Le sulfureux député Thierry Solère a passé la main à un cocaïnomane

Sous le coup de 13 mises en examen, Thierry Solère a dû retirer sa candidature et se placer sous la protection de Macron

Solère, député UMP (2012-2015), LR (2015-2017), puis LC (2017)
LREM (2017-2022) en dix ans,
et Stanislas Guerini, délégué général LREM (2018-2022)

Proche conseiller de Macron, Thierry Solère, a dû renoncer finalement à se présenter aux législatives. Il est en effet sous le coup d’une information judiciaire où il est mis en examen pour treize chefs d’accusation, dont « fraude fiscale » et « emploi fictif ».

Le député LREM et conseiller du président à l’Elysée, Thierry Solère, mis en examen pour treize chefs d’accusation, a annoncé qu’il renonçait à l’onction populaire, fuyant les électeurs des législatives dans la 9e circonscription des Hauts-de-Seine, alors qu’il avait été investi par le parti présidentiel.

« Après dix années au Parlement, il est désormais temps pour moi de poursuivre cet engagement politique sous une forme nouvelle. Je le ferai en soutenant l’action du président de la République et continuerai naturellement à l’accompagner politiquement« , a-t-il écrit dans un tweet, au jour de la clôture du dépôt des candidatures en préfecture.

« Je ne serai donc pas candidat à cette élection législative et j’apporte mon plein soutien à Emmanuel Pellerin, candidat de la majorité présidentielle« , que « je connais depuis de nombreuses années » et qui sera « à la hauteur pour remplir cette fonction« , a-t-il ajouté.

Des emplois fictifs pour ses proches ?

Membre de la droite quand elle était au pouvoir, organisateur ambigü en 2016 de la primaire remportée par François Fillon, Thierry Solère s’est ensuite rapidement assimilé à la macronie jusqu’à devenir un très proche conseiller du chef de l’Etat. Est-ce parce qu’il est sous le coup d’une information judiciaire ouverte à Nanterre en 2019, où il est mis en examen pour treize chefs d’accusation, dont « fraude fiscale », « emploi fictif » et « financement illicite de dépenses électorales » : il semble donc convaincu que la justice n’est pas indépendante et, mieux, soumise, plus que jamais, au pouvoir vertical macronien.

Fin mars, sa belle-mère a été mise en examen pour « recel de détournement de fonds publics », soupçonnée d’avoir occupé un emploi fictif à l’Assemblée nationale pendant quatorze mois, entre 2015 et 2016, avec la connivence de la majorité macronarde. Le cabinet Deloitte, qui a employé Thierry Solère entre 2011 et 2012 en lui versant 20.000 euros d’honoraires, l’est pour « trafic d’influence actif ».

La femme de Thierry Solère, qui a été sa collaboratrice parlementaire entre 2012 et 2017, a été placée sous le statut de témoin assisté, moins incriminant que celui de mis en examen. Thierry Solère avait alors dénoncé la poursuite d’une « cavalerie judiciaire », et sa défense a redemandé en avril l’annulation de la procédure. Requête sur laquelle la cour d’Appel de Versailles doit se prononcer le 1er juillet 2023.

Le Canard enchaîné indique le 13 décembre 2017 que Jean-Jacques Urvoas aurait transmis, dans l’entre-deux-tours de l’élection présidentielle, des informations confidentielles à l’élu des Hauts-de-Seine Thierry Solère. Jean-Jacques Urvoas est alors garde des Sceaux, et Thierry Solère visé par une enquête pour fraude fiscale, blanchiment et trafic d’influence. Selon l’hebdomadaire, « au mépris du secret inhérent à sa fonction, le garde des sceaux a donc envoyé à un justiciable une note confidentielle émanant de la Direction des affaires criminelles et des grâces détaillant les investigations en cours à son sujet ». Il s’agissait de la « fiche action pénale » de l’enquête préliminaire ouverte à son encontre.

Le député Emmanuel Pellerin avoue avoir pris de la cocaïne et risque l’exclusion pour avoir consommé de la drogue

Emmanuel Pellerin, député Renaissance, a reconnu avoir possédé et consommé de la drogue, notamment de la cocaïne.

Il a reconnu qu’il a consommé de la drogue. Le député des Hauts-de-Seine Emmanuel Pellerin a en effet avoué à Mediapartdans un article publié ce mercredi 25 janvier avoir consommé et eu en sa possession des produits stupéfiants lors de son mandat.

L’image du Parlement entachée

« Si les faits sont avérés, ils portent gravement atteinte à l’image du Parlement mais aussi du parti dont il est adhérent », a admis le porte-parole de Renaissance, Loïc Signor, ancien journaliste à CNews, citée par Sud Ouest. 

« Ils sont aussi contraires en tout point aux valeurs que défend Renaissance« , a-t-il prétendu, contre toute évidence, et « nous en tirerons toutes les conséquences lors du bureau exécutif qui se réunira ce lundi, et où Stéphane Séjourné proposera son exclusion immédiate », a-t-il poursuivi.

Emmanuel Pellerin plaide coupable

Le site révolutionnaire trotskiste Mediapart affirme pourtant dans son article qu’Emmanuel Pellerin « a consommé de la cocaïne avant et après son élection à l’Assemblée en juin dernier » et que « confronté à nos éléments, il a reconnu cet usage illégal« .

Le député des Hauts-de-Seine « a d’abord argué du fait qu’il avait consommé de la drogue, cannabis et cocaïne à partir de juin 2020 mais s’était arrêté « concomitamment” à son entrée en politique fin 2021 », ajoute Mediapart.

Il a justifié cette consommation par des difficultés personnelles et familiales en expliquant qu’il s’agissait de prises de drogue « occasionnelles », à l’occasion de dîners et de soirées « , ajoute l’article.

L’avocat de profession a été visé par une enquête ouverte le 9 septembre dernier par le Parquet de Nanterre. Cette dernière a été déclenchée après une main courante, déposée le 7 septembre, notamment après les déclarations de son propre fils, « décrivant des faits susceptibles d’être qualifiés de provocation directe d’un mineur à l’usage illicite de produits stupéfiants », précise le parquet.

Finalement, « après plusieurs auditions, l’enquête a été classée sans suite le 26 septembre 2022 par le parquet, faute d’élément susceptible de caractériser une infraction », précise BFMTV.

Stéphane Séjourné, le chef du parti Renaissance, proposera en bureau exécutif ce lundi 30 janvier l’exclusion immédiate d’Emmanuel Pellerin du parti.

Quid de Louis Boyard ?

Dans l’émission TPMP, du mercredi 1er septembre 2021, le nouveau chroniqueur d’Hanouna, devenu député LFI, s’est flatté d’avoir dealé de la drogue

Prix de l’humour politique 2022, Fabien Roussel

Un prix de consolation pour le candidat PCF à la présidentielle 2022 (2,28%)

Fabien Roussel succède à la ministre macroniène Marlène Schiappa (« On ne va pas s’interdire les plans à trois« ) au palmarès de ce prix de la phrase jugée la plus drôle, de manière volontaire ou involontaire.

L’ancien candidat communiste à la présidentielle Fabien Roussel, remarqué pour sa gouaille pendant la campagne, s’est vu décerner mardi le prix « Press club, humour et politique » 2022 pour une blague sur le prix des carburants.

« La station d’essence est le seul endroit en France où celui qui tient le pistolet est aussi celui qui se fait braquer« , avait déclaré le député du Nord sur TF1 le 14 mars, séduisant le jury présidé par le journaliste Olivier de Lagarde (franceinfo), wokiste au diapason de Science Po où il est chargé de cours sur le journalisme.

Une autre sortie de Fabien Roussel: « Un bon vin, une bonne viande, un bon fromage, pour moi, c’est la gastronomie française » est apparue trop franchouillarde et … machiste.

Le prix du jury est attribué à l’ancien président Nicolas Sarkozy, qui avait déclaré au magazine Le Point, de François Pinault, à propos de la candidature de Valérie Pécresse à la présidentielle: 

« Ce n’est pas parce que tu achètes de la peinture, une toile et des pinceaux que tu deviens Picasso. Valérie Pécresse, elle a pris mes idées, mon programme et elle a fait 4,8%. » (Nicolas Sarkozy)

Parmi les autres phrases primées mardi :

– l’ancien premier ministre Edouard Philippe à propos de Jean-Luc Mélenchon pour, « Il faut une certaine audace pour que quelqu’un qui a été battu à une élection où il était candidat puisse penser qu’il sera élu à une élection où il n’est pas candidat ! »

– l’ancien président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand pour, « Elisabeth Borne est formidable mais personne ne le sait »

– l’ancien député Renaissance Thierry Solère pour, « Mon anatomie fait que si j’ai le cul entre deux chaises, je suis parfaitement assis »

– le député LFI Eric Coquerel pour, « S’imaginer qu’on va remplacer Jean-Luc Mélenchon comme ça, c’est une vue de l’esprit. C’est comme se poser la question de qui va remplacer Jaurès »

– la députée EELV Sandrine Rousseau pour, « Je voudrais qu’il y ait une possibilité de délit de non-partage des tâches domestiques », ou pour : « Les SDF meurent plus de chaleur l’été que l’hiver »

– la maire PS de Paris Anne Hidalgo pour, « Tous les matins, je me lève en me disant que tout le monde m’aime »

– la maire LR du VIIe arrondissement de Paris, Rachida Dati, s’adressant à Anne Hidalgo, « Votre présence au Conseil de Paris est aussi anecdotique que votre score à la présidentielle ».

Les insultes à Macron étaient hors concours: « Manu à poil », « Pète-moi le c*l, Manu », cris du coeur d’un fan du président, après sa victoire.

Abad: Borne fait marche arrière après avoir admis la connaissance d’une plainte

Imbroglio au sommet de l’Etat, suspect de mensonges à tous les étages

Savaient, savaient pas? Les « responsables » politiques ont la mémoire qui flanche sur les accusations de viol visant Damien Abad. Nommé ministre des Solidarités et du handicap vendredi, au lendemain de sa mise en congé du parti Les Républicains (LR), la « belle prise » de Macron est visée par des accusations de viol portées par deux femmes, a révélé Mediapart, dès samedi. Le site trotskiste d’investigation – à base de dénonciations et de déstabilisation politiques – qui montait un dossier Abad depuis plus d’un an, fait état d’une plainte déposée il y a dix ans, en 2012, puis 2017, par la même femme, classées sans suite. Mais, créé en février par des initiatrices du collectif #MeTooPolitique, le nouvel Observatoire des violences sexistes et sexuelles en politique a de son côté procédé à un signalement auprès des LR et de la majorité présidentielle, avant son arrivée au gouvernement.  L’autorité de la chose jugée, ajoutée à la présomption d’innocence, n’ont pas contraint l’extrême gauche à renoncer à son harcèlement.

Proche de La France Insoumise (LFI) de Mélenchon, l’Observatoire des violences sexistes et sexuelles en politique a orchestré un signalement auprès de LR par une autre plaignante.

Aurélien Pradié, le secrétaire général du parti, a beau assurer n’avoir reçu aucun signalement – « je ne consulte jamais cette boîte mail dans laquelle je reçois 2000 e-mails par semaine » -, il ne cache pas avoir eu connaissance du comportement supposé de Damien Abad. Le ministre de Borne a dirigé le groupe parlementaire des LR à partir de 2019 avant de se mettre en congé du parti, la veille de sa nomination au gouvernement.

Le numéro 2 de LR explique ainsi l’avoir questionné en 2020 à la suite de témoignages « de comportements inappropriés qu’il aurait eus avec des collaboratrices », en évoquant des gestes déplacés et des propos intolérables » auprès de Mediapart.

« Il n’était pas du tout surpris, il s’est agacé en me disant qu’il en avait marre d’entendre parler de cela, donc je n’étais pas le premier à le faire. Il m’a dit que ce n’était pas vrai, et qu’il s’était excusé. Je lui ai dit : “Est-ce que ce n’est pas vrai ou est-ce que tu t’es excusé, parce que c’est pas la même chose ?” Et la discussion s’est arrêtée là », avance encore le député du Lot, en précisant avoir « toujours trouvé qu’il avait avec les femmes un comportement étrange, évoquant « des réflexions sur la tenue vestimentaire, des regards« .

Christian Jacob, le patron des Républicains, reconnaît également l’avoir interrogé. « Des rumeurs sur une plainte déposée contre lui avaient circulé en 2017, j’avais interrogé Damien Abad à cette époque. Il m’avait répondu que tout cela était faux et qu’il n’avait d’ailleurs jamais été convoqué par la justice« , a expliqué Christian Jacob dans les colonnes du Point lundi.

Mardi, interrogés par BFMTV, l’Elysée et Matignon ont admis avoir été au courant de la plainte classée sans suite, avant la nomination de Abad au gouvernement, faisant notamment état d’un article du magazine people Closer paru en 2017. Le nom du député ne figurait toutefois pas dans cet article.

« Je ne peux pas imaginer que Thierry Solère [actuellement conseiller politique d’Emmanuel Macron, longtemps élu sous les couleurs de la droite] qui était à fond dans la campagne Fillon, ne savait pas », avance encore une élue des LR, auprès de Libération.

Castaner et Guérini affirment ne pas avoir été au courant. Le signalement adressé à Renaissance (ex-LREM) par le nouvel Observatoire des violences sexistes et sexuelles en politique est resté sans réponse. Christophe Castaner, le patron du groupe à l’Assemblée nationale, indique « n’avoir rien reçu » et précise avoir informé le Parquet après avoir lu l’article de Médiapart. Il a également appelé les victimes présumées « à porter plainte ». Même son de cloche de Stanislas Guérini, le secrétaire général du parti, également nommé au gouvernement (Fonction publique, qui admet avoir eu connaissance du mail de l’Observatoire, samedi matin, après avoir été contacté par le site d’information en ligne.

L’exécutif a cependant assuré ne pas avoir été au courant de la teneur de la plainte, ni du signalement d’une deuxième femme.

Interrogée dimanche lors d’un déplacement dans le Calvados ce dimanche, Élisabeth Borne, la Première ministre a déclaré avoir découvert samedi les accusations visant Damien Abad.

« Bien évidemment que je n’étais pas au courant. Je peux vous assurer que s’il y a de nouveaux éléments, si la justice est à nouveau saisie, on tirera toutes les conséquences de cette décision », a avancé la locataire de Matignon au micro de BFMTV.

Cette version a finalement suscité un rétropédalage de Matignon dans la soirée.

L’entourage de Macron a ainsi avoué avoir eu connaissance de la plainte classée sans suite en 2017, avant la nomination de Damien Abad au gouvernement. A BFMTV, Il précise également ne pas avoir cherché àu connaître du détail de l’affaire et des faits qui lui étaient reprochés. Une faute politique, puisque des contrôles sont censés être effectués sur l’ensemble des aspects de la moralité des entrants au gouvernement.

Volte-face, ce mardi soir cependant : « La ministre n’avait pas connaissance des faits avant la nomination de M. Abad. Elle en a pris connaissance dans l’article de Mediapart samedi soir, » selon un communiqué de Matignon auprès de BFMTV, chargée de la diffusion du nouvel élément de langage.

L’entourage de la première ministre a expliqué qu’il y a eu un malentendu et que Elisabeth Borne n’était au courant de rien, que ce soit l’existence de la plainte, son contenu ou encore le signalement.

« La ministre n’avait pas connaissance des faits avant la nomination de M. Abad. Elle en a pris connaissance dans l’article de Mediapart samedi soir », a assuré Matignon à BFMTV. De son côté, l’Elysée n’a pas changé sa version des faits.

Dimanche, en déplacement dans le Calvados, Elisabeth Borne a assuré qu’elle n’était « bien évidemment (…) pas au courant ».

« J’ai découvert l’article de Mediapart hier, je n’ai pas plus d’éléments que le fait que l’affaire a été classée sans suite. Je peux vous assurer que s’il y a de nouveaux éléments, si la justice est à nouveau saisie, on tirera toutes les conséquences de cette décision« , avait-elle déclaré face à la presse.

Borne, la première ministre avait juré de « ne pas mentir aux Français »

Dans le Journal du dimanche, la première ministre de Macron a indiqué qu’il faut assurer « le financement de notre modèle social ». « Annoncer aux Français qu’ils vont travailler moins, brandir la retraite à 60 ans, c’est leur mentir », a ajouté Elisabeth Borne. « Je ne mentirai pas aux Français », a-t-elle promis pour conclure.

Xavier Bertrand émet de forts doutes. Pour le président de Région, Macron et Borne « savaient »

Mardi, Bertrand a affirmé que seule la justice pourra se prononcer sur le sujet, même si Macron et Borne « ont fait ce choix en pleine de connaissance de cause ».

Plus tôt dans la journée, à l’issue du premier Conseil des ministres du gouvernement, la nouvelle porte-parole Olivia Grégoire avait nié le fait que l’exécutif était au courant. « Pour ce qui est des membres du gouvernement, voire du président de la République, avaient-ils connaissance des faits qui pourraient être reprochés à Damien Abad? A ma connaissance, aucun membre du gouvernement n’avait connaissance de ces faits », avait-elle assuré. Personne ne ment…

Abad clame son innocence et refuse de démissionner

Lundi, Damien Abad a donné une conférence de presse, excluant de quitter ses fonctions. « Un homme innocent doit-il démissionner? Je ne crois pas », a-t-il estimé. Innocent aussi, du seul fait objectif que sa capacité physique est restreinte par un handicap lourd exigeant l’assistance d’un personnel dédié aux gestes de la vie au quotidien.

Pendant que la gauche islamo-gauchiste occupe l’opinion avec une affaire jugée – oublieuse des sex-tapes du LREM Benjamin Griveaux – l’exécutif macronien laisse s’éteindre le cas de son ministre indigéniste de l’Education nationale, Pap Ndiaye, décolonial, anti-Blanc et anti-flic, menace de fracture raciale sur l’école.

Mise en examen de Thierry Solère, conseiller de Macron

Cinq nouvelles infractions… 

Le député LREM est notamment soupçonné d’avoir utilisé à des fins personnelles une partie de ses frais de mandat entre 2012 et 2019, a fait savoir jeudi le Parquet de Nanterre. Ca s’appelle des détournements de fonds publics ?

Dans cette information judiciaire ouverte en 2019, il a aussi été mis en examen pour « détournement de fonds publics », pour « trafic d’influence passif » et pour manquements aux obligations déclaratives à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP).

Ce orotégé de Macron était déjà soupçonné de fraude fiscale.

Le député LREM Thierry Solère est suspecté d’avoir détourné 167.000 euros d’argent public

Le 11 octobre 2019, le député LREM des Hauts-de-Seine depuis 2017 avait déjà été mis en examen pour fraude fiscale, détournement de fonds publics et trafic d’influence.

Le parlementaire est soupçonné d’avoir usé de sa position d’élu pour favoriser certaines sociétés afin qu’elles obtiennent des contrats publics. 

L’enquête porte aussi sur des prêts immobiliers consentis par un ami promoteur, permettant l’acquisition de plusieurs appartements, revendus ensuite en réalisant de fortes plus-values. Sur ce volet, l’avocat du député, Pierre-Olivier Sur, a toujours assuré qu’il tenait à disposition de la justice les documents prouvant la légalité des prêts. Thierry Solère s’est toujours déclaré innocent des faits qui lui sont reprochés.

Les investigations concernent aussi des soupçons de fausses déclarations à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HAPTV). Outre Thierry Solère, six personnes physiques et six personnes morales sont visées par les investigations et sont soupçonnées de tout ou partie des infractions, sur une période allant de 2005 à 2017.

Le dossier judiciaire du député macronard s’épaissit

Déjà mis en examen pour fraude fiscale et trafic d’influence, le député des Hauts-de-Seine est désormais suspecté d’avoir détourné 167.000 euros de frais de mandat pour des dépenses sans lien avec son activité parlementaire.

Le parlementaire LREM des Hauts-de-Seine, qui vient d’être promu à l’Elysée, est déjà mis en examen pour sept délits présumés, dont ceux de « fraude fiscale » et de « trafic d’influence passif », dans une enquête ouverte par le Parquet de Nanterre et confiée à des juges d’instruction.