Election de deux députés annulée par le Conseil constitutionnel

En cause, le vote électronique

Le Conseil constitutionnel a annulé ce 20 janvier les élections, en juin 2022, des députés Eléonore Caroit (Renaissance), d’origine dominicaine, dans la deuxième circonscription des Français établis hors de France, et Karim Ben Cheïkh (Nupes-Génération.s), d’origine tunisienne et ancien consul général de France à Beyrouth, dans la neuvième circonscription des Français établis hors de France (Maghreb, Afrique de l’Ouest).

Cette décision est due à «des dysfonctionnements» ( !) du système de vote électronique qui ont empêché plusieurs milliers d’électeurs de prendre part au vote. Trois élections de parlementaires avaient déjà été invalidées début décembre. Pour ces deux circonscriptions, un nouveau scrutin doit être organisé dans les trois mois.

Le responsable du vote électronique était l’ancien conseiller du président de la République et du Premier ministre et alors secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques, Cédric O. Macron l’a recasé conseiller de l’Agence spatiale européenne, bidule intergouvernemental.

L’organe chargé du contentieux électoral doit encore se prononcer sur 11 autres cas, dont celui du ministre Clément Beaune (7e Paris).

Feuilleton: DSK visé par une enquête pour blanchiment de fraude fiscale aggravée

Le socialiste, gourou des Mormon boys de Macron

Jean-Marie Girier, pilier de la campagne de 2017, sera chef de cabinet de Gérard Collomb, Ismaël Emelien (2e en partant de la gauche), Stéphane Séjourné (3e, compagnon de G. Attal), Sylvain Faure, plume, Julien Denormandie, secrétaire d’Etat à la cohésion des territoires, puis ministre de l’Agriculture, Sibeth Ndiaye et Benjamin Griveaux (7e) faisaient partie de la garde rapprochée de DSK

Les proches de Macron sont des produits recyclés de l’équipe DSK. Ils sont immortalisés par une photo, ci-dessus, avec leur allure de jeunots, la vingtaine pour beaucoup, souriants, le regard tourné vers leur champion, nonchalamment assis au milieu d’eux. Nous sommes en 2006 et ils rêvent de voir leur « Dominique » à l’Elysée. Ismaël Emelien, Stanislas Guerini, Cédric O ne sont alors que des « petites mains » de la campagne de Dominique Strauss-Kahn – ils n’auront droit qu’à leur prénom en bas de la photo publiée par Paris Match. De même que Benjamin Griveaux, l’aîné et véritable cheville ouvrière du QG de la rue de la Planche, dans le 7e arrondissement de Paris.

Ismaël Emelien est devenu conseiller spécial à l’Elysée ; Cédric O, conseiller technique, puis ministre; Griveaux, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie et star de sex-tapes ; Stéphane Séjourné, eurodéputé, puis secrétaire général de Renaissance, Stanislas Guerini, député, porte-parole du groupe à l’Assemblée, puis ministre, comme Sibeth Ndiaye, ex-porte-parole, faite secrétaire d’Etat auprès du premier ministre . « C’est la revanche des strauss-kahniens », constate, amer, un ancien conseiller de François Hollande.

DSK, au cœur d’une nouvelle enquête dans le cadre des « Pandora Papers », selon le PNF

Ferrand et sa femme apparaissent, parmi les ‘Mormons’ de Macron

Une enquête préliminaire visant les activités de conseil exercées par l’ex-patron du Fonds monétaire international (FMI) Dominique Strauss-Kahn depuis le Maroc a été ouverte pour blanchiment de fraude fiscale aggravée après les révélations des « Pandora Papers », a indiqué mercredi le Parquet national financier (PNF), confirmant une information du Monde. Dans le cadre de cette enquête, confiée au Service d’enquêtes judiciaires des finances (SEJF), Dominique Strauss-Kahn a été entendu sous le régime de la garde à vue à la fin de l’été, selon une source judiciaire.

Les activités de conférencier et de consultant de Dominique Strauss-Kahn ont été épinglées en octobre 2021 dans le cadre des « Pandora Papers », une enquête à laquelle avaient collaboré environ 600 journalistes réunis au sein du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ). Parmi les quelque 11,9 millions de documents provenant de quatorze sociétés de services financiers étudiés, l’émission Cash Investigation s’est penchée sur des éléments comptables de la société Parnasse International, créée par l’ex-ministre socialiste français en mai 2013.

Une exonération totale d’impôt sur les sociétés

L’affaire Dominique Strauss-Kahn (ou affaire du Sofitel de New York), affaire judiciaire consécutive aux accusations d’agression sexuelle, de tentative de viol et de séquestration, portées par Nafissatou Diallo contre DSK, directeur général du Fonds monétaire international (FMI). La femme de chambre affirme qu’il a commis ces actes le 14 mai 2011, dans une suite de
l’hôtel Sofitel de New York,

Celle-ci est établie dans une zone franche du Maroc, la Casablanca Finance City (CFC), ce qui lui a permis une exonération totale d’impôt sur les sociétés pendant cinq ans, puis d’un plafonnement à 8,75 % par la suite, selon Cash Investigation

L’enquête de Cash Investigation pointait également la création de Parnasse Global Limited en avril 2018 aux Emirats arabes unis: les socialistes sont internationalistes… Aux EAU, où il n’y a pas de registre public des entreprises, l’entreprise de DSK ne paie aucun impôt. Ces deux sociétés reçoivent les honoraires de DSK pour les conférences qu’il donne dans le monde entier et ses conseils aux entreprises et aux dirigeants. La solidarité fiscale serait donc un mythe !

Documents à l’appui, Cash Investigation de France 2 affirme qu’il a notamment conseillé le président congolais Denis Sassou-Nguesso pour plaider la cause du Congo, pays très endetté, auprès du FMI. « L’administration fiscale a demandé un rendez-vous à mon client et il ne s’est rien passé depuis », a déclaré Me Jean Veil, l’avocat de DSK. « J’en déduis que l’administration a été convaincue qu’effectivement il était un résident fiscal marocain. Pour moi, c’était un dossier qui était clos. Quand il vient à Paris, c’est moins de six mois, il n’a pas d’enfant à Paris, son travail n’est pas en France, je ne vois pas les éléments qui permettent de justifier le fait que sa fiscalité serait fautive », a-t-il ajouté.

En octobre 2021, DSK s’était défendu sur Twitter. « Je suis résident fiscal marocain depuis 2013 et […] j’y paye mes impôts à hauteur de 23,8 % de mes bénéfices, soit 812 000 euros pour les années 2018, 2019 et 2020 », avait-il écrit. 

Le PNF a ouvert en février une autre enquête pour blanchiment de fraude fiscale à la suite des révélations des « Pandora Papers », visant l’ex-Premier ministre tchèque et milliardaire Andrej Babis.

Qui sont les premiers donateurs au candidat Macron ? Lien

Un socialiste, Grégoire Potton, pour animer la campagne 2022 de Macron

Hidalgo, pour le PS: Macron m’a tuer !

Un traître au Parti socialiste. A l’instar de son illustre patron, il a trahi le PS. Peut-on parler d’entrisme, de marche-pied, de paillasson? Cet ancien socialiste, inconnu du grand public, dirige sans la diriger la campagne de Macron en 2022, après celle de 2017: Grégoire Potton a repris du service pour coordonner le dispositif de la majorité en vue de la nouvelle présidentielle.

Un emploi fictif auprès d’une ministre en exercice? Son nom n’apparaît dans aucun organigramme officiel, mais tous le connaissent dans les rangs de La République en marche (LREM). Depuis 2020, il est d’ailleurs entretenu par la sous ministre déléguée à l’Egalité femmes-hommes, à la Diversité et à l’Egalité des chances comme … directeur de cabinet d’Elisabeth Moreno, laquelle semble se suffire d’un collaborateur à temps partiel, voire absent..

Depuis cet été, Grégoire Potton prépare en effet la campagne de Macron dans la plus grande discrétion. Derrière les vitres du bâtiment Edimbourg, attenant au siège du parti, rue du Rocher à Paris, le trentenaire recrute des salariés, compose des groupes techniques, repère des membres de la «société civile» et multiplie les coups de fil avec les responsables de la majorité. Charge à lui de bâtir un vivier «prêt à l’emploi» pour le chef de l’Etat.

Une fonction clé de coordinateur de campagne, exercée en lien direct avec l’Elysée. «Grégoire est un vrai organisateur, il a un grand sens de la coordination», relève la ministre déléguée à la Citoyenneté, Marlène Schiappa. Un dirigeant de LREM se prépare a prendre le relais: «Il sera le vrai directeur de la campagne.»

OPA hostile de Macron et Potton sur le PS

Potton commence comme collaborateur parlementaire de Thierry Mandon, puis son chef de cabinet dans les gouvernements Valls I et Valls II. François Hollande nomme Mandon secrétaire d’Etat à la Réforme de l’Etat et à la Simplification (juin 2014) dans le gouvernement Valls I, puis à l’Enseignement supérieur et de la Recherche (juin 2015). Macron est alors au côté de Hollande comme secrétaire général adjoint de son cabinet, depuis le 15 mai 2012: il n’a pas hésité à participer à la campagne de François Hollande, candidat du Parti socialiste.

Thierry Mandon rejoint le mouvement En marche! (qui deviendra un parti, LREM), par l’intermédiaire de Cédric O, et devient directeur des affaires générales du mouvement à l’automne 2016. Cédric O le présente alors en « cheville ouvrière du mouvement » où il doit notamment gérer aussitôt la fuite des MacronLeaks. En août 2014, Mandon accuse les « frondeurs » socialistes de « vouloir couper la corde de la cordée qui essaie de gravir la montagne »… Après l’élection présidentielle de 2017, Mandon est nommé directeur général de LREM ; il est aussi co-directeur de la campagne pour les législatives de parti.

Grégoire Potton rejoint précocement En marche!, devenu La République en marche, dans le sillage de Mandon et Cédric O à son lancement en avril 2016: dans le parti, il occupe différentes fonctions, dont celles de membre du bureau exécutif en 2017 et de trésorier de 2017 à 2019. Depuis 2020, il est directeur de cabinet d’Elisabeth Moreno, aux frais de la princesse Marianne.

Il est devenu trésorier de LREM. Le 2 mai 2017, Macron annonce vouloir rebaptiser le mouvement après le 7 mai, officialiser son statut de parti politique et interdire la double appartenance. Le socialiste Jean-Pierre Mignard explique que En marche! est un parti et que la suppression de la double appartenance politique permet de toucher des subventions publiques. Le nouveau nom et le nouveau logo, utilisés alternativement avec les précédents, sont alors déposés le 7 mai 2017 avant leur officialisation le lendemain 8 mai. Les Echos explique que cette transformation vise en même temps à déstabiliser Les Républicains. Si le PS est déjà très affaibli, LR l’est moins, François Fillon a quand même obtenu 20%. Macron veut alors à tout prix empêcher qu’il puisse se refaire une santé aux élections législatives. Après le débauchage à droite et à gauche, Macron consolide la « recomposition » politique: c;est donc son premier acte de président, partisan de la terre brûlée.

Clairement, le banquier encanaillé au Parti socialiste n’a recruté à droite que pour diviser Les Républicains; Pécresse l’apprend aujourd’hui à ses dépens, elle qui a été tentée de succomber à Juppé.

Macron retrouve son passe sanitaire en ligne

Que révèle ce fuitage?

Macron est le seul chef d’Etat au monde dont le QR Code est partagé en masse sur les réseaux sociaux depuis mardi. Ce n’est plus de la transparence, mais de l’exhibitionnisme. L’Elysée s’est d’ailleurs cru obligé de préciser son caractère «médical».

La fuite de QR Codes touche dorénavant le sommet de l’Etat et il a fallu que ce soit en France ! Atteint, comme sa duègne, par le virus, placé à l’isolement au Fort de Brégançon et rétabli en moins que rien, le président de la République a néanmoins été vacciné et son passe sanitaire le président de la République est makntenant public à son corps défendant, depuis quelques heures sur les réseaux sociaux. Si l’information n’est pas pour l’instant officiellement confirmée, Le Figaro a pu faire le test et scanner le QR Code dans l’application TousAntiCovid. Il s’avère que celui-ci correspond bien aux données personnelles d’Emmanuel Macron – né le 21 décembre 1977 et vacciné avec une dose de Pfizer en juillet dernier. Si le chef de l’Etat avait reçu le sérum fin mai, une erreur technique avait repoussé la date de vaccination dans les registres vaccinaux.

L’impossible faille numérique s’ouvre sur lui! Photographie du chef de l’Etat avec son passe sanitaire ? Le mystère de l’origine de la fuite reste entier. Deux jours après la diffusion du passe sanitaire de Jean Castex – suite à un cliché du premier ministre brandissant devant journalistes et photographes son QR Code pour entrer dans un hôpital de Clamart (Hauts-de-Seine) il y a quelques jours -, le chef de l’Etat doit donc aussi faire face à la diffusion de son passe sanitaire. L’un et l’autre se sont-ils fait piéger comme des bleus, malgré l’expérience de la garde des Sceaux de Hollande, Christiane Taubira, qui exhiba – en plein hémicycle, devant les députés – la preuve de ses mensonges, aussitôt diffusés dans la presse

Taubira, mars 2014

L’Elysée confirme l’information auprès du Figaro: «C’est bien celui du président de la République qui a circulé sur les réseaux sociaux. On connaît l’origine de la fuite: plusieurs médecins ont fait circuler le QR Code, soit par négligence soit par malveillance». De nombreux professionnels de santé peuvent avoir accès à l’ensemble des passes sanitaires réunis dans un système centralisé depuis septembre.

Face à cela, la CNAM a notamment saisi le conseil national de l’ordre des médecins pour sanctionner la ou les personnes qui ont propagé ces informations. L’Elysée rappelle enfin que toute personne peut modifier son QR Code, en cas d’utilisation par une autre personne, sur le site de l’assurance maladie.

Malgré les procès en non-respect de la vie privée nourris par les opposants au passe sanitaire, c’est Macron lui-même qui avait élargi son application aux lieux de culture et de restauration dans son allocution le 12 juillet. Et ce, pour accélérer de façon plus ou moins officielle la vaccination.

Cédric O, le secrétariat d’Etat chargé du Numérique, ne communique pas…

Le passe sanitaire obligatoire s’étend à la vie quotidienne des Français

Macron court derrière le variant Delta

Contrôle du pass sanitaire d'un spectateur le 8 août 2021 à Rennes avant le match de Ligue 1 opposant le Stade Rennais au RC Lens

Bars, restaurants, cinémas, hôpitaux, transports: le passe sanitaire fait son entrée lundi dans la vie quotidienne des Français, après avoir été en partie validé par le Conseil constitutionnel et au mépris de l’opposition politique dans la rue.

A la veille de son entrée en vigueur, la contestation populaire pousse le gouvernement à être conciliant, précisant qu’il y aurait une première semaine de tolérance et de rodage pour ce nouvel outil. Déjà exigé dans les lieux de culture depuis le 21 juillet, il prend la forme d’un QR code qui devra être présenté pour déjeuner dans un restaurant ou prendre un verre en terrasse.

« Le passe et la progression de la vaccination devraient nous éviter d’autres couvre-feux et confinements« , a estimé le ministre de la Santé Olivier Véran dans le Parisien, dimanche, malgré quelques assouplissements contraints.

Déjà en vigueur dans plusieurs pays européens, le passe doit témoigner, pour être valide, soit d’un schéma vaccinal complet, soit du rétablissement de la maladie à travers un certificat de test positif d’au moins 11 jours et de moins de 6 mois, soit enfin d’un test négatif datant de « moins de 72 heures », au lieu de 48, à l’origine.

Sur décision préfectorale, il sera aussi exigible dans les commerces de plus de 20.000 m2, mais ne le sera pas pour une visite chez un médecin généraliste. Il le sera en revanche dans les hôpitaux, « mais en aucun cas il ne devra être un frein pour accéder à des soins utiles et urgents », souligne O. Véran.

Les fraudes seront réprimées

Ceux qui présentent un passe « qui n’est pas le leur encourent de fortes amendes », a rappellé sur Twitter, le secrétaire d’Etat au Numérique, Cédric O, dimanche, précisant que les passes « abusivement utilisés seront placés sur liste noire et rendus inutilisables« .

Un fraudeur utilisant le passe d’un proche sera passible d’une amende de 4e classe de 750 euros (forfaitisée à 135 euros si elle est réglée rapidement), un montant qui passe à 1.500 euros en cas de récidive dans les 15 jours.

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a demandé aux préfets de mobiliser policiers et gendarmes pour contrôler, « en uniforme et en civil », les établissements dont l’accès est soumis à la présentation d’un passe, en ciblant en priorité « les zones urbaines et touristiques » et « les lieux de rassemblements« , selon un télégramme. On attend de voir quelles lâchetés macronardes épargneront certaines zones de non-droit et certains événements non-autorisés, puisque le réflexe en Seine-Saint-Denis est de hurler au contrôle au faciès ou de provos

Nombre de malades en hausse

L’introduction de ce passe obligaoire élargi est contesté dans la rue: pour le quatrième week-end consécutif, près de 237.000 personnes ont défilé dans le calme samedi, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur.

Dans une vidéo mise en ligne dimanche, Florian Philippot s’est félicité de l’allongement de la validité des tests qu’il a stigmatisant « une reculade du gouvernement ».L’ex-FN, président du parti pro-Frexit Les Patriotes qui a fait de la lutte contre la stratégie sanitaire de l’exécutif son cheval de bataille, a appelé à « accélérer » la mobilisation. « La peur change de camp », a-t-il assuré.

L’exécutif se la joue confiant que l’objectif de 50 millions de primo-vaccinés d’ici la fin août soit atteint, loin d’assurer une immunité collective à 90% de vaccinés complets. Le pouvoir affirme que l’allocution de Macron le 12 juillet a donné un coup de fouet à la campagne. En vérité, Doctolib avait bugué le 11 juillet et avait dénombré pkusieyrs jours cumulés le 13…

Depuis, il y a eu plus de 6,8 millions de prises de rendez-vous pour une primo-injection, insiste son entourage. Une nouvelle entourloupe qui fait l’amalgame entre prise de rendez-vous et injection effective…

Selon Santé publique France, 44.739.322 personnes ont reçu au moins une injection (soit 66,4% de la population totale) et 37.231.075 personnes ont désormais un schéma vaccinal complet (soit 55,2% de la population totale). Il manque toujours au moins une quinzaine de millions de vaccinés aux deux doses pour arriver à une immunité collective des plus de 12 ans.

Mais le nombre de malades hospitalisés ne cesse de s’accroître, avec près de 8.700 patients répertoriés dimanche, marquant une hausse de 25% des hospitalisations en trois semaines.

Avec 1.556 patients enregistrés dans les services de soins critiques, le nombre de patients Covid en état grave a augmenté en flèche (+81%) depuis le 21 juillet. Ces dernières 24 heures, 117 patients ont été admis en réanimation.

La semaine dernière, Macron s’est fendu de douze vidéos sur les réseaux sociaux, vues plus de 60 millions de curieux, pour répondre aux questionnements des Français et les appeler à se faire vacciner.

Mercredi, il présidera un Conseil de guerre défense sanitaire par visioconférence où il sera notamment question de l’injection d’une troisième dose de vaccin aux personnes les plus vulnérables à la rentrée.

Les députés valident le « pass sanitaire » malgré les critiques

La majorité rejette tous les amendements: l’allié MoDem se soumet

Le « pass sanitaire » sera d’abord réservé aux déplacements vers ou depuis l’étranger et subordonnera l’accès à des grands rassemblements ou à certains lieux. Il faudra présenter le résultat négatif d’un dépistage virologique, un justificatif de vaccination ou une attestation de son rétablissement à la suite d’une contamination. 

« Condition de la liberté » ou « impasse »? Les députés ont validé la création d’un « pass sanitaire » pour l’accès aux grands évènements, malgré les sévères critiques des oppositions, lundi soir lors de l’examen du projet de loi de sortie de la crise sanitaire. Cette mesure-phare du texte introduite par le gouvernement en commission des Lois a fait l’objet d’un tir de barrage des oppositions avec à la clef de longues discussions et de nombreux amendements rejetés, y compris des centristes du MoDem. 

« On nous dit que c’est un projet de loi pour gérer la sortie de cette crise sanitaire et on nous pond la mesure la plus coercitive de contrôle depuis le début de la crise du covid », a taclé Eric Coquerel (LFI). « Vous ouvrez la boîte de Pandore ». « C’est la condition de la liberté », a rétorqué le député LREM, Roland Lescure.

« Le pass sanitaire doit nous permettre de rouvrir des établissements recevant du public, des festivals, des lieux de rassemblement. Si nous avions pas le passsanitaire, nous devrions attendre beaucoup plus longtemps », a prévenu le secrétaire d’Etat en charge du numérique Cédric O, ajoutant: « le pass sanitaire ne garantit pas qu’il n’y a aucun risque, il diminue les risques ».

Des « garanties suffisantes »

L’outil d’abord réservé aux déplacements vers ou depuis l’étranger, subordonnera l’accès à des grands rassemblements ou de certains lieux à la présentation d’un résultat négatif d’un dépistage virologique, ou un justificatif de vaccination ou une attestation de son rétablissement à la suite d’une contamination. 

« Le dispositif est entouré de garantie suffisante car il ne s’appliquera pas aux activités quotidiennes », a redit le rapporteur LREM Jean-Pierre Pont. Une jauge à 1.000 personnes a été promise par le gouvernement mais sans l’inscrire dans le marbre de la loi. Il faut « maintenir une forme de souplesse », a justifié Jean-Pierre Pont. 

Le « pass sanitaire » arrive en catimini: d’abord pour certains vols

L’application TousAntiCovid s’affirme

L’application TousAntiCovid propose désormais le stockage d’un résultat négatif à un test PCR ou antigénique. La nouvelle fonctionnalité est utilisée pour le contrôle de certains vols.

C’est un pas supplémentaire vers le passeport vaccinal. Il en a d’ailleurs lesL’application TousAntiCovid caractéristiques… mais pas le nom. Le pass sanitaire a été annoncé lundi 19 avril 2021 lors d’une conférence de presse par le secrétaire d’Etat chargé de la transition numérique, Cédric O.

« Mon carnet de tests » dans l’application TousAntiCovid

Disponible dans l’application TousAntiCovid, « Mon carnet de tests » contiendra les certificats attestant d’un résultat négatif à un test PCR ou antigénique. Un QR code sera délivré par le laboratoire ayant effectué le test, en format papier ou PDF, permettant à l’application d’intégrer le résultat sur la plateforme TousAntiCovid. Un certificat de vaccination devrait également être disponible à partir du 29 avril 2021. « Il n’y a pour l’instant aucune nouvelle obligation, mais une nouvelle fonctionnalité pour simplifier le passage des frontières », a souligné Cédric O.

Un pass sanitaire utilisé pour les vols vers la Corse et l’Outre-Mer

Si son utilisation est actuellement limitée aux vols à destination de la Corse et sera appliquée aux vols vers l’Outre-Mer dans les semaines à venir, le pass sanitaire pourrait également être demandé à l’entrée des concerts, des festivals et des salons professionnels. En revanche, sa mise en place ne concerne pas les bars ou les restaurants.

Avec ce nouveau procédé, le gouvernement espère lutter contre les éventuelles fraudes. « Ces tests certifiés présentent deux avantages : un caractère infalsifiable et une rapidité de lecture« , explique Cédric O.

La nouvelle fonctionnalité de l’application étant en phase de test, la présentation d’un test PCR ou antigénique en format papier est toujours possible pour le moment.

Projet inscrit dans le cadre du certificat vert numérique européen

La mise en place du pass sanitaire s’inscrit « dans le cadre du certificat européen », précise Cédric O. Un projet annoncé par la Commission européenne pour le 17 juin prochain sous le terme de « certificat vert numérique » qui concernera la totalité de la population, mais ne sera pas obligatoire.

Le but est de « renforcer, consolider, uniformiser les pratiques au niveau européen » pour fluidifier et sécuriser les déplacements, a ajouté le secrétaire d’Etat chargé de la transition numérique.

Twitter censure les comptes du président des Etats-Unis: la presse « démocrate » applaudit

Comment la presse, « en même temps », décrie les réseaux sociaux, mais fait vivre ces « géants du numérique »

Twitter, Amazon et Facebook, même combat: la prise du pouvoir
(jeu de mots: « Zucked » évoque « sucked », « nul à ch*er » ou « enc*lé », au choix )

Quand il s’agit de s’acharner sur le Républicain Trump, le journal progressiste Le Monde défend la suspension des comptes de Donald Trump : c’est le même Le Monde qui prend le parti des plates-formes numériques, qu’il harcèle et rend responsables par ailleurs de tous les maux de la démocratie, et qui combat la proposition de loi française, dite « sécurité globale », au nom de la liberté d’expression. Plus incohérent et partisan, il n’y a que Libération, Slate ou le HuffPost…

La présentation des faits par Le Monde, ça donne ça.

« Dans quelles circonstances est-il légitime de fermer le compte Twitter d’un président en exercice ?, » dans sa forme, la question est l’aveu du double-jeu de la presse. « Après l’interdiction définitive, ce 8 janvier, du compte personnel de Donald Trump, le débat agite la classe politique, aux Etats-Unis et au-delà. Le Monde est passé au débat, sans s’arrêter sur l’ingérence inouïe de plusieurs GAFA, observant: « Certains – sous-entendu, nous n’en sommes pas ! – s’indignent qu’une entreprise privée puisse censurer le chef d’une des plus grandes démocraties du monde – qui conserve toutefois son compte présidentiel officiel [de quoi se plaignent donc les autres ?] – , alors que le réseau social a estimé que l’élu incitait encore à la violence, au lendemain d’une invasion historique du Capitole américain ayant fait cinq morts. » Lire aussi  Twitter suspend « de manière permanente » le compte personnel de Donald Trump

« Sans surprise, l’ensemble des soutiens du président ont vivement dénoncé la décision de Twitter [Le Monde se distingue ainsi des soutiens de Trump et se range du côté d’une puissance supra-nationale et illicite de type ONG] « Qui sera le prochain à être réduit au silence ? », demande l’avocat de Donald Trump, Rudy Giuliani, sur son compte Twitter, toujours actif [suggestion à Twitter de suspendre également ce compte de manière permanente ?]. Son ancien directeur de campagne Brad Parscale fait mine [intention prêtée] de s’interroger « Est-ce que, désormais, les fournisseurs d’électricité vont couper le courant à Trump ? Va-t-on lui couper l’eau ? Est-ce qu’il a encore le droit d’avoir le câble ? » [Et Le Monde poursuit sa chasse aux sorcières] Sur le réseau social pro-Trump non modéré Parler, l’avocate conspirationniste [sic] Sydney Powell [stigmatisée par Le Monde], également bannie de Twitter, parle de [sic] « fascisme ».

[Le Monde renvoie ses lecteurs à la lecture des bien-pensants: Lire aussi  Snapchat, YouTube, TikTok, Twitch… Les plates-formes en ligne multiplient les sanctions contre Donald Trump: dans l’ordre, elles appartiennent pourtant à des super-puissances politico-financières internationales, Snap Inc (grâce au chinois Alibaba, Snapchat Inc est entré dans le trio de tête des startups les mieux valorisées dans le monde avec Xiaomi et Uber), Google, TikTok (accusé d’appliquer à un public international les méthodes de censure du gouvernement chinois en façonner le décryptage de l’actualité, et Amazon]

Droit à l’information contre risques de violence

Mais les soutiens de Donald Trump ne sont pas les seuls à critiquer la décision de Twitter. Depuis jeudi et la suspension – temporaire, à l’époque – des comptes Twitter et Facebook du président américain sortant, plusieurs voix se sont élevées pour souligner le risque que faisaient peser ces précédents sur le débat démocratique.

Le président mexicain, Andres Manuel Lopez Obrador, a ainsi critiqué, le 8 janvier« la toute-puissance et l’arrogance » de Mark Zuckerberg : « Qu’en est-il de la liberté et du droit à l’information ? Et du rôle des autorités légalement et légitimement constituées ? » 

Le lanceur d’alerte Edward Snowden, peu suspect de sympathies Trumpistes, estimait, de son côté, la veille, que ces suspensions en série représentent un « tournant dans la bataille pour le contrôle de l’information ».

En France, le secrétaire d’Etat au numérique, Cédric O, a, lui, estimé que « la fermeture du compte de Donald Trump par Twitter, si elle peut se justifier par une forme de prophylaxie d’urgence, n’en pose pas moins des questions fondamentales », ajoutant dans un « en même temps » complice de toutes les dérives : « La régulation du débat public par les principaux réseaux sociaux au regard de leurs seuls CGU (conditions générales d’utilisation), alors qu’ils sont devenus de véritables espaces publics et rassemblent des milliards de citoyens, cela semble pour le moins un peu court d’un point de vue démocratique. »

Le sous-ministre de Macron a également appelé à « une nouvelle forme de supervision démocratique », ce qui peut faire référence au projet européen de régulation des réseaux sociaux Digital Services Act. En 2020, la majorité parlementaire française avait voté l’obligation de retrait des contenus haineux en vingt-quatre heures dans la loi Avia, finalement censurée par le Conseil constitutionnel (présidé par le socialiste Laurent Fabius, 75 ans) qui la considérait liberticide. Or, Twitter est progressiste, comme Fabius, et haineux comme The Washington Post ou The New York Times, tous Démocrates revanchards depuis la défaite d’Hillary Clinton et partisans acharnés de Joe Biden.

Après la thèse et l’anti-thèse, la synthèse du Monde

« A l’inverse, pour une partie de la gauche américaine, ces fermetures sont pleinement justifiées, mais [même] bien trop tardives. Si la décision a été saluée par plusieurs hauts responsables démocratesà commencer par l’ancienne candidate à la présidentielle Hillary Clinton, de nombreux observateurs notent que ces décisions, à quelques jours de la passation de pouvoir, ont un arrière-goût de « trop peu », selon Le Monde. « Il s’est passé plus de choses sur la question de la modération des contenus en deux heures que durant les quatre dernières années »a constaté le chroniqueur du Washington Post Tony Romm. Le Monde renvoie à un article à charge évoquant les tweets vengeurs et excessifs de Trump, mais, tant la tâche est immense, ne dresse pas la liste des attaques incendiaires de la gauche américaine (et française) tant la tâche est immense. On n’imagine pas un instant non plus que Le Monde assume la colère du corps électoral de Trump d’avoir été maltraité par la presse internationale progressiste jusqu’au point de fausser la présidentielle. Les réseaux sociaux ne sont pas seuls responsables, puisque le président élu n’a pas tenté de clamer l’agressivité des attaques de son camp.

Ces suspensions, temporaires ou définitives, sont « bienvenues mais interviennent trop tard », a estimé à l’antenne de la BBC l’ancien investisseur de Facebook – désormais très critique du fonctionnement des réseaux sociaux – Roger McNamee. Qui voit, comme bien d’autres commentateurs, une motivation très politique à ces décisions : « Le plus important pour ces plates-formes n’est pas l’esprit civique. Interdire Trump les prépare à l’arrivée au pouvoir de Biden », pense-t-il, suggérant que le président élu est entre leurs mains, avant même d’avoir prêté serment, dans dix jours.  Cet homme d’affaire démocrate est d’ailleurs devenu très critique du réseau social: en 2019, il a publié un ouvrage intitulé Facebook, la catastrophe annoncée (ci-dessus).

Le Washington Post relaie une fausse information visant Macron

Macron va ficher les écoliers musulmans, annonce une éditorialiste du quotidien de gauche américain

L’allié du journal Le Monde prend ses informations auprès de la ministre pakistanaise des Droits de l’Homme

Karen Attiah a tweeté que le président français « veut donner un numéro d’identification à tous les écoliers musulmans » avant de supprimer son post et de s’excuser. Cette « fake news » n’a rien à envier aux réseaux sociaux a également été relayée par une ministre pakistanaise.

Ce samedi 21 novembre, une information non vérifiée par la presse professionnelle – en dépit de ses obligations déontologiques et en même temps qu’elle revendique actuellement sa liberté d’expression face au projet de loi « Sécurité globale » dit « liberticide » de Macron, porté par Gérald Darmanin, qui veille pourtant à protéger l’intégrité physique et psychologique des policiers et journalistes sous la menace d’actions malveillantes d’activistes de tout poil , information affirmant que Macron a l’intention d’attribuer un numéro d’identification à tous les écoliers musulmans de France, a été propagée par la ministre des Droits de l’homme pakistanaise, Shireen Mazari, ainsi que une journaliste au Washington Post, Karen Attiah (née au Texas d’une Nigériane et d’un Ghanéen) du service Opinions, autrement dit « agit-prop. On comprend que Karen Attiah ne souhaite plus voir sa photo sur l’Internet…

La journaliste ne se répand pas, en revanche, sur ses liens avec le gouvernement pakistanais. Est-elle pourtant, une courroie de transmission de la propagande du Pakistan ? Ce que l’on note toutefois, c’est que, comme dans l’affaire des fadettes et du procureur Azibert qui conduisent l’ancien président Sarkozy devant le tribunal, ce jour, ce sont des soupçons malveillants et des soupçons d’intention, le mode opératoire est le même: diffamer, à partir de soupçons malveillants et de soupçons… d’intention, supposant que les juges d’instruction et la presse à genoux savent sonder les reins et les coeurs, des « sachants » de l’envergure des scientifiques capables de nous asséner des « il est clair » et des « on sait », à propos de la covid dont ils ne savent toujours rien..

Cette intox – relayée par les réseaux sociaux (c’était l’objectif) – avait dans un premier temps été publiée par The Muslim Vibe, un site d’information anglais qui l’a, par la suite corrigée, sans admettre une manipulation de l’opinion: ce sont tous les écoliers français qui ont un numéro d’identification. L’erreur ou le mensonge est humain ! Mais l’éditorialiste du quotidien américain « de référence », selon la presse gauchiste de France, a repris cette information sans la vérifier, s’attirant les foudres de nombreuses personnalités françaises.

Dans Le Vrai du Faux, sur France Info, Antoine Krempf tarde à nier les faits: on attend avec intérêt de voir avec quelles salades ce « fact-checker » tortueux parviendra à embrouiller l’auditeur pour démontrer que le cyber-maltraitant du petit commerce est victime d’un complot de l’extrême droite et même de la droite républicaine…

De vives réactions à la découverte de l’agit-prop de la presse américaine

Le NYT mène le combat du Parti Démocrate contre le président Macron

« Les médias généralistes ont voulu présenter Macron comme celui qui a sauvé la France de Marine Le Pen. Désormais il souhaite donner un numéro d’identification à tous les écoliers musulmans, » a tweeté la journaliste du Washington Post, partisane de Joe Biden,.

Quant au NYT, il affirme que  » le président a quelques comptes à régler avec les médias américains : au sujet de notre “biais”, « notre obsession du racisme, nos points de vue sur le terrorisme, et notre réticence à exprimer notre solidarité, même un instant, avec sa République assiégée. »

Le secrétaire d’Etat au Numérique, Cédric O, a réagi de manière allusive et avec une touche d’ironie : « En effet. Et nous buvons aussi le sang des bébés au petit-déjeuner. Les démocraties ne peuvent pas lutter contre les fausses nouvelles et la désinformation si les journalistes ‘sérieux’ ne font pas la vérification des faits »

D’autres personnalités comme l’essayiste Caroline Fourest ou le philosophe Raphaël Enthoven ont reproché ses propos à la journaliste américaine.

La ministre pakistanaise des… Droits de l’homme, qui avait également colporté cette fausse information, a quant à elle directement été reprise par Marc Barety, l’ambassadeur de France au Pakistan, qui lui a demandé de « rectifier » son tweet, finalement supprimé par la principale intéressée.  L’incident est clos ?

Les turpitudes du Washington Post

Quand les media dominants rivalisent dans la désinformation avec les réseaux sociaux

Les rédactions du « New York Times », du « Washington Post » et du « Wall Street Journal » expulsées de Chine

Pékin répondait en mars à la décision de Trump, évidemment « scandaleuse » selon Le Monde, de réduire fortement le nombre de Chinois autorisés à travailler pour cinq media de Pékin aux Etats-Unis, a fait savoir dans un communiqué le ministère chinois des affaires étrangères. « Ce n’est pas du tout la même chose », a protesté depuis les Etats-Unis le secrétaire d’Etat Mike Pompeo. « Les personnes que nous avons identifiées il y a quelques semaines » étaient « membres des organes de propagande chinoise » qui ne jouissent pas de la « liberté » de la presse dans leur pays, a-t-il estimé en appelant la Chine à revenir sur cette décision, qui, selon lui, « empêche au monde de savoir ce qui se passe vraiment à l’intérieur du pays ». Un commentaire qui, au regard des méthodes du journal de Jeff Bezos, prend une saveur toute particulière, quand le Washington Post se révèle être membre des organes de propagande pakistanais.

Pendant un an, le Washington Post a publié des meilleures ventes erronées

Le Washington Post pensait bien faire… Le vertueux media, soutien de Joe Biden, assure avoir voulu gagner en précision en incluant aux données de NPD Bookscan celles d’Amazon. Or, le propriétaire du quotidien, depuis 2013, n’est autre que Jeff Bezos, propriétaire d’Amazon, une coincidence involontaire! Le 26 juillet 2019, le journal, soutien du Parti Démocrate, a publié un bref billet avouant une « erreur » de taille – si ce qui est intentionnel peut être qualifié d’erreur – dans les listes des meilleures ventes des 12 derniers mois. En août 2013, quand il s’offrit le quotidien, Jeff Bezos, grand patron d’Amazon, promit de redresser la situation économique compliquée du journal historique publié depuis 1877. Mais, bim! Si Bezos avait promis que le Post et Amazon resteraient distincts, visiblement, quelques liens d’affiliation vers la plateforme de vente n’avaient pas tardé à se créer… Croyez-vous que les Chinois rient jaunes ?

Trump avait-il des motifs pour se méfier des comptages de bulletins de vote ? A partir du mois de mai 2018, « le programme qui réunissait les deux jeux de données a commencé à produire des erreurs substantielles, par intermittence, qui ont rendu les listes fausses », selon la version du Washington Post: si Amazon ne maîtrisait pas son système informatique, ça se saurait ! A partir de décembre 2018, les résultats sont devenus pires encore : la meilleure vente était systématiquement supprimée par le programme, suite à un changement dans l’un des deux jeux de données. Des trolls ont-ils infesté le Washington Post ou Amazon, on ne saura jamais…

Les données d’Amazon aurait donc phagocyté le Washington Post « à l’insu de son plein gré »! En fait, pour établir ses listes des meilleures ventes, le Washington Post y avait tout intérêt : gagnant, gagnant… Le cybermarchand restant très secret sur ses chiffres, la colonne offrait une possibilité inédite de croiser les chiffres « officiels » avec ceux d’Amazon. Concurrence déloyal? Conflit d’intérêts ? Allons donc, c’est bon pour la droite !

« En même temps », par idéologie, les contorsionnistes de la presse française accompagnèrent les petits commerçants dans leur lutte contre le géant américain pour la réouverture des petits magasins, jusqu’à ce qu’on apprennent que Bezos leur donne le baiser de la mort en reculant à décembre sa participation au ‘Black Friday’…

Envolée synchronisée de la covid: Macron fait adopter l’état d’urgence sanitaire

Double peine: épidémie mortelle et restrictions des libertés publiques

Anti-parlementarisme du gouvernement de Macron

Sans compter la menace islamiste, la semaine après l’entrée en vigueur du confinement, le nombre de nouvelles contaminations s’envole, faisant craindre des jours difficiles avant qu’on ne soient (peut-être) notables les résultats des nouvelles mesures ubuesques prises par les technocrates hors-sol pour ralentir la circulation du virus et, tant qu’à faire, la mortalité.

Au moins 60.486 cas positifs au Covid-19 ont été enregistrés en 24h, entre jeudi et vendredi, selon l’agence sanitaire Santé Publique France (SpF). Un nouveau record (c’est plus souriant, dit comme ça !) et une accélération brutale – si brutale donc, que les « savants » n’ont pas senti le virus venir…): c’est le double des niveaux constatés à la mi-octobre.

La situation pourrait être plus grave qu’annoncée. SpF a en effet prévenu que les données sur les contaminations sont estimées à la baisse depuis plusieurs jours, en raison d’un embouteillage informatique, qui gêne la remontée des résultats de tests. Le secrétaire d’Etat chargé du Numérique, Cédric O, n’a rien senti venir non plus. Avec lui et Véran, nous pouvons dormir sur nos deux oreilles.

La pression s’accroît mécaniquement sur les services de réanimation, qui comptaient vendredi 4.321 patients, contre 3.721 au début de la semaine. La capacité totale d’accueil a été quant à elle portée de 5.000 à 6.400 lits, quelque 25% officiellement, avec un objectif à 7.500, qui pourrait encore être relevée à 10.500 lits: soyons fous, mais restons vivants Pourquoi pas avant la fin de la pandémie, en 2021, et celle de l’épidémie en France, en 2022.

Alors que grandit la capacité d’accueil, interviennent les nouveaux premiers transferts…

Tant que n’est pas votée l’état d’urgence sanitaire liberticide, la pression sur les services hospitaliers reste préoccupante, comme le démontrent les premières scènes télévisées de transferts de patients Covid-19 entre régions françaises, d’Avignon à… Brest, le 28 octobre, avant son passage au Sénat, et jeudi et vendredi, de malades de la région Grand-Est vers… l’Allemagne, avant le retour du texte à l’Assemblée, où il connaît des vicissitudes sans nom depuis deux jours, du fait de l’incurie de la majorité, ponctuée d’une crise de nerfs du neurologue Véran.

L’épidémie a fait 405 morts à l’hôpital en 24 heures, a indiqué l’agence sanitaire, pour un total de 39.865.

« 60.000 (cas) positifs par jour, c’est un niveau catastrophique, c’est énorme », a estimé samedi matin sur France Inter, Karine Lacombe, savante-cheffe du service des maladies infectieuses de l’hôpital Saint-Antoine.

« On ne comprend pas comment on a pu en arriver là, alors qu’on a connu la 1ère vague, qu’on a maintenant beaucoup d’outils de prévention », a ajouté piteusement l’infectiologue, qu’on a connue sans une parcelle d’ADN de l’humilité, suggérant, vacharde, qu’ils ont été « mal utilisés« .

Jeudi, le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon, avait avoué son impuissance, jugeant soudainement impératif de « freiner la propagation du virus vite et fort« . Sans indiquer comment…

Le Premier ministre Jean Castex a appelé à respecter « plus que jamais » le confinement entré en vigueur le 30 octobre.

En sous-texte, il soupçonnait les Français, les enjoignant dans un entretien aux quotidiens régionaux du groupe Ebra, samedi, de l’appliquer « de la manière la plus stricte possible ». Le sentiment, à peine voilé, de l’exécutif, c’est que c’est dur d’être à la tête de « c*ns »!

Diplomate, il a fait semblant de croire que les Français respectent les mesures de restriction, mais seulement « globalement », mettant d’ailleurs en accusation « une résistance de la part de gens qui veulent se rendre à leur travail et de certaines entreprises qui ne jouent pas le jeu »

« La situation est très préoccupante », face à une deuxième vague « très violente », lui a fait écho Olivier Véran à l’Assemblée nationale, où les députés ont entamé samedi, dans le chaos, l’ultime lecture du projet de loi sur l’état d’urgence sanitaire, dernière étape avant son adoption définitive par le Parlement.

Le caractère moins strict du deuxième confinement décidé par Macron se traduit par une plus grande mobilité des Français qui, selon les données de plusieurs opérateurs, se déplacent deux à trois fois plus depuis le 30 octobre que lors du premier confinement, complet quant à lui.  

Le chef de l’Etat n’a pas pris les mesures de fermeté qu’imposait la flambée de covid annoncée pour la deuxième semaine de novembre, soit qu’il craignait d’imposer de nouvelles restrictions impopulaires, soit qu’il préparait cyniquement sa justification de la prorogation, pour la deuxième fois, de l’état d’urgence sanitaire, non pas d’un mois, mais de trois. Le ministre de la Santé a notamment exclu vendredi l’idée d’imposer un confinement aux plus vulnérables, notamment les personnes âgées.

L’exécutif passe du double-langage au double jeu 

Pour s’assurer que les Français confinés ne manqueront pas de nourriture, le gouvernement a autorisé samedi exceptionnellement les poids lourds de plus de 7,5 tonnes transportant des denrées alimentaires à circuler dimanche jusqu’à midi. Une dérogation qui sera étendue aux déménageurs et aux transporteurs de colis pour le mercredi 11 novembre, fête de l’Armistice. 

La seule exception aura été un tour de vis dans l’Education nationale face aux demandes insistantes dans la communauté médicale de fermeture des lycées et des collèges, et à la colère dans les établissement scolaires face à un protocole sanitaire jugé insuffisant, ainsi que flou et inadapté, de surcrpît tombé d’en-haut, sans concertation. 

Le ministre, Jean-Michel Blanquer, a encouragé davantage de cours à distance pour les lycéens, tout en conservant un minimum de 50% en présentiel. 

De plus, à Paris, pour limiter les concentrations de personnes, la livraison et la vente à emporter par les restaurants et bars, ainsi que la vente et la consommation d’alcool sur la voie publique sont désormais interdites de 22h00 à 06h00 depuis vendredi. 

Un pointillisme qui exaspère les Français les plus résolus à se montrer de bons citoyens à la hauteur des enjeux.

5G : l’Etat collecte 2,786 milliards d’euros aux enchères

Orange rafle la mise

Antenne 5G masquée

L’Etat comptait ramasser 2,17 milliards d’euros au minimum au terme de ces enchères 5G. Elles sont montées plus haut que prévu : les premières fréquences 5G destinée aux opérateurs français ont rapporté la somme totale de 2,786 milliards d’euros aux caisses publiques.

Le malaise vient de ce que Orange – successeur de France télécom – obtient la plus grande part des « blocs » en jeu, a annoncé ce jeudi l’ARCEP, le régulateur des télécoms.

L’Arcep est dirigée par un collège de sept membres (5 membres jusqu’à 2005) nommés pour six ans. Trois d’entre eux, dont le président, sont nommés par le président de la République ; deux membres sont désignés par le président de l’Assemblée nationale et les deux derniers par le président du Sénat.

Ces enchères avaient été repoussées du fait de l’épidémie de coronavirus. Elles ont débuté mardi à 09h30 et devaient permettre aux opérateurs (Orange, SFR, Bouygues Telecom, Free) d’acquérir 11 « blocs » de fréquences aujourd’hui inutilisés. Elles ouvrent la voie aux premières commercialisations de services 5G dans certaines villes à la fin de l’année.

La deuxième partie des enchères en octobre

Avant ces enchères, les quatre opérateurs avaient déjà obtenu chacun un bloc de 50 mégahertz (MHz) dans la bande de fréquences allant de 3,4 à 3,8 gigahertz (GHz) sur le spectre électromagnétique, au prix fixe de 350 millions d’euros. Un opérateur ne pouvait pas acquérir plus de 100 MHz.

C’est Orange qui a remporté la majeure part des fréquences en jeu avec quatre « blocs » : au total, le groupe dispose de 90 MHz, contre 80 MHz pour SFR, et 70 MHz chacun pour Bouygues Telecom et Free.

https://www.ultimedia.com/deliver/generic/iframe/mdtk/01357940/src/f8p0zs/zone/1/showtitle/1?tagparamdecoded=economie%2Fvideo_economie/

Cette enchère principale sera suivie d’une enchère de positionnement « courant octobre » permettant aux opérateurs de choisir s’ils préfèrent se situer au centre de la bande ou à ses extrémités, plus susceptibles d’interférences avec d’autres services.

Succès pour les uns, hostilité pour les autres

« Ce sont des enchères fructueuses. Il faut saluer un engagement très fort des quatre opérateurs qui confirment leur volonté d’investir fortement en France. Il faut le saluer », a déclaré Sébastien Soriano, président de l’Arcep, lors d’un point-presse organisé pour l’occasion au siège d’Ericsson France, à Massy (Essonne). « C’est un chiffre important », s’est félicité Cédric O, secrétaire d’État au numérique, également présent à Ericsson France à Massy, l’un des principaux équipementiers télécoms mondiaux, pour l’annonce du résultat.

La 5G suscite toutefois l’hostilité.

Des responsables politiques et d’ONG remettent en question l’intérêt de cette nouvelle technologie, en suspectant des risques pour la santé ou l’environnement, entraînant une partie de l’opinion. Au point d’avoir suscité un débat enflammé au sein de la classe politique depuis l’appel à un moratoire de l’attribution des fréquences par près de 70 élus de gauche et écologistes mi-septembre, et la réponse cinglante de Macron qui avait ironisé sur « le modèle Amish » préféré par les adversaires de la 5G.

La France se lance dans cette technologie après 30 autres pays

« Après un certain nombre d’échanges dans la société », le président de l’Arcep a lancé un « appel au dialogue », affirmant vouloir travailler « main dans la main » avec les élus pour développer le réseau 5G sur tout le territoire. « La 5G est une technologie importante dans le cadre de la stratégie de relance » du gouvernement, a raconté Cédric O, rappelant le retard de la France dans le déploiement de la nouvelle génération de réseau mobile, déjà lancée dans « 30 pays dans le monde », notamment par les « grands » voisins européens de la France (Allemagne, Royaume-Uni, Italie, Espagne).

La première génération de téléphonie mobile permettait de passer des appels, la 2G d’y ajouter du texte, la 3G de commencer à envoyer des images et la 4G de développer l’internet mobile et les usages vidéo. A terme, la 5G doit offrir des débits plus importants et connecter tout ce qui ne peut l’être actuellement.