Le château familial démesuré d’Apolline de Malherbe, au cœur d’une polémique

La Elise Lucet de BFMTV affiche pourtant sa détestation des riches

Apolline de Malherbe, l’une des présentatrices vedettes de la chaîne d’informations privée en continu BFM TV, propriété du milliardaire Drahi, est originaire de la Sarthe, où sa famille, noble, possède, depuis 2010, un immense château au riche patrimoine, à Poncé-sur-le-Loir, PCF. Récemment, le monument a d’ailleurs été au cœur d’une curieuse polémique…

Apolline de Malherbe est née à Paris, dans le XVIème arrondissement, mais la journaliste possède également des racines dans la Sarthe. Ses parents, Guy de Malherbe, artiste peintre, et Marie-Hélène de La Forest Divonne, galériste, sont les discrets propriétaires du château de Poncé, érigé au XVIème dans le style Renaissance.

Le château de Poncé-sur-le-Loir est un véritable joyau historique. Construit sur les vestiges d’un ancien château féodal, il a été érigé par la famille Le Breton, puis agrandi au fil des siècles par différentes familles nobles. Ce château, classé monument historique, se distingue par son architecture remarquable mêlant les esthétiques gothique et Renaissance. Au cours de son histoire, il a été le témoin de nombreux événements, (sièges, rénovations et périodes de déclin) avant d’être restauré avec passion par ses propriétaires actuels, la famille de Malherbe.

Labyrinthe, escalier sculpté… Les aménagements spectaculaires du château des Malherbe

L’architecture du château de Poncé est unique. L’aménagement remarquable de cette imposante demeure est sans conteste un magnifique escalier sculpté, datant de la construction du château, et jamais retouché. La structure possède six voûtes se succédant, et des plafonds sculptés de fresques uniques : motifs végétaux, scènes mythologiques, bibliques et héraldiques… Selon les experts, il s’agit de l’un des plus beaux escaliers Renaissance de France.

Mais ça n’est pas le seul atout du château des Malherbe ; sur sa façade nord, il est doté d’une superbe galerie à l’italienne, surplombée d’une terrasse. Les jardins ne sont pas en reste : une partie se compose de « salles de verdure » soignées, avec plusieurs petits bassins d’eau. Une autre se compose d’un mythique labyrinthe, au cœur duquel s’érige un platane plus que centenaire (il aurait été planté vers 1580). Le paysage est complété par une terrasse agrémentée de tilleuls, la « Terrasse Caroline« , classée monument historique. Sur le coteau, un somptueux décor négothique parachève le tableau.

Le Château de Poncé au cœur d’une polémique

Dans la Sarthe, le château d Poncé-sur-le-Loir est une véritable institution ; il accueille expositions, visites… On ignore si la famille d’Apolline de Malherbe y vit à l’année, mais les parents de la journaliste semblent toutefois très impliqués dans la préservation du monument. En février 2020, une rumeur politique concernant la rénovatiou du château fait d’ailleurs polémique : pour financer plusieurs travaux de grande envergure, il aurait bénéficié du loto du patrimoine lancé par Macron et piloté par Stéphane Bern.

En réalité, il s’agirait d’une fake-news lancée par l’avocat Juan Branco, en « représailles  » à un entretien cinglant mené par Apolline de Malherbe quelques jours plus tôt. Il avait alors taclé la famille dans un tweet : « Le château du père d’Apolline de Malherbe va bénéficier d’au moins 30.000 euros du loto du patrimoine [de] Bern… Alors qu’ils n’avaient même pas déposé de dossier. Il y en a qui ont de la ‘chance’ ».

Toutefois, selon les vérifications opérées par Libération, il n’en serait rien. Toutefois, la terrasse « Caroline », dont une partie s’était effondrée, aurait bénéficié d’une aide de 10.000 euros, un montant représentant néanmoins un tiers de la somme alléguée par l’avocat. Qui plus est, les propriétaires du château n’auraient pas encore reçu l’argent en question, ni commencé les travaux.

Le compagnon de la journaliste est le communicant Harold Hauzy, ancien homme de l’ombre de Manuel Valls.

Macron annonce un  » rendez-vous avec la nation  » début 2024: à chacun son « marronnier » !

Sa Grandeur se penche sur la nation

En avril 2017, Macron s’était livré à un curieux exercice d’équilibriste dans les colonnes de Causeur. Interrogé sur sa vision de la société française, Macron avait déclaré qu’il ne pensait pas un seul instant que le France puisse adopter un modèle :  » je n’ai pas peur pour notre culture, je n’ai pas peur pour la France. Je crois profondément que la France n’a jamais été et ne sera jamais une nation multiculturelle« .

En février 2020, par ses louanges répétées au multiculturalisme, Macron niait la culture française et posait les bases du séparatisme de 2023. Macron s’était rendu à Mulhouse pour présenter sa stratégie de lutte contre le communautarisme et « le séparatisme » dans la République. Sans renier sa foi dans une France multiculturelle – d’ailleurs s’il préfère le mot « séparatisme », c’est parce qu’il assume sa conviction que la France est faite de communautés – , l’Etat est laïc, pas la société.  Le président amorçait un nouveau virage régalien, dans son parcours sinusoïdal.

Le 22 décembre 2020L’Express publiait un entretien fleuve avec le chef de l’État qui indiquait à cette occasion : « Je crois à une politique de la reconnaissance. Dans notre Code civil figure encore cette notion très problématique d’assimilation. Elle ne correspond plus à ce que nous voulons faire. […] Chacun doit pouvoir vivre entre plusieurs horizons culturels. Je suis frappé de voir que notre République a laissé son socle se faire attaquer sans jamais reconnaître la richesse de nos diasporas pour nous-mêmes. » Tout est dit et les références sont soigneusement choisies qui renvoient au modèle multiculturel canadien et à ses politiques d’« accommodements raisonnables » au nom de la lutte contre les discriminations.

En septembre 2022, Macron en était à vouloir disséminer des immigrés en zone rurale pour éviter la concentration dans les zones densément peuplées. Le patron de l’Office d’immigration, Didier Leschi, s’est d’ailleurs montré favorable à la proposition de Macron de répartir l’accueil des immigrés en zone rurale pour éviter la concentration dans les zones densément peuplées. « Casser les ghettos » : c’est l’objectif de l’Office français de l’immigration (Ofii), à la faveur d’une loi sur l’immigration sans cesse reportée. « Je pense que c’est une bonne solution parce qu’on a déjà une expérience de ce type. En ce qui concerne les demandeurs d’asile, nous faisons une répartition sur l’ensemble du territoire pour éviter la concentration en particulier en Île-de-France », a expliqué le patron de l’OFFII, Didier Leschi, sur RMC. Mais aussi, sans le dire, les mineurs non accompagnés.

Aujourd’hui, reforger une cohésion nationale mise à mal depuis plusieurs semaines lui paraît prioritaire. Après avoir péroré dans le déni, Macron fait état de ses découvertes récentes dans un entretien accordé au Monde le vendredi 8 décembre lors d’une visite au Panthéon pour choisir le caveau où il reposera le résistant Missak Manouchian. Il a exprimé sa volonté d’envoyer un « message d’unité » à une France qui« se pose beaucoup de questions ». Ayant bien conscience que les divisions sont profondes, le chef de l’Etat s’est « assigné un rôle » : celui de « tenir l’unité du pays ».

Sans en préciser les détails, le locataire de l’Elysée a annoncé « un rendez-vous avec la nation » en janvier prochain, un marronnier chez Macron, depuis son désastreux « grand débat national », lourdement médiatisé à partir du 15 janvier et jusqu’au 15 mars 2019, mais qui n’a débouché sur rien: les minutes gisent dans les culs de basse-fosse des préfectures visitées.

Pour « rappeler la France à elle-même, à ce qu’elle est ». Et « ce qui nous constitue » en tant que peuple. Une manière pour lui de ne pas laisser le monopole des questions identitaires à la droite nationale, qui alimenterait l’hypothèse d’une « guerre civile ». Macron complotiste ?

Toujours fidèle au « en même temps »

Au Mont-Saint-Michel, Macron a prononcé un discours lyrique pour les 1000 ans de l’abbaye

Après avoir nié toute culture française spécifique, le 21 février 2017, le président a ainsi martelé : « Il faut redonner une espérance, un goût de l’avenir. »

Dans le cadre de ce « rendez-vous » peu anodin, le complexe chef de l’Etat a appelé à faire preuve d’une « lucidité exigeante qui consistera à regarder les problèmes du pays mais aussi à ne pas le laisser se démantibuler ». Fidèle à sa philosophie de la facilité du « en même temps », il espère trouver un équilibre « entre le déni » d’une partie de la gauche et « l’hyperdramatisation » …

Macron, en révélateur de la France

Sans en préciser les détails, le locataire de l’Elysée a annoncé « un rendez-vous avec la nation » en janvier prochain. Pour « rappeler la France à elle-même, à ce qu’elle est ». Et « ce qui nous constitue » en tant que peuple. Une initiative purement politicienne pour ne pas laisser le monopole des questions identitaires à la droite nationale, qui nourrirait l’hypothèse d’une « guerre civile ». Considérant son parcours sinueux, Macron est-il le plus apte à  » tenir l’unité du pays », puisqu’il fracture la France des Français et à toutes les indulgences et compromissions pour les Français de papier, illégaux ou non, polygames (dans l’indifférence des féministes nupésisées) ou non, désireux de s’assimiler ou non. En se disant chez eux.

Toujours fidèle au « en même temps »

Le président a ainsi martelé : « Il faut redonner une espérance, un goût de l’avenir. » Dans le cadre de ce « rendez-vous » peu anodin, le chef de l’Etat a appelé à faire preuve d’une « lucidité exigeante qui consistera à regarder les problèmes du pays mais aussi à ne pas le laisser se démantibuler ». Fidèle à sa philosophie du « en même temps », il espère trouver un équilibre « entre le déni » d’une partie de la gauche et « l’hyperdramatisation » de la droite nationale.

Le président a reconnu la force et la résilience du peuple français malgré les secousses nationales et internationales. Toutefois, il a critiqué certaines « élites » [discrimination] qui, selon lui, jouent sur les peurs et entretiennent la confusion des esprits. « Les Français sont des gens qui savent malgré tout profondément qui ils sont, beaucoup plus qu’on voudrait le dire,» raconte le reptile qui se meut par vagues ondulatoires et qui signale comme superfétatoire son « rendez-vous avec la nation, » puisque les Français européens savent « malgré tout profondément qui ils sont » mieux que lui.

Le Conseil d’Etat déboulonne la statue de Saint-Michel

Plus efficaces que des islamistes, nos juges saccagent notre patrimoine

Des trésors archéologiques
détruits à Mossoul, Irak,
par des combattants de l’Etat islamique

Une statue de Saint-Michel a été installée en 2018 dans un lieu privé chassée par les Libres Penseurs de l’espace public des Sables-d’Olonne. Elle devra être enlevée au nom de la séparation des Eglises et de l’Etat, a décrété le juge administratif des contentieux qui peut même réformer la décision contestée.

La statue de Saint-Michel des Sables-d’Olonne devra être démontée au nom de la laïcité, décide le Conseil d’Etat. A la différence de la Confédération paysanne de José Bové, démonteuse de MacDo et faucheuse de champs OGM, le Conseil d’Etat agit en toute légalité. Mais ne statue-t-il pas contre les convictions d’une majorité de Français attachés à leur histoire locale ou nationale, sous la pression de minorités actives. La dictature des minorités, sans article 49.3, ni une, ni onze fois, sur une simple interprétation du droit. Sans nul besoin de motiver son jugement ?

«Triste Vendredi Saint», a écrit dans un tweet Yannick Moreau, maire des Sables-d’Olonne en Vendée, suggérant que le hasard fait bien les choses en république laïque. Bilal Hassani n’a-t-il pas aussi choisi la semaine sainte pour aller présenter son spectacle LGBT à 39 euros dans une église de Metz ? Il ne donne que quatre concerts en avril 2023 et le seul dans un lieu cultuel était programmé la nuit du mercredi au Jeudi Saint… Bilal est-il un converti ?

Le Conseil d’Etat a rejeté le pourvoi en cassation de la commune des Sables d’Olonnes, en pays vendéen : revanche sur l’Histoire. La cour administrative d’Appel avait confirmé, en septembre dernier, que la statue de Saint Michel devait être retirée de la place où elle avait été installée. «C’est un déni de justice. Le Conseil d’Etat a considéré qu’il n’y a pas de sujet de droit», regrette l’édile auprès du Figaro. «La statue est dans le paysage sablais depuis des décennies, on aurait pu espérer a minima que le Conseil d’Etat se saisisse», ajoute-t-il.

«La tempête ‘Woke’ s’est abattue sur les Sables d’Olonne. Nous y sommes, la France de 2023 déboulonne ses statues», ajoute-t-il dans un communiqué. Yannick Moreau «prend acte de la décision car [il] respecte l’état de droit, mais [est] aussi un élu local qui [a] demandé l’avis des Sablais sur cette statue», plaide-t-il. Une votation avait été organisée en mars dernier : 94% des votants avaient approuvé le maintien de la statue. «Je dois trouver un chemin qui respecte le droit, énoncé par la plus haute juridiction administrative et la volonté populaire», explique l’édile qui assure avoir déjà «plusieurs pistes».

Un long processus judiciaire des talibans français

A Bamiyan, vallée mythique du centre de l’Afghanistan, deux fameux Bouddhas géants ont été pulvérisés à l’explosif par les talibans en 2001

Cette décision est l’aboutissement d’un long processus judiciaire. La statue, qui ornait le fronton de l’école libre Saint Michel avant qu’elle ne soit vendue, avait été reprise par la commune et installée sur le parvis de l’église. Ce que conteste l’association vendéenne de la Libre-Pensée, au nom de la laïcité. En décembre 2021, le tribunal administratif de Nantes avait donné raison à l’association, mais Yannick Moreau avait fait appel.

La cour administrative de Nantes, en septembre 2022, enjoint à la municipalité de retirer «cette statue du domaine public communal (…) dans un délai de six mois à compter de la notification du jugement». Yannick Moreau avait donc fait appel auprès du Conseil d’Etat qui a décidé ce vendredi ne rejeter ce pourvoi en cassation. «C’est incroyable, qu’en France, la plus haute juridiction administrative ne considère pas qu’une statue fait partie de l’héritage culturel d’un quartier et d’une ville dont le blason arbore une vierge protectrice des marins», regrette l’élu de la majorité des habitants.

Pour Yannick Moreau, les Sables-d’Olonne ont «l’habitue des tempêtes», mais la décision du Conseil d’Etat est «une tempête d’un nouvel ordre, celle du wokisme qui s’est abattue froidement et violemment sur une statue bien inoffensive».

« Vive la Vendée ! Et Vive la France ! »

Saint-Michel terrassant le dragon

En mars 2022, les Sablais avaient été amenés à se prononcer sur le sort de la statue. Une votation avait été organisée : «Je dois trouver un chemin qui respecte le droit, énoncé par la plus haute juridiction administrative et la volonté populaire», expliqua l’élu. Elu, ce que ne sont pas les juges du Conseil ‘Etat…

A la question : « Souhaitez-vous que la statue Saint-Michel reste devant l’église Saint-Michel ? », 94% avaient pourtant répondu Oui.

« Ils auront leur déboulonnage mais n’auront jamais nos coeurs ! Nos coeurs vendéens entrelaçant dans un même élan le progrès et la tradition, les racines et les ailes d’un peuple qui bien qu’écrasé sous les sabots de Westermann* a su trouver en lui la force de se relever et de faire naître les plus belles aventures humaines du XXème siècle, tout à la fois enracinées et lancées à la conquête des océans et du monde. Nos coeurs vendéens battant à l’unisson pour le Puy du Fou et le Vendée Globe. Vive Saint-Michel ! Vivent les Saint Michel de Vendée et de France ! Vive la Vendée ! Et Vive la France ! », conclut Yannick Moreau.

Une Bentley pour Dupont-Moretti, un million d’euros pour Pannier-Runacher… le patrimoine des ministres dévoilé

Ils ont les moyens de leur empathie politique et de leur hargne sociale

Sa Rolex lui donne le « droit » de mépriser quiconque le croise

C’est Franck Riester, le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, qui détient le plus gros patrimoine du gouvernement, avec plus de 10 millions d’euros d’actifs.

La Haute Autorité pour la Transparence de la Vie publique (HATVP) a mis en ligne les déclarations de patrimoine des 43 membres du gouvernement Borne, ministres, ministres délégués et secrétaires d’Etat, reflétant la diversité de leurs origines et situations finzncières.

Lundi 28 novembre, c’est l’imminence de cette publication qui a accéléré la démission du gouvernement  de la ministre déléguée aux Collectivités locales, Caroline Cayeux, en désaccord avec la HATVP. La Haute Autorité a saisi mardi la justice pour « une évaluation mensongère » de son patrimoine ainsi que pour « fraude fiscale », que l’ex-ministre conteste.

Des assurances-vie bien garnies

La première ministre Elisabeth Borne, polytechnicienne et ancienne patronne de la RATP notamment, a déclaré être propriétaire de deux appartements, à Paris et dans les Hauts-de-Seine, pour une valeur totale de 1,3 million d’euros, dont plus de 50.000 euros encore dus à la banque. Elle dispose en outre de plusieurs assurances-vie d’un montant cumulé supérieur à 250.000 euros et d’une Citroën évaluée à 10.780 euros.

Du côté des plus aisés, le ministre délégué au Budget Gabriel Attal déclare une assurance-vie supérieure à 1,4 million d’euros.

Sa collègue aux Affaires européennes, Laurence Boone, possède quant à elle pour environ 500.000 euros d’actions et de stock-options chez l’assureur Axa.

Sa ministre de tutelle, Catherine Colonna, déclare plus de 700.000 euros d’assurance-vie.

Récemment mise en cause pour les parts détenues par ses enfants dans une société non mentionnée dans sa déclaration d’intérêt et dont les fonds sont en partie domiciliés dans des paradis fiscaux, la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher déclare un confortable patrimoine detenu à part entière. Propriétaire pour moitié de deux appartements parisiens, elle possède près de 400.000 euros d’assurance-vie et 1,1 million d’euros répartis sur plusieurs comptes épargne.

Riester, ministre le plus aisé

Ce n’est pas le plus actif qui est le mieux à l’abri du besoin. Franck Riester détient le plus important patrimoine du gouvernement. Le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement a pris en charge le groupe Riester, qui détient de nombreuses concessions automobiles. Sur l’année 2020, elle réalise un chiffre d’affaires de 74.469.900,00 €. A la tête de cette holding, il a accumulé un patrimoine brut de 10,24 millions d’euros constitué de 3,85 millions de biens immobiliers et de plus de 6 millions d’euros de parts de la société Riester SAS.

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin ne déclare aucune assurance-vie mais l’achat pour 618.000 euros en 2019 d’une maison individuelle dans le Nord, dont il lui reste à rembourser plus de 580.000 euros.

Rolex ou non, ils n’ont pas attendu d’avoir 50 ans pour réussir leur vie. Parmi les déclarations plus insolites, Bruno Le Maire, Agnès Firmin Le Bodo (Professions de santé) et Agnès Pannier-Runacher possèdent des tableaux de valeur (défiscalisés), Amélie Oudea-Castera (Sports), un pendentif de 12.600 euros. Eric Dupond-Moretti (Justice), ancien avocat, est lui propriétaire d’une montre Rolex évaluée à 13.000 euros et d’un « chronomètre souverain » Journe à 25.000 euros. Il détient également deux véhicules Harley Davidson (41 000 euros) et une Bentley (55 000 euros).

Quand des écologistes à la masse gaspillent la nourriture

Le tableau de Van Gogh « Les Tournesols” éclaboussé de soupe par des écologistes

Une atteinte au patrimoine occidental

De la soupe à la tomate sur les « Tournesols » de Van Gogh comme action coup de poing de « Just Stop Oil », un collectif de militants écologistes radicaux. Ces déséquilibrés – de type talibans destructeurs de Bouddhas de Bâmiyân, trois statues monumentales de bouddhas debout, au centre de l’Afghanistan, classés au patrimoine mondial de l’UNESCO – entend dénoncer ceux qui meurent à cause du « dérèglement climatique ».

Les Tournesols (1888),
chef d’oeuvre de VanGogh.
Les écologistes ne sont sensibles qu’au cannabis

Ces belles consciences écologistes de Just Stop Oil ont jeté, vendredi 14 octobre 2022, de la soupe à la tomate sur le chef-d’œuvre de Van Gogh les « Tournesols », exposé à la National Gallery de Londres, n’endommageant que légèrement le cadre, précise le musée. Selon des images publiées par le mouvement, qui demande l’arrêt immédiat de tout nouveau projet pétrolier ou gazier, deux militantes ont jeté le contenu de deux boîtes de conserve de soupe sur l’œuvre, dont le prix est estimé à plus de 84 millions de dollars.

La police s’est rendue « rapidement sur place, à la National Gallery, après que deux activistes décérébrées ont souillé un chef d’oeuvre et se sont ensuite collées à un mur », a indiqué Scoltland Yard dans un communiqué. Elles ont été arrêtées notamment pour « dégradations ». Le musée a indiqué que deux personnes ont « semblé se coller au mur adjacent aux Tournesols de Van Gogh (1 888) » et ont également « jeté une substance rouge – qui semble être de la soupe à la tomate – sur le tableau ». Le cadre souffre de « dégâts mineurs », mais le tableau est « intact », a assuré la National Gallery.

Sacrilège d’extrémistes incultes, manipulées par des islamo-gauchistes

Les jeunes déculturés sont des proies pour les acteurs de l’acculturation de l’Europe.

‘Campbell Soup’
de Andy Warhol (1962)

Cette nouvelle action du groupe, qui avait déjà ciblé dans le passé des œuvres d’art, intervient dans le cadre d’un mois d’actions où ils ont aussi bloqué des routes à plusieurs reprises. « La crise du coût de la vie vient des énergies fossiles – la vie quotidienne est devenue inabordable pour des millions de familles qui ont froid et faim – elles n’ont même pas les moyens de s’acheter une boîte de soupe », a déclaré Phoebe Plummer, militante de 21 ans citée dans un communiqué du mouvement. « Des gens meurent » à cause des « incendies et des sécheresses causés par le dérèglement climatique », a-t-elle répété après tant d’autres. « On ne peut pas se permettre de nouveaux projets pétroliers et gaziers », ils vont « tout emporter ».

« Just Stop Oil » a un lourd passif. Lancé le 14 février 2022, ce collectif de primates a organisé un mois de perturbations dans les terminaux pétroliers à travers l’Angleterre, en avril 2022. En mars, des membres ont perturbé les 75e British Academy Film Awards (BAFTA). Ils ont aussi interrompu des matches de football. En avril, ils se sont attaqués avril, et ont saboté des pompes à essence dans deux stations-service d’autoroute.

Pour sauver la planète, ils s’en sont pris logiquement (!) au patrimoine culturel européen…

The Hay Wain (Constable)

Des activistes de Just Stop Oil ont ciblé des œuvres d’art dans des galeries publiques en juillet 2022. Deux barbares du groupe se sont collés au tableau d’un membre de la Royal Academy, John Constable The Hay Wain (1821) à la National Gallery de Londres le 4 juillet. Les militants ont recouvert le tableau d’une illustration imprimée qui réinventait The Hay Wain comme une « vision apocalyptique du futur » qui dépeignait « l’effondrement climatique et ce qu’il fera à ce paysage ». Les deux militants ont ensuite été arrêtés par la police et le tableau a été retiré pour être examiné par des restaurateurs.

Un groupe de militants s’est collé à une copie du tableau La Cène de Léonard de Vinci à la Royal Academy of Arts le 5 juillet. «No New Oil» a été peint à la bombe sur un mur, sous la peinture.

Au total, les talibans pour le climat en sont à leur cinquième attentat culturel, dont une œuvre de Vincent Van Gogh à la Courtauld Gallery de Londres et un tableau de JMW Turner à la Manchester Art Gallery. Il n’est pas anodin que « La Cène », une oeuvre d’inspiration religieuse, chrétienne, par Léonard ait éte menacée par des bourrins verts.

Dupond-Moretti, bourrin sensible à Rolex, Bentley, bateau et ministre de Macron

Ministre de la justice (sociale) et ayatollah de l’écologie paie-t-il l’ISF ?

Le vice de forme est à Dupond-Moretti ce qu’est à Tapie la reprise d’entreprises en difficultés.

Ce mardi 24 novembre, la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) a dévoilé les déclarations d’intérêts et de patrimoine des membres du gouvernement de Jean Castex. Outre sa rémunération d’avocat, le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti dispose de plusieurs biens luxueux.

Peu adepte de ce qu’il surnomme la “transpercence”, Eric Dupond-Moretti craignait que son patrimoine et ses revenus soient dévoilés au grand public. Devenu ministre de la Justice en juillet dernier, la star des prétoires a pourtant dû se soumettre à cette obligation issue des lois pour la confiance dans la vie politique de 2013, à l’instar de l’ensemble des membres du gouvernement Castex. Si ses honoraires d’avocat, 70.000 euros net par mois, avaient déjà “fuité” dans les media, la publication de ses déclarations sur le site de la HATVP, ce mardi 24 novembre, recèle plusieurs autres détails dérangeants.

A commencer par son patrimoine XXL, qui en fait l’un des ministres les plus riches du gouvernement: il a plus riche que lui ! Outre sa maison de 300 mètres carrés à Nice, acquise pour 1,55 million d’euros en 2018, et ses 3,5 hectares de vignes à Collioure (Pyrénées-Orientales), Eric Dupond-Moretti possède un appartement de 200m2 à Paris, acheté 1,8 millions d’euros en 2010, et qui vaut désormais 2,8 millions d’euros. Le ministre de la Justice détient également la moitié des parts d’un autre appartement de 107 m2 dans la capitale, achetées 587.000 euros en 2019, ainsi que 50% d’un pied-à-terre de 40m2 en Italie (acheté en indivision) et une maison dans les Hauts-de-France, la région dont il est originaire.

Un garage bien garni

Amateur de véhicules à moteur, le garde des Sceaux se “déclare” propriétaire d’une Bentley, une voiture de luxe estimée à 83.000 euros, ainsi que d’une moto Harley-Davidson, d’une valeur de 24.000 euros. Il possède également son propre bateau, son « Phocea », acheté d’occasion pour un peu moins de 30.000 euros en 2014.

Autre signe d’une carrière réussie, le ténor du barreau soigne son horlogerie. « Si à 50 ans on n’a pas une Rolex, c’est qu’on a raté sa vie ». A 59 ans, Eric Dupond-Moretti a amplement réussi la sienne. Le fils d’ouvrier métallurgiste et d’une femme de ménage italienne porte alternativement une montre Rolex Daytona, estimée à 13.000 euros, et un modèle de la prestigieuse manufacture horlogère suisse F.P. Journe, d’une valeur de 25.000 euros. Par ailleurs, le ministre de la Justice domicilie l’essentiel de ses avoirs bancaires, 470.000 euros environ, sur des comptes courants et des assurances vie au Crédit du Nord. Enfin, sa déclaration à la HATVP mentionne qu’il possède une somme de 12.000 euros en espèces.

Le théâtre et les livres, une super rente !

Pour se constituer un patrimoine aussi rutilant, Eric Dupond-Moretti a appliqué une recette bien connue des businessmen : ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier ! En marge de ses copieux revenus d’avocats (il dispose de la pleine propriété de son cabinet, dont la valeur est proche de 1,5 million d’euros) “Acquitator” a acheté des parts du bistrot de son fils, à Lille. Il a aussi fait fructifier son énorme célébrité en se produisant au théâtre, l’une de ses nombreuses passions.

Au théâtre, le multi-producteur Jean-Marc Dumontet crie famine, mais certains se gavent. Le succès de son spectacle “Dupond-Moretti à la barre”, joué à la Madeleine, lui a rapporté environ 180.000 euros en 2019, cachets et droits d’auteurs cumulés. Le théatre ne va pas mal pour tous… Enfin, “EDM” a signé un juteux contrat avec l’éditeur Michel Lafon en 2014. L’édition se plaint d’étouffement, mais EDM ne manque pas d’air: la vente de ses petits opus, parfois des succès, lui a permis d’encaisser près de 12.000 euros par an, en moyenne, entre 2014 et 2019.