La liste EELV aux Européennes plombée par Eva Joly, Cédric Villani, Noël Mamère.

Les fonds de tiroirs en queue de liste

Le conseil fédéral de Les Ecologistes (ex-EELV) a validé ce samedi 13 avril sa liste définitive pour les Européennes conduite par Marie Toussaint et qui comporte plusieurs vieilles connaissances à la présidentielle, dont le grand mou Yannick Jadot, ainsi que des candidats neufs comme l’entrepreneure militante Flora Ghebali, chroniqueuse sur RMC, déjà décriée. Elle a d’abord travaillé pour des associations, puis à l’Elysée dans l’équipe de communication du président de la République, avant d’intégré la Fondation La France s’engage, lancée en 2014 par le président François Hollande, qui aide les projets d’innovation sociale et qui s’appuye sur diverses personnalités comme… Sophia Aram, chroniqueuse et humoriste sur …France inter.

La liste, validée « à 80% des suffrages exprimés », est « un équilibre pour faire entendre toutes les voix de l’écologie », assure le parti.

Des anciens eurodéputés en premier

Derrière la tête de liste, en difficulté dans les sondages avec moins de 6% des intentions de vote, arrivent l’eurodéputé sortant David Cormand, l’ex-candidate à la tête du parti Melissa Camara, écoféministe proche de Sandrine Rousseau, et l’eurodéputé Mounir Satouri, né au Maroc, proche de Jadot.

Les eurodéputés Caroline Roose, Benoît Biteau et Claude Gruffat sont également « à des places éligibles », selon le parti, même si C. Gruffat est en 12e position.

Outre Melisa Camara, de nouvelles « personnalités du mouvement » sont en position éligible, comme Majdouline Sbai, professeur à l’université de Lille ou Abdoulaye Diarra, dirigeant associatif.

Des candidats d’ouverture ensuite

La liste a également intégré des candidats d’ouverture, avec l’ex-« gilet jaune » Priscillia Ludosky (9e position), Amine Kessaci, militant associatif âgé de 20 ans issu des quartiers nord de Marseille (10e place), et Flora Ghebali, entrepreneure engagée auprès des acteurs de la transition, chroniqueuse dans l’émission « Les grandes gueules » sur RMC (11e place).

La présence de cette dernière a fait débat en interne, une motion dénonçant une candidature aux « positions politiques ambiguës », « sortie du sac à trois semaines du dépôt des listes ». Le PS a souligné qu’elle avait tenté d’obtenir une place sur sa propre liste.

L’ex-conseillère régionale Bénédicte Monville, proche de Sandrine Rousseau, qui avait émis des critiques contre cette « influenceuse de l’écologie bourgeoise », a de son côté été exclue de la liste, notamment pour avoir insulté la tête de liste et le parti sur X.

Au total, « sept autres candidatures d’ouverture sont présentes dans la liste », précise le parti, assurant que celle-ci « représente tous les territoires » et que « 19 candidats ont moins de 30 ans ».

Eva Joly, Noël Mamère et Cédric Villani en fin de liste

En fin de liste se trouvent trois ex-candidats à la présidentielle, Yannick Jadot, 4,63% des suffrages en 2022, Eva Joly (80 ans), qui a assuré la promotion de…Julien Bayou, harceleur moral, mais a obtenu 2,31 % des voix à la présidentielle de 2012, Noël Mamère, 75 ans, 5,25% des voix en 2002, ainsi que la sénatrice Mélanie Vogel et l’ancien candidat (7,9%) à la mairie de Paris Cédric Villani.

La patronne des écologistes Marine Tondelier est en dernière position (lien PaSiDupes) Dans un discours devant le conseil fédéral, cette dernière a assuré que le parti était « pleinement mobilisé, avec un soutien financier inédit dans notre histoire ».

Présidentielle – Cent artistes appellent à voter à la Primaire populaire : de quoi j’me mêle ?

Pour sauver le soldat de gauche à l’agonie, les artistes nantis se prennent pour des influenceurs !

Mlle Binoche est un poème à elle seule:
elle s’est constituée un beau matelas de billets versés par Lancôme,
qui appartient au groupe L’Oréal, détenu par la famille Bettencourt,
qui a eu des liens avec l’extrême droite.
Mais, parfois, certains parfums ne semblent pas avoir d’odeur.

« En avril, il sera trop tard »: cent personnalités du monde de la culture, dont l’actrice Juliette Binoche, sans aucun diplôme scolaire, et le réalisateur Jean-Marc Barr, franco-américain qui fit un tour par la Sorbonne sans décrocher aucun examen, parrain de l’association CETASEA, engagée pour la protection des mammifères marins et de leurs habitats naturels, appellent les partis de gauche à rejoindre la Primaire populaire, initiative citoyenne qui plaide pour une candidature commune à gauche à la présidentielle. Autres signataires: le réalisateur Cyril Dion, la militante Gilet jaune Priscillia Ludosky, la journaliste droit-de-lhommiste Marie-Monique Robin (en 2013, elle a soutenu la création du parti politique Nouvelle Donne) ou le climatologue Jean Jouzel qui soutien Anne Hidalgo, après avoir soutenu Pierre Larrouturou à la primaire citoyenne de 2017, et avoir rejoint la campagne du candidat socialiste disparu des radars Benoît Hamon, comme conseiller climat.

Quel autorité, quelle compétence ont-ils pour s’ingérer dans la présidentielle ? « La compétition qui s’annonce entre les candidates et les candidats de la gauche et de l’écologie n’est pas à la hauteur des enjeux de la prochaine élection présidentielle. (…) Perdre cinq ans de plus serait insensé« , écrivent ces personnalités, parmi lesquelles le directeur du Théâtre national de Strasbourg, Stanislas Nordey, ou les acteurs Jean-Pierre Darroussin et Charles Berling, dans une tribune publiée dans le magazine les Inrocks: on le croyait en réa, sous assistance respiratoire, mais le banquier Matthieu Pigasse le maintient sous assistance respiratoire artificielle.

Ce banquier qui se porte au secours de la gauche est un magnat de la presse. En juin 2010, il a pris le contrôle, avec feu Pierre Bergé et le milliardaire Xavier Niel, du quotidien Le Monde et la même triade a fait main basse aussi sur 65 % du Nouvel Observateur (via leur holding Le Monde Libre, LML), en 2014. Et Pigasse a détenu le groupe Le Monde en co-propriété jusqu’à ce qu’il soit contraint de céder 49 % de ses parts de la société Le Nouveau Monde (actionnaire du journal Le Monde) à l’industriel tchèque Daniel Křetínskýi, détenteur de Elle, Marianne, Télé 7 JoursFrance DimancheIci Paris et Public. Mais c’est le monde capitalistique qui sied aux Binoche, Berling, Nordey et Darroussin, lesquels ne s’offusquent pas de la constitution d’un groupe monopolistique qui peut écraser la presse de son emprise, tant qu’il est de gauche.

A trois mois du premier tour de l’élection présidentielle, ces partisans appellent les sept candidats de la gauche – qu’elle soit extrême ou non – à se soumettre au vote de la Primaire populaire, « meilleure voie possible pour faire gagner ce que nous avons en partage, la lutte contre le dérèglement climatique et les inégalités« , alors que le PS et EELV négligent l’écologie au profit des sujets sociétaux controversés.

Les organisateurs de cette initiative ont revendiqué mercredi 311.000 inscrits pour ce vote d' »investiture », prévu du 27 au 30 janvier et qui doit départager sept personnalités présélectionnées. Or, Jean-Luc Mélenchon, Yannick Jadot et Anne Hidalgo ont refusé d’y participer, et se retrouvent inscrits au scrutin malgré eux. Et le parti communiste présente son propre candidat, Fabien Roussel…

Quant à la candidate végétarienne du Parti animaliste, Hélène Thouy (2,2% aux élections européennes en 2019), connue pour être l’une des deux avocates attitrées de l’association antispéciste L214, elle veut peser pour faire progresser sa cause, sans l’enfermer dans une sensibilité politique.

Les signataires appellent également leurs candidats à davantage s’intéresser à la culture, « grande oubliée des débats et des programmes des candidates et des candidats« , et à défendre l’exception culturelle française. Peut-être saoulent-ils tout le monde… Mais le plus stupéfiant, chez ces partisans d’une investiture unique, c’est qu’ils militent par idéologie pour ceux qui n’en font pas assez pour eux !

Aurélie Trouvé (ATTAC) n’a pas connu les régimes soviétique ou khmer rouge

« J’ai l’impression de voir mon pays glisser vers un régime illibéral »

People take part in a demonstration against the Global Security Law in Paris, France, on December 12, 2020. (Photo by Jerome Gilles/NurPhoto)
Cambodge « démocratique »: avril 1975

Pour info, « garde-à-vue » ne veut pas dire « incarcération »… Porte-parole d’Attac, Aurélie Trouvé dénonce les nombreux placements en garde à vue, samedi 12 décembre, à l’issue de la manifestation violente avec des activistes d’extrême gauche contre la loi « sécurité globale ».

« Décrocheurs de portraits de Macron »

« Angoisser des heures durant dans une cellule sans savoir pourquoi, sans savoir combien de temps. Passer la nuit seul(e), dans le froid, dans le bruit permanent, sans pouvoir manger à sa faim, sans pouvoir aller aux toilettes quand on le souhaite… Cette expérience, je l’ai vécue en mars dernier : lors d’une journée de mobilisation pour le climat [aux abords de l’Elysée], j’avais tenu un portrait d’Emmanuel Macron à l’envers, pour signifier son inaction environnementale. [les douze « décrocheurs de portraits de Macron«  – 3 activistes ANV-COP21, Priscillia Ludosky (Gilet Jaune), trois des initiateurs de la tribune des 1.000 scientifiques appelant à la désobéissance civile, le porte-parole du Collectif Or de Question, le porte-parole du collectif algérien contre les gaz de schiste, ainsi que la porte-parole d’Attac et le président des Amis de la Terre (Khaled Gaiji) – ont été libéré en moins de 24 heures, en mars 2020, deux jours avant les municipales: en somme, non pas ds militants de base, mais tous des agitateurs politiques]

Cette expérience de la garde à vue, c’est ce que vivent, à l’heure où j’écris, les personnes interpellées samedi à Paris, au cours d’une manifestation qui partait de la place du Châtelet à 14 h 30 et avait été autorisée par la préfecture. Les charges policières se sont multipliées et au total, plusieurs dizaines de personnes ont été arrêtées, alors que le défilé se déroulait sans violence jusque-là.

Parmi elles, il y a Mélanie, « gilet jaune » déjà frappée violemment [pléonasme, comme « islamiste radical »] par un policier dans la nuque il y a un an. Il y a des journalistes. Il y a des jeunes de seize ans : deux lycéens de Montreuil sont sortis dans l’après-midi, mais d’autres y sont encore. Il y a un professeur des écoles de 60 ans… Il y a des sans-papiers [illégaux], des militants associatifs et syndicaux chevronnés. Il y a Loïc, militant d’Attac, encore en garde à vue ce dimanche et qui se voit reprocher un soit disant [soi-disant, en français, même pour une ingénieur.e du GREF, docteur en sciences économiques, et maître de conférences à AgroParisTech: à croire que diplômes et postes sont distribués au faciès vert]… « refus d’obtempérer » ! [une manie islamo-gauchiste?]

Le régime génocidaire du Kampuchéa « démocratique », a fait près de deux millions de morts entre 1975 et 1979 

Venues défendre les libertés publiques , les voici privées de liberté dans la foulée. Pour s’attaquer au droit même de manifester [dans les limites du respect de la personne du Président et, mieux, de la fonction constitutionnelle, en bonne démocratie], voici la nouvelle stratégie déployée par les forces de l’ordre : charger de façon brutale la manifestation déclarée pour la fragmenter [et si on parlait des causes ?]. Gazer sans distinction, comme le 5 décembre dans de nombreuses villes. Et souvent frapper, à coups de matraques, tirer, au risque de mutiler. Puis arrêter, de façon arbitraire et pour des motifs fallacieux et faire subir à ces dizaines de personnes une garde à vue. Enfin, instiguer [c’est nouveau] la peur [rassurons-nous en pensant que l’immense majorité des maîtres de conférences connaissent le mot « distiller »], pour chacun, de venir manifester. Comme cela doit arranger le pouvoir que tant d’entre nous n’osent plus venir manifester [est-ce pas plutôt le ras-le-bol des ayatollahs de l’environnementalisme et le rejet de l’écologie punitive ? Sans compter la condamnation des pollueurs de la langue française au carbone de l’inculture ?].

« Décrocheurs de portraits de Macron »: Aurélie Trouvé, entre femmes, à l’extrême gauche

Cette atteinte au droit de manifester pourrait être mise sur le dos uniquement du préfet de police de Paris, Didier Lallement, reconnu [par la gauche islamo-gauchiste, anti-flic, anti-raciste racialisée, sexiste (Alice Coffin enverrait bien tous les hommes au goulag…] pour ses méthodes particulièrement répressives [« Douch », ancien tortionnaire khmer rouge est-il un enfant de choeur comparé au préfet ?]. Mais le gouvernement choisit de le laisser en place [il faudra être représentatif de la population pour accéder au pouvoir et l’envoyer croupir dans une « unité militaire d’aide à la production (Unidades Militares de Ayuda a la Producción, abrégé en UMAP), un de ces camps de travail mis en place par le gouvernement cubain de Fidel Castro dans les années 1960)]. Et ces violences policières ont eu lieu dans bien d’autres villes.

Ce gouvernement mène une offensive autoritaire et liberticide d’ampleur, avec les projets de lois sur la « sécurité globale » et celle dite « séparatisme » ou encore une série de décrets décidés la semaine dernière, assène Aurélie Trouvé. Il fait le choix d’une surenchère sécuritaire avec le Rassemblement national [assertion primaire manichéenne de totalitaire]. Pour poursuivre des politiques injustes, de moins en moins légitimes [quelle est la légitimité électorale de cette universitaire illettrée ?) , de plus en plus rejetées [sur quelle base, cette allégation ?], il s’impose par la répression, par la peur, espérant faire taire les voix qui s’opposent à lui.

Les camps de rééducation par le travail géré par le Goulag ont sévi en URSS des années 20 aux années 60.
Au total, 28 millions de réfractaires y ont été envoyés ou exterminés.

J’ai l’impression [courage idéologique flageolant], comme tant d’autres [besoin de validation !], de voir mon pays glisser, lentement mais sûrement, vers un régime illibéral, vers un Etat de police, jouant le jeu de la division [l’illibéralisme est une notion popularisée par Viktor Orbán, premier ministre hongroisJ. J’espère me tromper. J’espère surtout que nous serons suffisamment nombreux à nous y opposer [grave problème de représentativité des altermondialistes d’Attac…].

Une seule chose me rassure : les mobilisations pour les libertés publiques, initiées [à Attac, les décisions tombent d’en haut et les (rares) militants de la base doivent suivre…] il y a quelques semaines [Marche des libertés contre les lois liberticides du 28 novembre] dans plus de 150 villes, rassemblent des centaines de milliers de personnes [133.000 manifestants, selon le ministère de l’intérieur, source Le Monde, et 46 000 personnes à Paris] et s’ancrent dans la durée. Elles réunissent une grande diversité sociale, de multiples organisations de journalistes [libres et indépendants ?], de réalisateurs, de magistrats [apolitiques] et avocats, de gilets jaunes, de précaires, des syndicats et associations de défense des droits humains, des collectifs de sans papiers [migrants clandestins], de quartiers populaires [vivier de la subversion et de l’islamisme]… Un arc de forces inédit [anti-républicain subversif].

1945, « Camp russe de Creysse « :
un îlot de baraquements rattaché à la Poudrerie de Bergerac (Périgord) est réquisitionné pour recevoir
des Soviétiques libérés de camps de travail 

Hier, une ligne a été franchie. Je veux croire que l’indignation suscitée renforcera ce mouvement pluriel [défaut de confiance] et que le gouvernement n’arrivera pas à le faire taire [victimisation a priori]. Je pense enfin aux personnes encore en garde à vue à l’heure où j’écris et à celles qui, sorties, sont peut-être soulagées comme je l’ai été il y a quelques mois. Non pas découragées mais en colère et déterminées.« 

Un twitto (Jean888) a posté le 16 décembre 2020 à 08h33Il est question d ouvrir un crowdfunding pour permettre à Aurélie Trouvé de faire un voyage d études dans un certain nombre de pays afin de lui permettre de comprendre le sens du mot « illibérale ».

TRIBUNE. « J’ai l’impression de voir mon pays glisser vers un régime illibéral »j2l15a posté le 14 décembre 2020 à 19h41La définition de l’ illibéralisme c’est une situation démocratique où, néanmoins, l’indépendance de la justice est malmenée, et les citoyens ne bénéficient pas d’un traitement égalitaire face à la loi, ni de protections suffisantes face à l’État ou à des acteurs privés. Oui Macron l ‘actuel Pdt de la RTp est arrivé au pouvoir sans parti.. Et aprés?