Antisémite et raciste anti-blanc, Aly Diouara, investi par LFI

Il s’est attaqué à Glucksmann, aux Blancs, mais a soutenu l’imam Iquioussen: il remplace Raquel Garrido

Le compte X de ce Franco-Gambien, fonctionnaire à la mairie de Drancy (PCF, 1944-2001), est truffé de références aux «Juifs» et aux «Blancs». Le 30 juin, Aly Diouara briguera le siège de député de l’Insoumise Raquel Garrido,raflée par Mélenchon dans une purge stalinienne de cinq.

La Sainte-Alliance des gauches contre l’«extrême droite» n’aura pas mis longtemps à s’effondrer. Au lendemain d’un accord éclair ambitieux entre LFI, le PS, les Ecologistes, le Parti communiste et même le NPA, révolutionnaire trotskiste, la liste des candidats aux législatives publiée par le Nouveau Front Populaire a suscité les premières tensions. Car il avait été convenu que tous les députés sortants seraient réinvestis et que plusieurs élus anti-républicains qui se disent insoumis, dont Alexis Corbière et Raquel Garrido, qui, au final, ont été chassés de la nouvelle composition. Les intéressés ont immédiatement dénoncé une «purge» orchestrée par Mélenchon contre ceux qui ont eu l’audace de lui tenir tête dans le passé.

Ce lien mis à part, le profil d’Aly Diouara, Franco-Gambien très investi dans la vie associative à Drancy – dont la députée,  Soumya Bourouaha, née en Algérie il y a 60 ans, est membre du Parti communiste français – en Seine-Saint-Denis, interroge, tant il semble obsédé par les «Juifs» et par les «Blancs» sur ses réseaux sociaux.

Le sionisme et les «Juifs»

Aly Diouara est fonctionnaire territorial à la mairie de Drancy. Il est aussi le cofondateur et président du collectif citoyen «La Seine-Saint-Denis au cœur», qui veut «placer les habitantes et les habitants de notre territoire au centre des préoccupations et des débats politiques». En 2022, il s’était présenté aux législatives sous la bannière de son collectif et avait rassemblé 8,7% des voix au premier tour. Plus récemment, Aly Diouara s’est également beaucoup investi aux côtés de La France insoumise à la Courneuve, dans le cadre des élections européennes. Le parti d’extrême gauche y a récolté son meilleur score, avec 58,12% des voix.

Durant cette campagne, il s’est aussi opposé avec force aux autres partis de gauche, et notamment au Parti socialiste de Raphaël Glucksmann. Parfois sans ambiguïté. Dans un tweet daté du 12 mai dernier, l’homme appelle à «rejeter avec force et dégoût les discours nationaux de certains de nos dirigeants locaux», et «parmi eux, les élus du Parti socialiste de Seine-Saint-Denis qui font campagne (sans aucune honte) pour le candidat sioniste de la droite libérale de gôche (sic), Raphaël Glucksmann».

Au bout de quatre nuits de négociations, les forces de gauche – LFI, PS, EELV, PCF – sont tombées d’accord jeudi soir sur un programme et la répartition des circonscriptions, à moins de vingt jours des élections législatives, qui se tiendront le 30 juin et 7 juillet prochains. Malgré des désaccords avec La France insoumise (LFI), ce dernier a jugé qu’«une union de la gauche» était «la seule manière» d’empêcher la victoire du parti à la flamme, validant ainsi cette nouvelle alliance.

En mars 2022, il avait déjà publié un message équivoque à propos des Juifs : «Israël donne son feu vert pour l’accueil de réfugiés ukrainiens… juifs. Euh… Ah ok».

Obsedé par la couleur de peau

Promoteur de la Gambie
en France (Go Gambia)

Mais la véritable obsession d’Aly Diouara semble bien être la couleur de peau. En août 2022, le fonctionnaire, qui se plaisait visiblement déjà à s’en prendre à la gauche, partageait une photo de plusieurs responsables socialistes et insoumis, dont Olivier Faure, Clémentine Autain et Alexis Corbière. Il écrivait en légende : «Salut les blancs, dites… on vous dérange pas trop dans votre remake de la conférence de Berlin ?», en référence à cette réunion entre plusieurs pays occidentaux en 1884-1885 sur le partage et la division de l’Afrique.

Un mois auparavant, Aly Diouara avait déjà fustigé «tous ces BLANCS qui décident où et comment vont vivre les gueux (noirs, arabes, indo-pakistanais & co)». En septembre 2022, il récidivait : «Salut les blancs». En avril 2024, il reprochait à Bruno Retailleau «d’apporter son soutien à un couple de délinquants blancs et bourgeois», en l’occurrence François Fillon et son épouse.

Florilège de l’obsession d’Aly Diouara contre les « Blancs »

Soutien à l’imam Iquioussen

Mais ce n’est pas tout. A l’été 2022, Aly Diouara a aussi plusieurs fois apporté son soutien à l’imam Hassan Iquioussen, expulsé vers le Maroc pour des discours «haineux envers les valeurs de la République, dont la laïcité» et «l’égalité entre les femmes et les hommes», ainsi que le développement de thèses «antisémites» et «complotistes autour de l’islamophobie». En juillet 2022, le fonctionnaire franco-gambien estimait ainsi sur X que «l’islamophobie est avant toute chose un racisme d’État», dans un discours proche de celui tenu par les partisans des Frères musulmans. «Mon soutien à l’homme, à ses enfants et petits-enfants et à toutes les victimes de ce climat racistement (sic) hostile», écrivait-il.

Quelques jours plus tard, il avait dénoncé «une chasse à l’homme institutionnelle» contre ce même imam. «Je sais pas si on se rend compte de la violence du délire et le silence politique qui va avec mais c’est de la folie…» Un sentiment plutôt qu’un argumentaire.

Diouara, un haineux multicartes à l’image du Nouveau Front populaire des Mélenchon, Bompard, Panot, Portes, Soudais ou Boyard.

France TV Slash: sa propagande dénoncée par un collectif

Le collectif citoyen #PasAvecMaRedevance lance une pétition pour dénoncer sa propagande

La nouvelle chaîne de télévision – entièrement numérique – fait partie du groupe France Télévisions depuis novembre 2018 et, à ce titre, bénéficie de la redevance audiovisuelle. 

Or, consacrée aux jeunes adultes, France.tv Slash est la première chaîne du service public à être entièrement disponible sur les plateformes YouTube (Google), Instagram (Facebook) et Snapchat, ainsi que sur la plateforme et l’application France.tv.

La nouvelle chaîne s’adresse à un public entre le lycée et la vie active et traite de thématiques comme la sexualité, les discriminations, le corps, l’identité, l’engagement, la consommation et la vie connectée par le biais d’histoires de vie et de témoignages.

#PasAvecMaRedevance lance une pétition contre la plateforme dédiée aux jeunes. Le collectif a relevé plusieurs centaines de manquements à ses missions de service public.

#PasAvecMaRedevance. C’est avec un hashtag, symbole des luttes contemporaines, qu’un collectif citoyen part en croisade contre France TV Slash. Arthur Monnet, porte-voix de cette mobilisation revendiquée apolitique, reproche à la chaîne numérique plusieurs centaines de manquements à sa mission de service public depuis sa création, en février 2018. Plus précisément, ce sont les publications de la chaîne sur Instagram, réseau social prisé de son jeune public, que le collectif met en cause. Il y a un an et demi, c’est « un peu par hasard » qu’Arthur Monnet tombe sur une de ces publications.

Il s’agissait d’un épisode de DataGueule, une émission très populaire chez les jeunes qui décrypte des sujets d’actualité de manière plutôt ludique en s’appuyant notamment sur les data. « Cet épisode traitait de la surpopulation en moquant totalement le sujet et réduisant au racisme quiconque s’interrogeait sur cette question sérieuse », se souvient-il. Interloqué, Arthur Monnet s’intéresse à d’autres publications de la plateforme. « J’ai alors découvert que la publication sur laquelle j’étais tombé n’était que la partie émergée de l’iceberg. Il ne s’agissait pas d’un cas exceptionnel, mais d’une ligne éditoriale militante, partiale, qui manquait à nombre de ses missions de service public. »

Militantisme politique et publicité clandestine

Arthur Monnet s’appuie alors sur de solides bases de droit pour confirmer ses intuitions. Il épluche minutieusement les 3 000 publications de France TV Slash sur Instagram. Puis il confronte celles qu’il soupçonne aux chartes qui déterminent les missions de France Télévisions. Selon lui, le résultat est accablant. « Environ 500 posts, soit 1 sur 6, posaient problème. » Le collectif en a retenu 100, pour « rester digeste », qui accompagneront la pétition et seront rendus publics. Pour un quart de ces cas, c’est le non-respect de la « stricte neutralité politique » exigée par la charte éthique de France Télévisions qui est pointé du doigt. Pour d’autres, il s’agit d’une violation de « l’expression des différents points de vue » pour les « questions prêtant à controverse » assurée par le cahier des charges des services publics ou encore du manque de vigilance pour « éviter toute publicité clandestine dans les contenus diffusés »… Tandis que certains griefs relèvent d’un militantisme délibéré, d’autres trahissent une négligence dans le traitement des sujets d’actualité.

A plusieurs reprises revient, par exemple, le traitement de l’affaire Adama Traoré. Une publication est pointée du doigt par le collectif pour n’avoir comme seule source qu’un membre du comité Vérité pour Adama, tandis qu’un autre fait la promotion de photographies dont la vente bénéficie au même comité. Le collectif rappelle que le CSA a déjà condamné France Télévisions, en 2018, pour « défaut de mesure dans l’évocation d’une procédure judiciaire criminelle en cours », pour une autre affaire judiciaire. Un cas viole même, toujours selon le collectif, la loi de 1905 et la garantie du « libre exercice des cultes ». Il s’agit d’un épisode du programme Clit Revolution dans lequel des militantes vont perturber une célébration religieuse au Japon.

Joint par téléphone, Antonio Grigolini, directeur de France TV Slash, relativise les accusations du collectif. Il évoque « des erreurs ou des maladresses » commises en raison du grand nombre de publications, et « des codes des plateformes parfois expéditifs » que la chaîne suit. Il dit vouloir veiller à « rectifier le cas échéant » lesdites fautes. Il souhaite également mettre en avant les « dizaines de milliers de remerciements et de témoignages » qui, selon lui, « prouvent l’utilité et la pertinence » des contenus proposés.

« Redonner sa mission au service public »

Cette impartialité et cette neutralité politique, Arthur Monnet l’estime d’autant plus importante en raison de la cible de France TV Slash. « Une partie du public est composée d’adolescents, qui n’ont pas encore l’esprit critique pour questionner des contenus militants », alerte-t-il. Il décrit un service public « pris en otage par certaines personnes, par certaines idéologies », et « dans le déni ». Un discours qui rappelle parfois celui tenu par certains candidats à l’élection présidentielle, notamment Marine Le Pen qui souhaite privatiser l’audiovisuel public, imitée par Éric Zemmour.

Pour éviter toute récupération politique, Arthur Monnet affirme croire en l’importance d’un service public audiovisuel, et à sa « mission particulière face aux autres médias ». « Notre volonté, c’est de redonner sa mission au service public. Nous voulons une refondation profonde et urgente de la ligne éditoriale de France TV Slash. » Il met tout de même en garde : « Si les opinions de millions de Français continuent d’être méprisées, il ne faudra pas s’étonner que des tendances politiques décident de supprimer la redevance. »

France Inter (Radios France) vante cette chaîne du service public que les parents de nos grands ados (ou attardés) ne soupçonnent pas: les cibles visées sont jugées peu évoluées…

France 4 diffuse certains programmes de France.tv Slash, la nuit.

Covid-19 : le « passeport vaccinal », sujet d’une consultation en ligne

Méthode voyante de rétropédalage macronien

Une infirmière administrant une dose de vaccin contre le Covid-19, à l'hôpital de Dunkerque (Nord), le 17 février 2021. (DENIS CHARLET / AFP)
Olivier Véran a reçu la première dose de vaccin AstraZeneca,
ce lundi 15 à Melun.
(Qu’a-t-il à cacher d’un coin de chemise sur son pectoral gauche:
« à Macron, pour la vie « ?)

La consultation en ligne proposée par le Conseil économique, social et environnemental (CESE) est ouverte jusqu’au 7 mars.

« Que pensez-vous du passeport vaccinal ? » C’est la question posée sur le site participez.lecese.fr.  Le Conseil économique, social et environnemental a lancé, mercredi 17 février, cette opération médiatique qui à l’apparence d’une consultation sur la stratégie vaccinale contre la Covid-19, mais qui est en fait l’aménagement d’une voie de sortie de l’impasse dans laquelle Macron a engagé son gouvernement, alors que Castex est sorti des radars depuis bientôt une semaine. Dévale-t-il les pistes de neige vierge ou chasse-t-il l’ours des Pyrénées? Certains le disent confiné, mais rien ne filtre.

En réponse à cette contrainte envisagée d’un laissez-passer – inégalitaire, parce que discriminant – « pour accéder aux lieux aujourd’hui fermés (restaurants, cinémas, stades, musées) », cinq choix sont proposés, allant de « très défavorable » à « très favorable ». 

Cette consultation fait suite à un premier questionnaire clos lundi et dont les premiers résultats font ressortir que « les effets secondaires sont le principal sujet d’inquiétude », a indiqué Stéphanie Goujon, rapporteure de la commission « vaccination » du Cese, lors d’une conférence de presse.

Des travaux alimentés par le « collectif citoyen »

L’instance a déjà transmis deux recommandations au gouvernement, selon sa présidente Marie-Andrée Blanc. La première conseillait dès fin janvier de créer une « plateforme téléphonique d’accueil » et un « site internet unique » pour informer la population sur la campagne vaccinale. La seconde, adoptée la semaine dernière, suggère à l’exécutif de « solliciter les licences de fabrication des vaccins » déjà autorisés et « d’envisager le recours à l’octroi de licences d’office », a-t-elle précisé.

A l’heure où de nombreux laboratoires dans le monde se mobilisent pour la recherche d’un traitement contre la covid-19 et où les essais cliniques se multiplient, il est naturel de s’interroger sur les mécanismes légaux qui pourraient faciliter une exploitation quantitativement et qualitativement suffisante, et financièrement acceptable, des droits de brevet qui s’avéreront utiles pour enrayer l’épidémie et en prévenir une nouvelle.

Dans une étude publiée en 2019, l’OMPI (Organisation mondiale de la propriété intellectuelle)  recensait 156 pays ou territoires reconnaissant l’exception relative aux licences obligatoires qui permet l’utilisation d’un brevet sans autorisation du titulaire. D’autres débats sont prévus jeudi sur « l’accessibilité aux vaccins, les lieux de vaccination, la logistique, la communication, la médecine de ville et les territoires », en vue de la présentation d’un rapport d’étape le 23 février.

Ces études du droit seront « alimentées par le collectif citoyen » installé mi-janvier, et dont les 35 membres se retrouveront pour une nouvelle session à partir de jeudi. Rien ne garantit toutefois leur mise en œuvre concrète. « Recommandation ne veut pas dire décision, le pouvoir politique garde toute sa liberté », a prévenu Alain Fischer, président du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale.

Comité Théodule de plus: installation du « Collectif citoyen », ce samedi

Court-circuitage du Parlement : des citoyens choisis en parallèle aux élus du Peuple souverain

Palais des congrès de Nancy transformé en centre de vaccination, SANS demandeurs NI vaccin,
avec un SEUL soignant MIMANT la vaccination, mercredi 13 janvier

Choisis pour accompagner soutenir la stratégie campagne de vaccination gouvernementale, les 35 citoyens se réuniront samedi pour la première fois, avant de se concerter sur les différentes étapes de la campagne, en vidéo-conférence.

Parce que la majorité présidentielle est probablement reconnue incapable en haut lieu, ce Collectif citoyen vient s’ajouter aux multiples conseils, comités ou agences scientifiques, aux hautes autorités à la santé et autres sociétés académiques et Ô combien savantes. Il s’apprête à établir le contact entre les hauts-fonctionnaires déconnectés et les « illettrés » de base, ces « gens » qui ne savent pas traverser la rue, ces cyniques », alors que la campagne concernant les plus de 75 ans progresse au déambulateur depuis cette semaine dans quelques départements.

Tirés au sort entre le 4 et le 11 janvier, parce que le hasard est plus circonspect que « les gens » qui vont encore voter, les 35 super-Français chargés d’accompagner la stratégie vaccinale du gouvernement, chapeauté « drivés » par le Conseil économique, social et environnemental (CESE), qui représente pourtant déjà les divers secteurs d’activité économique, sociale ou écologique, se réuniront ce samedi (en visio, bien sûr), pour la première fois. Une séquence introductive sous la direction du professeur Alain Fischer, président du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale, avant d’entrer dans le vif du sujet.

Démocratie directe contre démocratie parlementaire

Fin novembre, Macron annonçait la mise en place d’un collectif de citoyens visant à «associer plus largement» la population à la campagne de vaccination. Les 18 femmes et 17 hommes choisis pour incarner la diversité de la population – ce qui implique une sélection par sexe genre (LGBTQIA+, ça fait déjà 7), milieu social (combien de PDG, juges et journalistes libres et indépendants) et orientation politique (un Gilet jaune, un Cégétiste, un libertaire ?) qui n’est pas totalement due qu’au hasard – ont eu à répondre à une première question début janvier : « Avez-vous l’intention de vous faire vacciner dans l’année 2021 contre le Covid ? » , avant de classer les réponses sur une échelle de 1 à 5. «Cette expression de leur position permettra de constituer a posteriori les équilibres au sein du collectif de citoyens, afin d’avoir des avis et des recommandations reflétant les positions en présence au sein de la société française», précise le CESE, qui ne se défend pas d’a priori…

Les différentes positions ne sont pas communiquées aux participants. Par ailleurs, toutes les catégories socioprofessionnelles, les types d’habitat, les niveaux d’études et les régions se reflètent à travers leurs profils.  Ce qui demande à être vérifié, mais ne peut l’être: les noms des tirés au sort sont confidentiels ! Savoir s’ils pourront être pris en photo, avec l’accord de la gauche radicale et de ses journalistes anti-loi Sécurité globale…

Ce vendredi, le CESE a également lancé une plateforme de consultation citoyenne à destination du public, dont on pensait qu’il était représenté par ce comité Théodule sous la férule du professeur Fischer, notamment pour recueillir les observations, les interrogations ou les craintes des Français envers la vaccination.

L’identité des membres de la bande des 35 n’est pas communiquée

Les 35 représentants de la société civile ont accepté la tâche d’accompagner la campagne de vaccination et les interrogations qu’elle suscite. Ils travailleront « de concert avec » – comprendre « sous l’autorité de » – la commission temporaire mise en place par le CESE, saisi par le premier ministre. Le collectif citoyen va d’abord se pencher sur l’aspect logistique, invité à évoluer au fil de la campagne «au long cours», précisent les trois co-rapporteurs du projet et membres du CESE, Stéphanie Goujon (groupe «personnalités qualifiées»: elle est statisticienne INSERM et Directrice Générale de l’association French Impact, née d’une initiative gouvernementale, qui « fédère les acteurs de l’innovation sociale et accélère l’ensemble des initiatives sociales et environnementales innovantes »), Catherine Pajares y Sanchez (groupe «CFDT», ce qui n’est pas vraiment la « société civile »: elle est secrétaire Fédérale à la Fédération Protection Sociale Travail et Emploi CFDT) et un homme, Pierre Lafont (groupe «professions libérales»: un avocat (photo) désigné par l’Union nationale des professions libérales (UNAPL, 63 organisations représentatives, syndicats et associations). Néanmoins, ils ne sont pas qualifiés ni même tenus d’apporter des recommandations et des propositions, contrairement aux 150 citoyens tirés au sort lors de la Convention citoyenne sur le climat: trois garde-fous ou garde-chiourme… 

Les 35 auront au mieux un rôle consultatif, au pire de figuration. « Les citoyens ne sont pas chargés de déterminer la politique vaccinale, la lettre de saisie est claire à ce sujet : ils doivent accompagner la campagne. Ils ne rédigent pas le texte de loi, mais font remonter des craintes, des observations, des remarques», précise Marie-Andrée Blanc, représentante du groupe « UNAF » (elle est membre du collège HADOPI) au CESE, et présidente de la commission temporaire.

Défiance envers le Parlement camouflée en «démocratie augmentée»

Le CESE se charge transmettre toutes ces interrogations aux pouvoirs publics: un rôle de filtrage.

Un premier rapport d’étape, ainsi que des recommandations, seront présentés le 23 février prochain par l’assemblée plénière du CESE, sans vraiment de garantie cependant que les suggestions du collectif citoyen soient prises en compte.

Alors, à quoi servira-t-il ? «A fabriquer de la démocratie, à créer un cadre clair de dialogue afin que toutes les opinions soulevées trouvent un écho au sein du gouvernement, raconte Stéphanie Goujon. La campagne de vaccination est un tel enjeu qu’il est fondamental d’y associer étroitement la société civile,» ajoute-t-elle inutilement: une promesse de langue de bois, un mauvais signal.

La rapporteuse n’a pas froid aux yeux et parle même de «démocratie augmentée». En d’autres termes, créer l’illusion d’un climat de confiance, lequel semble en légère hausse, sans sa contribution, depuis trois semaines : 56% des Français seraient désormais prêts à se faire vacciner contre la Covid, selon un sondage France Info, si les doses étaient disponibles: le seront-ils toujours quand ils arriveront en nombre ?

Pour une vraie démocratie directe, voici le LIEN du CESE

Emprise de l’extrême gauche internationale: Decathlon retire ses publicités d’une chaîne d’info en continu

Victime de chantage, le groupe Auchan exerce une pression politique sur la presse et les Français, sous la contrainte

TWITTER, GOOGLE ou YAHOO, en FLAGRANTS DELITS de CENSURE POLITIQUE

On connaît la malfaisance d’ONG supranationales et illégitimes. On découvre un groupe de pression actif sur les réseaux sociaux partisans et qui instrumentalise les enseignes commerciales. Réseau occulte d’ultras, développant une stratégie d’infiltration de la société civile, sans tête, comme les ‘Black bloc – dit citoyen , comme d’autres se disent « anticapitalistes », « humanitaires » ou « anti-racistes » – , des activistes politiques obtiennent de Decathlon qu’il proteste contre « l’orientation délétère », selon eux, de CNews, chaîne montante d’information en continu du groupe Canal+.

Sleeping Giants, collectif citoyen de lutte contre le financement du discours de haine, s’est targué jeudi d’avoir poussé Decathlon a retirer ses publicités de CNews pour Noël. La raison? « Parce que l’orientation délétère de CNews ne peut plus être ignorée », explique subjectivement… Sleeping Giants sur … Twitter.

Le mode opératoire de ce collectif d’extrême gauche consiste à interpeller publiquement les annonceurs de publicités sur les réseaux sociaux sympathisants. Ils ciblent les media qu’ils ont étiquetés d’extrême droite ou des émissions relayant des discours jugés racistes ou sexistes. Le collectif est né aux Etats-Unis en novembre 2016 en réaction à la victoire du Républicain Donald Trump à l’élection présidentielle américaine. Twitter héberge leur compte Twitter depuis une première action de boycottage contre Breitbart News, media conservateur dont le président exécutif depuis 2012 était Steve Bannon jusqu’à ce qu’il quitte son poste en 2016 pour diriger la campagne du candidat du Parti Républicain qui, en 2020, représentera encore près de 50% de l’électorat américain.

Un collectif totalitaire ? La branche française de Sleeping Giants est apparue le 17 février 2017 et a d’abord pris pour cible deux sites catalogués d’extrême droite par la gauche radicale: le site d’information généraliste Boulevard Voltaire, fondé par Robert Ménard et Dominique Jamet, et le blog Breiz atao, créé par Boris Le Lay. Les annonceurs cèdent aux pressions des despotes de l’extrême gauche: plus de 1.000 d’entre eux – qui condamnent probablement Amazon (et AliBaba ou eBay ?) – bloquent Boulevard Voltaire, tandis que Google Ads bannit Breiz atao. On comprend dès lors que la presse n’est pas libre – si le pouvoir ne garantit pas son indépendance – et que des diplômes universitaires sont offerts aux militants sectaires et aux activistes bien-pensants.

En octobre 2019, les trolls numériques de l’antenne française menacent la société Ferrero sur… Twitter. L’entreprise agroalimentaire italienne, connue par des produits phares tels que Nutella, Kinder, Ferrero Rocher, Mon Chéri ou Tic Tac, retire dare-dare l’émission Zemmour & Naulleau sur Paris Première (Groupe M6) de la liste de diffusion des publicités Nutella. Après la capitulation de Ferrero, les mutuelles la MAIF (liée à la FSU), Groupama, autre mutuelle (Gan, Amaguiz et Orange Bank) et Monabanq (Crédit mutuel et Cofidis) se soumettent aux assaillants. Sur Twitter, la branche Ferrero France avait frémi pour son image: les maîtres-chanteurs se présentaient en chevaliers blancs, un « collectif de citoyens qui lutte contre les discours de haine ». Les Sleeping Giants avaient demandé à la marque : « En passant vos pubs sur Paris Première ce mercredi 2 octobre pendant l’émission de Zemmour, vous le cautionnez et le financez. Est-ce délibéré ? ». Ferrero et le quarteron de mutuelles s’étaient couchés, mettant le doigt dans l’engrenage de l’intimidation.

La presse institutionnelle se protège-t-elle solidairement des maîtres-chanteurs ?

CNews, privée de Noël par des « trolls numériques » radicaux anonymes

Le grand commerce appelle à la compassion pour les petits commerçants face au coronavirus mais, « en même temps », il porte atteinte à la liberté de penser

« En effet nous avons retiré nos publicités de CNews en cette fin d’année », a avoué la chaîne de magasins de produits de sports, sur son compte Twitter , partenaire objectif du collectif. Auprès du magazine LSA, Decathlon confirme un « retrait immédiat et pour la fin de l’année » mais se refuse à tout commentaire sur les raisons de cette décision et sur la possibilité évoquée par Sleeping Giants de la prolonger sur toute l’année 2021.

Paul-Bisquit joue les ingénus, mais c’est un troll pro, parmi d’autres, de la censure vertueuse : LCI est une autre cible qui ne troublera pas non plus BFMTV bien longtemps encore. La République se laissera-t-elle gangrener : à la menace islamiste s’ajoutent les atteintes au pluralisme?

Decathlon (Auchan) qui inonde le pays de produits chinois et turcs a gagné

La chaîne de télévision CNews est régulièrement la cible de critiques sur le choix de ses intervenants [le père de Laurent Joffrin était d’extrême droite, comme celui de François Hollande, mais le sont-ils pour autant eux-mêmes parce que chroniqueurs de L’Heure des Pros?]. Certains sites, comme toutelatele.fr, se font une spécialité de chercher des poux à ces intervenants, mais occulte la prestation de Bruno Le Maire, cette semaine… La tonalité de ses débats, jugés très clivants, est incriminée, bien que juste décapants, ou soupçonnés de « flirter » (sic !) avec une idéologie d’extrême droite (laquelle ?), bien que juste en antithèse de la pensée unique, à laquelle s’accroche la gauche radicale rejetée par l’électorat qu’elle accuse, du coup, de tous les maux et dérives. La majorité silencieuse – la « Sleeping majority » ! (« silent majority« ) – est-elle fasciste ?

La direction de CNews assume être une « chaîne d’opinions ». Les analyses de l’essayiste Eric Zemmour mettent à mal les thèses de la gauche et ses réflexes de survie sont compréhensibles, mais ses attaques ad hominem, ses diffamations, ses coups fourrés, ses appels à la censure et son agitation de l’opinion, via les réseaux sociaux, sont autant d’attaques contre la liberté d’expression et aux valeurs de la République.

En ne bloquant pas les tweets diffamatoires, Twitter participe au totalitarisme d’extrême gauche

Twitter est très réactif aux demandes de fermeture de comptes déplaisants aux ultras, mais autorise les insultes sectaires.

On peut être ultra de gauche et manquer d’orthographe:

TWITTER paie-t-il des impôts sur ses profits commerciaux en France ? Si PaSiDupes est muselé, ne vous interrogez pas sur les causes de son silence: ce ne sera pas une catalepsie ! Le blog s’est déjà retiré de Facebook au vu d’étranges dysfonctionnements et filtrages, également constatés sur Blogger de Google (comme WordPress) – et des embrouilles injustes sur YouTube de Google, la pieuvre ! Le virus rôde, mais le plus dangereux pour la démocratie n’est pas celui qu’on pense. A bientôt peut-être…