Christianophobie: danse nue et crop top dans une église

Une France à voile et à vapeur d’un genre non-binaire nouveau

Les influenceurs Benjamin Ledig (sur TikTok) et Queen Paul se sont filmés dans une église parisienne en train de danser et de mimer une fellation. Publiée mercredi, la vidéo fait scandale. Benjamin Ledig se victimise et a demandé une protection policière.

L’église concernée a demandé la suppression de la vidéo, sans succès pour l’heure.

Que montrent les vidéos publiées ?

Les deux twerkers n’innovent en rien.
La débilité est-elle sexuée ?

Au moins deux vidéos ont été publiées sur les réseaux sociaux, sur TikTok et sur Instagram. La plus vue, postée mercredi par Benjamin Ledig, toujours disponible sur son compte TikTok, montre les deux influenceurs danser devant la croix de Jésus-Christ, sur le son « Mecs de cité » des rappeurs Sifax et Sofiane. « Ce soir on est à la prier à l’église, vous vous rappelez de ce son ? » (sic) est-il légendé. Habillés avec un crop top (un haut moulant laissant voir le bas du ventre), les jeunes se déhanchent. Dans une autre vidéo, supprimée depuis, on voit Queen Paul simuler une fellation, avec toujours le crucifix en arrière-plan.

La vidéo avait été tournée dans le quartier du Marais, Paris IVe. Dans un communiqué, le diocèse de Paris a dit « l’inutile vulgarité de la vidéo ». L’institution a aussi annoncé avoir demandé à l’auteur de supprimer la vidéo dans les 24 heures, se donnant aussi l’occasion « d’explorer toutes les possibilités judiciaires permettant de faire cesser l’atteinte aux droits (de la paroisse) que constituent la captation et la diffusion de cette vidéo sans autorisation ».

Benjamin Ledig redit, comme sur TikTok, qu’il refuse de s’excuser. « Depuis deux ans que je suis sur les réseaux sociaux, des gens dans les commentaires faisaient référence à l’Eglise pour déplorer ce que je faisais. Ce que j’ai voulu dire, c’est que je ne cautionne pas ce que fait l’Église : son homophobie, le fait que le mariage homosexuel ne soit pas accepté… » explique-t-il. Mais le jeune homme de raconter qu’il n’avait pas conscience de cela lorsqu’il a tourné la vidéo, alors qu’il était « un peu alcoolisé ». « Je ne regrette rien de ce que j’ai fait », explique-t-il cependant, refusant de supprimer la vidéo. Il affirme aussi ne pas avoir été contacté par la paroisse.

« On voulait rigoler tous les deux. On était seuls. L’église était vide. Au début il n’y avait pas l’intention de la poster ensuite. C’était impossible de penser qu’il y aurait une telle réaction » a-t-il prétendu ce vendredi soir dans l’émission TPMP. « On m’a souvent fait des remarques parce que j’ai des relations avec des hommes, que je devrais retrouver le « droit chemin ». Je voulais dénoncer l’homophobie à travers cette vidéo », a-t-il précisé. « Mon but n’a jamais été de blesser qui que ce soit », a souligné l’influenceur très ému sur le plateau. « Tout cela, ça ne fait pas de moi une méchante personne » a-t-il livré au bord des larmes. Son avocat, lui aussi sur le plateau a rappelé que le droit au blasphème existait en France.

Quant à Queen Paul, il a supprimé sur Instagram toutes ses publications. Sur TikTok, le jeune homme a également effacé la vidéo dans lequel on le voyait mimer une fellation. Dans un message en anglais, l’influenceur, habituellement connu pour ses vidéos de maquillage, explique « vouloir s’excuser auprès des catholiques que j’ai pu blesser ».

Quelles ont été les réactions ?

Les réactions à la publication de ces vidéos ont été rapides, alimentées par la dénonciation de ces gestes par plusieurs influenceurs auprès de leurs millions d’abonnés. Parmi ces réactions, certaines sont véhémentes, violentes, et incitent effectivement à la haine. Comme a pu le constater Le Parisien, l’adresse et le numéro de téléphone des parents de Benjamin Ledig ont été partagés sur les réseaux sociaux.

Dans un communiqué de presse diffusé sur les réseaux sociaux, ses avocats du cabinet Influxio, spécialisé dans la défense des influenceurs, ont dénoncé « un déferlement de haine d’une particulière violence impactant lourdement son quotidien et celui de ses proches ». « Il n’est pas en mesure de sortir de chez lui sans recevoir insultes et menaces de mort », continuent-ils, expliquant saisir la justice pour chacun de ces faits.

LIEN Instagram

Certains, sur les réseaux sociaux, ont fait le parallèle avec Mila, menacée de mort pour avoir critiqué l’islam. « Il y a un lien entre nos deux histoires. On se retrouve dans la même situation », estime auprès du Parisien Benjamin Ledig. « J’ai reçu des menaces, l’adresse et le numéro de téléphone de mes parents ont fuité, des conversations personnelles ont fuité », déplore-t-il. Le jeune homme a fait une « demande » pour une protection policière, craignant pour sa vie.

Contacté pour savoir pourquoi la vidéo n’avait pas été supprimée malgré de nombreux signalements, TikTok n’a pas répondu au moment de la publication de cet article du Parisien.

LIEN TikTok

Fin de quinquennat ou « fin de siècle » ?

Le tiktokeur Benjamin Ledig, qui a twerké dans une église, a posté une nouvelle vidéo filmée dans le même lieu de culte en prétendant vouloir s’excuser, tout en se tortillant à nouveau.

Français écrit? en adéquation:

Hanouna noie le poisson, à la manière de l’animateur élyséen de la vie politique, soutenant tous les points de vue et tous les antagonistes « en même temps »:

https://twitter.com/Fantoma41154193/status/1496368650873360390?t=kBY36w24NwpBmYp3Ys314w&s=19 (lien brisé)

Qui est l’enfarineur de Mélenchon à la « marche des libertés »?

Corbière (LFI) ne crie plus haro sur l’extrême droite.

Le meneur de La France insoumise (LFI) a été enfariné, ce samedi après-midi à Paris, avant que la « Marche des libertés » s’élance depuis la Place Clichy, Paris 18e.

Ce samedi après-midi, peu avant que le cortège de la « Marche des libertés » s’élance de la Place Clichy, à Paris. Mélenchon a été enfariné par un homme, alors même que tous, sauf la majorité présidentielle, évoquent justement le climat de violence imprégnant actuellement la politique avec la volonté de diaboliser le RN. 

L’individu a indiqué avoir 27 ans et être au chômage. Il aurait pu toucher aussi bien Mélenchon que Marine Le Pen, a-t-il affirmé, soulignant en vouloir à la classe politique en général. Comme le gifleur de Macron quelques heures plus tôt, dans la Drôme. Des propos qu’il a ensuite répétés devant plusieurs media.

De gauche et souverainiste

L’homme, qui nous a dit être souverainiste, a assuré à la chaine de télévision RT être « de gauche« . Qualifié de « fasciste » par les personnes autour de lui, il les a à son tour désigné de la sorte car « ils insultent les gens de fascisme », se lançant ensuite dans une diatribe au sujet d’une gauche « récupérée par les minorités ». « Je suis de la gauche authentique », a-t-il conclu. 

L’enfarineur a expliqué avoir été influencé par la personne qui a humilié à la farine, vendredi, François de Rugy alors qu’il était en terrasse dans le centre-ville de Nantes. Il a par ailleurs indiqué « comprendre » le gens de Damien Tarel, auteur de la gifle au président de la République dans la Drôme, tout en soulignant qu’il ne soutient pas ces violences. 

Coquerel a une lecture typique de la propagande léniniste du non-événement:

Macron court un 25m pour aller se faire claquer

L’homme a été contrôlé par la police, a-t-elle précisé. En revanche, il n’a pas été interpellé, puisque l’enfarinage n’est pas un motif d’interpellation ni de garde à vue, a précisé cette même source.

Le gifleur de Macron, un gilet jaune

Les gauches l’avaient aussitôt classé royaliste et d’extrême droite !…

« Fan du Moyen Age [honte à lui], abonné à des comptes d’extrême droite [nauséabonde, quand le coquelicot est inodore]… Ce que l’on sait de Damien T., celui qui a giflé Macron, » a titré L’Obs le 09 juin 2021 à 13h18. L’hebdomadaire est précis et nous « dit tout »…

« Abonné à des figures de l’extrême droite et de la mouvance royaliste, assure l’hebdo de gauche, propriété du groupe Le Monde:

Mais sur le web, s’il n’exprime pas ouvertement son militantisme, les inclinaisons politiques de Damien T. [Tarel] se précise grâce à ses abonnements : il suit plusieurs figures d’extrême droite et de la fachosphère, comme Henry de Lesquen (Polytechnique, ENA), candidat à la présidentielle de 2017 (condamné en 2018 pour provocation à la haine et contestation de crime contre l’humanité), le YouTubeur Papacito [justement dans l’actualité grand public], dont la vidéo montrant comment tirer sur un militant « gauchiste » [visionnée par des milliers de personnes] a été décrite comme un « appel au meurtre » par Jean-Luc Mélenchon avant d’être supprimée, ou TV Libertés, qui se présente comme la « première chaîne de réinformation » en France.

Il suit également des chaînes royalistes comme celle du Cercle Richelieu. Sa page Facebook indique qu’il « aime » celle du groupe Action française Lyon, mouvement nationaliste et royaliste, parmi d’autres des mêmes mouvances. » La totale, si le RN était listé !

En garde à vue, l’homme qui a giflé le chef de l’Etat mardi 8 juin a expliqué avoir agi « sans réfléchir » pour « exprimer son mécontentement », a précisé le Parquet de Valence.

L’homme qui a giflé le Président de la République à Tain-l’Hermitage lors d’un déplacement de « concertation », Macron a-t-il répondu à l’appel à la violence de Raquel Garrido ?

Alors que l’avocate n’a eu à répondre ni devant son conseil de l’Ordre, ni en justice de son retweet de haine incitant à la décapitation, le pauvre bougresera jugé ce jeudi 10 juin dans l’après-midi en comparution immédiate a annoncé le procureur de la République de Valence, Alex Perrin dans un communiqué. 

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Lors de sa garde à vue, qui a été prolongée, le Drômois de 28 ans a expliqué avoir agi « sans réfléchir » pour « exprimer son mécontentement, » a précisé le Parquet. Damien Tarel, « en couple, sans enfant, sans profession », a reconnu « avoir porté un coup au chef de l’Etat et avoir prononcé des paroles dénonçant la politique ». 

Le gifleur s’est en fait revendiqué de « la mouvance des gilets jaunes, » mais s’estime pas être « d’aucun parti ni militantisme exprimé »

Pour accabler le gifleur, Eric Coquerel, député LFI, émet aussitôt des supputations au conditionnel, se livre à un amalgame avec Papacito qui se trouve être dans l’actualité et fantasme sur des lectures:

L’avocat général LFI est catégorique:

Alors que l’agresseur est étiquetté « abruti » par Macron, au même titre que salariées de GAD sont, pour lui, « illettrées », Coquerel trouve naturel que Tarel lance « Montjoie-Saint Denis! », cri de guerre en usage dans les armées des rois de France, en particulier celles des Capétiens (éteints en 1328) et qu’il associe le terme de « montjoie », au sens de « bannière de l’armée royale », en référence à Saint-Denis, patron des rois de France. Un niveau de culture qu’on souhaite aux bacheliers 2021, mention très bien.

https://twitter.com/ZemmourEric2022/status/1402629230895276033?s=19

Ex-porte-parole du Parti communiste français (2006-2018) et co-directeur de la campagne du candidat du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon, LFI, en 2012, Olivier Dartigolles s’emballe sur CNews et doit être rappelé au calme: sans attendre d’en savoir plus sur le jeune homme dont l’identité n’est pas encore révélée, l’islamo-gauchiste lui épingle l’étoile de l’extrême droite: s’il ne crie pas « allah akbar », mais « Montjoie-Saint-Denis », c’est donc que c’est qu’il n’est pas un gentil tueur islamiste, mais un infâme royaliste qui aurait « tenté » – comme l’écrit l’Elysée – de souffleter le président. Et un royaliste est nécéssairement d’extrême droite… Ainsi la gauche et Dartigolles, professeur de la spécialité, élu à Pau, enseignent-ils l’Histoire…

Dans le village de Damien Tarel, le gifleur de Macron : « Ils vont quand même pas le foutre en taule ? »

Ils seront nombreux à attendre l’explication au village. Pourquoi Damien T., que tout le monde connaît ici, à Saint-Vallier, a-t-il giflé Macron – ou essayé de gifler, ce n’est pas très clair –, mardi 8 juin ? Jeudi après-midi, au tribunal correctionnel de Valence, il va enfin expliquer ce geste dont les images, filmées par son copain Arthur, ont fait le tour du monde.

Un geste incontrôlé que personne ne comprend dans ce village tranquille de la Drôme, 4.000 habitants : « Vraiment, on s’y attendait pas » ; « Damien est si calme ! » Au bistrot, à la mairie, à la poste, la même perplexité s’exprime en boucle. Damien, 28 ans, fils sans histoire d’une prof de danse, tout juste retraitée, « qui en a bien bavé, financièrement, depuis que son mari artisan est décédé ». Son copain Arthur est le fils du plombier, qui a vendu sa société et travaille régulièrement pour la mairie. « Personne chez eux ne se drogue, ne boit, des gens agréables et normaux ! », certifie une commerçante. Oui, les deux garçons étaient un peu décalés mais appréciés. De ces amateurs de jeux de rôle, « les chevaliers de la table carrée » et de AMHE « arts martiaux historiques européens », la presse gauchiste a fait d’étranges passionnés du passé et, du coup, de dangereux individus plutôt que des geeks « perchés dans leur monde ». « A l’école, Damien était normal, il jouait au foot comme tout le monde. En grandissant, il est devenu un peu spécial, avec son look, ses jeux, ses soldats de plomb et son association de spectacle médiéval », note un ex-copain, que l’Histoire laisse indifférent.

La préméditation ne devrait pas être retenue

« A l’heure actuelle, il semblerait que la préméditation ne puisse être retenue dans l’accomplissement de ce geste », a également expliqué » le procureur. Tout le monde a pu voir sur la vidéo que le président a improvisé un bain de foule non prévu au programme officiel et a couru, en bras de chemise façon Kennedy, droit sur le groupe de jeunes gens. Un geste d’auto-défense ?

Le deuxième des trois, interpellé en même temps que le principal suspect, lui, sera convoqué plus tard. « Arthur C. va se voir délivrer une convocation en justice pour la fin du second semestre 2022 pour répondre des infractions en lien avec les armes détenues illégalement » trouvées à son domicile, a précisé le magistrat.

Au domicile d’Arthur, des « livres anciens sur l’art de la guerre et « Mein Kampf », ainsi qu’un drapeau à fond rouge avec faucille et marteau jaune et un drapeau de la révolution russe », ont été trouvés lors d’une perquisition. Incohérence?


Résidant à Saint-Vallier, au nord de Valence, les deux hommes avaient été arrêtés tout de suite après les faits. Ils sont « tous deux inconnus des services judiciaires et des services de renseignements ». Ils sont membres d’associations de leur commune « en lien avec les arts martiaux, le Moyen-âge et l’univers mangas », a rappelé le magistrat.


Cette gifle a suscité l’indignation de l’ensemble de la classe politique. Macron a pour sa part dénonçé des « faits isolés » commis par « des individus ultraviolents ». Mais, « en même temps », l’arrogant a établi un amalgame entre le manuel qui passe à l’acte et le penseur qui filme la scène historique imprévisible, les qualifiant d' »abrutis » !

«Louis XVI, on l’a décapité, Macron on peut recommencer» ?

Appel au meurtre de Raquel Garrido, compagne Corbière, LFI

Le message retweeté par Raquel Garrido, l'avocate de la France Insoumise.
Le message retweeté par Raquel Garrido, l’avocate de la France Insoumise, le 19 janvier 2020.

Le scandale créé par Papacito et instrumentalisé par Mélenchon ravive les mémoires dans le registre des incitations à la haine et au crime. La chroniqueuse franco-chilienne Raquel Garrido, ex-porte-parole (« oratrice ») de la France Insoumise, a relayé des tweets menaçants envers le président Macron – dans le respect de la fonction et de la République! – avant la prochaine journée d’action contre la réforme des retraites, vendredi 24 janvier.

«Louis XVI, Louis XVI, on l’a décapité, Macron, Macron, on peut recommencer». Voilà le message que le compte Twitter des Gilets jaunes de Caeen avait publié en vue de la journée de la grève du 18 janvier. Rachel Garrido, ex-porte-parole de Jean-Luc Mélenchon, aujourd’hui chroniqueuse chez Cyril Hanouna et toujours avocate, a retweeté le message avec cette mention : «En prévision de la grève du 21 janvier».

Une chroniqueuse qui n’est pas du goût de Stéphane Séjourné, conseiller de Macron, qui a évoqué la possibilité de comptabiliser dans le temps de parole politique les interventions des « éditorialistes les plus engagés ». 

Cette publication – effacée depuis – a suscité de nombreuses réactions de soutien ou d’hostilité accusant l’épouse du député LFI Alexis Corbière d’appel au meurtre ou à la décapitation.

Raquel Garrido assume et répond

Raquel Garrido assume (!) son message. A un étudiant qui l’accusait d’incitation à la haine, elle a répondu : «Je crois que vous devez relire l’histoire [Histoire] de France. La mort de Louis XVI est précisément un acte de la fondation de la République. Admettez que la monarchie présidentielle est incompatible avec la République».

L’avocate de la France Insoumise LFI s’explique auprès du journal Le Parisien: « Le peuple est moqueur et a des références historiques pleines de sens. Les macronistes manquent totalement d’autodérision, comme lorsque Macron fait poursuivre les décrocheurs de portrait dans les mairies ».

Raquel Garrido a obtenu le soutien de Mélenchon après son message. « Ce qui me frappe, comme Raquel Garrido, c’est l’enracinement de la Révolution française de 1789 dans l’esprit du peuple français. Les Français sont glorifiés par cet évènement qui institue le peuple comme seul souverain », a écrit le leader de LFI.

Elle a aussi obtenu le soutien de son mari, le député LFI Alexis Corbière. Invité de RTL, ce lundi matin.

Il y a quelques jours, Raquel Garrido, chroniqueuse de « Balance ton post » avec Cyril Hanouna sur C8, s’était vue rappelée à l’ordre par l’animateur après une réflexion dans un débat sur le port du voile au cours des sorties scolaires.

La Rédaction de La Dépêche