Alertes à la bombe dans les aéroports par de « gros abrutis » : grossophobie de Clément Beaune ou recherche du chaos par la gauche?

Le crétin utilisait une même adresse e-mail

Le ministre des Transports Clément Beaune fustige les auteurs de fausses alertes à la bombe, qui ont conduit à évacuer de nombreux aéroports français la semaine passée. La majorité des cas est liée à une adresse mail suisse.

Rennes, Nantes, Lille, Nice, Strasbourg… Près de 70 alertes à la bombe ont mobilisé les services de sécurité, la semaine dernière, dans les aéroports de France. Dans un contexte d’urgence attentat consécutif à l’attentat djihadiste d’Arras par un Tchétchène, ces fausses alertes ont entraîné des évacuations et de nombreux retards, certains vols ayant dû être déroutés.

Une adresse suisse

L’aéroport de Brest a dû être évacué, mercredi 18 octobre 2023, en raison d’une fausse alerte à la bombe.
L’aéroport de Brest a dû être évacué, mercredi 18 octobre 2023, en raison d’une fausse alerte à la bombe.

Pour le ministre des Transports, les alertes sur les aéroports sont le fait non « pas de petits blagueurs » mais de « gros abrutis, voire de grands délinquants ».

Selon les premiers éléments en possession des enquêteurs, les fausses alertes émanent « quasiment toujours de la même adresse e-mail », rapporte Clément Beaune. Une adresse « située en dehors de l’Union européenne, en Suisse », laissant entendre que cela mettait les auteurs de cet « e-mail type qui se ressemble d’un jour à l’autre » hors de portée de certaines sanctions dans l’UE. L’Union européenne est censée nous protéger de la guerre et de mauvais coups, mais elle a des progrès à faire, au vu du conflit en Ukraine et des assauts de hackers en France.

Les hébergeurs appelés à coopérer

Le gouvernement français en appelle aux hébergeurs pour l’aider à identifier les auteurs de ces messages : « Chacun a une responsabilité, y compris les plateformes, et les réseaux sociaux – bien que Twitter ne se soit pas amélioré en changeant de nom – pour ne pas être le support de ce genre d’attaque et coopérer le plus vite possible avec l’aviation civile française et notre justice », selon Clément Beaune.

A noter que Jean-Noël Barrot est aux abonnés absents. N’est-il pas pourtant ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique (l’illustre Bruno Le Maire), chargé de la …Transition numérique et des télécommunications ?

Patrouilles renforcées dans les aéroports

Alors que d’autres lieux, notamment le château de Versailles et plusieurs musées, dont Le Louvre, ont été ciblés par de fausses alertes, « plus de 60 enquêtes, tous lieux confondus, ont été lancées », selon Clément Beaune.

Les patrouilles de police et des militaires de l’opération Sentinelle – opération de l’armée française déployée au lendemain des attentats des 7, 8 et 9 janvier 2015 et relancée après l’assassinat islamiste du professeur d’Arras, avec le placement du pays en urgence attentat – ont été renforcées, de même que les effectifs d’agents dans les gares et aéroports. Dès ce lundi, « c’est 40 % de plus de patrouilles qui sont mis en place » dans les aéroports de Paris, a encore annoncé Clément Beaune.

Une plainte systématiquement déposée, affirme Clément Beaune

« Ce n’est pas juste une blague, c’est un vrai délit », a rappelé Clément Beaune, dimanche 22 octobre 2023, dans l’émission Questions politiques de France interFrance TV et Le Monde, évoquant un « mélange de gens qui font des mauvaises blagues, de gens qui veulent faire peur […] et une compétition dans la bêtise entre des hackers ».

Alors que les fausses alertes à la bombe se multiplient ces derniers jours, particulièrement concernant les aéroports, le ministre des Transports Clément Beaune a promis « la plus grande fermeté » contre les personnes autrices de ces fausses alertes. « Les petits plaisantins qui se livrent à ce jeu sont de grands abrutis et de grands délinquants », a affirmé ce 20 octobre 2023 Clément Beaune, ministre des Transports, concernant les nombreuses fausses alertes dans des aéroports.

S’exprimant depuis le siège de la Direction Générale de l’Aviation Civile, le ministre a évoqué une situation « inacceptable » et a promis que « nous ne laisserons rien passer ». « Ça suffit d’avoir des petits jeux qui sont des actes très graves de délinquance », a-t-il exigé.

18 aéroports ont encore reçu des menaces ce vendredi 20 octobre et dix ont été évacués.

Un dépôt de plainte a lieu à chaque alerte dans un aéroport, a-t-il précisé. « Que tous ceux qui pensent faire une mauvaise blague, faire peur, sachent que c’est un délit qui est très lourdement sanctionné »« Chacun d’entre eux sera sanctionné », a affirmé le ministre, promettant « la plus grande fermeté ». Les juges relaient-ils ce message de grande fermeté ?

L’article 322-14 du Code pénal précise que « le fait de communiquer ou de divulguer une fausse information dans le but de faire croire qu’une destruction, une dégradation ou une détérioration dangereuse pour les personnes va être ou a été commise est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 € d’amende. »

Des activistes de «Dernière Rénovation» souillent le ministère de l’Ecologie

L’impunité, privilège de l’extrême gauche

Après celles de Matignon et de Bercy, la façade du ministère de la Transition écologique a elle aussi été vandalisée à la peinture par des militants d’extrême gauche du collectif «Dernière Rénovation».

Sur les images, diffusées sur les réseaux sociaux vers 11h30, ce vendredi 6 janvier, deux activistes équipés de bombonnes de peinture orange aspergent la façade de l’Hôtel de Roquelaure, fastueuse résidence urbaine, où siège la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, au 246 boulevard Saint-Germain, dans le 7ème arrondissement de Paris. Des gendarmes présents sur place ont procédé à l’interpellation des deux individus. Dans la vidéo, l’un des « militants » porte un t-shirt blanc frappé d’une inscription «qui est coupable». «Le gouvernement est clairement hors la loi», s’écrie-t-il, «derrière ces murs se cachent ceux qui décident pour nous, ceux qui nous condamnent. Notre peinture se nettoie. Eux garderont leur sang sur leurs mains». Le jeune homme vandale est ensuite interpellé par un gendarme.

Blocage de routes, monuments aspergés, militante attachée sur un cours de tennis à Roland-Garros, intervention sur la scène de l’Opéra… Le collectif «Dernière Rénovation» a fait des actions de dégradation ou de blocage sa spécialité. Actions que le mouvement justifie par la nécessité d’interpeller le gouvernement et l’opinion publique sur l’urgence climatique. Ces militants exigent notamment la rénovation thermique des bâtiments, qu’ils considèrent comme la priorité de leur combat. «Nous sommes la dernière génération capable d’empêcher un effondrement sociétal», raconte la page d’accueil du site internet de ces anarcho-révolutionnaires, sous couvert d’écologie et de sauvetage de la planète.

Dernièrement, les mises en scène d’actions médiatiques de pseudos écologistes radicaux se sont multipliées. Les vidéos de jeunes activistes aspergeant des œuvres d’art de peinture dans les musées avaient notamment suscité de vives réactions. Impunément: les écologistes ont voté Macron par défaut…

Port du masque de nouveau obligatoire en Ardèche : décision préfectorale

A l’extérieur des lieux soumis au passe sanitaire, dès ce vendredi 20

La préfète de la Drôme a pris une mesure similaire dès le 13 août.

Le préfet de l’Ardèche élargit à son tour l’obligation du port du masque. Il redevient obligatoire dans tous les lieux soumis au passe sanitaire : cinémas, salles de spectacles, activités de loisirs, établissements de plein air, foires, musées, bibliothèques, bars et restaurants lors des déplacements à l’intérieur de l’établissement. Dans les faits, les établissements recevant du public ont maintenu l’obligation du port du masque en intérieur. La nouveauté, c’est qu’il faudra le garder aussi en extérieur sur les sites touristiques ou pour aller voir un match dans un stade. 

Seules les activités physiques, sportives, artistiques et les discothèques ne sont pas soumises à cette extension de l’obligation du port du masque. 

Le taux d’incidence dépasse les 200 cas pour 100.000 habitants

C’est l’augmentation de la circulation du virus en Ardèche qui précipite cette décision. L’Ardèche vient de franchir le palier des 200 cas positifs pour 100 mille habitants. 208 précisément.  Ce taux d’incidence reste au dessous de la moyenne nationale. Mais le préfet anticipe les prochaines semaines. Retour à la maison après les vacances, achats de la rentrée, il y aura du brassage et « c’est de nature » écrit Thierry Devimeux « à renforcer la dynamique épidémique ».

Passe sanitaire : 74 députés appellent à une censure de son extension par le Conseil constitutionnel

Ils dénoncent une atteinte aux libertés et au principe d’égalité entre vaccinés et non-vaccinés.

Des députés ont saisi le Conseil constitutionnel pour contester la loi élargissant le passe sanitaire obligatoire aux cafés, restaurants et aux trains longue distance. Ils contestent l’urgence pour tous à atteindre au plus vite le taux d’immunité collective à 90%, du fait du variant Delta, plus virulent que le virus Alpha. Ils invoquent des motifs valables en période hors contamination épidémique.

Le député La France Insoumise Ugo Bernalicis dénonce une rupture d'égalité entre vaccinés et non-vaccinés, notamment ceux qui n'auront pas rempli leur schéma vaccinal complet lors de l'extension du pass sanitaire, prévue le 9 août 2021. (THOMAS PADILLA / MAXPPP)

Le député La France Insoumise Ugo Bernalicis dénonce une rupture d’égalité entre vaccinés et non-vaccinés, notamment ceux qui n’auront pas rempli leur schéma vaccinal complet lors de l’extension du pass sanitaire, prévue le 9 août 2021.

Lundi 26 juillet, 74 députés d’opposition (LFI, PCF, PS, Nouveaux Démocrates et Liberté et Territoires) ont déposé un recours devant le Conseil constitutionnel pour contester le projet de loi déjà voté et élargissant le passe sanitaire aux bars, cafés, restaurants, ou encore aux vols intérieurs et aux trains longue distance. Le passe est déjà obligatoire dans les lieux de culture, cinémas, musées, théâtres…

Le texte de loi doit entrer en vigueur le 9 août, depuis qu’il a été adopté par l’Assemblée nationale et le Sénat, mais il doit être validé par le Conseil constitutionnel. Les Sages de la rue Montpensier rendront leur décision le 5 août. Le premier ministre, Jean Castex, leur a demandé de se prononcer sur chacune des mesures contenues dans le texte de loi.

Battus lors du vote à l’Assemblée nationale, les 74 députés repartent à la charge devant le Conseil constitutionnel, avec les mêmes arguments. Ils dénoncent des mesures qui vont à l’encontre des libertés et des droits constitutionnels. Leur objectif est que les Sages censurent certains articles, notamment l’article 1 de la loi, le plus polémique, qui prévoit d’étendre le passe sanitaire à de nouvelles activités du quotidien. 

« Atteinte à la liberté d’accès aux lieux de vie »

Pour le radical député Aurélien Taché, du parti des Nouveaux Démocrates, cet article 1 est contraire à la liberté d’aller et venir des citoyens, et de mener librement une vie sociale et familiale. « Toutes ces libertés sont mises à mal par cette instauration du pass sanitaire », estime Aurélien Taché. « Son extension très forte va vous priver de la possibilité d’accéder à tous les lieux de vie qui sont ceux du quotidien : les lieux de sociabilisation, lieux culturels, cafés ou autres, si vous n’êtes pas vacciné ». 

Il est toutefois possible de passer régulièrement des tests antigéniques ou PCR pour se rendre dans ces lieux, à partir de l’entrée en vigueur de la loi. Ces tests sont gratuits – mais à la charge de la collectivité, dont les vaccinés ainsi discriminés – jusqu’au début de l’automne, comme l’a annoncé Macron,le 12 juillet.

Aurélien Taché estime que l’extension du passe sanitaire est « une atteinte extrêmement forte à notre liberté. Et puis à la liberté d’entreprendre aussi, de ceux qui, finalement, tiennent ces entreprises. »

« C’est une disproportion et une surcharge de travail terrible pour tous ces employés qui ne sont pas là pour faire respecter les missions de police et de contrôle. »Aurélien Taché, député Les Nouveaux Démocrates 

« Rupture d’égalité » entre vaccinés et non-vaccinés

Globalement, les députés dénoncent une mise en place beaucoup trop hâtive de ce pass sanitaire, compte tenu des stocks de vaccins et des délais de rendez-vous. Tous les Français, même de bonne volonté, n’auront pas le temps de se faire vacciner d’ici le 9 août.

C’est contraire à l’un des principes fondateurs de la Constitution, l’égalité, selon Ugo Bernalicis. Le député La France Insoumise pense à « ceux qui ont voulu entamer leur parcours vaccinal après les annonces du président de la République. Le temps de prendre leur premier rendez-vous (…) ceux-là ne pourront pas se faire vacciner en temps et en heure. »

« Certains, qui veulent être vaccinés, seront obligés de faire des tests PCR ou antigéniques toutes les 48h pour pouvoir vivre à peu près normalement en période de vacances. Il y a une rupture d’égalité flagrante. » (Ugo Bernalicis, député La France Insoumise)

Le Conseil constitutionnel a jusqu’au 5 août pour rendre sa décision. Il peut émettre à ce moment-là des réserves d’interprétation ou même censurer des pans entiers du texte, comme l’espèrent les députés qui ont déposé ce recours.

Gag du passe sanitaire, obligatoire sans contrôles d’identité

Le respect des libertés individuelles, combien de morts ?

Pas de souci pour les cafetiers,
ici à Reims

L’état d’urgence… sanitaire ne s’applique pas à la… santé publique ! Les restaurateurs n’auront pas à vérifier l’identité de leurs clients lors de la présentation du passe sanitaire.

Jean Castex l’a avoué tranquillement au JT de 13h de TF1: les responsables d’établissements, dont cinémas, cafés et restaurants, devront uniquement vérifier les passes sanitaires, mais pas les identités.

Le premier ministre a même annoncé également une tolérance d’une semaine avant l’application de sanctions.

Les responsables d’établissements recevant du public – cinémas et musées depuis mercredi, puis cafés et restaurants à partir d’août – devront contrôler les passes sanitaires, mais ne seront pas tenus responsables en cas de fraude, a expliqué mercredi l’illustre meilleur choix de Macron pour Matig on, Jean Castex, ajoutant même qu' »une semaine de pédagogie » sera accordée.

Les gérants seront « responsables du contrôle » du pass sanitaire, mais pas de la « vérification de l’identité » de la personne qui le présente, ce qui sera du ressort des forces de l’ordre, a précisé Jean Castex, interrogé par TF1. Après une semaine de « pédagogie » (gag?) en direction des établissements concernés qui n’en font qu’à leur tête, viendra « le temps des sanctions », a-t-il ajouté, bien que sa parole soit totalement dévaluée.

Quel montant, la sanction?

Les maisons closes
rouvertes en terrasse…

A la mi-juillet, le Gouvernement avait claironné sa décision de durcir le ton face à la montée du variant Delta et sa détermination à faire respecter les contrôles du passe sanitaire. Selon l’avant-projet de loi présenté officiellement lundi 19 juillet, l’exploitant d’un commerce ou restaurant qui dérogerait aux futurs obligations de contrôle devait s’exposer à 45.000 € d’amende (maximum et au franc symbolique, minimum?) et un an d’emprisonnement ! L’exploitant était clairement responsabilisé… Mais, voix discordante au gouvernement, Bruno Le Maire avait jugé cet arsenal répressif « excessif ».

Tous les clients à partir de 12 ans des lieux et transports concernés devaient avoir leur passe, ainsi que les salariés (serveurs des restaurants, contrôleurs de trains, etc.) mais pas les policiers ou gendarmes. Un sursis jusqu’au 30 août a finalement été décidé pour les enfants de 12 à 17 ans et des salariés. Restaient les clients…

Il y a encore une semaine, le projet – requalifié en avant-projet face à la grogne – disposait de surcroît que les salariés soumis à la vaccination obligatoire (personnels soignants, au contact de populations fragiles, pompiers) ne pourraient plus exercer leur activité en cas de manquement au 15 septembre prochain, et pourraient même être licenciés si la situation perdurait pendant les deux mois d’été qui suivaient. Le texte devait être adopté lundi 19 juillet au Conseil des ministres, puis examiné par le Parlement dans la semaine.

Or, on sait dejà que les élus de la majorité, plusieurs fois menacés de mort par les libertaires – à l’instigation de tel ou telle de ses élus de 2017, comme Martine Wonner – sont en train de lâcher le pouvoir sur ce nouveau sujet: ils apaiseront leur circonscription et Macron pourra évoquer sa fermeté contrariée (auprès d’Odoxa Dentsu !). Seuls les personnels des hôpitaux feront face: on ne les verra pas en terrasse…

Véran assume-t-il ce ni fait, ni à faire ubuesque du stratège Macron? Il appartiendra aux collectivités territoriales de suppléer aux lâchetés de l’exécutif, comme de ses parlementaires, et de prendre les mesures impopulaires.

Rendez-vous début août, si le variant Delta le veut !

Déconfinement: les règles changent encore mercredi 19

Ce qui va changer pour le meilleur et pour le pire

Couvre-feu, sport, cinéma, théâtre, télétravail, cérémonies : Le Figaro fait le point de ce qui change ou non pour le déconfinement du 19 mai en France.

Avec un nouveau pas vers la levée du confinement, les Français retrouveront mercredi 19 un certain nombre d’activités de la vie quotidienne suspendues de longue date. Couvre-feu, sport, cinéma, théâtre, télétravail, cérémonies : le diable est dans le détail.

  • Couvre-feu retardé

Les Français pourront désormais être dans la rue jusqu’à 21 heures, au lieu de 19 heures. Il sera donc possible de faire des achats, fréquenter des terrasses ou des lieux publics jusqu’à cette heure. À partir du 9 juin, il sera décalé à 23 heures, avant d’être supprimé, en principe, le 30 juin.

  • Réouverture des terrasses

Les restaurants pourront rouvrir leurs terrasses pour accueillir les clients en extérieur, à condition de respecter un certain nombre de règles : ne remplir qu’à 50 % de la capacité totale, et des tables de 6 personnes maximum.

  • Les musées et cinémas ouvrent leurs portes

Après sept mois de fermeture, les cinémas ouvriront de nouveau leurs portes mercredi, tout comme les musées et les théâtres. Les salles ne pourront accueillir que 35% de leur effectif et devront laisser deux sièges entre chaque spectateur avec une jauge de 800 personnes par salle maximum. Quant aux musées, ils devront assurer 8m2 par visiteur. Les bibliothèques rouvrent également à raison d’un siège sur deux. Les festivals en plein air seront autorisés jusqu’à 1.000 personnes assises.

  • Accès aux commerces «non essentiels»

Les commerces et rayons «non-essentiels» se préparent à rouvrir le 19 mai, à condition de respecter la distanciation de 8m² par client. Tous les commerces sont concernés, y compris les centres commerciaux de grande taille.

  • De nouvelles règles pour les cérémonies

Dans les lieux de culte ou lors des cérémonies de mariage ou de pacs, le nombre de personnes sera déterminé par un emplacement sur trois en quinconce entre chaque rangée. Les cérémonies funéraires pourront elles accueillir 50 personnes.

  • Des reprises pour le sport

Que les petits danseurs se réjouissent : les cours de danse seront de nouveau autorisés pour les mineurs. Les activités de sport collectif en plein air seront possibles dans la limite de dix personnes. Les compétitions sportives pourront être réorganisées «sans contact» pour les amateurs, dans une jauge maximale de 50 personnes. Les établissements sportifs extérieurs, comme les stades, ou couverts ( piscines) pourront accueillir 35% de l’effectif jusqu’à 1000 personnes assises.

  • Retour en présentiel dans l’enseignement supérieur

Les étudiants retrouveront les salles de classe mercredi, avec une reprise en présentiel à 50%, selon la ministre de l’éducation supérieure. Pour l’instant, le protocole prévoit seulement un jour de présence par semaine sur la base du volontariat, en respectant une jauge de 20%. Pour les salariés, le télétravail reste cependant la norme jusqu’au moins le 9 juin.

L’étape suivante du déconfinement interviendra le 9 juin, notamment avec l’accueil des clients à l’intérieur des restaurants et le décalage du couvre-feu à 23 heures.