Des cours d’empathie à l’école: une idée danoise reprise par Attal, dès janvier

Le ministre assigne aux professeurs une tâche éducative qui relève des familles

Le ministre de l’Education nationale confirme que l’école n’est décidément pas dédiée à l’instruction. Il met un coup d’accélérateur à la lutte contre le harcèlement scolaire. Gabriel Attal, qui avait annoncé le lancement de cours de bienveillance pour 100 écoles en janvier, évoque désormais le nombre de 1.000 établissements scolaires.

Un dispositif d’une ampleur dix fois plus grande que prévue. Annoncés dès septembre lors de la présentation du plan de lutte contre le harcèlement scolaire, les cours d’empathie vont prendre une nouvelle dimension dès la rentrée de janvier.

« Ce que je peux vous annoncer aujourd’hui, c’est que ce sera pas 100 écoles mais 1.000 écoles en janvier 2024 qui vont accueillir ces temps dédiés à la bienveillance, à l’altérité« , a lancé le ministre de l’Education nationale ce dimanche sur RTL.

Vers une généralisation en septembre 2024

Ces cours d’empathie devront permettre d’apprendre « à respecter la différence de l’autre, la culture de l’apaisement quand il y a un conflit, à pacifier les choses », a encore précisé Gabriel Attal, qui se place résolument au côté des immigrés et non pas des européens, blancs et chrétiens, que les premiers ne font aucun effort pour connaître et respecter. Il revient donc aux petits blancs d’apprendre à être un peu tchétchène et afghane, algérienne et palestinien, malien et nigérienne, syrienne et albanais… L’apprentissage inverse serait-il trop demandé?

L’objectif d’un déploiement à vaste échelle « dans toutes les écoles maternelles, puis primaires » reste toujours d’actualité pour la rentrée de septembre 2024.

Dans la phase de test entre le mois de janvier et de septembre, « plusieurs organisations » vont être expérimentées. « Dans certaines écoles », les cours d’empathie dureront « une heure » ou « deux heures dans la semaine » suivant les besoins.

Très efficace au Danemark

Charlie hebdo ne manque pas de se se gausser…

Une mère tabasse son enfant car il a eu une mauvaise note à son devoir d'empathie. Par Zorro.
Non au tabassage, oui à la fessée ?

Comme d’habitude, la solution miracle viendrait des pays scandinaves, ces bons élèves de l’humanité avec leurs bicyclettes, leurs jouets en bois, leurs classes en extérieur et leur affabilité maladive en toutes circonstances, ricane Coline Renault. Elle aurait pu, à en croire Gabriel Attal, éviter le décès du jeune Nicolas, retrouvé pendu à son domicile des Yvelines après des mois de harcèlement scolaire, ou celui de Lindsay, elle aussi tourmentée jusqu’à la mort au collège comme sur les réseaux sociaux au printemps dernier. Ainsi, le ministre de l’Education nationale a promis à la rentrée 2024 la généralisation dans tout le pays de la méthode danoise Fri For Mobberi, littéralement « libéré du harcèlement », composante phare de tout son plan déployé contre le harcèlement scolaire. [Ce programme a été lancé en 2005 au Danemark par la Fondation Mary et Save the Children Danemark et est déployé en France par la Fédération de Paris de la Ligue de l’enseignement, une hydre socialiste en forme de confédération d’associations revendiquant 25.000 associations locales et s’appuyant sur 103 fédérations départementales. Sous Hollande, elle a été le mouvement associatif qui a perçu la plus importante subvention annuelle du ministère de l’Education nationale : en 2013, elle a reçu 23 millions d’euros qui auraient pu permettre de créer des postes de médecins scolaires…]

En quelques mots, le dispositif veut développer le vivre-­ensemble et la cohésion de groupe, à raison, une fois par semaine, de séances de discussions et de jeux, qui passent notamment par le contact physique – comme dessiner un mouvement dans le dos pour accompagner une histoire contée (surtout ne pas oublier le consentement en demandant « est-ce que tu peux me prêter ton dos ? »). La méthode comprend aussi l’utilisation d’un ours en peluche comme mascotte et principale oreille pour les chagrins individuels. 70 % des professionnels qui ont testé ce programme trouvent qu’effectivement il rend les enfants plus bienveillants à l’égard de leurs camarades.

On songe à la violence des adolescents ou, pire encore, à celle des préadolescents – et à l’acharnement dont peut faire preuve une meute. On pense à cet enfant, dans une classe bretonne, qui a expliqué à son institutrice, interrogée par Charlie Hebdo, vouloir « tuer la Lune » en visant le ciel avec ses doigts qui forment une arme imaginaire. Il s’appelle Paul [!], il a 5 ans et il terrorise les astres comme ses camarades. À la cantine, il les menace en levant son petit couteau d’enfant. Pendant les récréations, il tape, il frappe, il mord et, dans la classe, c’est encore pire [Et on ne demande pas à voir les parents ?]. Est-il vraiment possible de lui injecter de l’empathie de force dans le crâne, pendant que ses deux accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH) ont besoin de leurs quatre bras et de leurs quatre jambes pour le maîtriser ? Peut-on vraiment apprendre l’empathie à l’école ? Ou naît-on avec une certaine propension à sentir l’autre qui détermine nos actions tout au long de notre vie ? [L’acquis peut-il surmonter les désordres de l »inné, dans un pays où tout est qualifié de « difficile », mot-phare des assistés ?]

« Dire que le Danemark a réglé le problème du harcèlement scolaire avec des cours d’empathie, c’est inaudible scientifiquement », estime le psychopédagogue Bruno Humbeeck, auteur du Harcèlement scolaire. Guide pour les parents (éd. Odile ­Jacob). Car une grande partie de l’empathie se détermine bien en amont de l’école. Tout d’abord, par la nature : les animaux, par exemple, ont aussi de l’empathie. Les oiseaux et les poissons peuvent ainsi ressentir la peur de leurs congénères, ce qui leur permet de prendre collectivement la fuite en cas de danger. L’empathie humaine, elle, se décline sous quatre formes, à en croire le psychiatre et psychanalyste Serge ­Tisseron [gourou de la gauche]: la compréhension des états émotifs de l’autre ; le souci d’autrui ; la capacité de prendre du recul et de comprendre que l’autre peut avoir une façon de réagir différente ; puis la capacité de contrôler ses propres émotions sans les imposer à un autre. « Ces différentes formes vont se développer lors de la petite enfance en fonction de ses interactions avec son entourage. Lorsqu’un bébé échange avec des personnes attentives à lui, il apprend à saisir les émotions des autres. C’est une disposition naturelle qui a besoin d’être stimulée », explique le psychiatre. Et ce tout au long de la vie. « On ne peut pas enseigner l’empathie, poursuit-il. Ça ne s’apprend pas. On la développe dans des situations d’interactions avec les autres, lorsqu’on est soumis à la nécessité d’identifier des états émotifs, à exprimer et à contrôler son émotion… Il ne s’agit pas de faire un cours, l’empathie n’obéit pas à une traditionnelle explication verticale.  »

Un fonctionnement général du groupe

La réussite du Danemark tiendrait moins à des cours ponctuels de Fri For Mobberi qu’à un fonctionnement général du groupe à l’école. «  Ils ont une culture du collectif qui, grâce à l’ensemble de leurs activités collaboratives, évite la marginalisation de certains, poussent les enfants à s’exprimer, à se découvrir et à s’intégrer, analyse Serge Tisseron. L’école française est trop verticale : contrairement aux pays protestants, qui ont une tradition de tolérance et de débat, le système scolaire laïque s’est construit en se calquant sur le modèle scolaire catholique, lui-même calqué sur la messe. Un enseignant sur l’estrade fait cours comme lorsque le curé explique l’Évangile. Les enfants n’ont pas la possibilité de se connaître et d’interagir pour développer leurs états cognitifs respectifs. On a un énorme retard sur ce sujet en France. »

De plus en plus, les compétences psychosociales sont valorisées pour permettre de changer de paradigme à l’école. «  On essaie de coconstruire des lignes de conduite, des responsabilités, des routines de travail. Le coeur du sujet est d’élaborer ensemble les règles de vie du groupe, dans le calme, l’écoute et le respect. Plus les enfants sont impliqués, plus on leur demande leur avis, plus il y a de chance qu’ils adhèrent au projet de groupe. Plus vous formez une communauté qui échange, qui se met d’accord, qui développe son intelligence collective, moins il y a de dérapages, estime Chahra Joubrel-Merahi, formatrice en compétences psychosociales. Le harcèlement est un risque sociétal : pour renforcer son sentiment d’appartenance, on est soi-même vecteur d’exclusion. La mise en sécurité de chacun permet de limiter ces phénomènes. » La formatrice reconnaît toutefois l’efficacité relative de ces méthodes, du moins à court terme, sur des situations de crise. «  C’est de la prévention, et non une méthode pour mettre fin à des situations de harcèlement. On n’est pas des pompiers : on essaie juste de créer des groupes qui fonctionnent mieux », ajoute-t-elle.

Un système copié-collé

En agitant la baguette magique des « cours d’empathie », Gabriel Attal veut coller grossièrement à la façon de faire d’un pays, façon qui ne fonctionne que pour un lieu et une culture donnés. Les Danois ne sont pas les Français [et les Palestiniens ne ressemblent ni aux uns ni aux autres]. « Stimuler l’empathie est un processus long, qui se noue dès la naissance [avant, même]. Il ne sert à rien de copier bêtement [adverbe exprimant l’empathie…] les modèles des autres, note Bruno Humbeeck [pour qui on n’apprend pas l’empathie â travers l’Autre…]. Par exemple, en Norvège, le professeur a un prestige absolu comparable à celui d’un médecin. Quand un élève est pris à témoin, les parents ne débarquent pas pour se plaindre, et le harcèlement cesse aussitôt. » Au Danemark, le fait qu’il y ait peu de harcèlement tient aussi à la structure de la société. « Les Danois ont un esprit communautaire très ancré. Historiquement et culturellement, ils sont tous des individus parties prenantes dans une communauté. L’intelligence collective est bien mieux valorisée qu’en France, ce qui limite de facto les situations d’exclusion », précise Bruno Humbeeck [qui fait donc le procès des Français justifiant ainsi la malveillance dont ils sont l’objet de la part de peuples qui en sont restés à l’Ancien Testament].

Isabelle Dumont, enseignante en Normandie, ajoute qu’on ne peut pas confier à l’école seule le développement de l’empathie : « Tous les partenaires intervenant dans la vie d’un enfant doivent travailler sur la question : les parents, les enseignants, les intervenants du périscolaire… L’accent doit être mis au quotidien et adapté à toutes les situations pratiques. » Un avis partagé par Bruno Humbeeck : « Les cours d’empathie ne marchent que si toute la société fonctionne comme ça. Les parents doivent jouer leur rôle, veiller à ce que leurs enfants ne provoquent pas d’émotions négatives chez les autres. C’est-à-dire ne pas se satisfaire d’avoir un enfant dominant. L’éducation à l’altruisme n’est pas seulement le fait de l’école, mais de tout le système social. » [En somme, Attal se trompe de public et ceux qui ont applaudi à l’entrée des parents dans l »école veulent maintenant les redresser: ont-ils été loupés par l’Education nationale dans leur enfance et les psychopédagogues ont fauté ou ils viennent d’ailleurs et il est urgent de créer des cours de vivre-ensemble pour ceux qui débarquent en France en clamant pourtant qu’ils nous adorent et profitent de notre droit du sol pour justifier l’usage du couteau à l’école]. Alors l’Éducation nationale peut bien brandir la méthode danoise comme remède miracle au suicide des adolescents, elle ne fera que colmater maladroitement les trous dans le tissu social d’une société en grande carence d’intelligence émotionnelle. »

Si on en croit Charlie hebdo et ses sommités de la psy de gare, qui n’ont rien à proposer que le dénigrement, il n’y a rien à faire. Et que le plus fort – ou le plus déséquilibré – gagne.

Tours: des petits garçons en jupes exclus d’une école

4 et 6 ans, la provocation est imputable aux parents

Les anti-sexistes sexisés sévissent

En Indre-et-Loire, des parents engagés ont instrumentalisé leurs garçons pour faire avancer leur lubie du moment. Ils avaient décidé de noyer leurs enfants dans un genre unique, l’autre, celui des filles. La honte d’être du genre masculin est la suite logique de l’émancipation de la femme, courant du XXe siècle qui s’est manifesté pendant les « années folles », entre 1919 (à la sortie de la Première Guerre mondiale) et 1929 (début de la crise économique et sociale), synthétisée par le terme de  » garçonne ». L’allure garçonne se caractérisa par une silhouette androgyne et longiligne, où ne sont plus marquées ni la poitrine ni la taille, et par le port des cheveux courts.

Une nouvelle vague de confusion des genres enfle, se manifestant donc par l’envoi d’enfants en situation de faiblesse qui subissent l’oppression de leurs parents. Leurs rejetons doivent porter une jupe à l’école, parce que c’est le choix idéologique de leurs parents.

« Garçons interdits de classe pour des jupes, » ricane la Nouvelle République en titre. Ce journal observe que le dialogue n’a pas permis de trouver un consensus entre les parents « progressistes » agresseurs et l’école Sainte-Jeanne-d’Arc de Tours, ville gérée par la coalition EELV-PS-LFI-PCF-G·s-PP-E !-GÉ, autant dire aujourd’hui la… NUPES.

Leur extrêmisme a trouvé sa claire expression démocratique dans la pénombre de la nuit. Entre dimanche et lundi 13 juin 2022, l’établissement a été la cible d’un collectif féministe.

Ce lundi, des garçons ont pris le chemin de l’école en tenu de garçon. Début juin 2022, deux élèves de l’école privée Sainte-Jeanne-d’Arc, l’un âgé de quatre ans et l’autre de six ans, avaient été « mis au ban » de leur salle de classe, parce qu’ils auraient voulu s’habiller en filles, selon le journal du groupe dirigé par Olivier Saint-Cricq – frère de Nathalie Saint-Cricq, chroniqueuse sur France 2 épouse Duhamel et tante par alliance d’Amélie Oudéa-Castéra, nommée ministre des Sports en mai 2022 par Elisabeth Borne – au motif du port de jupes de filles. 

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« Je m’habille comme je veux !! Pas de sexisme dans nos écoles », « Arrêtez de sexualiser les enfants »… Dans la nuit du dimanche au lundi 13 juin, la façade de l’établissement scolaire a été taguée par un collectif féministe, rapportent France 3 Centre-Val de Loire.

La semaine précédente, c’est dans le bureau du directeur diocésain, Bernard le Floch, que le dialogue avec les parents a pris fin : pas de jupe ou de robe pour les garçons. 

Emelin est venu en jupe, ce vendredi, devant l’école Sainte-Jeanne-d’Arc, à Tours, en guise de protestation face à l’interdiction faite à ses fils de porter une robe.

« On a expliqué aux enfants que le ‘chef de la directrice’ ne veut pas qu’ils viennent habillés comme ça », commente leur père, Emelin. « Pour une question d’égalité au sein de notre foyer, notre fille ne portera pas de jupe ou de robe à l’école non plus. »

Dès la rentrée prochaine, les trois enfants  seront accueillis dans une école, publique cette fois, qui s’est engagée auprès des deux parents, à accepter les élèves en jupe s’ils le souhaitent.

En quarante ans de carrière au sommet du diocèse, Bernard le Floch est confronté à cette situation pour la toute première fois. « Les parents ont eu tout à fait raison de se référer au règlement intérieur qui n’interdit pas le port de la jupe pour les garçons », souligne le directeur diocésain.

Tenue vestimentaire, enjeu politique à l’école

Le port du voile ou du qamis islamiques.

Depuis février et le début du ramadan, ces vêtements se multiplient aux abords des lycées et y sont parfois introduits.

«Le proviseur m’a dit qu’il en avait marre, qu’on était trop de filles comme ça au lycée. Y en a une, y en a deux, y en a trois, et chaque jour ça augmente…» Elève en terminale dans un lycée public, c’est par ces mots que ‘Maïssa’ décrit le nombre grandissant d’abayas – ces robes islamiques répandues au Moyen-Orient – dans son établissement.

Alors que le port de signes et tenues manifestant «ostensiblement une appartenance religieuse» est interdit depuis la loi de 2004 dans les lycées publics, ces robes longues – mais aussi leurs pendants masculins, les qamis – y déferlent, comme l’observe le Conseil des sages de la laïcité, installé en 2018 par le précédent ministre de l’Education, Jean-Michel Blanquer, et le Comité national d’action laïque (Cnal) – qui rassemble la FCPE, fédération de parents marquée à gauche, la Ligue de l’enseignement et l’Unsa-éducation, 

Port de la jupe par des collégiens.

Des jeunes en Qamis pour répondre à la “Journée de la jupe dans les Lycées”

En mai 2014, l’académie de Nantes lança la deuxièmee édition de « La journée de la jupe » incitant les élèves de 27 lycées, filles et garçons, à porter une jupe toute une journée pour venir en cours.

Mini-jupe pour homme

Une photo circula sur les réseaux sociaux sur laquelle on put voir 5 lycéens portant un qamis en pleine salle de classe d’un etablissement publuc ! La photo a été prise avant l’événement mais elle répond de la meilleure manière à l’appel lancé par l’académie de Nantes.

Lourde de sens, cette récupération d’une opérqtion LGBTQ+ dénonçait de soi-disant décisions islamophobes de l’Education nationale à l’encontre des jeunes filles voilées ou portant simplement une jupe longue jugée trop « religieuse », en fait communautariste et, au fond, politiquement séparatiste.

8 enfants cas contacts dans un camp de vacances de la FOL en Ardèche

Huit enfants et une adulte évacués de ce centre de vacances de la Fédération des Oeuvres laïques

La fédération des œuvres laïques (FOL) a dû faire évacuer ces neuf personnes du camp situé à Meyras, en Ardèche, où se trouve la station thermale de Neyrac-les-Bains, lundi 16 août.

L’animatrice suspecte était arrivée dimanche 15 août sur le site “Les Portes de l’Ardèche” et a été contrôlée positive à la Covid-19, lundi matin.

Ce camp de la FOL, d’une capacité de 120 personnes laïques (FOL), situé à Meyras, en Ardèche, a vu l’évacuation de huit enfants et d’une animatrice, lundi 16 août. L’animatrice en question, arrivée dimanche 15 août sur le site “Les Portes de l’Ardèche”, d’une capacité de 120 personnes, a été contrôlée positive à la Covid-19, le lendemain matin.

« Immédiatement » mise à l’isolement, elle avait toutefois pu partager un repas avec huit des jeunes participants. Selon le protocole mis en place avec l’agence régionale de santé (ARS), ils ont dû être évacués. « Tous les enfants ont été testés négatifs et le séjour va pouvoir se poursuivre pour les autres participants », faisait-on savoir du côté de la FOL.

Il s’agit d’un camp organisé pour les enfants placés en famille d’accueil. Il fait notamment office de période de vacances pour les familles d’accueil, ce qui a compliqué la logistique du rapatriement des jeunes. « Nous avons trouvé une solution pour quasiment tous les enfants », assurait-on encore du côté de la FOL, mardi 17 août.

La Ligue de l’enseignement est une nébuleuse d’éducation populaire incluant la FOL l’UFOLEP, APAC ou Service civiquem. Cette confédération d’associations françaises revendique 25.000 associations locales. Son organisation s’appuie sur 103 fédérations départementales, elles-mêmes regroupées dans des unions régionales. Les associations locales, les fédérations départementales et le centre confédéral comptent plusieurs milliers de salariés et des centaines de milliers de bénévoles. Elles animent des activités tentaculaires dans domaines de l’éducation populaire ou de l’enseignement, des pratiques artistiques et culturelles, des activités sportives, des vacances et des loisirs, de la formation professionnelle ou de l’action sociale.

Elle est l’organisation associative qui perçoit la plus importante subvention annuelle du ministère de l’Education nationale : en 2013, elle a reçu 23 millions d’euros, devant l’Union nationale du sport scolaire (UNSS – 17 millions) qui fédère les associations scolaires en collèges et lycées ou les Pupilles de l’enseignement public (PEP – 6 millions). « Nous n’avons pas de rente, très peu de subventions, pas de financement de fonctionnement, » assure pourtant Alain Cochet. La situation financière de la FOL 07 serait devenue très difficile.

Laïcité: Olivier Faure met en difficulté les socialistes du Grand Est et les musulmans

Olivier Faure « méconnaît la réalité du terrain », accuse le Grand Est, a minima

La Grande Loge de France est-elle seule aux manettes du Parti socialiste ?

Les francs-maçons parisiens mettent le feu au Grand-Est

A Strasbourg , la trésorière du parti, Pernelle Richardot, a écrit jeudi un courrier de fureur au premier secrétaire du PS, l’accusant de méconnaître la réalité du terrain. Durant l’entre-deux-tours des élections régionales, elle était la chef de file des frondeurs anti-Masseret, mais elle a ensuite co-présidé avec Jean-Pierre Masseret le groupe PS du conseil régional (ACAL) avec… Jean-Pierre Masseret.

Olivier Faure est inactif, mais quand il s’y met, il fait regretter son incurie. C’est la franc-maçonnerie qui le sort de sa léthargie: comme Emmanuel Maurel, Luc Carvounas ou Stéphane Le Foll, Faure est un « frère », il fait partie de la mafia, comme dit Delphine Batho. Jeudi, Pernelle Richardot, pourtant proche du premier secrétaire socialiste, trésorière du parti et présidente du groupe PS au Conseil régional du Grand Est, lui a littéralement volé dans les plumes, à l’annonce, affichée mardi lors du bureau national du PS, de sa volonté d’abroger le concordat en vigueur en Alsace-Moselle. La proposition doit figurer dans un contre-projet au projet de loi « confortant les principes républicains » présenté le 9 décembre en conseil des ministres. Faure présente ce contre-projet de loi vendredi, lors d’un événement numérique, « Le live des idées ».

« Le concordat est ce témoin vivant d’une histoire nationale forte qui peut certes être discuté mais dans un débat qui mérite respect et connaissance et suppose de se garder des caricatures et des amalgames », lui a écrit Pernelle Richardot, jeudi en milieu de journée, dans une lettre cinglante cosignée par les responsables PS régionaux, dont l’ex ministre Catherine Trautmann ou le sénateur Jean-Marc Todeschini. « Aucun de nous, responsables fédéraux ou élus locaux, n’a été associé à cette démarche ou consulté sur sa pertinence », poursuit l’élue, désolée « qu’une fois de plus » le PS « donne l’impression de méconnaître, voire de mépriser, l’histoire singulière » du Grand Est.

« Une méconnaissance totale des réalités de nos territoires »

« C’est incroyable de jacobinisme à l’heure de la décentralisation », assène l’Alsacienne. Mais la conseillère régionale PS du Grand Est sait bien que la démarche du premier secrétaire du PS s’inscrit d’abord dans le projet de loi sur le séparatisme. Elle le dénonce avec vigueur dans son courrier. « Nous ne sommes pas des conservateurs arc-boutés sur la défense d’un droit dépassé et nous ne sommes pas moins laïques que d’autres et si vous nous aviez consultés, insiste-t-elle, nous aurions pu vous expliquer la gravité du lien ainsi fait entre concordat et séparatisme. Ce raccourci est non seulement un contresens historique mais aussi la traduction d’une méconnaissance totale des réalités de nos territoires. » Sonnez hautbois, résonnez musettes!

Le sujet est plutôt de savoir s’il faut étendre le Concordat au reste de la France

« Les politiques républicaines portées depuis des années, notamment par les élus de gauche » ont permis « en s’appuyant sur le concordat » de « créer de nouvelles politiques permettant le vivre ensemble républicain, le respect des croyances de chacun, » ont fait valoir les élus de l’Est. Surtout, elle rappelle à ceux qui l’ignoreraient, que le concordat n’est « qu’une infime partie du droit local ». Un droit local que François Hollande, en 2012, alors candidat du PS à la présidentielle, s’était gardé de vouloir remettre en cause.

Des demandes d’abrogation émergent régulièrement de cercles proches des Francs-Maçons du Grand Orient, de la Ligue de l’enseignement ou de la Libre Pensée, de chez Jean-Luc Mélenchon aussi, au moins lors de ses campagnes présidentielles de 2012 et 2017. Pour Gilles Clavreul, ancien préfet et cofondateur du Printemps républicain, « c’est une vieille revendication des milieux laïcs. Aujourd’hui, certains, notamment à l’extrême-gauche, s’en servent surtout pour parler d’autre chose quand on évoque la lutte contre l’islamisme, manière de dénoncer un deux poids deux mesures »

Faure plonge aussi le PS dans l’embarras en pointant les racines de l’islamisme

Dans un entretien avec Libération , jeudi, le compagnon de Soria Blatmann, ancienne conseillère aux droits de l’homme de Macron (jusqu’en mai 2018), Olivier Faure a justifié son opposition au projet de loi « confortant les principes républicains ». A le lire, « il y manque cet équilibre entre la fermeté sur les principes et la volonté de consolider dans les faits les valeurs républicaines ». « Il faut être dur avec l’islamisme radical [pléonasme] », a ainsi indiqué Olivier Faure, le premier secrétaire répétant que le PS ne peut participer à la marche du 10 novembre 2019 contre l’islamophobie en raison de mots d’ordre « en contradiction avec (ses) valeurs ».

 La mère du fils de Faure, l’ancienne conseillère du président de la République a quitté l’Elysée pour rejoindre le cabinet de l’ancienne ministre de la Culture de François Hollande, Audrey Azoulay, désormais à la tête de l’Unesco. Ancienne de l’ENS, Soria Blatmann est également passée par les cabinets de Jean-Marc Ayrault et d’Annick Girardin lors de son passage au secrétariat d’Etat au développement de la Francophonie.

Mais il faut être « aussi dur » avec les causes, ajoute Faure. Des causes à chercher dans « un mélange de social, de discriminations, d’humiliations sur lequel prospèrent les prêcheurs de haine ». Le député de Seine-et-Marne décrit un engrenage infernal : « D’abord le chômage structurel, puis le développement d’une économie parallèle, suit la destruction des familles, la montée des violences, le face-à-face récurrent avec les forces de l’ordre, la fuite des habitants qui le peuvent, puis la constitution de ghettos avec les familles les plus vulnérables avec une connotation souvent ethno-raciale ». Sur ce point, explicitement, le premier secrétaire prend ses distances avec l’ex-premier ministre Manuel Valls. « C’est une différence avec Manuel Valls, je pense moi qu’il faut comprendre. Comprendre sans excuser, mais comprendre parce que c’est la seule façon de ne pas répéter. »

2005 – Olivier Faure, directeur adjoint du cabinet de
F. Hollande, se met à  » croquer  » ses camarades socialistes et se fache avec tout le monde. 

Cette approche a interpellé plusieurs cadres du PS dont l’ex-député Patrick Mennucci, franc-maçon de Grande Loge de France, rapporteur en 2015 d’une commission d’enquête présidée par Eric Ciotti (LR) « sur la surveillance des filières et des individus djihadistes ».« Expliquer la radicalisation par le chômage structurel, ce n’est pas à la hauteur, ce n’est pas vrai», s’agace Mennucci, qui ajoute: «C’est aussi problématique pour les jeunes au chômage, dans la pauvreté, qui sont des millions à ne pas dériver, à être en ligne avec la République». «Ceux qui ont créé les plus de dégâts ce n’était pas des pauvres, radicalisés», insiste Mennucci. «ce que dit Olivier Faure ici, c’est proche de ce que peut dire la députée LFI Danièle Obono», s’indigne le franc-maçon de Marseille, dénonçant «une tentative de compromis là où on ne peut en accepter aucun». «Il faut dire la vérité, estime l’ancien député, dire que la radicalisation et le terrorisme sont le fait d’individus qui utilisent l’islam pour une domination politique, pour faire disparaître la République et instaurer la charia. »

Gard : une classe entière collée au bac,

Gard : Une classe entière collée au bac 2020

Le rectorat approuve le jury.

Au vu de leurs bonnes notes au contrôle continu et de leur assiduité, les dix lycéennes de l’Ecole des métiers professionnels Cévenole, un établissement privé hors contrat situé dans la Zac de la Pyramide de Saint-Christol-lès-Alès (Gard) s’attendaient cette année à recevoir le précieux parchemin, mais ont eu la très mauvaise surprise de toutes se le voir refuser.

Les 10 élèves en baccalauréat professionnel esthétique de ce lycée professionnel privé se sont vu refuser la validation de leur contrôle continu au baccalauréat. Le rectorat estime que leur niveau est insuffisant.

Et ce n’est pas l’autorisation de repasser les épreuves en septembre qui leur aura apporté un peu de baume au coeur, certaines des élèves s’étant déjà engagées dans leurs études ou professionnellement pour la rentrée.

La directrice de l’école conteste la décision du rectorat de Montpellier

Ni une ni deux, la directrice de l’école, Céline Ringot, saisit le rectorat. Mais sa réponse communiquée vendredi au Midi-Libre, ne la satisfait pas. Contacté par les parents d’élèves, le rectorat maintient que le niveau pédagogique n’y est pas : « Le jury de délivrance du baccalauréat a considéré les éléments de dossier présentés par l’école des métiers professionnels cévenole irrecevables d’un point de vue pédagogique, les évaluations fournies ne correspondant pas aux compétences visées du diplôme. »

« Le jury s’est attaché à faire preuve de toute la bienveillance qu’imposait cette situation sanitaire inédite. Il est néanmoins important de respecter également le niveau d’exigence des diplômes pour faciliter la toute prochaine professionnalisation des candidats. » ajoute le rectorat par communiqué.

Pas de quoi sonner la fin de la recréation pour autant, puisque la directrice conteste la décision, se fondant sur la réussite passée des générations précédentes au bac « du monde d’avant » (sans contrôle continu) et sur la validité de leurs diplômes. En 2017, deux ans après son ouvertre, l’école avait obtenu 100 % de réussite aux CAP et bac-pro, autant aux CAP en reconversion un an… Le lycée avait obtenu le label de qualité de la région Occitanie, décerné en mai 2017. Cette récompense permet une inscription sur un registre national des centres de formation et qui favorise l’obtention d’aides pour les élèves. Les débouchés représentent 5 % des embauches, dans les parapharmacies ou les centres de thalassothérapie, les thermes, les campings, les gîtes ou chez les kinés.

Quant aux lycéennes, elles ne sont pas restées les bras croisés non plus et se sont rapprochées avec leurs familles d’un avocat pour contester cette non-admission.

A Nîmes, 28 élèves d’une même classe recalés

Même scenario avec 28 élèves candidates au CAP Petite Enfance au sein de La Ligue d’Enseignement du Gard (établissement hors contrat) qui ont toutes été recalées. Pour cause de coronavirus, les élèves ont ete évaluées sur les épreuves en contrôle continu. Toutes ont reçu un courrier leur annonçant que leurs compétences n’étaient pas conformes et qu’elles devaient repasser des épreuves ponctuelles en septembre 2020.

Nous allons déposer un recours collectif auprès du Ministre !

Thierry Koubi, directeur de l’organisme de formation

 » Toutes ces élèves avaient la moyenne et sont très impliquées , » s’insurge Thierry Kouby, directeur de l’organisme de formation.  » Nous avons rencontré le Rectorat sans obtenir de réponse ! Nous envisageons de déposer un recours collectif avec les autres établissements concernés auprès du Recteur et du Ministre. Nous avons l’impression que les dossiers n’ont pas été étudiés… »

L’Académie de Montpellier confirme qu’il s’agit de cas  » d’irrecevabilité pédagogique  » et que le élèves sont  » invitées à passer les épreuves en septembre.  »

90% de réussite au Bac Pro dans le Gard

Dans le département du Gard, à la session de juin 2020, un peu plus de 90% des lycéens en Bac Pro ont obtenu leur diplôme au premier tour par le biais du contrôle continu.
L’année dernière, selon les résultats diffusés par l’académie de Montpellier, le taux de réussite était de 78% (80% pour les filles, 76% pour les garçons).