Tags pro-islam sur une église en Seine-et-Marne

L’islam conquérant rejette la « concurrence », à l’identique des libres-penseurs indisposés par la statue Saint-Michel aux Sables-d’Olonne.

Plusieurs tags anti-chrétiens ont été découverts sur une église de la commune de Lieusaint, voisine de Melun en Seine-et-Marne dans la matinée du jeudi 4 mai 2023. Bien que l’inscription souille un mur d’église, des laïcistes français se refusent à y voir un discours anti-chrétien. L’inscription «Vive l’islam et la paix» a souillé un mur de l’édifice, en dépit du caractère agressif de l’islam.

«Un geste inadmissible, inacceptable et condamnable», a dénoncé Michel Bisson, maire de la commune PS depuis 1995 de Lieusaint en Seine-et-Marne. Le maire PS s’est d’abord exprimé sur un groupe Facebook regroupant les Lieusaintais, après que des tags ont été découverts sur les murs d’une église jeudi 4 mai au matin. 

«Comme tous les Lieusaintais, je suis révolté par de tels actes, avec une pensée pour nos amis catholiques», a écrit Michel Bisson. Un des murs de l’église a été recouvert de l’inscription : «Vive l’islam et la paix».  

La mairie de la commune a affirmé qu’une plainte a immédiatement été déposée, indique la mairie de la commune, précisant que les murs de l’église ont rapidement été nettoyés. Par ailleurs, le maire a estimé que «le système de vidéo protection piloté par notre centre de supervision urbaine sera précieux pour la police dans le cadre de leur enquête». 

L’Amicale des musulmans ignoré le curé, maid condamne auprès de la mairie

Grande mosquée de Lieusaint

«Je rencontre le commissaire la semaine prochaine, je vais suivre l’avancée de l’enquête et j’irai jusqu’au bout» a continué Michel Bisson.

Il a également fait valoir que l’Amicale des musulmans, qui gère la grande mosquée de Lieusaint, a exprimé son «entière indignation» et condamne «fermement le geste», «au nom de la communauté musulmane de Lieusaint». 

Etrange similitude avec d’autres dégradations d’une église de Melun

Cependant, l’association n’aurait pas contacté le curé de la paroisse, avec qui les relations seraient toutefois cordiales «mais sans plus», a indiqué une source locale. La Grande Mosquée de Lieusaint a prétendu que les relations entre les deux communautés sont bonnes et a exprimé ses doutes quant au fait que l’acte ait pu être commis par des musulmans.  

Le curé a précisé que, lors de la Toussaint en novembre dernier, cette même église avait déjà été vandalisée. Plusieurs statues avaient été renversées, «probablement l’acte d’enfants» avait voulu croire le curé. La police n’avait pas réussi à interpeller les auteurs de ces faits…  Lien vers d’autres actes de vandalisme anti-chrétien

En outre des dégradations commises sur l’église à deux reprises, des tags islamophobes avaient été découverts dans la commune le 13 mai 2018. «Chassons l’islam» et «Islam = cancer» avaient été écrits sur les murs d’une maison située tout près de la mosquée.  

Michel Bisson, déjà maire de Lieusaint à l’époque, avait condamné un «acte lâche et scandaleux». De son côté, l’Amicale des musulmans avait confié au journal Le Parisien que «des autocollants de Génération Identitaire avaient été mis dans la ville ainsi que des autocollants avec une tête de cochon sur (le) lieu de prière et sur des véhicules de la mairie».  

Juillet 2020

Le Conseil d’Etat déboulonne la statue de Saint-Michel

Plus efficaces que des islamistes, nos juges saccagent notre patrimoine

Des trésors archéologiques
détruits à Mossoul, Irak,
par des combattants de l’Etat islamique

Une statue de Saint-Michel a été installée en 2018 dans un lieu privé chassée par les Libres Penseurs de l’espace public des Sables-d’Olonne. Elle devra être enlevée au nom de la séparation des Eglises et de l’Etat, a décrété le juge administratif des contentieux qui peut même réformer la décision contestée.

La statue de Saint-Michel des Sables-d’Olonne devra être démontée au nom de la laïcité, décide le Conseil d’Etat. A la différence de la Confédération paysanne de José Bové, démonteuse de MacDo et faucheuse de champs OGM, le Conseil d’Etat agit en toute légalité. Mais ne statue-t-il pas contre les convictions d’une majorité de Français attachés à leur histoire locale ou nationale, sous la pression de minorités actives. La dictature des minorités, sans article 49.3, ni une, ni onze fois, sur une simple interprétation du droit. Sans nul besoin de motiver son jugement ?

«Triste Vendredi Saint», a écrit dans un tweet Yannick Moreau, maire des Sables-d’Olonne en Vendée, suggérant que le hasard fait bien les choses en république laïque. Bilal Hassani n’a-t-il pas aussi choisi la semaine sainte pour aller présenter son spectacle LGBT à 39 euros dans une église de Metz ? Il ne donne que quatre concerts en avril 2023 et le seul dans un lieu cultuel était programmé la nuit du mercredi au Jeudi Saint… Bilal est-il un converti ?

Le Conseil d’Etat a rejeté le pourvoi en cassation de la commune des Sables d’Olonnes, en pays vendéen : revanche sur l’Histoire. La cour administrative d’Appel avait confirmé, en septembre dernier, que la statue de Saint Michel devait être retirée de la place où elle avait été installée. «C’est un déni de justice. Le Conseil d’Etat a considéré qu’il n’y a pas de sujet de droit», regrette l’édile auprès du Figaro. «La statue est dans le paysage sablais depuis des décennies, on aurait pu espérer a minima que le Conseil d’Etat se saisisse», ajoute-t-il.

«La tempête ‘Woke’ s’est abattue sur les Sables d’Olonne. Nous y sommes, la France de 2023 déboulonne ses statues», ajoute-t-il dans un communiqué. Yannick Moreau «prend acte de la décision car [il] respecte l’état de droit, mais [est] aussi un élu local qui [a] demandé l’avis des Sablais sur cette statue», plaide-t-il. Une votation avait été organisée en mars dernier : 94% des votants avaient approuvé le maintien de la statue. «Je dois trouver un chemin qui respecte le droit, énoncé par la plus haute juridiction administrative et la volonté populaire», explique l’édile qui assure avoir déjà «plusieurs pistes».

Un long processus judiciaire des talibans français

A Bamiyan, vallée mythique du centre de l’Afghanistan, deux fameux Bouddhas géants ont été pulvérisés à l’explosif par les talibans en 2001

Cette décision est l’aboutissement d’un long processus judiciaire. La statue, qui ornait le fronton de l’école libre Saint Michel avant qu’elle ne soit vendue, avait été reprise par la commune et installée sur le parvis de l’église. Ce que conteste l’association vendéenne de la Libre-Pensée, au nom de la laïcité. En décembre 2021, le tribunal administratif de Nantes avait donné raison à l’association, mais Yannick Moreau avait fait appel.

La cour administrative de Nantes, en septembre 2022, enjoint à la municipalité de retirer «cette statue du domaine public communal (…) dans un délai de six mois à compter de la notification du jugement». Yannick Moreau avait donc fait appel auprès du Conseil d’Etat qui a décidé ce vendredi ne rejeter ce pourvoi en cassation. «C’est incroyable, qu’en France, la plus haute juridiction administrative ne considère pas qu’une statue fait partie de l’héritage culturel d’un quartier et d’une ville dont le blason arbore une vierge protectrice des marins», regrette l’élu de la majorité des habitants.

Pour Yannick Moreau, les Sables-d’Olonne ont «l’habitue des tempêtes», mais la décision du Conseil d’Etat est «une tempête d’un nouvel ordre, celle du wokisme qui s’est abattue froidement et violemment sur une statue bien inoffensive».

« Vive la Vendée ! Et Vive la France ! »

Saint-Michel terrassant le dragon

En mars 2022, les Sablais avaient été amenés à se prononcer sur le sort de la statue. Une votation avait été organisée : «Je dois trouver un chemin qui respecte le droit, énoncé par la plus haute juridiction administrative et la volonté populaire», expliqua l’élu. Elu, ce que ne sont pas les juges du Conseil ‘Etat…

A la question : « Souhaitez-vous que la statue Saint-Michel reste devant l’église Saint-Michel ? », 94% avaient pourtant répondu Oui.

« Ils auront leur déboulonnage mais n’auront jamais nos coeurs ! Nos coeurs vendéens entrelaçant dans un même élan le progrès et la tradition, les racines et les ailes d’un peuple qui bien qu’écrasé sous les sabots de Westermann* a su trouver en lui la force de se relever et de faire naître les plus belles aventures humaines du XXème siècle, tout à la fois enracinées et lancées à la conquête des océans et du monde. Nos coeurs vendéens battant à l’unisson pour le Puy du Fou et le Vendée Globe. Vive Saint-Michel ! Vivent les Saint Michel de Vendée et de France ! Vive la Vendée ! Et Vive la France ! », conclut Yannick Moreau.

Une rue de Stains rebaptisée du nom de la 1ère femme du prophète Mahomet

Féminisme et féminisation, véhicules de l’islamisation

Mariam, une habitante de Stains, a choisi de rendre hommage à la première épouse de Mahomet, le prophète majeur de l’islam. Ecrit en bleu sur un fond de couleur lilas, le nom de Khadija Bint Khuwaylid s’affiche rue de Pontoise, une voie qui marque la frontière avec Sarcelles et le Val-d’Oise.

Tandis qu’aux Sables d’Olonne  la Libre de Pensée de Vendée a déposé plainte contre la présence d’une statue de l’Archange Saint-Michel devant l’église Saint-Michel et que la Cour d’Appel administrative de Nantes confirme le jugement de première instance en demandant son retrait, une rue de Stains est l’objet d’une contre-proposition provocatrice contre la laïcité que promeut la Libre pensée de Vendée et que finance la DRAC, direction régionale des affaires culturelles, service déconcentré du ministère de la Culture dont est en charge Rima Abdul-Malak.

Communniste depuis 1944, la commune de Stains est gérée par Azzédine Taïbi (PCF). Ce maire a déjà cautionné la fresque anti-flic en soutien à l’Américain George Floyd et au Adama Traoré. Un maire provocateur récidiviste.

Fresque à l’effigie de George Floyd et Adama Traoré dénonçant les violences policières, à Stains, a attisé la colère des syndicats de police qui ont manifesté, le 22 juin 2020, devant la préfecture de Seine-Saint-Denis

Le maire de Stains défend un projet soi-disant artistique sur la voie publique, avec une opération contre-culturelle imposant une plaque de rue en hommage à la 1ère femme du prophète Mahomet, un mâle ni blanc, ni monogame, comme les aiment des associations prétendûment féministes et citoyennes, financées par le gouvernement et des collectivités territoriales. 

Pourquoi Khadija bint Khuwaylid ? Elle est la première épouse de Mahomet qui trouva auprès d’elle fortune et sécurité. C’est en effet une marchande aristocrate mariée deux fois avant son mariage à 40 ans avec Mahomet, 25 ans. Veuve, elle engagea un jour à son service le jeune Mahomet et le chargea de conduire son commerce caravanier vers la Syrie. Elle est souvent considérée comme la deuxième musulmane après Mahomet. 

Le maire balaie la controverse

Dans le cadre d’un projet associatif – dit artistique – conduit avec des habitantes, plusieurs plaques portant le nom de «femmes inspirantes» ont été accrochées dans la ville. Celle où figure Khadija Bint Khuwaylid suscite une polémique alimentée par l’extrême-droite. Au grand dam d’Azzédine Taïbi.

Stains, septembre 2022. Dans le cadre d’un projet artistique et participatif, une plaque au nom de la première épouse de Mahomet a pris place rue de Pontoise. D’autres plaques rendant hommage à des « femmes inspirantes » ont été apposées dans d’autres voies de la commune.

Pour donner le change, d’autres plaques ont surgi sur la voie publique dédiées à la jeune militante écologiste suédoise Greta Thunberg, à l’artiste et résistante franco-américaine Joséphine Baker ou à la sociologue féministe marocaine Fatima Mernissi. Avec quelques omissions notables, Jeanne d’Arc ou Golda Meïr, mais le maire ne se fait-il pas filmer avec le drapeau palestinien en arrière plan ? Depuis quelques jours, le nom de ces « femmes inspirantes » a pris place sur des plaques apposées dans diverses rues de la ville communiste de Stains.

Ce projet participatif, financé par le bailleur CDC Habitat (filiale immobilière de la Caisse des dépôts, établissement public financier pour le compte de l’Etat et les collectivités territoriales) et la DRAC (donc le gouvernement) et conduit en partenariat avec Maison des Quartiers Maroc et Avenir, revient à l’association Mémoires croisées et au jiurnaluste-photographe Philippe Monges. « J’ai souhaité inviter à réfléchir sur la place des femmes dans l’espace public, dans nos villes et plus généralement dans la société », expliquait ce dernier dans les colonnes du magazine municipal de juin.

Depuis quelques jours, l’une des personnalités ainsi mises à l’honneur suscite une controverse. Mariam, une habitante de Stains, a choisi de rendre hommage à la première épouse de Mahomet, le prophète majeur de l’islam. crit en bleu sur un fond de couleur lilas, le nom de Khadija Bint Khuwaylid s’affiche rue de Pontoise, une voie qui marque la frontière avec Sarcelles et le Val-d’Oise.

Le maire défend « l’expression artistique de citoyennes »

Atteinte à la laïcité dans l’espace public ? Candidat malheureux de Reconquête aux législatives, en juin dernier, et très influent sur les réseaux sociaux, Damien Rieu est l’un des premiers à avoir relayé l’image de la plaque en question.

« On attend les laïcards ! », a aussi commenté l’avocat et eurodéputé Gilbert Collard.

Son confrère Gilles-William Golnadel s’en est aussi fait l’écho, rappelant au passage qu’il faisait l’objet d’une plainte du maire de Stains. Ce que confirme ce dernier. « Je l’ai déposée il y a plusieurs mois, peut-être même plus d’un an, indique Azzédine Taïbi (ex-PCF). Il n’avait pas hésité, sur Twitter, à qualifier Stains de « territoire islamo-gauchiste. »

L’élu dénonce par ailleurs une controverse « qui n’a pas lieu d’être » et défend « l’expression artistique de citoyennes ». « On polémique sur le nom d’une des épouses de Mahomet, alors que d’autres personnalités comme Jeanne d’Arc ou Mère Teresa sont citées, observe-t-il. Ce n’est pas à moi de faire de la censure. »

Selon Azzédine Taïbi, les plaques resteront dans l’espace public « quelques semaines ». « C’est un projet éphémère, comme on en mène des dizaines dans le domaine de la culture et auquel CDC Habitat, la Drac (Direction régionale des affaires culturelles) et Plaine Commune sont associées. »

Une statue de Saint-Michel menacée de déboulonnage aux Sables-d’Olonnes

Demain, le Mont-Saint-Michel, la place et la station de métro de Paris, débaptisés ?

Le Boul’Momo sera-t-il le Boul’Mich de nos enfants ? Ce n’est pas la volonté des habitants des Sables-d’Olonnes mais celle de la Cour administrative d’appel de Nantes. Sourde au voeu massif de la population, elle a confirmé ce vendredi 16 septembre le jugement du tribunal demandant le retrait de la statue de Saint-Michel. La collectivité a décidé de saisir le Conseil d’Etat pour invalider le jugement.

Les boulangers, les pâtissiers,les escrimeurs, les tonneliers et les parachutistes
privés de leur saint patron

Elle avait été érigée en octobre 2018 place Saint-Michel aux Sables d’Olonne, devant l’église Saint-Michel. Mais la statue de l’archange Saint-Michel doit être démontée au nom de la laïcité. 

En effet, l’installation d’un emblème religieux « sur un emplacement public est interdite par l’article 28 de la loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation de l’Eglise et de l’Etat », estime dans son arrêt la juridiction administrative d’appel de Nantes.

Elle confirme le jugement en première instance du tribunal administratif du 16 décembre 2021.

La ville saisit le Conseil d’Etat 

L’église Saint-Michel aura traversé 110 années en 2023
sans froisser les laïcards

Faut-il déplacer l’église Saint-Michel avec la statue de 2018?

Le maire de la commune, classée à droite depuis 1947, a réagi ce vendredi matin dans un communiqué.

« La ville déplore cette décision et regrette que le caractère patrimonial, culturel, artistique et historique de cette œuvre n’ait pas été reconnu par la Cour administrative d’appel ».

« C’est pourquoi la collectivité va saisir le Conseil d’État et tout faire pour convaincre la plus haute juridiction administrative que cette statue a toute sa place au cœur du quartier Saint-Michel dont elle est l’emblème ».

En mars dernier, le maire avait organisé une votation pour recueillir l’avis des habitants. Une très grande majorité des votants (94,51%) s’était dite favorable au maintien de la statue.

Déplorant la décision, le maire regrette que le caractère patrimonial, culturel, artistique et historique de cette oeuvre n’ait pas été reconnu par la Cour administrative d’appel.


C’est pourquoi la collectivité va saisir le Conseil d’Etat et tout faire pour convaincre la plus haute juridiction administrative que cette statue a toute sa place au coeur du quartier Saint Michel dont elle est l’emblème.

Appels à manifester ce dimanche 18

La fontaine Saint-Michel à Paris doit-elle être déplacée
dans le 19e de Paris ?

La Libre pensée se réjouit

Plus tôt dans la journée du 16 septembre 2022, c’est la Libre Pensée de Vendée, à l’origine du recours, qui réagissait, se réjouissant de l’arrêt de la Cour administrative d’appel : 

Le respect de la loi de Séparation des Eglises et de l’Etat et notamment de son article 28 est ainsi réaffirmé, et rappelle que c’est intangible. C’est plus qu’un avertissement aux responsables, aux élus notamment, qui pourtant y sont tenus.

Elle voit dans cette décision « une cinglante défaite imposée aux tenants du retour au cléricalisme ».

Une manifestation des conservateurs nationaux

Pas vraiment l’avis des membres vendéens du parti Reconquête ! d’Eric Zemmour qui annonce sur les réseaux sociaux une manifestation conjointe avec le collectif « Touche pas statue » devant l’église Saint-Michel le 18 septembre à 14 heures.

Eric Zemmour en Vendée pour défendre les « traditions chrétiennes »

Déboulonnage de la statue Saint-Michel aux Sables d’Olonne : le maire veut un vote des citoyens

Le candidat hors parti à l’Elysée Eric Zemmour (Reconquête!) a appelé ce samedi aux Sables d’Olonne (Vendée) à la « défense » d’une statue de Saint-Michel, « symbole des traditions chrétiennes », dont la justice a ordonné le retrait d’une place publique.

La statue de Saint-Michel fait « l’objet de la vindicte imbécile de laïcards désuets« , a lancé Eric Zemmour devant environ 250 soutiens et défenseurs du monument, appelant au « respect des traditions et de l’histoire« .

La décision du tribunal administratif de Nantes faisait suite à une requête de la fédération vendéenne de l’association de la Libre pensée, qui demandait le retrait de la statue du domaine public en tant qu' »objet religieux manifeste ».

« Nous ne nous laisserons pas éradiquer par un bras armé judiciaire ennemi des traditions chrétiennes« , a ajouté le candidat, qui se tenait aux côtés du souverainiste Philippe de Villiers et de Patrick Buisson, ancien conseiller à l’Elysée, sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy.

Dans un communiqué, le candidat avait dénoncé une « nouvelle victoire de la ‘cancel culture’ qui instrumentalise la justice (…) pour imposer son idéologie destructrice ».

Un peu plus tôt dans la matinée, Eric Zemmour a été accueilli à l’Hôtel de ville par le maire des Sables d’Olonne Yannick Moreau (ex-LR), défenseur de la statue de Saint-Michel. Celui-ci avait fait appel en décembre de la décision du tribunal administratif.

Critiques de la droite

Eric Zemmour s’est ensuite exprimé devant environ 500 personnes dans une salle municipale s’en prenant notamment à Valérie Pécresse.

Il y a défendu une « droite qui ne cherche pas à se faire accepter des bien-pensants mais qui cherche à gagner pour la France », ajoutant qu’il offrirait « une caisse de cidre à celui qui trouvera une différence de fond entre Valérie Pécresse et Emmanuel Macron ».

« Valérie Pécresse tente aujourd’hui de singer Nicolas Sarkozy. (…) Mais le Kärcher on nous a déjà fait le coup, il va falloir trouver mieux », a lancé le candidat. Il faisait référence à la candidate LR qui a repris une formule de Nicolas Sarkozy de 2005, appelant à « nettoyer les quartiers ».

Et selon le candidat d’extrême droite, Valérie Pécresse « refuse de débattre » avec lui car « elle a peur que les électeurs de LR découvrent son vrai visage, celui qu’elle s’efforce de dissimuler : celui d’une vraie centriste et d’une vraie conformiste ».

Longuement applaudi par une foule scandant « Zemmour président » et « On est chez nous », il y a salué le « patriotisme ardent » de la Vendée et vanté son « rayonnement culturel » ainsi que sa « réussite industrielle ».