Insultes racistes: Karim Rissouli soutenu par la gauche, que les menaces de mort sur Christine Kelly ont laissée indifférente

La presse de « gauche morale » défend les siens: deux poids, deux mesures ?

Destinataire d’une lettre d’un sympathisant du Rassemblement national, non authentifiée, le journaliste de France 5 a reçu un large soutien.

« Reçu ce matin à mon domicile. Pas au travail. Pas sur les réseaux. Chez moi », a écrit le journaliste de service public, Karim Rissouli, visiblement sous le choc, après avoir reçu une lettre glaçante d’insultes. Un texte écrit sur une enveloppe que le présentateur de C ce soir et En société sur France 5 a partagé sur ses réseaux sociaux ce mardi 25 juin.

Ce court texte adressé à Karim Rissouli à quelques jours du premier tour des élections législatives témoigne d’un climat de racisme ambiant particulièrement violent, entretenu par l’antisémitisme décomplexé du Nouveau Front populaire subjugué par Mélenchon. L’auteur de ce courrier semble en effet vouloir expliquer au journaliste les vraies raisons du vote RN lors des élections européennes du 9 juin.

« Franchement Karim, tu n’as pas compris le vote du 9 juin, peut-on lire en introduction du texte partagé sur Instagram. Ce n’est pas le pouvoir d’achat, ce n’est pas la retraite à 60 ans, ce n’est pas la privatisation de Radio France, la seule et unique raison fondamentale du vote RN, c’est que le peuple français historique en a plein le cul de tous ces bicots, le reste c’est du bla-bla. »

Dans la suite de son message, l’auteur poursuit avec des menaces racistes à l’encontre de Karim Rissouli, journaliste notoirement partisan, accusé de « faire des pieds et des mains avec » ses « invités islamo-gauchiasses ». Les termes valent ce qu’ils valent, mais la réalité du fait ne se discute pas. « Le souchien [néologisme pour définir un Français de souche] ne t’acceptera jamais, ni toi, ni tes frérots, et même malgré le nombre vous ne posséderez jamais la France », est-il écrit en conclusion.

De Judith Godrèche à Hugo Décrypte

Auprès du medium Brut, co-fondé par Renaud Le Van Kim, ex-LCR, ex-TF1 et producteur de C politique sur France 5, Karim Rissouli a confié qu’il a trouvé ce courrier « devant sa porte », alors qu’il avait été posté. « Ce n’est pas la première fois que je reçois ce genre de menaces ou ce genre d’insultes. Ça m’arrive régulièrement au bureau », précise-t-il dans un court entretien vidéo.

« J’ai même reçu des menaces de mort sur les réseaux sociaux, mais ça restait sur les réseaux (…) quand ça arrive chez soi, il y a une forme de violence supérieure et de violation de son intimité », insiste-t-il pour expliquer sa mise sur la place publique d’un phénomène inacceptable, mais très répandu.

Après avoir partagé ce message de haine à ses abonnés, Karim Rissouli a reçu le soutien de nombreuses personnalités, issues de la sphère journalistique mais aussi du cinéma, de la musique et de la politique.

Parmi les journalistes qui se sont exprimés, on compte Hugo Travers, alias Hugo Décrypte sur les réseaux sociaux, Eric Fottorino, ou son collègue journaliste engagé et historien sur France 2, puis présentateur de C Politique France 5, Thomas Snégaroff. « Tu n’es pas tout seul. Courage Karim », a écrit ce dernier sur Instagram. La journaliste Nassira El Moaddem, présentatrice d’Arrêt sur Images, atteste sur X que « ce même individu » lui a envoyé « le même type de lettre » au domicile de sa mère. Que vaut une attestation communautariste de celle qui twitta, le mardi 30 avril,  que la France est un «pays de racistes dégénérés» ? Insulte raciste ?

L’actrice et réalisatrice Judith Godrèche a, elle, écrit : « S’il y a une liste je propose ma candidature pour être ton garde du corps, j’ai appris deux trois gestes récemment ». Oli, moitié du duo de rappeur Bigflo & Oli, a lui aussi partagé son soutien au journaliste de France 5.

Plusieurs responsables politiques ont aussi témoigné leur soutien au présentateur télé. Citons Marine Tondelier, secrétaire nationale d’EELV, Manon Aubry, eurodéputée LFI ou l’ancien ministre Clément Beaune.

L’ancien ministre de Macron :

Fin de vie : ces religions révélées qui s’opposent au projet de loi Macron sur l’« aide à mourir »

Chrétiens et musulmans dénoncent une loi de mort

Après la constitutionnalisation de l’IVG qui vise à garantir la liberté des femmes de donner la mort à des enfants à naître de 14 semaines, le projet de loi Macron sur la fin de vie promet une « aide à mourir », alors que 21 départements ne disposent toujours pas d,’unité de soins palliatifs. Or, des représentants musulmans et catholiques ont fait part de leur opposition face à l’annonce de Macron d’un projet de loi sur la fin de vie prévoyant cette « aide à mourir »

  • Côté catholique, le président de la Conférence des évêques de France a dénoncé une loi « qui infléchira tout notre système de santé vers la mort comme solution ».
  • Le recteur de la Grande mosquée de Paris, s’est quant à lui dit « très inquiet » du projet de loi, parlant de « mort provoquée ».

Les réactions des représentants catholiques et musulmans se sont exprimées sans délai à l’annonce de ce projet, dimanche.

Présenté en avril prochain en Conseil des ministres, le projet de loi sur la fin de vie devrait ouvrir la possibilité d’une « aide à mourir », qui pourra être appliquée dans une « situation déterminée, avec des critères précis » s’enthousiasment certains.

« Une tromperie » pour le président de la Conférence des évêques de France

« Appeler  »loi de fraternité » un texte qui ouvre à la fois le suicide assisté et l’euthanasie est une tromperie. Une telle loi, quoi qu’on veuille, infléchira tout notre système de santé vers la mort comme solution », a dénoncé dans un entretien avec La Croix Eric de Moulins-Beaufort, le président de la Conférence des évêques de France.

L’évêque de Nanterre Matthieu Rougé a quant à lui dénoncé sur France Inter « une très mauvaise surprise » à la fois « triste et préoccupante ». « Ce qui aide à mourir de manière pleinement humaine, ce n’est pas un produit létal, c’est l’affection, la considération, l’attention », a martelé Mgr de Moulins-Beaufort.

Pour la Grande Mosquée, «parler d’aide à mourir, c’est hideux »

De son côté, le recteur de la Grande mosquée de Paris, Chems-eddine Hafiz, s’est dit « très inquiet », estimant qu’« il y a énormément d’ambiguïté sur le suicide assisté, l’euthanasie… ». « Parler d’aide à mourir, c’est hideux », a affirmé le religieux musulman, en parlant de « mort provoquée ».

En revanche, sur ce plan, les lignes rouges sont respectées aux yeux du grand rabbin Haïm Korsia, car « on n’ouvre pas de nouveaux droits ni de nouvelles libertés ».

Pour le cynique Macron, ce projet devrait recouvrir les fiascos du Salon de l’agriculture, de l’insécurité ou du pouvoir d’achat

Changer la loi pour permettre une aide active à mourir en France serait une voie « inappropriée et dangereuse », conclut en juin 2023 un rapport sénatorial de la commission des Affaires sociales, à dominante LR, qui apparaît conservatrice remis et source de divergences avec la gauche, qui se veut progressiste, un clivage politique voulu par le mznichéen Macron à l’approche des européennes en juin et d’un examen au Parlement en mai, soit un agenda indécent.

Le rapport présente la position que les LR Corinne Imbert et Christine Bonfanti-Dossat jugent « susceptible de réunir la majorité des suffrages des membres de la commission » : une « opposition à l’ouverture de toute forme d’aide active à mourir ». Mais la troisième rapporteure, socialiste entrée au conseil national d’éthique en 2013, Michelle Meunier, demeure, quant à elle, favorable à l’ouverture tant de l’assistance au suicide que de l’euthanasie, alors que les sénatrices LR, la demande sociale est « diffuse et équivoque » et « l’ouverture d’une aide active à mourir est périlleuse à de nombreux égards », faisant d’un changement législatif « une gageure ». Michelle Meunier, ex-adjointe de Jean-Marc Ayrault à la mairie de Nantes, a été rapporteure pour avis au nom de la Commission des Affaires sociales pour le projet de loi ouvrant le mariage entre personnes de même sexe.

Christine Kelly

Pressions du groupe Le Monde pour empêcher les conférences de Christine Kelly

Le groupe de presse a tenté de censurer la libre expression, Salle Gaveau à Paris

CheckNews, le service de fact checking de Libération
en conflit d’intérêts…, avec le soutien du groupe Le Monde,
une mafia de la presse ?

Alors que le Conseil d’Etat mobilise l’Arcom pour ficher les journalistes, chroniqueurs, animateurs et invités de la chaîne d’information privée CNews, le quotidien Libération dévoie son propre service de fact checking à son auto-défense.

Le quotidien Le Monde annule son partenariat avec la salle Gaveau au motif que la journaliste Christine Kelly y donne des conférences sur… la liberté de la presse. Elle est un ancien membre du CSA (Conseil supérieur de l’audiovisuel, 2009-2015) devenu… Arcom.

Un tir groupé

C’est la journaliste – et membre du conseil d’administration
(Commission nationale française) de l’Unesco depuis 2017 – elle-même qui a fait cette révélation totalement surréaliste hier soir, à l’antenne de CNews, au moment même où le Conseil d’Etat demandait hier que la chaîne d’information du Groupe Canal Plus, soit soumise à un régime très particulier, puisque les présentateurs, les journalistes, les chroniqueurs et les invités vont être soumis à un « fichage politique »…

Christine Kelly a notamment expliqué que c’est la salle Gaveau elle-même qui l’a informée de cet appel.

Or, la salle de concerts classiques, située à Paris VIII, a décidé de résister à cette pression imposée par le quotidien des milliardaires Xavier Niel (gendre Bernard Arnault, LVMH) et Matthieu Pigasse. La journaliste a d’ailleurs remercié les responsables de la salle pour cette décision.

A la tête, depuis 1976, de la salle parisienne d’un millier de places, les concertistes Chantal et Jean-Marie Fournier, sauveteurs de la prestigieuse salle, entendent bien jouer leur partition, n’en déplaise à la gauche capitaliste intolérante, entre bêtise et haine.

Haine originelle ou suscitée:

Affaire Guillaume Meurice: un droit à l’antisémitisme des syndicalistes de Sud

La liberté d’expression n’est pas un casse-tête pour l’Arcom, soumise à l’extrême gauche révolutionnaire

L’antisémitisme est un sujet de « blagues« , selon l’AFP
et le groupe Les Echos-Le Parisien de Bernard Arnault, qui avait expliqué dès 2017 combien le programme de Macron lui paraissait « éminemment souhaitable »

Pourquoi Guillaume Meurice est-il toujours à Radio France? La direction des chaînes de service public avait peu d’options de sanctions, l’humoriste bénéficiant du statut de …«salarié protégé».

«Si j’attaquais mon employeur, je ne suis pas sûr que l’on me laisserait à l’antenne», confie un salarié d’un groupe audiovisuel privé. «Dans n’importe quelle entreprise, cette situation serait intenable», souligne un autre. Depuis la diffusion de son sketch, le 29 octobre dernier, qualifiant le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, de «Nazi sans prépuce», Radio France a reçu des centaines de messages d’indignation en provenance des auditeurs pourtant blasés par les attaques tous azimuths de France inter, chaîne militant à l’extrême gauche, par le biais notamment de chroniqueurs classés humoristes et protégés par ce viatique sacré de la liberté d’expression en démocratie.

France inter, victime consentante de l’« humour vache » de ses humoristes et protectrice de son agresseur tout azimuth

Sibyle Veil, la présidente de la Maison de la Radio, a tenté de raisonner son protégé pour qu’il reconnaisse une erreur d’appréciation, compte tenu du contexte de tensions extrêmes sur toutes les questions ayant trait au conflit entre Israël et le Hamas. Hors tensions extrêmes, l’erreur, si ce n’était que çà, était en soi suffisamment répréhensible, avec ou sans prépuce, en tant qu’accusation de nazisme, la Shoah étant un génocide historique de Juifs par les Nazis. Guillaume Meurice ayant refusé, il a écopé d’un simple… avertissement qu’il a même décidé de contester en justice. La pédégère de Radio France est l’épouse de Sébastien Veil, petit-fils de Simone Veil, laquelle fut déportée à Auschwitz à l’âge de 16 ans, durant la Shoah, où  son père, son frère et sa mère furent exterminés. 

L’Arcom saisie pour des propos de Guillaume Meurice et Caroline Fourest

Le régulateur de l’audiovisuel va instruire deux dossiers concernant deux séquences impliquant l’humoriste sur France Inter d’une part, l’essayiste sur BFMTV d’autre part. Ils sont accusés respectivement d’antisémitisme et de relativisme dans la mort d’enfants palestiniens.

En cause, une « sortie » de Guillaume Meurice, selon Telerama, groupe Le Monde, à propos du premier ministre israélien Benjamin Netanyahu : suggérant une idée de « déguisement pour faire peur » à l’occasion d’Halloween, l’humoriste a évoqué un « déguisement Netanyahu »« une sorte de nazi mais sans prépuce ». S’en est suivie une simple « polémique » pzrmi d’autre, toujours selon le groupe du milliardaire Xavier Niel, gendre de Bernard Arnault, sur les réseaux sociaux. « Prépuce ou pas : Moi je serais plutôt en faveur de circoncire le temps d’antenne de Guillaume Meurice. (Et le mandat de Netanyahou aussi, mais c’est une autre histoire) », a notamment déploré sur X la rabbin et écrivaine Delphine Horvilleur.

« Je trouve invraisemblable que trois semaines après le plus grand massacre de juifs depuis la Seconde guerre mondiale, dans une radio publique, on en vienne à comparer un juif à un nazi » a abondé sur BFMTV le président des éclaireuses et éclaireurs israélites de France, Jérémie Haddad, fustigeant également les « réactions du plateau (de France inter) qui rit à gorge déployée ».

Adèle Van Reeth, la directrice de France Inter, a répondu aux auditeurs de la station dans un texte publié sur le site de la médiatrice : « Vous avez été très nombreux à réagir aux propos de Guillaume Meurice. […] Je rejoins le malaise [sic] que vous avez été nombreux à exprimer. […] Pour beaucoup, une limite a été franchie : non pas celle du droit, qu’il reste à établir, mais celle du respect et de la dignité. Si je suis garante de la liberté d’expression sur France Inter, je le suis aussi des propos qui s’y tiennent. C’est ce que j’ai rappelé aujourd’hui à Guillaume Meurice. » L’une et l’autre sont toujours à leur poste…

Meurice devrait s’exprimer à l’antenne ce dimanche sur son sketch accusant Benyamin Netanyahou de …nazisme.

Candidat aux élections des représentants du personnel, Guillaume Meurice est devenu intouchable

La direction de France Inter ne peut rien contre un syndicaliste de SUD, branche « armée » du NPA, Nouveau Parti anticapitaliste, révolutionnaire trotskiste.

En se présentant aux élections professionnelles des représentants du personnel, « l’humoriste » Guillaume Meurice est devenu quasiment intouchable par la direction de France Inter. Mais est-elle motivée ? Une enquête du Figaro est consacrée à cette affaire qui au-delà de la radio publique, secoue l’opinion. Signe de la tension qui entoure ses propos, dans le contexte très sensible des massacres initiés par les terroristes islamistes du Hamas en Israël, cette émission, « Le grand dimanche soir », présentée par Charline Vanhoenacker, aura exceptionnellement lieu sans public, de 18h à 20h.

Une décision prise « pour la sécurité des équipes », selon le groupe public de Radio France, à cause de menaces de mort reçues par Guillaume Meurice. Point de départ de l’affaire: une « blague » qu’il a faite lors du précédent numéro, le 29 octobre.

En évoquant des idées de « déguisement pour faire peur » à Halloween, le blagueur a imaginé un « déguisement Netanyahu », « une sorte de nazi mais sans prépuce », selon le trotskiste et sous les éclats de rires de ses camarades, sélectionnés par Charline Vanhoenacker, louve belge introduite dans le noeud de vipères par l’agressive Pascale Clark, cooptée par Daniel Schneidermann (en avril 2023, pour sa couleur de peau, il compare Christine Kelly à Pépita, « hôtesse » dans le jeu Pyramide sur France 2), qui a aussi infiltré Mehdi Meklat, un blogueur du Bondy Blog connu pour des tweets racistes, antisémites, homophobes et misogynes, faisant l’apologie d’Hitler et de Ben Laden, menaçant de mort Marine Le Pen ou les journalistes de Charlie Hebdo… Cette dernière séquence de Meurice a suscité de nombreuses réactions indignées d’auditeurs, qui y ont vu une dimension antisémite, et des saisines de l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel. Elle a également valu au « petit taquin » de 42 ans un « avertissement » de la direction de Radio France lundi, qu’il entend contester en justice.

Mais Le Figaro rappelle ce qui s’est vraiment passé : 

« Si la question de son licenciement s’est bien posée, la direction de Radio France n’a pas vraiment eu le choix, en définitive. Selon nos informations, Guillaume Meurice bénéficie depuis quelques mois du statut de « salarié protégé« Il s’était présenté sur la liste SUD aux dernières élections professionnelles des représentants du personnel. Il est donc intouchable pour le moment. En plus de la liberté d’expression, droit de dire n’importe quoi, de blesser et donc d’inciter à la haine antisémite.

Dans l’arsenal des pénalités possibles, seul l’avertissement permettait d’agir vite. Mais il n’est pas de nature à interdire d’antenne un salarié. L’ensemble des autres sanctions prévues dans le règlement doit passer par un avis conforme de l’Inspection du travail et une consultation des élus du personnel. Autant dire que Meurice peut dormir l’âme en paix…

S’engager dans cette voie aurait pris des semaines, voire des mois, avec un résultat incertain. Contactée, la direction de Radio France s’est refusée à tout commentaire. » Sans blague ? Elle n’abuse pas de sa liberté d’expression…

Rachel Kéké n’a pas cédé son logement social après son élection à l’Assemblée

Elle n’était pas encore députée que LFI lui garantissait déjà un logement pris sur le parc social

Députée de La France Insoumise, Rachel Kéké justifie sa situation personnelle, révélée par le jeune medium Factuel, parrainé, entre autres, par la journaliste de CNews Christine Kelly, mercredi 6 septembre. Le site Internet a dévoilé que l’élue LFI occupe un logement social, malgré les revenus confortables liés à son mandat. Rien d’illégal dans la forme, puisque l’intéressée s’acquitte d’un surloyer, mais cette incrustation est perçue comme une atteinte à la probité de la mise en cause, ainsi qu’au discours de La France Insoumise sur l’accès au logement, puisque le traitement dont l’ancienne femme de chambre bénéficie en qualité de députée lui permettrait de libérer son HLM.

Remariée en 2016 à Bobby Yodé, un chanteur de zouglou,
une musique urbaine ivoirienne,
Kéké subvient-elle aux besoins de l’artiste ?

Rachel Keke occupe depuis 7 ans un logement social à Chevilly-Larue, PCF depuis 1977 (Val-de-Marne), dans la circonscription qui ne sera pas celle de son élection avant 2022 (Fresnes, Thiais et L’Haÿ-les-Roses).

Un appartement acquis grâce au mécanisme du 1% patronal du temps où elle était femme de chambre, indique-t-elle, mais aussi à son militantisme à la CGT (CGT-HPE, hôtels de prestige et économiques). « Dès mon élection, j’ai pris contact avec mon bailleur social à qui j’ai expliqué ma nouvelle situation », assure l’Ivoirienne, précisant occuper ce logement avec ses quatre enfants dont elle s’occupe seule : les pères sont-ils polygames ?

Rachel Kéké ne « conçoit pas son rôle d’élue comme une carrière »

« Après étude de mon dossier, Valophis m’a indiqué que je pouvais garder mon logement en m’acquittant évidemment d’un surloyer », poursuit l’ex-responsable syndicale, expliquant qu’il était important pour elle d’être élue à l’endroit où elle réside, « au plus près des réalités du terrain ».

« Toute ma vie j’ai été travailleuse précaire, j’ai vécu toute ma vie dans des quartiers populaires » , raconte Rachel Keke qui dit ne pas concevoir son « rôle d’élue comme une carrière ». L’élue anti-républicaine affirme encore que sa « vie d’avant continue et continuera » après son mandat, et dénonce une « énième attaque de… l’extrême droite (!) », en référence à l’orientation prêtée à la publication à l’origine des révélations. Avant elle, Jean-Luc Mélenchon était monté au créneau en dénonçant la « nouvelle polémique des fachos contre Rachel Keke ».

Dans une publication sur X (ex-Twitter), le leader politique de la France insoumise a jugé ce vendredi que l’élue LFI a toute sa place dans ce logement. « Je souhaite qu’elle y reste. Quitte à ce que son loyer soit adapté. Elle n’est pas élue à vie. Et c’est une bonne chose que les élus du peuple n’abandonnent pas la vie des leurs », avait-il estimé, au détriment d’une famille défavorisée.

On notera les différences dans l’apparence de la députée d’extrême gauche en fonction des lieux et des media

Christine Kelly travaille avec Eric Zemmour: elle est insultée dans la rue

La gauche et sa presse incitent-elles à la haine?

L’ancienne membre du CSA et animatrice de Face à l’info sur CNews, Groupe Canal+, a été prise à partie en terrasse à Paris, ce samedi 5 juin.

Elle est encore une fois la cible d’invectives. La présentatrice de l’émission Face à l’info sur CNews – dont Eric Zemmour est l’un des chroniqueurs – Christine Kelly, s’est fait insulter en pleine rue. Les faits se seraient produits dans le 16e arrondissement de Paris, ce samedi 5 juin.

La scène brièvement filmée

Christine Kelly © Eric DESSONS/JDD/SIPA

Christine Kelly, militante de la cause des familles monoparentales, se trouvait alors en terrasse lorsqu’une femme, elle aussi attablée, l’a insultée au motif qu’elle travaille avec Eric Zemmour.

La femme aurait adressé un doigt d’honneur à la Guadeloupéenne et aurait filmé la présentatrice avec son téléphone portable, au mépris du droit à l’image pour tous. Christine Kelly a alors dû quitter les lieux pour éviter la manifestation de davantage de haine. Une courte vidéo de la scène montre une femme faire des doigts d’honneur à Christine Kelly.

La présentatrice devrait prochainement déposer plainte. Aucune information ne filtre de l’identité de la poissarde.

Affaire Obono vs. affaire Kelly : la presse a-t-elle peur de la gauche radicale?

La France pratique “une différence médiatique et judiciaire”: au faciès ?

Le célèbre avocat Gilles-William Goldnadel, ci-dessus, a pointé du doigt la différence de traitement entre l’affaire Danièle Obono/Valeurs actuelles et l’affaire Christine Kelly/Daniel Schneidermann.

L’éclairage de Gilles-William Goldnadel serait-il plein de bon sens ? En effet, l’avocat a lancé une théorie intéressante en direct de Goldnadel TV, sa chaine officielle sur Internet. 

Ce samedi 19 septembre, l’éditorialiste a pointé une « différence médiatique entre l’affaire Obono et l’affaire Kelly », rappelant que l’affaire Obono était « une fiction ».  Mais il y a aussi une « différence judiciaire » entre les deux affaires, a-t-il expliqué. « J’ai relu et relu l’article incriminé avec la levée de bouclier générale contre cet article. Je n’y ai rien trouvé de raciste », a commenté Gilles-William Goldnadel dans sa vidéo. 

Il a de ce fait saisi « le procureur de la République » pour que le Parquet s’active avec la même énergie sur l’affaire Schneidermann/Kelly

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D’après Gilles-William Goldnadel, l’affaire Christine Kelly, journaliste guadeloupéenne et membre du Conseil supérieur de l’audiovisuel de janvier 2009 à janvier 2015, serait bien plus réelle. Pour mémoire, le fondateur du site gauchiste ‘Arrêt sur images’, Daniel Schneidermann, avait traité la présentatrice de ‘Face à l’info’ de « servante » d’Eric ZemmourUne attaque ad hominem qui évoque le servage ou plus ominieusement l’esclavage: en somme, une caricature…

Le racialiste Daniel Schneidermann s’était indigné du silence de Christine Kelly, « femme de couleur », face aux arguments d’Eric Zemmour. Il avait argué qu’après avoir « timidement lancé le Maître [Eric Zemmour], en glissant que, pour sa part, elle trouvait la décision des Oscars « tardive » », elle était ensuite restée « humble, muette, à assister à sa propre humiliation, à la mise en évidence de sa fonction d’alibi, démonstration vivante qu’avec un peu de perversité et beaucoup de cynisme, on peut bien s’amuser avec les règles sur les quotas ». 

Choquée par l’attaque gratuite de Daniel Schneidermann, une internaute avait décidé, quelques jours plus tard, de lancer une pétition de soutien à Christine Kelly, qui avait déjà réuni plus de 3 500 signataires.

Rappel des faits 

« La complicité de monarques africains est une donnée objective », selon l’anthropologue sénégalais Tidiane N’Diaye

L’affaire Obono, quant à elle, avait ému les réseaux sociaux, avant que ne bouge la presse institutionnelle lors de la publication dans ‘Valeurs actuelles’ d’une fiction pédagogique destinée à informer les cités de la vérité historique que dissimule la pensée dominante véhiculée par l’Université et le presse, par idéologie ou par crainte: à travers la députée LFI Danièle Obono, élue des quartiers cosmopolites parisien, la génération 3 des immigrés y apprenait que les Européens n’ont pas initié l’esclavagisme en Afrique: les premiers négriers africains étaient des Noirs, puis des Musulmans, avant les Blancs.

Cette page rétablissant la vérité historique n’arrangea pas les anti-racistes racialisés de tout poil et toute nuance de couleur de peau. Ils montèrent au créneau pour défendre leur fonds de commerce politique, de nombreuses personnalités de gauche, notamment marxistes impénitents et révolutionnaires ou séparatistes, jugeant la démonstration… raciste. La LDNA (Ligue de Défense Noire Africaine) s’était même introduite illégalement dans les locaux de VA, sans que l’indigné permanent Schneidermann ne se trouvât plus assez de souffle pour seulement piailler. Le lendemain, le leader des para-militaires de LDNA – rappeur togolais raté et violeur condamné – avait même menacé les membres de la rédaction : « Si vous écrivez contre les noirs, alors vos bras nous allons les arracher, et vous n’aurez plus de bras pour écrire quoi que ce soit. Nous allons vous arracher vos bras… C’est comme ça, dorénavant, ce sera de l’autodéfense. » Retournement du droit: les squatteurs de Théoule ou de la Nièvre aussi s’estimaient dans leur bon droit. Avec la LDNA, on assiste de surcroît à la mise en oeuvre de la loi du Talion: selon le Coran, la famille d’une victime a le droit de réclamer le talion ou de pardonner, en échange d’une compensation ou non, qui est le prix du sang, dans le cas d’un meurtre. Danièle Obono avait finalement déposé plainte contre Valeurs actuelles. Le Parquet s’était saisi de l’affaire…