Pétain, «sauveur» des Juifs : relaxe de Zemmour, confirmée en appel

Me Alain Jakubowicz, avocat de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF), débouté

Alain Jakubowitz, le président de la Ligue contre le racisme et l’antisémitisme

En octobre 2019, lors d’un débat avec Bernard-Henri Lévy dans l’émission Face à l’info sur CNews, l’essayiste avait soutenu que le maréchal Pétain avait « sauvé » des Juifs français durant la Seconde Guerre mondiale. Cette appréciation avait collé aux basques du candidat à la présidentielle pendant trois années. Quinze jours après le second tour, en prononçant sa relaxe (décision par laquelle un tribunal déclare un prévenu innocent), la justice a reconnu au polémiste sa liberté d’opinion.

La cour d’Appel de Paris a en effet confirmé jeudi la relaxe prononcée en première instance en faveur de l’historien poursuivi pour « contestation de crime contre l’humanité » après avoir jugé que le maréchal Pétain a « sauvé » des Juifs français durant la Seconde Guerre mondiale . « La cour confirme la décision de première instance », a indiqué le président de la cour d’Appel. L’ancien candidat à la présidence de la République n’était pas présent à l’audience mais son avocat, Me Olivier Pardo, a exprimé son « immense satisfaction » après la décision de la cour.

« C’est la liberté d’expression qui a gagné », lance Zemmour

« C’est un message à tous ceux qui veulent lancer des attaques infamantes, utilisant les drames de la Seconde Guerre mondiale pour des affaires politiques. C’est la liberté d’expression qui a gagné », a-t-il dit à la sortie de la salle d’audience. La cour n’a pas suivi les réquisitions de l’avocat général qui, lors du procès en appel, en janvier, avait réclamé une peine de 100 jours-amendes à 100 euros, soit une peine de 10.000 euros d’amende.

Les propos contestés d’Éric Zemmour remontent au 14 octobre 2019, lors d’un débat, dans l’émission « Face à l’info » dont il était le chroniqueur vedette sur CNews, avec Bernard-Henri Lévy. « Un jour (…) vous avez osé dire que Pétain avait sauvé les juifs français. C’est une monstruosité, c’est du révisionnisme », s’était indigné « BHL ». « C’est encore une fois le réel, je suis désolé », lui avait répondu Éric Zemmour.

Harcèlement judiciaire par la gauche

Plusieurs parties civiles (SOS Racisme, Licra, etc.) ont tenté de discréditer l’historien. Dans ce procès, l’UEJF, qui s’est radicalisée lors du déclenchement de la nouvelle Intifada et la recrudescence de troubles antisémites en France était représenté par Me Alain Jakubowicz.

Président de la LICRA (2010-2017), cet avocat qui, selon Le Canard enchaîné, fait l’objet d’une enquête préliminaire pour « manquement à l’obligation déclarative » car il n’aurait pas fourni de déclaration d’intérêt et de patrimoine à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique lors de sa nomination, en 2018, à la CNCDH, nie l’« islamophobie » (une « imposture » à combattre, selon lui).

L’UEJF se déclare alors en même temps « sioniste » et « propalestinienne »… Tandis que l’avocat Jakubowicz avait, quant à lui, affirmé sur CNews, à propos de parité : « Commençons d’ailleurs à mettre un nombre pair, si on veut avoir une égalité totale entre hommes et femmes. Avec 15 ministres, ça va être difficile, à moins que peut-être on ait un transgenre, ou je ne sais quoi. On est vraiment dans le délire ». 

En 2017, l’UEJF lance une campagne d’affichage contre le Front National et, dans l’entre-deux tours de la présidentielle, elle appelle à voter contre la candidate FN.

L’UEJF reçoit des subventions de la part de différents ministères. En 2011, l’UEJF a reçu 142.500 euros venant des services du premier ministre, 20.000 euros de la part du ministère de l’Education nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative, et 37.000 euros de la part du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

Lors du procès en première instance, Eric Zemmour s’était défendu de toute contestation de crime contre l’humanité et avait estimé que le débat sur le rôle du régime de Vichy (1940-1944) envers les citoyens juifs français devait être tranché par les historiens et non par la justice. Dans son jugement de relaxe, le tribunal avait estimé que les propos reprochés à Eric Zemmour avaient été prononcés « à brûle-pourpoint lors d’un débat sur la guerre en Syrie« .

Le tribunal avait néanmoins reconnu que ses mots contenaient « la négation de la participation (de Pétain) à la politique d’extermination des Juifs menée par le régime nazi ». Les sorties controversées d’Eric Zemmour lui ont valu une quinzaine de poursuites en justice, notamment pour injure raciale, provocation à la haine ou contestation de crime contre l’humanité.

Zemmour précédemment condamné à plusieurs reprises

Eric Zemmour a été condamné à plusieurs reprises au pénal par des tribunaux, dont la dernière fois en janvier 2022 pour « provocation à la haine et à la violence » et « injures publiques envers un groupe de personnes en raison de leur origine » pour des propos sur les mineurs migrants isolés. Il a fait appel de ce jugement.

Il a aussi été définitivement condamné à deux reprises pour « provocation à la haine », pour des propos tenus en 2010 et 2016.

« Je sais que j’ai raison historiquement »

Interrogé par Nice Matin au début d’une visite de deux jours dans les Alpes-Maritimes pour savoir s’il maintenait ses propos, Eric Zemmour avait répondu : « Je maintiens toujours mes propos et je sais que j’ai raison historiquement ». 

« Maintenant ce n’est pas le sujet de la présidentielle, et je vois bien la manœuvre politique« , a-t-il poursuivi. « On veut me refaire le coup de François Fillon », a-t-il estimé, en référence à l’ex-Premier ministre de Nicolas Sarkozy qui avait été écarté dès le premier tour de la présidentielle de 2017 en plein démêlés judiciaires.

Pour Eric Zemmour, « on veut voler l’élection aux Français et on veut utiliser la justice pour ostraciser un des principaux candidats à l’élection présidentielle ». « Tout ça est cousu de fil blanc », a-t-il ajouté, estimant que la justice est « instrumentalisée par les associations, par le pouvoir » et que « le Parquet est évidemment sous les ordres de Monsieur (Eric) Dupont-Moretti« , le ministre de la Justice. L’avocat d’Eric Zemmour, Olivier Pardo, demandait que le procès de son client en appel soit renvoyé après le second tour de la présidentielle pour « des raisons de sérénité ». « Les débats d’opinion doivent avoir lieu dans l’arène politique, ils ne doivent pas occuper le prétoire », a-t-il soutenu.

Un trou d’air dans la campagne

Le candidat, dont la campagne présidentielle a connu des trous d’air après des interprétztions de ses propos et des procès d’intentions, est candidat en juin prochain aux législatives dans la quatrième circonscription du Var, plus précisément à Saint-Tropez. Le candidat de Reconquête! tiendra ce jeudi soir un premier meeting de campagne à Cogolin.

Michel Onfray revèle des pressions d’un journaliste de Libération pour dire du mal de Sonia Mabrouk

Libé est-il un journal coutumier des révélations forcées?

Michel Onfray révèle les méthodes journalistiques mde Libération

Pressé par Libération de parler de Sonia Mabrouk en mal, Michel Onfray dénonce les manœuvres du journaliste Guillaume Gendron qui a tenté de lui faire dire ce qu’il voulait qu’il dise, sous couvert de témoignage spontané.

Michel Onfray ne participe pas à la vénération du microcosme gauchiste pour Libération et provoque des réflexes conditionnés de solidarité. La parole du philosophe et co-fondateur du medium souverainiste ‘Front populaire’ est suspectée: il serait impensable que le journaliste Guillaume Gendron journalistes ait pu tenté insidieusement de lui faire dire du mal de l’écrivaine. Dans un billet publié mercredi 21 avril sur son blog, Michel Onfray dénonce  le « journalisme Orwellien ».

Il explique avoir reçu du journaliste de Libé le texto suivant : « J’aurais aimé revenir quelques minutes avec vous sur vos interactions en plateau avec [Sonia Mabrouk], et plus généralement vous donner l’occasion de lui répondre vu qu’elle vous cible ouvertement dans son dernier livre ».

Pas d’animosité latente

Une manœuvre qui selon Michel Onfray, vise clairement à le conduire au « clash » avec Sonia Mabrouk : « Ce texto dit clairement les choses : comme un sniper, Sonia Mabrouk me « cible » dans son livre et, généreux, amical, charitable, serviable, bienfaisant, le journal Libération, […] -, me donnerait l’occasion d’une vendetta bienvenue ! Elle me « cible », Libé me propose de la tuer… C’est une bonne et belle conception du journalisme », tance-t-il.

Il affirme que le quotidien de gauche a fait l’erreur d’anticiper entre les deux protagonistes une animosité dont le philosophe se défend, assurant de son respect envers Sonia Mabrouk et ne pas être offensé par les propos tenus dans son dernier livre. « Nous nous entendons bien et je la respecte en tout. Elle écrit en plus de bons livres », écrit-il.

Et d’évoquer une situation similaire qu’il aurait vécue dans les années 1990, où on aurait alors cherché à lui faire dénigrer Bernard-Henri Levy. « Depuis, je sais ce qu’est un journaliste », conclut Michel Onfray. Dénonciateur dans ses colonnes de « L’Etat profond » ou du « système » médiatique, Michel Onfray ne cache pas son inimitié envers la presse traditionnelle, en particulier envers Libération, qui lui rend bien.

De ce Gentron-là, Sarah Cattan dit…

« On pourrait se ficher comme d’une guigne de Guillaume Gendron L’Envoyé très spécial de Libé en Israël. Avoir lu une puis deux puis trois bafouilles de ce personnage aurait pu nous suffire : installé à Tel Aviv et financé par Libération, le mec semble là pour tout à la fois vomir l’Etat hébreu en se goinfrant de Falafels arrosés de Maccabee, et c’est sans doute ainsi vivant qu’il s’essaie à trouver ce qu’il croit être des sujets et à écrire, d’une plume trempée dans le fiel, tout le mal qu’il pense d’Israël et de ses habitants. » (janvier 2019)

L’actualité qui favorise l’orgasme d’un Gendron ? Se saisissant de la mort d’un Ari Fuld, notre homme va le qualifier d’activiste pro-colon et nous expliquer, digne collaborateur de Libé, qu’il fut poignardé en Cisjordanie Occupée.

Comment jouit un Gendron? Pas de mort à l’arme blanche à se mettre sous la dent ? Peu lui chaut : le Gendron a des réserves : le voilà qui va s’épuiser à mettre à terre un auteur duquel il n’a pas aimé le livre : sa critique de Bande de Français relevait d’une perversité certaine tant salir Marco Koskas intéressait bien mieux notre homme que critiquer son bouquin. » (PLUS dans Tribune juive)

Top 6 des plus beaux fayotages du quinquennat de Macron

Le « léchomètre » à Macron, selon Marianne

François Berléand, Pierre Arditi, Franck Ferrand, Catherine Frot, Michel Fau et, au premier rang, Jean-Marc Dumontet, Fabrice Luchini, Jean-Philippe Lafont, le baryton qui l’a coaché pendant la campagne, lui apprenant alors à muscler sa voix de fausset…

Le président ? Ses courtisans l’aiment, ils l’adorent !

Florilège des plus beaux fayotages (à ce jour) du quinquennat.

Papolâtres et courtisans

1er – Bruno Le Maire « Il se tut, me fixa de son regard bleu sur lequel glissaient des éclats métalliques, comme un lac accablé de soleil dont il aurait été impossible, sous le scintillement des reflets, de percer la surface. » (L’Ange et la Bête. Mémoires provisoires, Gallimard, 2021)

2e – Jean-Michel Blanquer« Le président a acquis une vraie expertise sur les sujets sanitaires. Ce n’est pas un sujet inaccessible pour une intelligence comme la sienne. » (Le Monde 30 mars 2021)

3e – Christophe Castaner« J’assume cette dimension amoureuse, […] Emmanuel Macron est fascinant. Tout l’est chez lui : son parcours, son intelligence, sa vivacité, sa puissance physique même… » (Le Point 29 septembre 2017)

4e – Richard Ferrand« Comme de Gaulle, il a une vision. Comme Pompidou, c’est un homme de lettres. Comme Giscard, un inspecteur des finances, comme Mitterrand, un homme d’histoire. Comme Chirac, il est empathique. Il a un vrai intérêt pour les gens. Quand il croise quelqu’un, il passe du temps avec lui, c’est pour ça qu’il est toujours en retard. Mais comme Sarkozy, il est hyperénergique et comme Hollande, il a de l’humour. Ce mélange fait sa singularité. » (Le Parisien 19 octobre 2017)

5e Bernard-Henri Lévy « Il y a […] dans sa passion joyeuse, dans son optimisme juvénile et raisonné, fervent et didactique, quelque chose qui, d’ores et déjà, répond au malaise dans la civilisation française. » (L’Express 8 mai 2017)

6e Frédéric Mitterrand « La France va être amoureuse de Macron […] Il va y avoir un sentiment très profond d’attachement, de séduction devant les utopies qu’il met en scène, mais aussi d’émotion devant sa fragilité. » (Le Figaro, 9 mai 2017)

Ceux qui ont tout abandonné de leurs « convictions » (?) politiques pour lui, ont-ils un autre choix que le cirage de pompes? Leur communauté de destin, c’est sa reconduction en 2022 ou leur engloutissement.

A ce harem, on peut ajouter Ruth Elkrief, Christophe Barbier ou Pierre Gattaz

Randonnée Ski Découverte de Martigues

Marcher est dans notre Nature

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Blog satirique et indépendant d'actualité politique française et d'opinion