils se laissent déborder par les demandes d’exfiltration, d’où l’idée de repousser l’échéance du 31 août de quelques jours pour finir d’évacuer les Afghans « libéraux », mais aussi bien d’autres qui fuient vers le monde libre.

Le gouvernement allemand a de son côté indiqué être en discussion avec les Etats-Unis, la Turquie et d’autres partenaires pour garder l’aéroport de Kaboul ouvert aux évacuations après le 31 août, estimant qu’il faudra « continuer à discuter avec les talibans » pour le faire fonctionner après le retrait des troupes américaines.

Londres a annoncé lundi qu’il plaidera aussi pour une prolongation des évacuations au-delà du 31 août mardi lors d’un sommet virtuel du G7 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni) consacré à l’Afghanistan, où il sera notamment question d’imposer des sanctions aux talibans, comme le souhaite notamment le Canada.

Les images fortes de gens écrasés dans la mêlée, de jeunes hommes accrochés au fuselage d’un avion américain sur le départ ou de ce bébé passé à bout de bras au-dessus d’un mur à des soldats américains, ont fait le tour du monde. Joe Biden a reconnu la douleur provoquée par la vision de ces scènes. Mais « il n’y a aucun moyen d’évacuer autant de gens, sans causer de peine ni de pertes, ni les images déchirantes que vous voyez », a-t-il estimé.

Poche de résistance

Les islamistes sont entrés le 15 août dans la capitale sans rencontrer de résistance, à l’issue d’une offensive éclair entamée en mai à la faveur du début du retrait des forces américaines et de l’OTAN. Mais une poche de résistance s’est formée dans la vallée du Panchir, au nord-est de Kaboul, autour du Front National de Résistance (FNR), principal groupe d’opposition aux talibans, emmené par Ahmad Massoud, fils du commandant Ahmed Shah Massoud assassiné en 2001 par Al-Qaïda, et d’Amrullah Saleh, vice-président du gouvernement déchu.

Les talibans ont affirmé lundi avoir encerclé les forces de la résistance dans le Panchir, mais privilégier la négociation aux combats. Des soutiens de la résistance ont affirmé que les talibans avaient été stoppés par des embuscades, des informations difficiles à confirmer de manière indépendante à propos de cette région, un bastion antitaliban de longue date enclavé et difficile d’accès.

De son côté, un porte-parole du FNR, Ali Maisam Nazary, a affirmé que le Front se prépare à « un conflit de longue durée » avec les talibans, si aucun compromis ne peut être trouvé avec eux sur un système de gouvernement décentralisé.

Le Danemark se protège de ses demandeurs d’asile syriens

Il incite au retour au pays

Les services d’immigration danois veulent suspendre les titres de séjour temporaires, estimant que la capitale syrienne est devenue sûre. C’est le premier pays en Europe qui a pris cette décision, tandis que la France rapatrie ses « revenants », des djihadistes qui lui ont fait la guerre et égorgé de ses ressortissants engagés dans la défense des libertés.

Depuis 2019, le Danemark est animé par de vifs débats houleux sur le statut des demandeurs d’asile syriens, qu’il propose d’abroger. Mardi 28 avril de cette année, six hommes ont encore été arrêtés, dont au moins deux Syriens, dans un coup de filet anti-terroriste, pour avoir rejoint le groupe Etat islamique, a annoncé la police. Dans ce climat d’auto-protection – alors que le pays déclare le terrorisme sa principale menace – les services d’immigration continuent leurs efforts pour limiter les renouvellements de titres de séjour.

Mattias Tesfaye, ministre de l’immigration et de l’intégration, lui-même fils de réfugiés Ethiopiens, est à la manœuvre, faisant du Danemark le premier pays d’Europe à mener une politique courageuse de retour des exilés syriens, en cohérence avec la normalisation de la situation en Syrie. « Depuis mai 2018, les autorités syriennes contrôlent pratiquement toute la ville de Damas et sa province, et il n’y a eu aucun incident de sécurité majeur dans la région » a-t-il récemment fait valoir.

Cette décision a suscité une vive polémique dans une partie de la population: les mêmes minorités actives entravent les prises de décisions, mais certains pays plus ont plus de convictions que d’autres. Le premier ministre est une femme et, d’où le malaise de la presse française, sociale-démocrate, centre gauche…

Depuis janvier, la Première ministre danoise, Mette Frederiksen, propose une politique visant au « zéro demandeur d’asile. » Prévisible, Amnesty International, fait état d’au moins 380 « exilés » et met en avant des enfants…p Les migrants, clandestins ou non, ont été informés par les services d’immigration danois qu’ils devront retourner en Syrie. Une partie des déboutés, qui n’avait à l’origine obtenu qu’un permis temporaire, est susceptible d’être placée en centre administratif de rétention.

Une procédure à la portée de la France

La différence entre le titre de séjour et la protection subsidiaire [telle que le justifie la convention de Genève] est au cœur de ce débat sur le droit d’asile en cours de règlement au Danemark, mais interminable en France. Alors que les Syriens représentent 27 % de l’ensemble des réfugiés en Europe, ils sont 1.000 à avoir déjà obtenu la protection de l’Etat au Danemark, selon Eurostat. En 2020, environ 1.500 personnes supplémentaires ont demandé l’asile à Copenhague (contre 48.000 en Allemagne en mal de main d’oeuvre) : ces derniers risquent désormais d’être privés de permis de séjour, si on se fie à la nouvelle stratégie d’immigration danoise.

« Pour statuer, les Etats déterminent l’intensité du conflit dans le pays d’origine, » explique Tania Racho, docteure en droit européen, et membre des Surligneurs, organisme de fact checking, « legal checking » ou vérification de la légalité des propositions (lien Le Point), une alternative au Conseil d’Etat…. Quant au Bureau européen d’appui en matière d’asile (EASO), il conçoit sa fonction comme un obstacle supplémentaire au retour au pays: il est censé fournir des fiches auxquelles se réfèrent les pays de l’Union européenne, prenant la mesure des législations nationales pour les contrer d’où des application asymétriques. « En Allemagne, les réfugiés afghans sont régulièrement renvoyés chez eux, en dépit des risques qu’ils courent, tandis qu’en France on les protège » relève Tania Racho. Systématiquement, comme les Tchétchènes.

Le Conseil européen et le Parlement européen ont publié des déclarations à l’encontre du Danemark.

Tous deux ont publié des déclarations indiquant que, selon elles, les conditions ne seraient pas réunies pour un retour sécurisé des migrants syriens dans leur pays. D’un point de vue légal, les permis de résidence temporaire sont donnés sans limite de temps en cas de « situation particulièrement grave dans le pays d’origine caractérisée par des violences arbitraires et des agressions contre des civils ». Mais ils peuvent être révoqués lorsqu’ils jugent que la situation s’est améliorée. La Commission européenne a présenté mardi une stratégie qui vise à accroître les « retours volontaires » vers leur pays d’origine des migrants n’ayant pas été autorisés à rester dans l’UE.

La commissaire européenne Ylva Johansson, considérée comme membre de « l’aile gauche des sociaux-démocrates » a fait part mardi de sa « préoccupation » idéologique, à propos de la décision du Danemark de retirer leur permis de séjour à des Syriens du fait d’une situation jugée« sûre » à Damas et ses environs. Pour autant, la Commission européenne ne peut pas lancer de procédure d’infraction à l’égard de ce pays pour non-respect du droit de l’UE en la matière, le pays disposant d’une option de retrait sur les questions de migration et d’asile.

Interrogée lors d’une conférence de presse, la commissaire chargée des Affaires intérieures a indiqué avoir reçu l’assurance des autorités danoises qu’il n’y aurait « pas de retour forcé en Syrie », comme le souhaite le régime syrien. Toutefois, ceux qui refusent de partir d’eux-mêmes seront placés dans des « centres de retour ». Alternative aux centres de retention, ces structures offrent un accompagnement social et un hébergement à des personnes qui vont être renvoyées dans un autre pays. Mais l’objectif reste de contraindre à quitter le territoire.

Pau: un clandestin tue un responsable de centre d’accueil de « réfugiés »

Cet humanitaire reçoit des coups de couteau pour tout remerciement

Pau : le responsable d’un centre d’accueil de réfugiés tué au couteau, Gérald Darmanin attendu
Le directeur du centre d’accueil a été poignardé à mort

La victime, un homme de 46 ans, est décédée des suites de ses blessures peu après l’agression. L’auteur « présumé », un demandeur d’asile soudanais de 38 ans, a été interpellé.

Le directeur du centre d’accueil des demandeurs d’asile (CADA) de Pau géré par l’association Isard Cos a été assassiné, vendredi 19 février, en fin de matinée, par un demandeur d’asile soudanais qui lui a porté plusieurs coups de couteau, a-t-on appris auprès de la municipalité et de source policière.

Selon les premiers éléments de l’enquête, l’agression a eu lieu vers 11 heures. La victime, un père de famille âgé de 46 ans, est décédé peu après l’agression. L’auteur présumé des faits, un demandeur d’asile soudanais qui ne vivait pas au centre mais y a été pris en charge dans le passé, venait de se voir refuser son statut de réfugié par l’Ofpra, ont précisé des sources policières et municipales.

D’après les informations fournies par la procureure de la République de Pau, Cécile Gensac, le clandestin s’est présenté dans les locaux pour rencontrer le chef du pôle asile. Alors que les deux hommes se trouvaient dans le bureau du responsable, « des employés ont été alertés par des cris et ont immédiatement appelé les services de police », indique le Parquet dans son communiqué. Sur place, les forces de l’ordre ont trouvé la victime au sol, « présentant des plaies pouvant s’apparenter à des coups prodigués [!] à l’arme blanche », principalement au niveau du thorax. Des coups au thorax, évidemment sans intention de tuer: sous l’emprise d’une saine colère ou d’un déséquilibre mental…

L’individu, gardé dans un bureau annexe par des employés, a été placé en garde à vue pour assassinat. Son casier judiciaire fait état de deux condamnations pour des faits de violences commis en 2017. Il a effectué un passage en prison mais, pour autant, était inconnu des services de renseignement. L’assassinat n’est pas considéré comme terroriste. L’enquête de flagrance confiée à la sûreté départementale du commissariat de police de Pau devra « déterminer l’exact déroulement des faits, ainsi que les motivations du passage à l’acte ».

Comme la presse et les partis porteurs de haine anti-blancs, Claire Hédon, la Défenseure des droits, va devoir assumer.
Convaincu de ne pas être respecté dans ses droits, pensant n’avoir que des droits dans ce pays d’hommes blancs racistes et colonisateurs, l’assaillant avait été convoqué à deux reprises depuis sa sortie de prison pour se voir signifier son obligation de quitter le territoire. Un troisième rendez-vous l’attendait quand il s’est rendu à l’Isard Cos, armé.

Le ministre de l’Intérieur sur place cet après-midi

Choquée, une employée du centre de 47 ans, en « état de détresse psychologique », a été transportée à l’hôpital de Pau, indiquent les pompiers des Pyrénées-Atlantiques. Une cellule psychologique a été mise en place pour l’ensemble des employés de la structure.

« Implanté de longue date à Pau », le centre d’accueil de demandeurs d’asile Isard COS est, selon son site, un centre de 257 places qui offre aux demandeurs d’asile et réfugiés (les clandestins en sont-ils exclus ?) un « accompagnement global mais adapté à chaque situation familiale ou personnelle », et propose des hébergements dans différents quartiers de la ville.

Peu après 13 h 30, le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin a annoncé sur Twitter qu’il se rendra sur place : « Après avoir échangé avec François Bayrou, je me rendrai à Pau en fin d’après-midi pour rencontrer les personnels de l’association ainsi que les élus à la suite de la dramatique agression de ce matin. J’adresse mes sincères condoléances à la famille de la victime et ses proches », ont écrit les services du ministre.

« C’est un drame épouvantable. C’est d’autant plus choquant que la victime était engagée pour aider ces réfugiés », a déclaré François Bayrou sur le site Internet du quotidien La République des Pyrénées.

La fondation COS, c’est quoi

Ce sont centres pour demandeurs d’asile et réfugiés

Ces « centres d’accueil de demandeurs d’asile (CADA) de la Fondation COS Alexandre Glasberg organisent l’hébergement et l’accompagnement des personnes ou familles pendant le temps de la procédure administrative de reconnaissance de leur statut de réfugié. La plupart de ces personnes en effet, sont dans l’incapacité de subvenir à leurs besoins ou de faire valoir leurs droits, du fait de leur méconnaissance des réglementations. Au-delà d’un hébergement et d’une aide dans les démarches administratives d’obtention du statut de réfugié politique, la Fondation offre à ces personnes et à ces familles un accompagnement social et médical individualisé.

La Fondation dispose également d’un centre provisoire d’hébergement (CPH), qui offre un accompagnement individualisé aux réfugiés qui ont obtenu leur statut. La Fondation les aide dans toutes leurs démarches d’intégration [sic], notamment en ce qui concerne leur logement et leur insertion professionnelle.

Au-delà de l’accueil et de l’hébergement des réfugiés et des migrants, la Fondation COS Alexandre Glasberg accompagne les personnes et familles réfugiées, dans leur intégration et connaissance administrative, linguistique, relationnelle et culturelle de leur nouvel environnement. Un Pôle Pôle des Solidarités Bénévoles a été créé en 2015 dans la région de Bordeaux qui réunit dans cette perspective toutes les personnes désireuses d’apporter leur aide à ces personnes et familles contraintes à l’exil.

La Fondation COS Alexandre Glasberg participe au dispositif  Accueil Temporaire Service de l’Asile (ATSA) : dispositif national d’hébergement d’urgence pour demandeurs d’asile créé en 2000 par le Service de l’asile du Ministère de l’Intérieur et placé sous la coordination de l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration (OFII). Dans le cadre de ce dispositif, la Fondation accueille actuellement des migrants de Calais et des Syriens.

La Fondation assure également une mission d’aide sociale à l’enfance (ASE) avec ses établissements et services pour mineurs et jeunes isolés étrangers. Cette mission s’étend aujourd’hui d’un service d’évaluation de la situation des jeunes dès leur arrivée sur le territoire (Service d’accueil et d’évaluation des mineurs isolés étrangers – SAEMIE), à l’accueil et à l’accompagnement vers le droit commun des jeunes majeurs (Service d’accueil des jeunes majeurs – SAJM), en passant par un internat pour mineurs (Maison d’enfants à caractère social – MECS).

La fondation dispose également de résidences et services pour personnes âgées (dépendantes ou non), d’établissements et services pour personnes en situation de handicap, mais aussi pour personnes en situation de précarité ou encore de centres de médecine physique, de réadaptation et de rééducation fonctionnelles, etc.

D’Alexandre Glasberg, dit l’abbé Glasberg, Wikipedia dit qu’il est un prêtre catholique d’origine ukrainienne, mort en 1981. Comme juif, il joua un rôle actif dans la Résistance lors de la Seconde Guerre mondiale, contribuant au sauvetage de nombreux Juifs, et s’investit après la guerre dans la mise en place de réseaux d’exfiltration des Juifs vers Israël, participant aux opérations Exodus et Ezra et Néhémie (un pont aérien organisé par le Mossad pour évacuer les Juifs irakiens). En France, il se consacra à l’accueil des réfugiés. En 2004, il reçut à titre posthume la médaille des Justes parmi les nations.

Une fondation est une personne morale de droit privé à but non lucratif créée par un ou plusieurs donateurs, eux-mêmes pouvant être des personnes physiques ou morales, pour accomplir une œuvre d’intérêt général. A l’origine la fondation était une association fondée par Alexandre Glasberg soi-même.

En 1971, il fonda avec quelques amis fidèles, le pasteur Jacques Beaumont, le Docteur Gérold de Wangen et Jacques Debu-Bridel, l’association France Terre d’Asile. Cette association s’est engagée dans des actions à la limite de la légalité, au nom de l’humanitaire et de l’universalisme transfrontières, singulièrement depuis l’afflux de clandestins dans la « Jungle » de Calais, puis à Grande Synthe. Le 20 juillet 2017, l’association a été condamnée pour harcèlement moral et licenciement abusif par Pierre Henry, suite au licenciement d’une employée en 2014.

Quant à l’isard, c’est un animal de la sous-famille des caprins, assez intégré au massif des Pyrénées, mais venu d’Espagne.

Darmanin annonce une expulsion de famille décidée par son prédécesseur

La famille de tortionnaires bosniaques est expulsable depuis huit mois…

Huit mois pour maltraiter leur fille qui fréquentait un jeune Chrétien

Installée à Besançon, la jeune fille a été maltraité par ses parents, son oncle et sa tante parce qu’elle fréquentait un jeune homme d’une autre religion.

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a annoncé qu'une famille bosniaque installée...

Les Français attendaient un premier geste fort du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin qui a passé de longues semaines en déplacements compassionnels et en discours prometteurs de fermeté. Or, il vient d’annoncer qu’une famille bosniaque installée à Besançon sera expulsée pour avoir maltraité sa fille adolescente. 

Une adolescente musulmane bosnienne a été violemment frappée et tondue par ses parents, un oncle et une tante à Besançon, parce qu’elle fréquentait un chrétien d’origine serbe, considéré comme un nazi. Ils “seront reconduits à la frontière car ils n’ont rien à faire sur le sol national”, a claironné ce dimanche 23 août Gérald Darmanin. Sauf que cette famille barbare est déjà expulsable depuis… décembre 2019 !

Le ministère de l’Intérieur de Gérald Darmanin a même précisé que les quatre mis en cause seront concernés par cette mesure d’expulsion.

Ils devaient quitter le territoire

Les parents de la jeune fille de 17 ans, son oncle et sa tante ont été placés jeudi sous contrôle judiciaire en attendant leur procès, à l’automne, devant le tribunal correctionnel de Besançon pour “violences sur mineur en présence de mineurs et en réunion”.

Ils avaient été interpellés lundi par la police, alertée par le petite-ami de l’adolescente, après qu’ils l’ont rouée de coups et avoir tondu ses cheveux. Ses parents, arrivés de Bosnie-Herzégovine en 2017, n’acceptaient pas qu’elle veuille se marier avec son petit-ami, un Serbe chrétien habitant dans le même immeuble à Besançon.

Depuis qu’ils ont été définitivement déboutés du droit d’asile en décembre 2019, les parents de l’adolescente faisaient l’objet d’une obligation de quitter le territoire français, a révélé le secrétaire général de la préfecture du Doubs, Jean-Philippe Setbon.

La jeune Musulmane, elle, sera autorisée à rester en France 

Parents de cinq enfants, les parents musulmans qui avaient bénéficié de l’assistance de plusieurs associations d’aide aux migrants avaient alors demandé à bénéficier d’une aide au retour volontaire, mais la procédure s’était arrêtée avec l’épidémie de coronavirus et la fermeture des frontières de Bosnie-Herzégovine.

“Il va falloir attendre le jugement pour négocier un éloignement”, a ajouté Jean-Philippe Setbon, précisant que la jeune fille, sous protection judiciaire dans une structure adaptée, ne sera pas concernée par cette mesure. L’oncle et la tante, arrivés en France en 2016, bénéficient d’un statut de réfugiés qui pourrait leur être retiré “vu leur implication, en fonction du jugement”, a encore prévenu Jean-Philippe Setbon.

Lundi dernier, après une fugue de quatre jours, les deux adolescents s’étaient rendus au domicile familial de la jeune Musulmane accompagnés des parents du jeune Chrétien pour leur annoncer leur intention de vivre ensemble. Mais la situation avait rapidement dégénéré.

Selon les déclarations de la victime, qui souffre notamment d’une côte cassée et de nombreux hématomes, c’est son oncle, à la demande de son père, qui lui a passé la tondeuse et coupé ses longs cheveux.

« Quand j’entends le mot ‘violences policières’, personnellement, je m’étouffe, » lâcha le ministre de Macron, coucou de l’Elysee, devant la Commission des lois de l’Assemblée nationale, le mardi 28 juillet. Quand les Français entendent Darmanin s’attribuer une fermeté qu’il n’a pas, ils s’étouffent.

Calais : violences policières contre les clandestins: c’est « le rapport qui matraque », pas les flics!

Le journal de Jean-Paul Sartre est passé du côté de la matraque…

Document photo aseptisé proposé par Libération: soleil et cohabitation paisible

ONG supranationale et illégitime,  Human Rights Watch a réalisé une sélection de témoignages édifiants qui dénoncent des « exactions » policières « de routine ».

«Passages à tabac», «attaques au gaz lacrymogène», «exactions de routine», y compris sur des femmes et des mineurs. Des vieillards aussi ? Mais le journal socialiste Libération a pris le parti de ridiculiser le rapport d’Human Rights Watch qui, d’une part, « fait les gros yeux » (sic) et, d’autre part, non pas à Hollande, Valls et Cazeneuve, mais « à la France. » Ce document, d’une ONG dont le but est de dénoncer, dénonce effectivement ce mardi matin  les mauvais traitements des forces de l’ordre sur « les migrants », donc tous les migrants, dont il faut rappeler, pour tout dire, que ce sont des clandestins, certes sans abris, mais, en vérité, sans papiers, pour commencer. Ils se trouvent bloqués à la frontière calaisienne, dans l’espoir de passer en Grande-Bretagne « en se glissant dans les camions », pour pénétrer illégalement en pays étranger.

Izza Leghtas
Izza Leghtas

Izza Leghtas (ci-contre), « chercheuse » de l’ONG, porteuse d’un prénom d’origine berbère, bilingue anglais-arabe, a interrogé 44 illégaux – dont trois enfants. « Dix-neuf personnes, dont deux enfants, ont déclaré que la police les avait maltraitées. Huit ont eu des membres fracturés ou d’autres blessures visibles. Vingt et un, dont deux enfants, ont confié que la police les avait aspergés de gaz lacrymogène », raconte-t-elle dans son communiqué. Se posent alors les questions de l’authenticité des incriminations et de la fiabilité de la chercheuse. Les uns sont parties prenantes et l’autre, du fait de son appartenance militante, n’est pas neutre,

Exemple ? Rosa, 25 ans, Erythréenne, et donc africaine de l’Est sans connexion aucune avec la France, déclare que des policiers l’ont battue quand ils l’ont trouvée dans un camion sur l’autoroute.«J’ai dit poliment : “S’il vous plaît, aidez-moi”,mais ils m’ont battue et je me suis effondrée devant le camion. Ils m’ont rouée de coups de pied sur le sol.» Elle a déclaré avoir perdu connaissance et s’être réveillée dans la salle des urgences à l’hôpital.

Aziz, Afghan de 29 ans, qui ne peut se prévaloir d’aucun lien de son pays d’Asie avec la France : «Un policier m’a poussé, j’étais par terre, ils m’ont aspergé[de gaz lacrymogène] et quand je me suis retourné, ils m’ont frappé. J’avais du sang sur le visage, sous mon œil, sur le nez et le genou. Je n’ai rien vu parce qu’ils m’ont d’abord aspergé puis ils m’ont frappé aux jambes, sur tout le corps

Un Soudanais de 26 ans : «Les policiers vous aspergent comme si vous étiez un insecte.»

Un Iranien de 20 ans : «J’étais seul. Les policiers ont ouvert la porte et avant de dire quoi que ce soit, ils m’ont aspergé le visage; je ne pouvais rien voir et deux fois ils m’ont frappé avec leurs bottes et leurs mains

Une Erythréenne de 25 ans : «Nous voulions aller dans [le camion], les policiers sont venus, ils ont dit “Allez ! Allez !” et m’ont aspergée dans les yeux, je suis tombée.»
L’ONG « indique », selon Libé (mais dénonce) que la préfecture et la police nient. Elle demande à la France d’enquêter.

Le préfet du Pas-de-Calais, Denis Robin, se défend sur France Info ce mardi. Il reconnaît «un nombre important de blessures», mais assure que «La première cause» sont «les conflits violents entre réseaux de passeurs, entre nationalités», et la seconde, «les migrants qui se blessent pendant les tentatives de passage». Il dénonce des «témoignages pas circonstanciés et anonymes». Jusqu’ici, aucune plainte n’a été déposée, argue l’État. Et pour cause : on imagine mal des migrants en situation irrégulière déposer plainte contre la police.

L’ONG new-yorkaise met le doigt sur « un problème ancien »

Ce qui change tout des faits et responsabilités actuels ! Les violences policières envers les migrants de Calais existent depuis l’ouverture du centre de la Croix-Rouge à Sangatte en 1999, fait finement valoir la journaliste correspondante à Lille, sans rappeler que c’est sous le gouvernement Jospin (PS) et par son ministre de l’Intérieur, Jean-Pierre Chevènement: il ne faut pas trop en demander à Libé !
Elles connaissent un nouveau pic avec la fermeture du centre, fin 2002, quand le ministre de l’Intérieur de l’époque, Nicolas Sarkozy, « pense résoudre le problème en dispersant les migrants« , selon l’interprétation partisane de la journaliste, mais en fait sous la pression de son homologue britannique, David Blunkett.
La jungle de Calais connaît un second pic d’agitation animée par les associations lors de sa destruction, en septembre 2009, par le ministre de l’Immigration Eric Besson. « Police, problem » est le slogan le plus souvent répandu à l’époque par les clandestins, à l’instigation des collectifs, si on songe que ces deux mots sont franco-anglais et à portée internationale… « Coups, abris détruits, couvertures imbibées de gaz lacrymogène et chasses à l’homme », résume Libé, à la hache, quand il ne s’agit plus de la période socialiste.

Libération se concentre sur la période 2008-2012…

En 2008 déjà (sic, et à l’attention de Sarkozy), La loi des jungles, un rapport, commandé par le GISTI (Groupe d’information -juridique- et de soutien des immigrés) aux universitaires Karen Akoka (sociologue dédiée aux réfugiés) et Olivier Clochard (géographe) pour la Coordination française pour le droit d’asile (CFDA), qui rassemble une vingtaine d’organisations nationales engagées dans la défense et la promotion du droit d’asile, avait documenté les violences.
Puis en 2011, un rapport -à charge- remis par les activistes No Border ( réseau transnational -comme Human Rights Watch- de collectifs et d’individus investis dans les luttes pour la liberté de circulation et l’abolition des frontières: tout à fait inapproprié au moment de la montée du risque djihadiste) au Défenseur des droits de l’époque raconte les squats détruits, les points d’eau contaminés au gaz lacrymogène, l’urine (de policiers?) sur les couvertures. Dominique Baudis dénonce des «abus» et demande «qu’il soit mis fin à ces pratiques».

Hollande, le changement maintenant? Elles n’ont pas cessé. «Les violences sont moins flagrantes aujourd’hui, assure d’abord Christian Salomé, de l’association L’auberge des migrants, à Calais. « Mais elles continuent, admet-il, contraint et forcé. Avant, c’était fait de façon ouverte, en se moquant de tout le monde».«Depuis le rapport des No Border, quelque chose a changé. Ça se passe à l’abri des regards»! A l’abri des regards, comme avec Kebrom, Erythréen de 15 ans, rencontré en juin (Libération du 4 juillet 2014), le lendemain d’une tentative de passage, une plaie au bras : «Hier soir, trois policiers, j’étais seul. Ils m’ont frappé avec un bâton quand ils ont ouvert la porte du camion. J’essaie de ne plus y penser, mais je n’y arrive pas. Ça donne envie de mourir.» Même après toutes les difficultés imposées par les passeurs et endurées depuis la corne de l’Afrique jusqu’à la pointe nord de la France ?

L’ONG dénonce aussi le manque de place pour les demandeurs d’asile qui vivent dans les jungles avec ceux qui veulent passer en Angleterre. Dénoncer, sans proposer, ni faire… «Le gouvernement français doit intensifier ses efforts (et donc les Français, leurs sacrifices) pour que tous les demandeurs d’asile soient logés sans délai comme l’exige la législation européenne», revendique l’ONG.
Elle exige aussi des «conditions d’accueil adéquates» pour les autres. Parmi les 2.300 « migrants » de Calais, dont des femmes et des enfants (bis) qui vivent dans des squats et sous des tentes de fortune, certains sont là depuis huit mois. Ils vivent de la soupe populaire, un repas par jour, et n’ont en ce moment presque pas d’accès aux douches du Secours Catholique, vandalisées (par la police ?). Les seules douches sont offertes par Médecins du Monde, une cinquantaine par semaine. En avril, l’association Vie active, financée par l’Etat, proposera 1 500 douches par jour.

Lundi soir, les températures «ressenties» étaient négatives et la préfecture a ouvert un bâtiment chauffé, avec duvets et matelas, pour 500 personnes. Les autres exilés ont dû faire avec le vent, la pluie, la boue, et le froid. Le seuil climatique pour cette ouverture est -5°: la collectivité a donc fourni un effort spécial et… circonstancié, avec la sortie du rapport.C’était pour le pathos.

Ni Libération ou sa correspondante locale, ni le Gisti ou Human Rights Watch n’a un mot de compassion, en revanche, pour les habitants excédés de Calais et de sa région…
A aucun moment, ces professionnels de l’information ou de l’agit prop n’évoquent, pour des motifs différents, les violences inter-communautaires, telle celle entre clandestins africains et afghans, à Calais: dans la nuit du réveillon du 31 décembre 2014, 200 « migrants » se sont affrontés, faisant sept blessés, nécessitant l’intervention de CRS.

 

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