La manifestation pro-Palestine sera interdite samedi 28 à Paris

Des otages civils français sont toujours aux mains des terroristes islamistes du Hamas

« J’interdirai cette manifestation » de soutien à la Palestine prévue à Paris samedi 28 octobre, a prévenu le préfet de police de Paris Laurent Nuñez au micro de franceinfo ce jeudi matin, Il a en effet pointé les « propos » pro-Hamas plutôt que pro-palestiniens des organisations ayant déclaré ce rassemblement. « Je constate que les organisations qui ont déposé cette déclaration sont des organisations qui, par les propos qu’elles ont pu tenir, pourraient laisser à penser au soutien du Hamas », a-t-il déclaré. Lien X

Quelles sont les organisations concernées ?

Laurent Nuñez a cité plusieurs groupes, notamment la CAPJPO (Coordination des appels pour une paix juste au Proche-Orient), la représentation du Front de libération de la Palestine en France ou encore le NPA (Nouveau parti anticapitaliste), parti révolutionnaire trotskiste. Le préfet de police tient ainsi à éviter que des propos de soutien au mouvement terroriste palestinien soient tenus à la manifestation parisienne : « On a de bonnes raisons de penser que ces types de propos vont être tenus. »

Ce rassemblement serait aussi soutenu par l’Union juive française pour la paix (UJFP), une association antisioniste qui a republié en 2019 le texte de la Houria Bouteldja dans Mediapart où cette porte-parole du parti des Indigènes de la République affirme : « On ne peut être Israélien innocemment. », légitimant la haine antisémite.

Des « Allah Akbar » scandés la semaine dernière

Dimanche dernier, une manifestation pro-Palestine a été organisée place de la République à Paris. Au moins 15.000 personnes étaient rassemblées pour demander l’arrêt des opérations militaires d’Israël à Gaza. 

Deux jours avant, jeudi soir, un autre rassemblement avait déjà eu lieu sur la même place parisienne. Des centaines d’individus avaient alors scandé des « Allah Akbar ». Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin avait pourtant réclamé l’interdiction de l’événement, avant que le tribunal administratif de Paris, présidé par Jean-Christophe Duchon-Doris, ne rejette sa demande, la qualifiant d’« atteinte grave à la liberté de manifester ». Le Conseil d’Etat a également refusé l’interdiction systématique de ces protestations, comme le souhaitait le chef de Beauvau et alors que le bilan des Français tués le 7 octobre s’élève à 28 et des disparus à 7.

Cette manifestation de jeudi était la première à Paris qui n’avait pas fait l’objet d’une interdiction par la préfecture de police. Les forces de l’ordre ont procédé à 10 interpellations.

Près d’une semaine après les massacres perpétrés par les terroristes islamistes du Hamas, environ 120 otages israéliens sont toujours en captivité à Gaza. Une potentielle invasion terrestre israélienne pourrait mettre en danger de mort ces otages civils.

Expulsion de l’imam Hassan Iquioussen validée par le Conseil d’État

Le ministre de l’Intérieur ne peut toujours pas procéder à l’expulsion…

L’imam est sous le coup d’un arrêt d’expulsion depuis fin juillet. La procédure avait été précédemment suspendue par le tribunal administratif de Paris vendredi 5 août.

Fin de partie pour Iquioussen, en république des juges ?Vendredi 26 août, le Conseil d’Etat examinait un recours du ministère de l’Intérieur contre la décision du tribunal administratif de Paris de suspendre l’expulsion de l’imam Hassan Iquioussen, réputé proche des Frères musulmans. La plus haute juridiction administrative a finalement décidé deconfirmer, ce mardi, son expulsion, souhaitée par le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin.

« Le juge des référés du Conseil d’ÉkEtat estime que [l]es propos antisémites [d’Hassan Iquioussen], tenus depuis plusieurs années lors de nombreuses conférences largement diffusées, ainsi que son discours sur l’infériorité de la femme et sa soumission à l’homme constituent des actes de provocation explicite et délibérée à la discrimination ou à la haine justifiant la décision d’expulsion », explique le Conseil d’État dans sa décision.

Celle-ci s’inscrit dans une séquence juridico-politique commencée le 28 juillet, lorsque le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin annonçait l’éloignement du prédicateur de 57 ans, né en France mais de nationalité marocaine, en raison d’appels à la haine et à la violence contre la communauté juive notamment.

Fiché S

Dans son arrêté d’expulsion, le ministère reprochait notamment à l’imam « un discours à teneur antisémite particulièrement virulent » et de prôner la « soumission » des femmes « au profit des hommes » et dénonçait également l’encouragement « au séparatisme » et le « mépris de certaines valeurs républicaines telles que la laïcité et le fonctionnement démocratique de la société française ». Gérald Darmanin indiquait également début août que le prêcheur était fiché S par la DGSI « depuis dix-huit mois ».

La justice de France n’est pas souveraine

A la suite de l’annonce, l’avocate d’Iquioussen, Me Lucie Simon, a annonçé la saisie par son client du tribunal administratif de Paris et de la Cour européenne des droits de l’Homme pour demander la suspension de l’arrêté – demande finalement rejetée par la CEDH. Le vendredi 5 août, le tribunal administratif de Paris décidait, lui, d’accéder à la demande du prêcheur, estimant alors que la procédure d’expulsion porterait une « atteinte disproportionnée » à la « vie privée et familiale » de l’imam du Nord.

Expulsion de l’imam Hassan Iquioussen: la justice fait opposition; Darmanin fait appel

Alors que le Maroc est prêt à mettre la main sur l’islamiste, la justice française fait obstacle

Du fait de l’endoctrinement islamiste, la vie privée des familles françaises subit un préjudice que le tribunal administratif de Paris néglige. L’imam incriminé est homophobe, sexiste et antisémite. Rien qui puisse perturber le président du tribunal administratif de Paris, nommé en février 2019 par Nicole Belloubet, garde des Sceaux, Jean-Christophe Duchon-Doris, 62 ans, spécialiste en droit …fiscal qui a effectué l’essentiel de sa carrière au tribunal administratif et à la cour administrative d’appel de Marseille où il vit avec sa femme et ses trois enfants et où il a été professeur des université: le prosélytisme, il connaît aussi… Il est écrivain et auteur de séries policières et de romans…

Hassan Iquioussen, photographiée ici à gauche en juin 2004
à Escaudain, dans le département du Nord

L’imam Hassan Iquioussen ne sera pas expulsé de France dans l’immédiat. Saisi en référé, le tribunal administratif de Paris a suspendu, ce vendredi 5 août, son expulsion vers le Maroc, estimant qu’« elle porterait une atteinte disproportionnée à sa vie privée et familiale ». Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, qui avait demandé son expulsion, a annoncé dans la foulée qu’il fera appel de cette décision devant le Conseil d’Etat.

Né en France, à Denain, et vivant près de Valenciennes, Hassan Iquioussen avait décidé à sa majorité, selon Gérald Darmanin, de ne pas choisir la nationalité française. Lui affirme, sans preuves, y avoir renoncé à 17 ans, sous l’influence de son père, et avoir ensuite tenté en vain de la recouvrer. Après avoir sollicité cet hiver le renouvellement de son titre de séjour pour dix ans, il avait reçu le 3 mai notification d’un bulletin d’engagement d’une procédure d’expulsion, selon son avocate.

La semaine dernière, l’annonce de l’expulsion à venir de l’imam, très influent sur les réseaux sociaux, notamment sur sa chaîne YouTube – Google, qui maintient le compte de ce Frère musulman – suivie par plus de 100.000 personnes et sa page Facebook avec plus de 40.000 abonnés, a suscité une série de protestations. Mais Facebook et Google laissent faire… Et son compte Gmail est toujours actif…

Dans un communiqué, 26, puis 31 mosquées des Hauts-de-France – région présidée par Xavier Bertrand – ont apporté leur soutien au prédicateur, le victimisant : une « erreur manifeste d’appréciation » l’accablerait ! Un comité de soutien, créé après l’annonce de son expulsion par Gérald Darmanin, a lancé une cagnotte en ligne qui réunit plus de 900 personnes pour un total de 37.000 euros, « dans le but de financer les frais judiciaires » de l’imam.

Le néo-député de 29 ans, élu à Roubaix-Wattrelos sous l’étiquette LFI-NUPES, David Guiraud, a critiqué cette expulsion résultant, selon l’apparatchik de LFI, « du fait du prince », comme un « dévoiement de l’Etat de droit », tout en affirmant « ne pas être solidaire de propos homophobes ou antisémites », tenus par le prédicateur. Gérald Darmanin l’a dénoncé jeudi sur Cnews sa « défense » l’imam et cet ex- collaborateur parlementaire  d’Eric Coquerel a réclamé des « excuses » de la part de son parti.

L’avocate de l’imam Me Lucie Simon, inscrite au barreau du Val-de-Marne (PCF) à Créteil (), a demandé jeudi à l’audience de « protéger les libertés fondamentales » en suspendant l’arrêté d’expulsion. « Je vous demande de vous méfier de phrases coupées et sorties de leur contexte », a argumenté l’avocate rejetant tout autant « la gravité » que « l’actualité » des propos visés par le ministère de l’Intérieur, dont les plus récents remontent à 2019 et les plus anciens aux années 1990.

« Il n’y a aucune urgence à expulser Hassan Iquioussen », a déclaré Me Simon, spécialisée dans le droit des étrangers. « Vous n’êtes pas la caution judiciaire des effets d’annonce du gouvernement », a ajouté l’avocate de l’imam, évoquant les annonces de Gérald Darmanin mercredi sur son futur projet de loi sur l’immigration.

La Ligue des droits de l’Homme (LDH) était évidemment intervenue volontairement au soutien de la requête de Me Simon à l’audience. « Ces propos anciens n’ont jamais donné lieu à un refus de titre de séjour ou à une condamnation pénale », a relevé Me Marion Ogier pour l’association, défendant « le droit au respect à la vie privée et familiale ». Les Français sont des humains, mais n’ont pas droit au soutien de la LDH.

Dans un communiqué diffusé plus tôt dans la journée, la LDH, tout en désapprouvant les propos de l’imam, fait valoir que M. Iquioussen est né en France, « y a toujours vécu et y a fondé sa famille ».

De son côté, la représentante du ministère de l’Intérieur a estimé que les propos de H. Iquioussen « constituent le terreau d’actions terroristes »« C’est la même rhétorique que (Mohammed) Merah », a-t-elle ajouté, faisant allusion à l’auteur des attentats de Toulouse et Montauban de 2012.

« La récurrence (des propos) plaide pour la continuité de la menace », avait-elle ajouté pour justifier la demande d’expulsion vers le Maroc. Plus tôt dans la journée, la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) n’avait pas rejeté la demande de suspension de l’expulsion de H. Iquioussen. Le Maroc avait déjà délivré un laisser-passer consulaire à la France en début de semaine.

Réaction accablée de Philippe Bilger, magistrat honoraire:

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Obligation levée du port du masque en extérieur à Paris

Le tribunal de Paris a suspendu l’arrêté préfectoral, ce jeudi.

Le port du masque en extérieur n'est plus obligatoire à Paris
Le port du masque en extérieur n’est plus obligatoire à Paris

Le juge s’oppose au préfet et le judiciaire à l’exécutif: ce jeudi 13 janvier, le tribunal administratif de Paris a suspendu ce jeudi 13 janvier l’arrêté préfectoral rendant obligatoire le port du masque en extérieur dans la Capitale. Il était entré en vigueur seulement douze jours plus tôt, le 31 décembre, pour le réveillon du Nouvel an… 

Cette décision est la deuxième suspension du genre et d’autres levées de cette contrainte pourrait suivre. Elle intervient au lendemain de celle du tribunal de Versailles. Celui-ci avait suspendu un arrêté similaire pour le département des Yvelines

Le juge de Versailles avait estimé que le port du masque obligatoire en extérieur portait « une atteinte excessive, disproportionnée et non appropriée (…) à la liberté individuelle« .

L’exécutif accumule les oppositions

Ses changements de protocoles sanitaires s’appliquant à l’école, trois en dix jours, ont soulevé un vent de colère tel dans le public que le ministre de l’Education a été désaporouvé par son preluer ministre: Castex a décidé d’alléger le casse-tête imposé par Blanquer aux familles et aux enseignants.

Les syndicats enseignants de gauche ont bondi sur l’occasion pour déclencher une grève suivie massivement, jeudi 13.

C’est maintenant le tour des tribunaux administratifs de dénoncer comme inappropriées les obligations de port du masque en extérieur prises par arrêtés du ministère de l’Intérieur sont inappropriées.

Autre déconvenue possible à venir, celle éventuellement infligée par le Conseil constitutionnel au projet de loi visant à évoluer du passe sanitaire au passe vaccinal, au moment où d’autres obligations sanitaires sont combattues avec succès par les juges, les enseignants ou le Sénat.