Rugby : un pilier du XV de France jugé pour violences conjugales

Nos statistiques sont-elles aggravées par une culture étrangère ?

 » Dicton stupide, »
selon Tahar Ben Jelloun qui y voit
« de l’humour et de la dérision
pour traiter des sujets graves »…

Alors que la coupe du monde de rugby organisée par la France (du 8 septembre au 28 octobre) approche, les chances de Mohamed Haouas, pilier du XV de France de rugby, d’y participer s’éloignent. Ce mardi, le rugbyman doit être jugé à Montpellier dans une affaire de violences conjugales.

Mohamed Haouas a été placé en garde à vue vendredi soir, révélait Le journal L’Équipe le lendemain. Selon le procureur, la garde à vue a été prolongée de 24 heures et le joueur sera présenté dimanche au parquet qui décidera s’il doit être placé en détention. Mohamed Haouas sera jugé mardi en comparution immédiate à 13h30 par le tribunal correctionnel de Montpellier. Selon son avocat, Me Marc Gallix, le joueur est « poursuivi pour violences conjugales sans ITT » et risque trois ans de réclusion, soit la peine maximale.

« Une balayette » et « un coup porté au visage »

Les faits se seraient déroulés sur la voie publique vendredi, dans la journée, devant un centre commercial de Montpellier où travaille son épouse. Alors qu’une dispute éclate entre les deux, « il lui a fait une balayette [coup de pied au niveau de la cheville pour faire chuter quelqu’un], elle est tombée et il lui a porté un coup au visage », a expliqué une source proche du dossier auprès de l’Agence France Presse.

Plusieurs personnes ont été témoins de la scène, également captée par des caméras de vidéosurveillance. « S’ils sont établis, les faits de violence conjugale reprochés à Mohamed Haouas sont inacceptables », a affirmé dans un tweet en soirée la ministre des Sports et des JO Amélie Oudéa-Castéra.

Cette nouvelle affaire pourrait porter le coup de grâce à la carrière internationale du colosse montpelliérain. Et ce, à quelques semaines de l’annonce fatidique des 42 joueurs retenus pour la Coupe du monde.

Que dit le Coran (S4, V34) :

« Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs qu’Allah accorde à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu’ils font de leurs biens. Les femmes vertueuses sont obéissantes (à leurs maris), et protègent ce qui doit être protégé, pendant l’absence de leurs époux, avec la protection d’Allah. Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, éloignez-vous d’elles dans leurs lits et frappez-les. Si elles arrivent à vous obéir, alors ne cherchez plus de voie contre elles. »

Le pilier international a été condamné à dix-huit mois de prison, dont neuf ferme, en juin dernier pour des faits datant de 2014, quand il n’était pas encore joueur de rugby. Cette peine s’ajoute aux douze mois ferme pour violence conjugale aggravée. Islamophobie ?

Violences faites aux hommes :

Sandrine Rousseau fait des journalistes de Quotidien des « droitards »

L’écoféminisme wokisé hors-sol démonté sur TMC

Les journalistes de Quotidien, connus pour leurs positions gauchistes, se seraient inexplicablement mués mardi dernier en dangereux fascistes. Ivres de populisme, ils nous ont même laissé penser pendant un moment qu’on vivait en démocratie et que nos gouvernants allaient finir par s’intéresser à ce que pensaient les citoyens. Pas dupe pour un sou, la Jean Moulin du barbecue a fait front.

Après avoir brillamment expliqué que si la gauche a perdu les classes populaires, c’est en raison de « l’incompréhension de ce qu’est le RN », elle a été interrogée sur le sondage de l’IFOP pour Charlie Hebdo, selon lequel 69% des sympathisants EELV n’ont aucun doute sur le caractère religieux de l’abaya et 79% approuvent son interdiction – résultats quasiment identiques à la moyenne nationale islamophobe. Les électeurs écologistes seraient des islamophobes d’extrême droite comme les autres…

La démocratie sans le peuple

Après un « hum » et un silence gêné, la députée répond : « Vous voudriez que je vous dise, là, je vais approuver cette interdiction, non. » « Ben vous semblez déconnectée », rétorque Yann Barthès, avant d’ajouter : « ce sont vos sympathisants ». Ne se laissant pas démonter, Sandrine répond obstinément : « Moi je fais une bataille qui est une bataille politique de fond sur les valeurs que nous défendons. », à savoir le virilisme de l’entrecôte et le point médian.

Puis de préciser : « Sur l’abaya, on va en parler mais la question c’est derrière : comment l’école est un lieu qui accueille tout le monde avec ses différences ? » Et comment les professeurs doivent être des équipiers Mc Donald’s irréprochables. Elle ajoute que le rôle de l’école est de « permet(tre) à chacun d’avoir une véritable possibilité d’émancipation mais aussi de progression ». Par le biais du voile islamique et de l’abaya… L’émancipation par le port d’une tenue religieuse dans le sanctuaire de la laïcité : il fallait y penser. Vivement le régime par le burger et l’introduction à la philosophie par Hanouna.

Jamais avare de démagogie, Quotidien renchérit, par l’intermédiaire du journaliste homosexuel Julien Bellver : « Mais si vous n’êtes pas en phase avec vos militants, Sandrine Rousseau, y a un problème, non ? ». Réponse de l’intéressée : « Non mais heu, après ça dépend aussi de ce qu’on perçoit comme une bataille politique. On n’est pas là pour aller flatter les opinions qu’ont les gens, je pense qu’on est là pour défendre des valeurs, moi je défends des valeurs. » On jurerait un séminaire LR.

Langue de bois niveau expert

« Même si ce n’est pas celle de vos sympathisants ? », interroge Yann Barthès. « Eh ben, si ce n’est pas celle de nos sympathisants, ce n’est pas celle de nos sympathisants », s’emporte Sandrine, bien décidée à égrener, comme elle l’avait prévu, ses éléments de langage sur le service public, l’émancipation des élèves, les bourses, les élèves SDF, les salaires, la pénurie de profs, le tout avec une force de conviction que n’aurait pas reniée Jean-Marc Ayrault et dans une langue de bois frôlant les 7,8 sur l’échelle de Jean-François Copé.

« C’est pas le débat, là », s’étonne Jean-Michel Aphatie. « Ça n’est pas un sujet fondamental », réplique l’écoféministe. Le journaliste nuance : « Ce n’est pas fondamental mais c’est un sujet important puisque beaucoup de proviseurs, de conseillers d’éducation depuis des mois disent parfois « on a des problèmes (…) on a besoin que des directives encadrent notre travail », visiblement vos sympathisants comprennent mieux ces pédagogues sur le terrain que vous. »

Désarçonnée et hésitante, quasiment sur le point de flancher, Sandrine Rousseau décide alors de tenter le tout pour le tout et de raconter l’histoire de Oui-Oui et la machine. « Je ne sais pas si on se rend compte de la machine complète de l’Education nationale, une machine énorme, enfin une machine médiatique, une machine ministérielle qui se met en branle pour 298 élèves. C’est un rouleau compresseur, ce sont des adolescentes (…) Y a quelque chose de l’ordre de broyer, comme ça. Et non, en fait, l’école ça n’est pas ça », confie-t-elle émue par le classicisme et le racisme intériorisés et non conscientisés des journalistes. C’est beau comme du Christiane Taubira déclamé par Edouard Philippe.

Puis la résistante du XIIIe arrondissement de Paris de conclure : « Et je me dis qu’on n’a pas totalement déconstruit les rapports homme/femme. » Mais on n’est plus très loin d’avoir totalement déconstruit la pensée logique.

Sandrine Rousseau débloque

Si l’ensemble de la presse la ménage, les internautes n’ont pas manqué d’apprendre par ailleurs à la députée EELV hors-sol Sandrine Rousseau, qui tweete plus vite que son ombre, que les joueuses néo-zélandaises possédent aussi leur haka. A moins qu’elles soient trans.

La députée de la 9e circonscription de Paris a également été interrogée sur le Haka, rituel effectué par les All Blacks avant le début des rencontres. « On arrête de se mentir. Oui, c’est une compétition qui met en évidence des codes ultra virilistes. C’est pourquoi je ne vais pas regarder les matchs. J’en regarde un de temps en temps juste pour pouvoir répondre aux questions des journalistes  » a-t-elle déclaré.

Les Néo-Zélandaises ont aussi leur haka

Des propos qui ont tout de suite fait réagir les internautes. Ils ont alors remis au goût du jour des vidéos montrant le haka que réalisent les joueuses néo-zélandaises, surnommées les « Black Ferns », lors de leurs rencontres.

On croit reconnaître la LFI
Raquel Garrido…

Leur haka, appelé « Ko Uhia Mai », est en réalité bien different de ceux de leurs compatriotes hommes. Ici, hors de question de se frapper la poitrine ou d’écarter les jambes comme les hommes. « Vous vous tenez droites et fières femmes fortes qui porteront le futu. Les Black Ferns de Nouvelle-Zélande, levez-vous et imposez-vous. Quand le challenge se présente, nous nous rassemblerons et nous unirons, fortes ensemble. Ce sera fait » racontent notamment les paroles de leur haka.

Les All Blacks rendent hommage à leurs anciens avec le haka au cimetière de Longueval

Fierté d’une identité – perdue en France – et respect des soldats morts pour la liberté d’un continent lointain

A huit jours du match d’ouverture de la Coupe du monde de rugby 2023 entre la France et la Nouvelle-Zélande au Stade de France, les fameux All Blacks font étape en Picardie ce jeudi 31 août 2023, pour honorer leurs aînés tombés dans la Somme pendant la Première Guerre mondiale.

Ces soldats du Commonwealth britannique étaient un peu plus d’un millier sur le front en 1916, tombés sur le champ et enterré au cimetière de Longueval, dans la Somme.

Les joueurs néo-zélandais ont visité les tunnels creusés par les soldats, témoins des féroces combats qui se sont livrés dans la région. « C’était plutôt bouleversant », a déclaré Tamaiti Williams, 23 ans, qui a fait ses débuts avec les All Blacks contre l’Afrique du Sud en juillet. « J’ai découvert que mon arrière-arrière-grand-père était dans ces tunnels. C’était un moment très spécial pour la famille », a confié le joueur, indiquant en avoir fait part sur les réseaux sociaux.

« J’ai un peu pleuré avec ma mère »

« Quand je suis revenu dans ma chambre d’hôtel, j’ai un peu pleuré avec ma mère. C’est venu comme ça », avoue-t-il, en précisant qu’aucun membre de sa famille n’était venu en France. « Je vis dans un petit village en Nouvelle-Zélande et pour mon arrière-arrière-grand-père de venir d’aussi loin à l’autre bout du monde me donne une bonne représentation de qui je suis et d’où je viens. ».

« De savoir que nous avons des joueurs dans l’équipe qui ont des aïeux qui ont été présents dans un endroit aussi spécial, bouleversant, dur et dévasté, vous apporte une connexion avec la France, a estimé, de son côté, le talonneur Codie Taylor. Ce qu’ils ont fait dépasse tellement le rugby mais ils y sont allés pour leur pays et pour remplir une mission. Nous accomplissons la même mission pour le sport et le rugby. »

A 25 km de Laon, la commune de Longueval abrite dans son cimetière communal les sépultures de combattants britanniques de la guerre 1914-1918, ainsi que les sépultures de 4 combattants français, dont 3 tombés au Chemin des Dames.

Les sépultures britanniques présentes dans ce cimetière sont celles de soldats du régiment du 9th Lancers tués dans le bombardement de leurs casernements à Longueval le 29 septembre 1914.

Il y a une vingtaine de victimes de guerre de 1914-1918 auxquelles il est rendu hommage sur ce site.

Avant les All Blacks, les Australiens avaient fait, eux aussi, une halte, le 19 août, dans la Somme pour visiter le mémorial australien de Villers-Bretonneux et rendre hommage à un ancien joueur tué durant la Guerre 14-18.

La CGT interrompt le match de rugby Agen-Nevers : une instrumentalisation de l’outil de travail

Les syndicalistes d’Enedis plongent le stade plus de 25mn dans le noir

Outrage anti-républicain impuni
du député révolutionnaire Thomas Portes,
NUPES-LFI, photographié
mains dans les poches,
le pied sur un ballon figurant
la tête guillotinée de Macron
roulée dans le caniveau

Opposés à la réforme Macron des retraites, des militants de la CGT Energie ont coupé le courant du match de rugby au stade d’Agen. Pendant trente minutes depuis la 49ème minute, seuls les flashs téléphones des 8.000 supporteurs ont éclairé le stade. Une action jugée « irresponsable » par le maire MoDem, Jean Dionis du Séjour, présent en tribune.

Le syndicat CGT s’est approprié l’outil de travail pour en disposer à sa guise contre le patron, l’Etat, et ses propriétaires, les contribuables. Les spectateurs ont ainsi été autoritairement privés de match pendant près de trente minutes, soit pendant près d’un tiers du temps réglementaire.

Ce jeudi à Agen, en plein match de pro D2, l’éclairage de la pelouse et des abords du stade, comme les panneaux publicitaires ont été éteints pendant quelque 30 minutes par la CGT Energie 47 pour protester contre la réforme des retraites. sans considération des risques pour la sécurité des biens et des personnes.

Coup d’éclat « irresponsable et dangereux »

« C’est quelque chose qui est irresponsable et dangereux. Ils ne mesurent plus la ligne rouge entre ce droit de manifester et le fait de poser des actes qui sont encore une fois dangereux pour la vie sociale. Donc nous allons porter plainte« , assure-t-il. 

De son côté, le député LFI-Nupes Thomas Portes, originaire d’Agen et ancien PCF né à Carmaux, a félicité cette action dans un tweet. « Message à Macron : pas de paix sociale sans retrait. Les actions vont se multiplier », a écrit le député anti-républicain.

Défenseur des « droits humains »
opposé à la peine de mort,
mais au faciès politique, s’autorisant décapitation et outrages aux personnes

Cette action coup de poing de la CGT Energie fait craindre un autre coup d’éclat samedi soir, à l’occasion de la finale de la Coupe de France de football au Stade de France à Paris. La présence de Macron en tribune devrait échauffer les esprits. C’est en tout cas ce que redoutent les renseignements.

Déjà circule l’information selon laquelle le « courageux » président (selon sa presse) – qui va surprendre les ménagères sur les marchés de villages isolés par les barrages de centaines de policiers – ne descendra pas sur la pelouse saluer les équipes, comme le veut la tradition, mais restera bunkerisé dans la tribune présidentielle sécurisée.

Triste fin de règne où l’arrogance d’en haut engendre en bas le mépris de syndicats pour leurs concitoyens…

Coupe du monde 2023 de rugby en France: son directeur général mis à pied 

Claude Atcher, accusé de « management brutal »

Le ministère des Sports a mis à pied Claude Atcher, directeur général du GIP ‘France 2023, à titre conservatoire avec effet immédiat, ce lundi. En juin dernier, Claude Atcher avait été mis en cause dans une enquête publiée par L’Equipe pour son management brutal.

Le 22 juin dernier, L’Equipe publiait sur trois pages un récit alarmant, porté par une quinzaine de témoins à charge, décrivant le climat social toxique et le management par la terreur ayant cours dans l’open-space du 24 de la rue Saint-Victor, en plein coeur de Paris, dans le 5e arrondissement, où sont installés les bureaux du GIP (Groupement d’intérêt public) France 2023.

« Le rapport du comité d’éthique fait état, de la part du directeur général M. Claude Atcher, de pratiques managériales alarmantes altérant le fonctionnement de la structure, et de l’état de souffrance d’un certain nombre de collaborateurs », précise le ministère des Sports dirigé depuis 2022 par Amélie Oudéa-Castéra.

Nièce des journalistes politiques Alain et Patrice Duhamel, la ministre est l’ex-directrice générale de la Fédération française de tennis. Elle est aussi l’épouse de Frédéric Oudéa, directeur général (en 2008) puis président-directeur général (en 2009) de la Société générale qui, depuis 1987, est  officiellement la « banque du rugby ». Ce partenariat lui permet aujourd’hui de déployer ses couleurs jusque sur les poteaux de but et d’associer ses valeurs à celles du ballon ovale.

Claude Atcher, qui « ne sera plus présent ni actif, directement ou indirectement au sein, au nom et pour le compte du GIP pendant toute la période de sa mise à pied conservatoire », sera remplacé provisoirement par Julien Collette, directeur général adjoint de France 2023. Un conseil d’administration exceptionnel du GIP se réunira ce vendredi pour ratifier cette décision.

Ancien joueur de rugby et titulaire d’une maîtrise de psychologie, Claude Atcher est vice-président de la société Telemundi France (Telemundi Group, une entreprise internationale axée sur le sport et la culture).

En 2007, il avait fait ses preuves comme directeur de la Coupe du monde de rugby à XV 2007, déjà en France.

En décembre 2016, le nouveau comité directeur de la Fédération française de rugby, présidé par Bernard Laporte, ancien ministre des Sports, lui confia la mission de superviser la candidature de la France à l’organisation de la Coupe du monde de rugby à XV 2023. En novembre 2017, le conseil de World Rugby attribua à la France l’organisation de la compétition. En 2018, il est nommé directeur du comité d’organisation de la Coupe du monde de rugby à XV 2023. Sa trajectoire s’inverse avec la nomination de l’épouse Oudéa au gouvernement et l’arrivée de la Société générale au ministère.

Une autre enquête administrative ouverte sur les frais de VTC

Par ailleurs, une mission conjointe de l’inspection générale des finances et de l’inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche est déclenchée par l’Etat pour analyser l’existence d’éventuels manquements à la probité économique et financière après d’autres révélations du journal L’Equipe portant notamment sur des frais jugés indus de VTC, alors que Claude Atcher disposait d’une voiture de fonction.

Dans quelques jours, du 7 au 22 septembre 2022, Claude Atcher comparaîtra devant la 32e Chambre du Tribunal correctionnel de Paris pour répondre de trois délits d’ordre financier qui lui sont reprochés par le Parquet national financier. Bernard Laporte, président de la FFR, Serge Simon, vice-président de la FFR, Mohed Altrad, président du club de Montpellier et principal soutien financier de la FFR ainsi que Benoît Rover, associé de longue date d’Atcher, seront les quatre autres prévenus dans ce procès.

En 2016, la Société générale est la principale banque française concernée par le scandale des Panama Papers. La députée PCF Marie-George Buffet demande alors la démission de Frédéric Oudéa, soupçonné d’avoir livré un faux témoignage au Sénat au sujet de sociétés offshore créées par la banque, et demande des suites judiciaires. Le sénateur PCF Eric Bocquet suit la même démarche pour faux témoignage, au sujet de ces déclarations faites sous serment lors d’une audition au Sénat. Le 27 mai, le bureau du Sénat permet à Frédéric Oudéa d’éviter le passage en justice, au grand étonnement du groupe communiste qui avait sollicité le bureau.

Lyon, privée de demi-finales du Top 14 sur un choix politique du maire EELV

Les Lyonnais ont porté l’écologie punitive au pouvoir…

Groupama Stadium
de l’Olympique Lyonnais 

A Grenoble, les électeurs ont porté au pouvoir un écologiste islamo-gauchiste. A Lyon, le Groupama Stadium, qui était en lice pour accueillir les demi-finales du Top 14-2024 et 2025, s’est vu opposer le refus de la Ville de Lyon et ne pourra donc accueillir un partenaire automobile dans le village du rugby, place Bellecour.

Les Lyonnais sont punis d’avoir voté écologiste. Les demi-finales du Top 14 ont été attribuées il y a une semaine à San Sebastian (Espagne) pour 2023, Lille pour 2024 et… Bordeaux – écologiste ! – pour 2025. La candidature conjointe de l’OL, de la Ville de Lyon et de la Métropole, pour 2025 et éventuellement 2024, n’a pas été retenue.

Un choix surprenant quand on sait que l’enceinte de Décines était celle qui pouvait accueillir le plus de spectateurs, mais est-elle trop proche de l’école privée musulmane ?

Nazir Hakim, président du groupe scolaire Al Kindi, situé à Décines-Charpieu, dans la métropole lyonnaise, est proche d’une organisation suédoise, The Commission for the Protection of Civilians, qui a procuré des armes à Al-Qaïda en Syrie. A noter que l’ex-présidente socialiste du Chili, Michelle Bachelet, est en charge aux Nations-Unies de la Commission des Droits de l’Homme.

Et, avec la Finlande, la Suède fait acte de candidature à l’OTAN, pour apporter une dose supplémentaire de confusion?… D’ailleurs, le président russe Vladimir Poutine a estimé lundi 16 mai que les adhésions de la Finlande et de la Suède à l’Otan ne constituent pas «une menace» en soi, puisque le chaos l’arrange parmi les Atlantistes.

La mairie réussit ainsi à pénaliser à la fois la mutuelle Groupama qui présentait la meilleure offre financière et la Ligue nationale de rugby (LNR).

Grégory Doucet, le maire écologiste, refuse d’accueillir une certaine marque automobile

Et la mairie écologiste, qui refuse déjà le passage du Tour de France, pointe maintenant du doigt la LNR.

La Ligue nationale de rugby (LNR) a dévoilé la semaine dernière les villes qui recevront les demi-finales du Top 14 pour les trois prochaines saisons. Lyon avait aussi candidaté pour accueillir les deux matches en 2025 (voire 2024), comme la ville l’avait fait lors de l’édition 2018. Sur le papier, la capacité de 58.664 spectateurs offrait de solides atouts à la candidature avec une affluence potentiellement plus conséquente que celles de Lille et Bordeaux. Avec les retombées économiques qui vont avec.

Selon Le Progrès pourtant, le dossier lyonnais s’est pourtant rapidement enlisé, du fait de la mairie qui a refusé d’installer un partenaire automobile du Top 14 sur la Place Bellecour. La Ligue aurait tenté de négocier avec le maire écologiste, Grégory Doucet et Bruno Bernard, président de la Métropole de Lyonnais (également élu Europe Ecologie-Les Verts) en soulignant que les véhicules exposés seraient électriques. Sans succès. Ce désaccord pourrait avoir peser lors des votes de la LNR au moment de choisir les villes d’accueil.

La mairie de Lyon accuse la LNR

Lyon s’est ainsi incliné face à Bordeaux en récoltant 13 voix, contre 18 pour la mairie girondine également écologiste. Audrey Hénocque, première adjointe au maire de Lyon, a réagi sur Twitter en évoquant d’autres raisons et en pointant du doigt la LNR. « La Ville de Lyon regrette ce choix, qui est de la responsabilité de la LNR, a-t-elle écrit. La ligue savait pertinemment que des véhicules publicitaires type SUV, ne peuvent pas être autorisées sur la place Bellecour, classée à l’UNESCO.

Ce pretexte ne peut à lui seul justifier son choix. « Nous travaillons avec tout le monde comme en témoigne notre étroite collaboration avec la Coupe du Monde de Rugby 2023 et les Jeux olympiques 2024. Toujours dans l’intérêt des Lyonnaises et des Lyonnais. Merci encore au
Grand Lyon et à l’OL pour l’immense travail réalisé pour cette candidature! » En vain !

Cette saison, les demi-finales se dérouleront à l’Allianz Riviera de Nice les 17 et 18 juin prochains avant la finale au Stade de France une semaine plus tard (24 juin). A deux journées de la fin de la saison régulière, Montpellier est en tête devant l’Union Bordeaux-Bègles, Castres et Lyon.

Des sportifs font pression sur les électeurs fragiles

Donneriez-vous procuration à Tony Parker, Marie-José Pérec, Antoine Dupont ou Laure Manaudou ?…

Macron, showman,
comme Zelensky

Les influenceurs influencés appellent à voter Macron, non pas pour Macron, mais contre Le Pen: « Défendre les valeurs sportives, c’est refuser l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite » à l’élection présidentielle qui oppose Emmanuel Macron et Marine Le Pen… Selon eux, les Français ne sont-ils ni majeurs, ni instruits, ni responsables ? Et ces champions cherchent-ils à convaincre qu’ils ne sont pas qu’une masse musculaire réagissant mieux au coup de pistolet du starter ?

Ils sont ainsi une cinquantaine de sportives et sportifs qui pensent être meilleurs juges que leurs concitoyens, à l’approche du deuxième tour de l’élection présidentielle qui oppose Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Ne vivent-ils pas aux USA les Parker, Marie-José Pérec ou Yannick Noah? Ce dernier avait menacé de quitter la France en 2007, en cas de victoire de Sarkozy et il remet ça…

« Je déclare ouverts les Jeux de Paris célébrant la 33e Olympiade de l’ère moderne. » C’est par ces mots qu’il reviendra au prochain chef de l’État d’ouvrir officiellement les Jeux olympiques de Paris 2024.

Ce vendredi 26 juillet 2024, à l’issue d’une cérémonie d’ouverture historique sur la Seine, parmi des dizaines de chefs d’État, devant les athlètes du monde entier et des milliards de téléspectateurs, celui ou celle qui sera élu le 24 avril prochain incarnera le pays aux yeux du monde. Quelques semaines plus tard, il ou elle ouvrira également les Jeux Paralympiques.

Nous, sportives et sportifs français de tous horizons et de toutes disciplines, ne pouvons imaginer que ce moment historique soit marqué du sceau d’une présidence d’extrême droite. 

Si nous sommes pleinement conscients des difficultés que traversent de nombreux Français, nous avons la conviction que le vote pour un parti qui mettrait en danger les valeurs républicaines serait le pire des remèdes.

Le sport auquel nous croyons, celui des valeurs de l’olympisme, est fait d’amitié et de respect ; il est le lieu de la mixité. Il refuse toutes les discriminations. Partout sur le territoire, dans nos villes, nos banlieues et nos campagnes, le sport est un remède puissant à l’exclusion.

Dans ces temps incertains, il est un vecteur de rassemblement. C’est le cas quand toute une nation se rappelle qu’elle est UNE en vibrant à l’unisson derrière les exploits de ses sportifs.

C’est parce que nous croyons en ce sport-là, fraternel et inclusif, que nous nous engageons pour éviter que notre nation place à sa tête une présidente qui incarne tout le contraire, la stigmatisation de l’autre, le repli sur soi, le nationalisme. Et que nous appelons donc à voter pour Emmanuel Macron le 24 avril prochain.

Vikash DhorassoClarisse Agbégnénou, judo, Samir Aït Saïd, gymnastique artistique, Valériane Ayayi Vukosavljević, basket, Brahim Asloum, boxe, Romain Bardet, cyclisme, Cécilia Berder, escrime, Alain Bernard, natation, Marie Bochet, ski handisport, Laure Boulleau, football, Justine Braisaz-Bouchet, biathlète, Romain Cannone, escrime, Souleymane Cissokho, boxe, Elodie Clouvel, pentathlon moderne, Cléopâtre Darleux, handball  Isabelle Demongeot, tennis, Stéphane Diagana, athlétisme, Boris Diaw, basket, Céline Dumerc, basket, Allison Pineau, handball, Antoine Dupont, rugby, Gévrise Emane, judo, Maud Fontenoy, voile, Pierre Gasly, sport automobile, Edgar Grospiron, ski freestyle, Amandine Henry, football, Stéphane Houdet, tennis fauteuil, Muriel Hurtis, athlétisme, Michaël Jeremiasz, tennis fauteuil, Nikola Karabatic, handball, Raphaël Ibañez, rugby, Jean Le Cam, voile, Eugénie Le Sommer, football, Christophe Lemaître, athlétisme, Laure Manaudou, natation, Blaise Matuidi, football, Frédéric Michalak, rugby, Estelle Mossely, boxe, Earvin Ngapeth, volley, Valérie Nicolas, handball, Yannick Noah, tennis, Sarah Ourahmoune, boxe, Jean-Pierre Papin, football, Tony Parker, basket, Dimitri Payet, football, Marie-José Pérec, athlétisme, Thibaut Pinot, cyclisme, Jackson Richardson, handball, Charles Rozoy, natation handisport, Jo-Wilfried Tsonga, tennis, Jessy Trémoulière, rugby, Cameron Woki, rugby, Tony Yoka, boxe. Manquent notamment à l’appel M’Bappé que Macron étreignit avec affection comme un non-vacciné et Vikash Dhorasso, soutien de Mélenchon (LFI) ou Lilian Thuram (PS) et Cantona (trotskiste).

Quant à nous, au contraire de ces signataires arrogants, le sport auquel nous croyons, celui des valeurs de l’olympisme, est apolitique et fait de respect des autres, sans préjugés, quelles que soient leur couleur de peau et leur préférence politique.

Le sport ne clive ni n’ostracise, d’autant moins que l’histoire familiale des sportifs et de leur pays est modeste, coloniale, migrante. Ceux qui appellent en meute à voter Macron – pour Le Pen, ce serait tout aussi indécent- sont, comme lui, des ingrats et des arrogants.

Le sport est facteur d’intégration: comment ceux à qui il a permis de s’intégrer et de sortir du lot pourraient-ils refuser leur confiance à ceux qui leur ont donné la leur et qui ont contribué anonymement à leur réussite par leur travail et leurs impôts ? Ont-ils mérité en retour de recevoir des leçons de civisme et des directives de vote ?

Macron instaure de nouvelles jauges lors des rassemblements intérieurs et extérieurs

Dès le 3 janvier 2022 et pour… trois semaines, a priori

C’est le retour des jauges. Les rassemblements seront limités à 2.000 personnes en intérieur et 5.000 personnes en extérieurs à partir de lundi prochain et pour trois semaines, les concerts debout seront interdits, a annoncé le Premier ministre Jean Castex ce lundi soir à l’issue du Conseil des ministres et du Conseil de défense sanitaire organisés pour évoquer la progression de la Covid-19 et du variant Omicron dans le pays.

« Les grands rassemblements seront limités à une jauge de 2.000 personnes maximum en intérieur et 5.000 personnes maximum en extérieur. Les concerts debout seront interdits », a-t-il déclaré.

« La consommation de boissons et d’aliments sera interdite dans tous les cinémas, les théâtres, les équipements sportifs et les transports collectifs, y compris longue distance. La consommation dans les bars et les cafés ne pourra plus se faire debout, mais seulement de manière assise « , a-t-il par ailleurs annoncé.

Deux mesures coercitives vont fortement peser sur les clubs de football, de rugby, de volley ou de hand.

« La mauvaise surprise, c’est qu’avec le retour de jauges, c’est une baisse des recettes, s’inquiète le président de Metz (D1 féminine de handball), Thierry Weizman. Cela diminue les recettes de 50 %, de 4 000 spectateurs normalement, on va passer à 2 000. Plus l’impact sur les buvettes, sur les prestations VIP qu’on ne va pas pouvoir assumer parce que c’est très compliqué (le service debout est arrêté), ça, c’est embêtant. »

Le championnat de handball masculin sera, lui, épargné puisque la Starligue ne reprendra pas avant février pour laisser place à l’Euro, du 13 au 30 janvier en Hongrie et Slovaquie. Mais deux matchs de préparation de l’équipe de France sont touchés : l’un le 7 janvier contre l’Egypte à Chambéry puis deux jours plus tard face à la Norvège à Paris-Bercy, dont la capacité avait déjà été ramenée, avant l’instauration des jauges, à 16.000 spectateurs à cause de la Covid-19.

« La communion avec le public pour notre retour des Jeux malheureusement tombe à l’eau, c’est frustrant », a réagi le vice-capitaine des Bleus Luka Karabatic mardi en visioconférence. « On n’est qu’à moitié surpris, on le voyait venir. Comme on sort d’une longue période de jeu à huis clos, j’essaie de me consoler en me disant que, malgré tout, 2.000, ce n’est pas rien. »

Soutien aux clubs pour compenser ?

En revanche, le rugby français, qui ne fait pas relâche, s’inquiète de l’impact économique de ces nouvelles restrictions : « Le rugby est un sport de convivialité dont les ressources, à plus de 60 % en moyenne, sont liées à la présence du public et aux partenaires lors des matchs, relève le directeur général de la LNR, Emmanuel Eschalier. Un nouveau soutien aux clubs sera donc indispensable pour […] compenser. »

« Comme le Premier ministre l’a indiqué, des aides supplémentaires seront étudiées pour pallier les restrictions imposées. Le ministère a déjà consacré 107 millions d’euros en 2020 et 100 millions d’euros en 2021 à la compensation de perte de billetterie », a indiqué le ministère des Sports. Un geste dont le Stade brestois, pensionnaire de Ligue 1, « espère » bénéficier à nouveau, pour « aider à passer la vague, parce que ça commence à être difficile financièrement », a rappelé le directeur général du club breton Pascal Robert.

A l’automne 2020, l’enveloppe de 107 millions d’euros avait davantage profité au football (48 millions d’euros) et au rugby (40 millions d’euros) qu’au handball, basket et volley (4 millions d’euros), qui génèrent moins de recettes. À l’inverse, le président du club de basket de Strasbourg, Martial Bellon, accueille les nouvelles restrictions avec pragmatisme : « On échappe au huis clos […] Ce n’est pas une situation satisfaisante, mais je crois qu’il faut rester raisonnable. »

Manque à gagner énorme

Concernant le football, la situation est particulièrement frustrante pour le Vannes OC (National 2, quatrième échelon), club amateur qui espérait remplir son stade en accueillant le Paris Saint-Germain lundi (21h10) en seizièmes de finale de la Coupe de France.

« Le manque à gagner est énorme, regrette le président du club, Maxime Ray. Pour des questions de sécurité, nous avons dû neutraliser une tribune de 2.600 places pour les seuls supporteurs du PSG […] qui devait rapporter 100.000 euros (et) n’en rapportera finalement que 5.000. Plus de 2.000 autres places ont été neutralisées en raison des nouvelles jauges. Le manque à gagner y est là aussi de 50.000 euros sans compter les réceptifs (buvette et chapiteau VIP) qui n’auront pas lieu et qui vont également faire perdre 50.000 euros. »

« Un siège sur deux, ça avait un vrai sens », a quant à lui regretté le directeur général du RC Strasbourg Alain Plet, critiquant « une jauge à 5.000 assez incompréhensible ».

Toujours en Coupe de France, Lens, qui doit recevoir Lille mardi, avait « demandé à son futur adversaire » et à la Fédération (FFF) d’avancer la rencontre « au dimanche 2 janvier », pour échapper à l’application de la jauge. « Impossible », a répondu le président du LOSC Olivier Létang mardi.

Le Parlement n’a pas débattu: il n’a pas été consulté. C’est un effet de l’état d’urgence sanitaire…