Decathlon, contraint de suspendre ses activités en Russie

Les représailles de Moscou s’abattent sur les entreprises françaises

Dommage collatéral de la politique belliciste du septuagénaire Joe Biden, président américain resté vitrifié dans la « guerre froide », Decathlon, groupe français spécialisé dans les articles de sport, est l’une des cibles du camp du Bien depuis le début du conflit entre l’Ukraine et la Russie. Les atlantistes ont fait miroiter à l’Ukraine son entrée dans l’Union européenne et à l’OTAN pour fragiliser la Russie sur son flanc occidental. Le président Zelensky a cru Biden mais, dès l’entrée en guerre de la Russie, l’Américain a prévenu qu’il n’enverrait pas de GI en soutien de Kiev et ses suiveurs européens se sont retrouvés seuls au front, face aux représailles qu’ont suscitées les sanctions économiques décidées par les Occidentaux. Or, plusieurs états membres de l’UE résistent d’autant plus résolument à la cooptation de l’Ukraine qu’elle est en guerre et dicte aux Occidentaux ce que devrait être leur stratégie face à Poutine, oscillant entre appels à l’aide, exhortations et admonestations.

Decathlon prétexte des problèmes d’approvisionnement pour annoncer mardi la suspension de ses activités en Russie

L’enseigne phare du groupe Mulliez, Auchan,
s’est implantée en Russie en février 2002

« Respectant scrupuleusement les sanctions internationales, Decathlon constate que les conditions d’approvisionnement ne sont plus réunies pour poursuivre son activité en Russie. Decathlon est amené à suspendre l’exploitation de ses magasins« , écrit dans son communiqué l’enseigne de la galaxie Mulliez, qui a, jusque-là, maintenu en Russie les activités de ses marques Auchan et Leroy-Merlin, contre vents et marées.

Le prix sur l’emploi et le commerce extérieur de l’ingérence française dans le conflit russo-ukrainien ?

En dix ans, Auchan a ouvert ou signé l’exploitation de 231 magasins. Auchan Holding, via sa filiale Auchan Retail – qui a pour principal actionnaire AFM (Association Familiale Mulliez), parmi une galaxie de filiales et d’enseignes – avait en effet lancé au début des années 2000 son expansion sur de nouveaux marchés, surtout émergents (Taïwan, Chine, Pologne, Espagne, Maroc, Roumanie, Ukraine…). L’histoire de l’enseigne en Russie est ensuite tumultueuse avec, en 2020, des soupçons de corruption. En 2004, c’est l’enseigne Leroy Merlin (groupe Adéo) qui s’implante en Russie. Decathlon arrive ensuite en 2006.

Vingt ans plus tard, avec la nouvelle opération russe de sécurisation de sa frontière occidentale en Ukraine, zone-tampon russophone et orthodoxe, la galaxie Mulliez se trouve plongée dans la tourmente. Alors que la pression montait de Kiev pour qu’il cesse ses activités et ferme ses magasins, le distributeur français avait décidé de se maintenir en Russie.

Avec un chiffre d’affaires de 3,2 milliards d’euros,

soit plus de 10% de son produit des activités ordinaires total en 2021,

30,5 milliards d’euros, en Russie, Auchan réalise 10% de ses ventes mondiales.

Or, la semaine dernière, des salariés ukrainiens de l’enseigne Leroy Merlin ont appelé Adeo (Groupe Leroy Merlin) et AFM de cesser leurs activités: dans un message au Parlement français, le président Zelensky avait exhorté les entreprises françaises implantées en Russie à cesser de soutenir « la machine de guerre » russe et à quitter ce pays. Renault – dont l’Etat français est l’actionnaire principal – avait fini par céder, mais le groupe Mulliez avait résisté, car le marché russe est pour l’enseigne leader stratégique. « Partir de Russie serait inimaginable du point de vue humain », affirmait dimanche Yves Claude, le PDG du distributeur.

« Le plus important à nos yeux est de préserver nos collaborateurs et d’assurer notre mission première qui est de continuer à nourrir les populations dans ces deux pays », ajoutait le PDG, alors que le groupe n’avait pas encore communiqué un mois après le début du conflit. « Nous avons un positionnement de discounter et nous pensons contribuer en période de forte inflation à protéger le pouvoir d’achat des habitants« , ajoutait-il, précisant ne pas vouloir priver ses salariés, dont 40% sont actionnaires, de leur emploi et ses clients de leur pain quotidien. »

De son côté, sous le coup de sanctions économiques depuis 2014 et du retour de la Crimée dans le giron russe, des proches de Vladimir Poutine se sont en effet dits prêts à aller jusqu’à la nationalisation de certains outils de production d’entreprises qui auraient fui le pays. Les alternatives russes ou de pays « amis » sont aussi privilégiées face aux sanctions et reprises en boucle par les media russes.

En 2020, le chiffre d’affaires de Leroy Merlin a été de 4,2 milliards d’euros, soit son deuxième marché derrière la France (6,7 milliards d’euros). Adeo, la holding de Leroy Merlin, a réalisé en 2020 un chiffre d’affaires total de 22,3 milliards d’euros. Plus de 18% de son activité est donc réalisée en Russie, ce qui rend l’enseigne particulièrement exposée à la Russie.

De son côté, Decathlon est présent au travers de 60 magasins et un site d’e-commerce dans 25 villes russes.

Le ministre du Commerce extérieur, Franck Riester, défend-il notre balance commerciale ?

Avec 160.000 salariés russes, la France est le premier employeur étranger en Russie et les enseignes Mulliez y participe pour beaucoup. A lui seul, le groupe représente près de la moitié de ce contingent, avec 77.500 personnes. Dans le détail, Auchan emploie plus de 30.000 personnes, Leroy Merlin revendique sur son site internet, 36.000 salariés opérants dans 107 hypermarchés et 62 villes (contre 464 dans le monde, dans 12 pays).

Le canadien Couche-Tard a annoncé début mars qu’il suspend ses activités en Russie, avec effet immédiat, et des enseignes alimentaires américaines ont décidé de baisser le rideau, telles McDonald’s (850 restaurants en Russie) et Starbucks. Le mouvement de défection se poursuit, après Coca-Cola, Ikea… C’était lundi le brasseur néerlandais Heineken. Mais des enseignes concurrentes d’Auchan ont décidé de rester ouvertes, telles les low-cost allemand Metro ou néerlandais Spar…

En Ukraine, Auchan n’emploie que 6.000 personnes et compte seulement 43 magasins et Decathlon exploite 4 magasins, ainsi qu’un site de ventes en ligne. : les pressions occidentales ne font pas les affaires du groupe français.

Les «Hijabeuses», sportives militant pour continuer à jouer voilées

Députés et sénateurs ne s’accordent pas pour harmoniser les pratiques en république laïque

Intégration et laïcité défiées par les communautaristes et séparatistes

Le Sénat a adopté un amendement, le 19 janvier 2022, interdisant le port de signes religieux lors de manifestations sportives, le collectif des « Hijabeuses » continue de lutter pour jouer au foot avec le voile. Si elles déplorent « une grande injustice » et surtout des discussions closes avec la FFF, elles espèrent un revirement de situation après avoir saisi le Conseil d’Etat, ou une intervention de la ministre des Sports.

Elles sont plusieurs dizaines en région parisienne, plutôt jeunes, et depuis plusieurs mois ces « Hijabeuses » se dressent contre la Fédération française de football (FFF) qui leur interdit de jouer voilées en compétition [concession annonciatrice d’un renoncement], une interdiction que les sénateurs souhaitent étendre à l’ensemble des fédérations. Quoi qu’en pense la Fédération internationale de football association, puisque la FIFA .

Mars 2014

C’est une question de convictions sur fond de laïcité, une thématique éminemment sensible à moins de trois mois de l’élection présidentielle. Elle s’est d’ailleurs invitée au Sénat il y a plus d’une semaine lors de l’examen de la proposition de loi sur le sport.

Les parlementaires ont en effet adopté le 19 janvier, « contre l’avis du gouvernement », un amendement proposé par le groupe LR interdisant « le port de signes religieux ostensibles » lors « d’événements sportifs et compétitions sportives organisées par les fédérations sportives ». Ce qui laisse aux communes une grande liberté d’appréciation. Lors des discussions sur le projet de loi sur le séparatisme controversé oar la gauche, l’été dernier, les sénateurs avaient déjà tenté une première fois, d’interdire le voile en compétition, mais les députés ont le dernier mot et la macronie est acculturée.

Avec les islamo-gauchistes, « le dialogue s’est fermé »

Détournement des activistes instrumentalisant le football
pour imposer
leur particularisme islamiste

Les parlementaires LR tentent, de combler un « vide juridique » entourant cette question, soukigne le sénateur LR Michel Savin, membre du Conseil national du sport, en pointe dans ce combat, et qui regrette l’inaction et la position floue de la ministre des Sports Roxana Maracineanu qui s’est dite  » inquiète de ces manifestations qui se multiplient, mais qui n’a pas la même réponse ».

Plus d’une semaine après le vote de cet amendement, un collectif crée en mai 2020 pour permettre aux filles voilées d’évoluer en compétition, les « Hijabeuses », a relancé le sujet. Elles se sont incrustées mercredi dans le jardin du Luxembourg, aux abords du Sénat, pour échanger quelques passes avec une banderole « Le football pour toutes », avant d’être invitées à partir par les gendarmes qui ont rendu ce parc public aux promeneurs et aux familles.

Les séparatistes islamistes se sont victimisées. « On ressent tout cela comme une grande injustice. Il y a ce sentiment d’être exclu et c’est quelque chose qu’on ressent profondément », a expliqué Founé Diawara, l’une des membres de ce collectif chapeauté par Alliance Citoyenne, une association qui défend également le combat des femmes souhaitant accéder aux piscines en burkini. Lien PaSiDupes: L’imposture des associations non-sexistes, mais genrées, de lutte contre toutes les discriminations

Si elle reconnaît quelques « points communs » avec ces femmes luttant pour le burkini, Founé Diawara nie tout activisme (la taqîya préconise le mensonge en milieu hostile), et assume « une naïveté » dans ce combat. « Nous, on veut juste jouer au football, jure-t-elle, juste des passionnées de football, le reste nous dépasse un peu », assure la co-présidente des « Hijabeuses », qui prend clairement Macron, Castex et Maracinéanu pour des billes.

Terrafemina *

Pendant plusieurs mois, elles ont mené un dialogue de sourdes avec des représentants de la FFF, avec parfois même des oreilles attentives, « mais à un moment le dialogue s’est fermé », raconte Founé Diawara.

Le Conseil d’Etat est saisi

Leurs conseillers juridiques prêtés par des associations subventionnées leur ont suggéré de passer à l’étape supérieure en saisissant le Conseil d’Etat en novembre 2021, visant l’article 1 du règlement de la FFF qui interdit « tout port de signe ou tenue manifestant ostensiblement une appartenance politique, philosophique, religieuse ou syndicale ». L’un de leurs atouts réside notamment dans la position de la FIFA, l’instance mondiale du football, qui autorise, elle, depuis 2014 les joueuses à évoluer en compétition internationale avec leur voile. La FFF a toujours argué dans cette affaire un suivi pur et simple de la loi et du principe de laïcité.

Or, si la loi française impose la neutralité aux salariés et agents travaillant pour des fédérations délégataires d’un service public, c’est en revanche bien plus flou pour ses usagers. Le flou profite aux loups. « Le principe de neutralité porte atteinte à la liberté de culte, un droit fondamental, résume Me Marion Ogier, Paris 7e, qui défend les « Hijabeuses ». Limiter un droit fondamental ne peut se faire que si l’on montre qu’il y a un trouble. » Or, selon elle, « la FFF ne justifie d’aucun trouble », terme vague qui peut pourtant impliquer une agression au sentiment dominant d’appartenance culturelle. Elle considère que le principe de neutralité doit s’appliquer partout. Seul le législateur a le pouvoir de prendre une telle décision. »

Le Conseil d’Etat a récemment rejeté l’action que le collectif avait intentée en référé, mais l’instruction sur le fonds « continue », assure Me Ogier. Et certains s’inquiètent d’une décision du Conseil d’Etat qui pourrait « engendrer la prolifération de clubs communautaires », selon, parmi d’autres, Michel Savin qui avait interpellé la ministre des sports Roxana Maracineanu en décembre lors d’une séance de questions d’actualité.

La ministre, qui lors de l’affaire du hijab de running de Décathlon (groupe Auchan) en 2019, avait semblé assumer une politique d’auberge espagnole en rappelant que son rôle était de « promouvoir le sport pour tous, dans une logique de progrès, d’inclusion, de respect d’autrui et de mixité », bottant lâchement en touche en disant attendre la décision du Conseil d’Etat.

Les politiques et parlementaires actuels font la démonstration que la laïcité n’est pour eux qu’un principe, ni intégré, ni assimilé, que les élus français ne sont pas prêts à défendre.

* Terrafemina appartient au groupe Fimalac détenu par Marc Ladreit de Lacharrière. A noter quea holding Fimalac fait l’acquisition de Sofres en 1992. La société rachète Secodip en 1992, Louis Harris en 1994 et Franck Small & Associates en 1995. En 1997, Sofres devient Taylor Nelson Sofres. Fimalac cède ses parts à Taylor Nelson l’année suivante. Puis, en 2008, Kantar TNS, fondé par Pierre Weill.

Décathlon arrête le business du kayak à Calais et Grande-Synthe…

Le commerçant découvre l’ « humanisme » responsable

Les trois clandestins ont été pris en charge par la Police aux frontières (PAF)
du Pas-de-Calais (août 2018).

Il a fallu envoyer un bateau de la Société Nationale en Mer (SNCM) pour porter secours aux trois clandestins.

Décathlon découvre ce qui échappe encore à SOS Méditerranée, Médecins sans frontières, Save the Children ou Jugend Rettet. Une enquête de La Voix du Nord a rappelé l’enseigne au bon sens et à l’éthique élémentaires. Le commerçant a finalement décidé de retirer de ses rayons les kayaks à Calais et Grande-Synthe, après plusieurs cas de disparition en mer.

Une grève présentée comme la première chez Decathlon à l'échelle française, à l'appel du syndicat minoritaire CFDT pour une hausse des salaires, a mobilisé samedi une faible proportion de salariés mais perturbé certains magasins
Décathlon gonfle son matelas de billets avec la complicité des « associations humanitaires » anti-capitalistes et « no border »

En 2018, la sous-préfète de Calais, Véronique Deprès-Boudier, avance auprès de La Voix du Nord la difficulté d’« encadrer juridiquement » une interdiction de vente d’embarcations légères. Elle relève l’effet limité d’une telle mesure, puisque le matériel nautique, « vendu aussi par les grandes surfaces », se trouve facilement « sur les plateformes de vente en ligne ».

Le magasin Decathlon de Calais ne vendra plus de kayaks pour éviter qu’ils ne soient utilisés par les migrants pour tenter de traverser la Manche, a indiqué dans un communiqué l’enseigne, sollicitée par la Voix du Nord. La chaîne d’équipements sportifs a ainsi annoncé le retrait des rayons de son magasin de Calais les « embarcations » et notamment des kayaks.

« L’augmentation récente des tentatives de traversée a effectivement amené nos équipes de Décathlon Calais à s’interroger quant à la position à tenir sur la mise en vente de produits pouvant être détournés de leur usage sportif et servir d’embarcations pour traverser la Manche » affirme le groupe, dans un communiqué transmis à BFM Grand Littoral. « Nous sommes attachés à ne jamais faire courir de risques à nos clients dans l’usage de nos produits, et ce quelles qu’en soient les circonstances. »

Drames en série

Les Don Quichotte plantèrent des tentes Quetchua de Décathlon, le long du Canal St Martin

Cette prise de position intervient alors que les disparitions en mer se multiplient entre la France et l’Angleterre. La semaine dernière, trois personnes ont disparu en mer. Elles avaient tenté la traversée rendu très dangereux par la densité du trafic, le vent, les courants et la basse température de l’eau, sur des kayaks, retrouvés à la dérive au large de Calais.

Mais les kayaks sont rarement utilisés par les réseaux de passeurs, affirme, à La Voix du Nord, Bernard Barron, président de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM). « Ceux qui utilisent ces embarcations, moins nombreuses que celles équipées de moteur, ne sont pas associés à un réseau de passeurs, ils achètent un kayak gonflable trois personnes pour 300 euros. »

Vendredi dernier, les kayaks ont donc été retirés de la vente du magasin de Calais. En revanche, les équipements de sécurité, comme les gilets de sauvetage et les protections thermiques, sont toujours disponibles. Elle a de plus indiqué à BFM Grand Littoral que le magasin de Grande-Synthe pratiquera la même politique.

Augustin Legrand, porte-parole de l’association Les Enfants de Don Quichotte qui a installé 200 tentes pour les SDF aux bords du canal Saint-Martin à Paris, a demandé mercredi 27 décembre 2006 aux « bien logés » et aux SDF de cesser leur grève de la faim.

Decathlon n’a pas précisé si la mesure allait s’étendre à d’autres magasins. Auchan ne renonce d’ailleurs pas pour aurant aux affaires :

« En concertation avec les équipes, nous ferons désormais en sorte de ne plus permettre l’achat d’embarcations – kayak notamment – qui pourraient mettre en danger la vie de personnes l’utilisant dans le cadre d’une traversée ».

Le même communiqué ajoute que les équipes de Decathlon sont « attachées à ne jamais faire courir de risques à nos clients dans l’usage de nos produits, et ce quelles qu’en soient les circonstances. Dans ce même souci de sécurité, nous rendons toujours disponibles tous les produits permettant d’améliorer la sécurité en mer (gilets, rames, protections thermiques …) ».

Quand Décathlon retira sa publicité «spéciale migration»

« Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé est purement fortuite. »

Capture d'écran de l'affiche publicitaire spéciale «migrations»
Ambiguïte vendeuse ?
Capture d’écran du compte Facebook «Sauvons Calais»

En 2016, une publicité « spéciale migration » de la chaîne de magasins de sports Décathlon, largement partagée sur les réseaux sociaux, a enflammé les citoyens vigilants sur les réseaux sociaux. Et les media ?L’entreprise de la famille Mulliez (Auchan) a retiré l’affiche et évoque une « très grande maladresse » de communication.

A Ajaccio, le groupe Décathlon a fait afficher une publicité faisant la promotion de ses cartouches pour fusils avec l’illustration d’un oiseau en plein vol et estampillé  «spéciale migration». L’entreprise faisait la promotion d’une boîte de cent cartouches de fusil vendue 26€.

Apparemment l’affiche faisait allusion à la saison migratoire des oiseaux. Mais, dans un contexte de crispations et d’afflux très important de clandestins, cette publicité a eu l’effet d’une bombe.

Cette publicité «spéciale migration» a été perçue comme une référence explicite à la crise des réfugiés migrants en situation irrégulière et non pas à la chasse des oiseaux migrateurs.

Partagée plus de 30.000 fois après sa publication le 12 octobre 2016 sur la page Facebook «Sauvons Calais», un groupe se présentant comme un « collectif citoyen de lutte contre l’immigration, les associations de pro-clandestins et la préférence étrangère », la photo de cette affiche est devenue virale sur internet. 

Capture d'écran du compte facebook «Sauvons Calais »
Capture d’écran du compte Facebook «Sauvons Calais » 

Des media nationaux se sont alors emparé de la polémique et face à l’indignation, l’entreprise a été contrainte de retirer ses affiches tentant désormais de rattraper un bad-buzz qui pourrait écorner son image.

La chaîne spécialisée dans le sport et le plein air a dû également regretter une maladresse dans sa politique de communication, par l’intermédiaire d’un commentaire sur la page Facebook de «Sauvons Calais» : « Non, ce n’était pas de l’humour, plutôt une communication très maladroite. Pour information, cette affiche était visible uniquement sur notre magasin d’Ajaccio. Elle a ensuite été détournée sur plusieurs sites web et pages Facebook. Afin d’éviter tout amalgame, nous avons immédiatement retiré cette affiche de la façade de notre magasin.»

Les Mulliez sont des incompris…

Emprise de l’extrême gauche internationale: Decathlon retire ses publicités d’une chaîne d’info en continu

Victime de chantage, le groupe Auchan exerce une pression politique sur la presse et les Français, sous la contrainte

TWITTER, GOOGLE ou YAHOO, en FLAGRANTS DELITS de CENSURE POLITIQUE

On connaît la malfaisance d’ONG supranationales et illégitimes. On découvre un groupe de pression actif sur les réseaux sociaux partisans et qui instrumentalise les enseignes commerciales. Réseau occulte d’ultras, développant une stratégie d’infiltration de la société civile, sans tête, comme les ‘Black bloc – dit citoyen , comme d’autres se disent « anticapitalistes », « humanitaires » ou « anti-racistes » – , des activistes politiques obtiennent de Decathlon qu’il proteste contre « l’orientation délétère », selon eux, de CNews, chaîne montante d’information en continu du groupe Canal+.

Sleeping Giants, collectif citoyen de lutte contre le financement du discours de haine, s’est targué jeudi d’avoir poussé Decathlon a retirer ses publicités de CNews pour Noël. La raison? « Parce que l’orientation délétère de CNews ne peut plus être ignorée », explique subjectivement… Sleeping Giants sur … Twitter.

Le mode opératoire de ce collectif d’extrême gauche consiste à interpeller publiquement les annonceurs de publicités sur les réseaux sociaux sympathisants. Ils ciblent les media qu’ils ont étiquetés d’extrême droite ou des émissions relayant des discours jugés racistes ou sexistes. Le collectif est né aux Etats-Unis en novembre 2016 en réaction à la victoire du Républicain Donald Trump à l’élection présidentielle américaine. Twitter héberge leur compte Twitter depuis une première action de boycottage contre Breitbart News, media conservateur dont le président exécutif depuis 2012 était Steve Bannon jusqu’à ce qu’il quitte son poste en 2016 pour diriger la campagne du candidat du Parti Républicain qui, en 2020, représentera encore près de 50% de l’électorat américain.

Un collectif totalitaire ? La branche française de Sleeping Giants est apparue le 17 février 2017 et a d’abord pris pour cible deux sites catalogués d’extrême droite par la gauche radicale: le site d’information généraliste Boulevard Voltaire, fondé par Robert Ménard et Dominique Jamet, et le blog Breiz atao, créé par Boris Le Lay. Les annonceurs cèdent aux pressions des despotes de l’extrême gauche: plus de 1.000 d’entre eux – qui condamnent probablement Amazon (et AliBaba ou eBay ?) – bloquent Boulevard Voltaire, tandis que Google Ads bannit Breiz atao. On comprend dès lors que la presse n’est pas libre – si le pouvoir ne garantit pas son indépendance – et que des diplômes universitaires sont offerts aux militants sectaires et aux activistes bien-pensants.

En octobre 2019, les trolls numériques de l’antenne française menacent la société Ferrero sur… Twitter. L’entreprise agroalimentaire italienne, connue par des produits phares tels que Nutella, Kinder, Ferrero Rocher, Mon Chéri ou Tic Tac, retire dare-dare l’émission Zemmour & Naulleau sur Paris Première (Groupe M6) de la liste de diffusion des publicités Nutella. Après la capitulation de Ferrero, les mutuelles la MAIF (liée à la FSU), Groupama, autre mutuelle (Gan, Amaguiz et Orange Bank) et Monabanq (Crédit mutuel et Cofidis) se soumettent aux assaillants. Sur Twitter, la branche Ferrero France avait frémi pour son image: les maîtres-chanteurs se présentaient en chevaliers blancs, un « collectif de citoyens qui lutte contre les discours de haine ». Les Sleeping Giants avaient demandé à la marque : « En passant vos pubs sur Paris Première ce mercredi 2 octobre pendant l’émission de Zemmour, vous le cautionnez et le financez. Est-ce délibéré ? ». Ferrero et le quarteron de mutuelles s’étaient couchés, mettant le doigt dans l’engrenage de l’intimidation.

La presse institutionnelle se protège-t-elle solidairement des maîtres-chanteurs ?

CNews, privée de Noël par des « trolls numériques » radicaux anonymes

Le grand commerce appelle à la compassion pour les petits commerçants face au coronavirus mais, « en même temps », il porte atteinte à la liberté de penser

« En effet nous avons retiré nos publicités de CNews en cette fin d’année », a avoué la chaîne de magasins de produits de sports, sur son compte Twitter , partenaire objectif du collectif. Auprès du magazine LSA, Decathlon confirme un « retrait immédiat et pour la fin de l’année » mais se refuse à tout commentaire sur les raisons de cette décision et sur la possibilité évoquée par Sleeping Giants de la prolonger sur toute l’année 2021.

Paul-Bisquit joue les ingénus, mais c’est un troll pro, parmi d’autres, de la censure vertueuse : LCI est une autre cible qui ne troublera pas non plus BFMTV bien longtemps encore. La République se laissera-t-elle gangrener : à la menace islamiste s’ajoutent les atteintes au pluralisme?

Decathlon (Auchan) qui inonde le pays de produits chinois et turcs a gagné

La chaîne de télévision CNews est régulièrement la cible de critiques sur le choix de ses intervenants [le père de Laurent Joffrin était d’extrême droite, comme celui de François Hollande, mais le sont-ils pour autant eux-mêmes parce que chroniqueurs de L’Heure des Pros?]. Certains sites, comme toutelatele.fr, se font une spécialité de chercher des poux à ces intervenants, mais occulte la prestation de Bruno Le Maire, cette semaine… La tonalité de ses débats, jugés très clivants, est incriminée, bien que juste décapants, ou soupçonnés de « flirter » (sic !) avec une idéologie d’extrême droite (laquelle ?), bien que juste en antithèse de la pensée unique, à laquelle s’accroche la gauche radicale rejetée par l’électorat qu’elle accuse, du coup, de tous les maux et dérives. La majorité silencieuse – la « Sleeping majority » ! (« silent majority« ) – est-elle fasciste ?

La direction de CNews assume être une « chaîne d’opinions ». Les analyses de l’essayiste Eric Zemmour mettent à mal les thèses de la gauche et ses réflexes de survie sont compréhensibles, mais ses attaques ad hominem, ses diffamations, ses coups fourrés, ses appels à la censure et son agitation de l’opinion, via les réseaux sociaux, sont autant d’attaques contre la liberté d’expression et aux valeurs de la République.

En ne bloquant pas les tweets diffamatoires, Twitter participe au totalitarisme d’extrême gauche

Twitter est très réactif aux demandes de fermeture de comptes déplaisants aux ultras, mais autorise les insultes sectaires.

On peut être ultra de gauche et manquer d’orthographe:

TWITTER paie-t-il des impôts sur ses profits commerciaux en France ? Si PaSiDupes est muselé, ne vous interrogez pas sur les causes de son silence: ce ne sera pas une catalepsie ! Le blog s’est déjà retiré de Facebook au vu d’étranges dysfonctionnements et filtrages, également constatés sur Blogger de Google (comme WordPress) – et des embrouilles injustes sur YouTube de Google, la pieuvre ! Le virus rôde, mais le plus dangereux pour la démocratie n’est pas celui qu’on pense. A bientôt peut-être…