Préjugé de féministes opposés au RN: un recul des droits des femmes en cas de victoire aux législatives

Les gauches mobilisent leurs réseaux associatifs sur tous les sujets, sans crainte de répandre des idées fausses sur le RN.

Leurs préjugés apparents sont
des partis pris politques
caricaturaux et mensongers

200 associations prétendent sasoir que « l’extrême droite au pouvoir, nous le savons, signerait la fin d’une certaine conception de la démocratie, de l’Etat de droit, et de nombreuses libertés, déjà bien rognées ces dernières années », écrivent notamment le collectif #NousToutes, le Planning familial ou encore la Fondation des femmes, moteurs de la désinformation.

Elles annoncent qu’elles vont manifester dimanche 23 juin contre le parti et exhortent à faire barrage à l’extrême droite lors des élections législatives anticipées, les 30 juin et 7 juillet. « La possibilité que l’extrême droite arrive au pouvoir est désormais bien réelle » à la suite de « l’irresponsable dissolution de l’Assemblée nationale »écrivent notamment le collectif #NousToutes (engagé contre les violences sexistes, sexuelles, économiques, psychologiques, verbales et physiques faites aux femmes, aux personnes LGBTI et aux enfants: une menace extraordinairement protéiforme incarnée par le RN !), le Planning familial (72 associations universalistes « marquée d’intersectionnalité proches du PCF) ou encore la Fondation des femmes  doublon de Osez le féminisme ! et dont la dirigeante, Anne-Cécile Mailfert, est également, selon Le Canard Enchaîné, la compagne d’un proche de Delphine Ernotte, laquelle à des crédits pour verser une aide de 7.000 euros…).

« L’extrême droite au pouvoir, nous le savons, signerait la fin d’une certaine conception de la démocratie, de l’Etat de droit, et de nombreuses libertés, déjà bien rognées ces dernières années », ajoutent-elles. « Nous savons que nos droits ne sont jamais acquis pour toujours », insistent-elles, mentionnant le droit de vote, le « droit de vivre librement sa sexualité », le « droit à la contraception et à l’avortement », le « droit de travailler » ou encore le « droit à la transition de genre ».

La Fondation des femmes « sait » que « le RN fera le tri entre les bonnes victimes, bien françaises, et des mauvaises victimes »… Associations féministes et syndicats appellent à la mobilisation générale dimanche face à la droite nationale, dénonçant son «féminisme de façade» et le «véritable danger qu’elle représente» pour les droits des femmes, des accusations rejetées par le Rassemblement national qui fustige des «caricatures». À une semaine du premier tour des législatives pour lesquelles le RN part favori, un cortège s’élancera à Paris, où une «alerte féministe sera lancée» avec des sifflets, à l’appel de plus d’associations, d’ONG (Oxfam, France Terre d’Asile…) et de syndicats (CGT, CFDT…). Des manifestations similaires sont annoncées dans une trentaine d’autres villes, comme à Bordeaux, Clermont-Ferrand, Poitiers ou Nice.

Ces associations, ONG et syndicats représentent des menaces sur la liberté de vote ! Pour voter en toute liberté, un électeur doit être protégé de toutes les formes de pressions.

Grenoble : le maire Eric Piolle, accusé d’avoir versé 16.800 € en liquide à une élue

Le Parquet de Grenoble a ouvert mercredi une enquête contre ce maire EELV

Un « petit arrangement »
entre amis s’appelle
en Italie « combinazione »

Mercredi, Le Canard enchaîné a lâché un pétard qui pourrait heurter les tympans de l’ancienne première adjointe, aujourd’hui députée La France insoumise, Elisa Martin, et du maire écologiste de Grenoble, Eric Piolle.

Une procédure de conciliation gérée par un avocat parisien a concerné un ancien collaborateur au cabinet du maire de Grenoble qui était parti en assez mauvais termes de la mairie en 2022. Ce même conseiller aurait obtenu en 2016 une augmentation de 600 euros mensuels, mais à la condition… d’en rétrocéder chaque mois 400 euros, au nez du fisc, à Elisa Martin, alors que la majorité avait voté la baisse des indemnités des élus comme elle l’avait promis durant sa première campagne victorieuse, en 2014.

Le Parquet de Grenoble a ouvert ce mercredi une enquête pour « concussion » contre Eric Piolle, maire écologiste radical de la ville, suite à cet article du Canard enchaîné, a indiqué Eric Vaillant, procureur de la République. Le journal accuse l’élu d’avoir versé indûment 16.800 euros à l’actuelle députée LFI Elisa Martin lorsqu’elle était adjointe.

« L’impayable combine du maire de Grenoble » mettant en cause le maire de Grenoble Eric Piolle, la députée de l’Isère Elisa Martin et un intermédiaire ancien collaborateur proche du maire, j’ai ouvert ce matin une enquête pour concussion et recel de ce délit. La concussion est un délit puni d’une peine de 5 ans d’emprisonnement et 500 000€ d’amende”. 

L’enquête vise à la fois le maire, son ancienne première adjointe et « un intermédiaire », a précisé le procureur de la République de Grenoble, Eric Vaillant, procureur de la République de Grenoble. Il a également rappelé que la concussion, c’est-à-dire la perception illicite d’argent par un fonctionnaire, est un délit passible de cinq ans de prison et 500.000 euros d’amende. Sollicitées, ni la mairie de Grenoble, ni Elisa Martin n’a réagi dans l’immédiat.

Cette ancienne collaboratrice du maire a bénéficié d’une hausse de salaire de 600 euros en décembre 2016, mais s’est vu demander d’en rétrocéder 400 à Elisa Martin pour l’aider à… boucler ses fins de mois.

France 3 défend la liberté d’insulter la France et les Français

« La journaliste Nassira El Moaddem  cyberharcelée après sa prise de position sur internet » : la France est un « pays de racistes dégénérés«  »…

Texte écrit par Noëlle Hamez, journaliste pour les rédactions de France 3 Régions et produit de l’Institut de journalisme Bordeaux Aquitaine (IJBA).

Depuis plusieurs jours, la journaliste d’Arrêt sur images et formatrice à l’Ecole supérieure de journalisme (ESJ) de Lille, Nassira El Moaddem, est la cible d’une déferlante raciste.

[Elle entre dans la profession comme stagiaire au magazine L’Etudiant, au service de presse de RFI et sur Public Sénat pour l’émission politique Déshabillons-les. Par quelle filière a-t-elle accédé en 2003 à Sciences-Po Grenoble, elle ne le précise pas. Elle étudie pendant quatre ans, se spécialisant dans les sujets liés aux mondes arabe, turc (dont un séjour académique Erasmus à l’université Galatasaray d’Istanbul où elle apprend le turc) et iranien. Est-elle radicalisée ?] En 2008, elle rejoint l’équipe du Bondy Blog où elle écrit ses premiers papiers. En 2009, En 2009, elle effectue un stage à la rédaction de Mediapart, site révolutionnaire trotskiste.

Depuis le 30 avril, la journaliste d’Arrêt sur images [émission produite à l’origine Carrere group, reconnu coupable de présentation de comptes inexacts et de diffusion d’informations mensongères et liquidé, puis site d’extrême gauche accusé de parti pris politique et de discours prescriptifs], et militante [décoloniale], Nassira El Moaddem, ancienne étudiante de l’école supérieure de journalisme (ESJ) de Lille, où elle a donné des cours, et ancienne rédactrice-en-chef du Bondy Blog, subit une vague de cyberharcèlement sans précédent [Les insultés n’ont pas de droit de réponse].

La journaliste est victime de propos haineux, racistes, insultants, appelant pour beaucoup au viol ou proférant des menaces de mort à son encontre [assure la jounaliste militante: sa consoeur évoque de la haine.

En réaction à cet acharnement [sic] – la journaliste affiche des captures d’écran montrant que des messages haineux arrivent à intervalle régulier de 5 minutes – de nombreux collègues, confrères, consœurs et syndicats [tous marqués à la gauche extrême, voire révolutionnaire] de journalistes (MediapartBastaLibérationLe Canard enchaînéRefletsVertNumeramaStreetPressUrbania, Ajar, AJL, SNJ-CGT…) ont pris la parole pour rééquilibrer les réactions et lui apporter leur soutien.

Un post publié sur X (anciennement Twitter)

Tout part d’une publication que Nassira El Moaddem a partagé[e] sur X (ex-Twitter) le 30 avril. Réagissant à un article de RMC Sport, la journaliste écrit : « Pays de racistes dégénérés. Il n’y a pas d’autres mots. La honte« . L’article en question concerne la décision de Vincent Nolorgues, président de la Ligue de football amateur, de durcir [interdire] le port de collants et de casques dans les clubs de foot amateurs [Pour information, l’application de l’ « awra », est contraire aux lois de la République laïque, ce que la journaliste de FR3 ne prend pas la peine d’expliquer : chacun son biais…].

Des vêtements qui « ne sauraient être portés avec des signes ostensibles, visibles d’appartenance, tels qu’interdits par nos statuts » écrit le président dans un courrier daté du 27 février, que nos confrères et consœurs de RMC se sont procuré·es. [Portée sur les jugements, la journaliste neutre et indépendante, mais pratiquante de l’écriture inclusive, de service public n’en porte aucun sur les insultes de sa camarade à la France et aux Français].

24 heures plus tard, la polémique gonflait déjà. Sous la publication de Nassira El Moaddem, des dizaines de commentaires lui incombent [??] de rentrer « chez elle, la connotation raciste à peine sous-entendue [xénophobie et racisme ne sont pourtant pas équivalents, pas plus que incomber et imposer]. « Dehors, ingrate« , « Bon vent l’islamiste…« , « Mais retourne dans le pays que tu as fui et fais ce que tu veux là-bas« , ordonnent certains commentaire[s] à la native de Romorantin, petite ville du Loir-et-Cher à laquelle elle a consacré un livre [Sans se sentir française].

D’un député RN à l’antenne de Cyril Hanouna

Mais ce qui a vraisemblablement mis le feu aux poudres demeure l’entretien de Julien Odoul, député RN de l’Yonne invité sur le plateau de Jean-Marc Morandini (CNews) le 1er mai. Une prise de parole qui, selon la journaliste, a initié cette « campagne de harcèlement » [ses propres insultes auraient, à l’en croire, glissé sur les internautes outragés].

Un passage de l’émission a en particulier été relayé et montre le député de l’Yonne qui déclare : « Elle est payée chaque année par l’argent des Français; c’est intolérable qu’elle traite notre pays, notre peuple, de raciste. Donc si elle n’est pas contente qu’elle se casse. » [Il aurait pu l’appeler à dégager, slogan de gauche.]

Le lendemain, l’élu se fend également d’un post sur X dans lequel il s’offusque [s’indigne ?] « qu’une journaliste vomisse à ce point sur notre pays en se victimisant« , faisant le parallèle entre Nassira El Moaddem et « le mode opératoire des islamistes du CCIF. » [Les dégénérés ont un vocabulaire convenable…]

La demande est relayée jusque dans les lignes du JDD, appartenant comme CNews au milliardaire Vincent Bolloré [Propriétaire de la CMA-CGM et du groupe BFM, Rodolphe Saadé est-il un milliardaire fréquentable ?], et sur le plateau de TPMP animé par Cyril Hanouna, également au main [aux mains !] de l’industriel. « Nassira El Moaddem doit-être elle suspendue de Radio France ?« , demande l’animateur vedette, qui semble ignorer que la journaliste ne travaille pas pour le service public [il n’ignore pas l’orthographe].

Julien Odoul appelle également la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte, à suspendre la journaliste. En effet, Nassira a indiqué dans sa biographie X avoir dans le passé travaillé pour le service public, lors d’une émission sur France Inter.

« Je n’ai jamais vécu aux crochets de la politique »

Dans un long fil de publications, Nassira El Moaddem réagit à son tour aux attaques qu’elle subit [n’a-t-elle pas un peu cherché les coups ?] et répond aux invectives [sic] du député RN : « Je travaille depuis que j’ai 16 ans, mes parents m’ont enseigné l’importance du travail et de l’effort et je n’ai, moi, jamais vécu aux crochets de la politique. » [En même temps, il n’est pas à la portée du premier venu de se faire élire…, ce que la journaliste bénéficiaire de l’ascenseur social français semble ignorer…]

La militante antiraciste [sic : anti-Blancs ?] fait ici référence à la comparution de Julien Odoul, qui sera jugé aux côtés de Marine Le Pen en septembre 2024 pour l’affaire des assistants parlementaires du FN [L’un comme l’autre est présumé innocent].

Un dossier datant de 2012, dans lequel les deux membres du RN sont suspectés d’avoir détourné l’argent du Parlement européen pour rémunérer les salariés du parti, encore nommé FN à l’époque [cette suspicion appliquée au MoDem a conduit à la relaxe, notamment de Bayrou].

Les réactions de Radio France

Au milieu de ces réactions, la direction de Radio France a publié un communiqué, dans lequel la médiatrice de France Inter écrit : « Chers auditeurs, nous avons bien reçu vos messages et nous comprenons votre réaction« , soulignant que Nassira El Moaddem a collaboré « ponctuellement » avec l’antenne pour deux séries d’été, en 2021 et 2022.

Réaction de la médiation de Radio France suite à la polémique et le cyberharcèlement raciste qui touche Nassira El Moaddem.
La direction de France Inter éprouve le besoin de dégager sa responsabilité, quoi qu’en dise la régionaliste.

Réaction de la médiation de Radio France suite à la polémique et le [et au] cyberharcèlement raciste qui touche Nassira El Moaddem. • © Capture d’écran de Nassira El Moaddem

[Appel à la chasse aux sorcières] Une réaction trop passive, aux yeux de la journaliste, qui estime que « donner raison à l’extrême droite c’est creuser la tombe de tous« . Dans un nouveau post ce 2 mai, elle identifie [interpelle ?] la directrice de France Inter, Adèle Van Reeth, pour lui demander de réagir.

Ce que la directrice a finalement fait ce vendredi 3 mai, en lui apportant son soutien, qualifiant ces attaques racistes d' »inacceptables« .

Sollicitée pour évoquer de possibles recours judiciaires, Nassira El Mohaddem n’a pas, pour l’heure, donné suite.

Julien Odoul appelle également la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte, à suspendre la journaliste. En effet, Nassira a indiqué dans sa biographie X avoir dans le passé travaillé pour le service public, lors d’une émission sur France Inter.

La demande est relayée jusque dans les lignes du JDD, appartenant comme CNews au milliardaire Vincent Bolloré, et sur le plateau de TPMP animé par Cyril Hanouna, également au main de l’industriel. « Nassira El Moaddem doit-être elle suspendue de Radio France ?« , demande l’animateur vedette, qui semble ignorer que la journaliste ne travaille pas pour le service public.

« Je n’ai jamais vécu aux crochets de la politique »

Dans un long fil de publications, Nassira El Moaddem réagit à son tour aux attaques qu’elle subit et répond aux invectives du député RN : « Je travaille depuis que j’ai 16 ans, mes parents m’ont enseigné l’importance du travail et de l’effort et je n’ai, moi, jamais vécu aux crochets de la politique. »

La militante antiraciste fait ici référence à la comparution de Julien Odoul, qui sera jugé aux côtés de Marine Le Pen en septembre 2024 pour l’affaire des assistants parlementaires du FN.

Un dossier datant de 2012, dans lequel les deux membres du RN sont suspectés d’avoir détourné l’argent du Parlement européen pour rémunérer les salariés du parti, encore nommé FN à l’époque.

Les réactions de Radio France

Au milieu de ces réactions, la direction de Radio France a publié un communiqué, dans lequel la médiatrice de France Inter écrit : « Chers auditeurs, nous avons bien reçu vos messages et nous comprenons votre réaction« , soulignant que Nassira El Moaddem a collaboré « ponctuellement » avec l’antenne pour deux séries d’été, en 2021 et 2022.

Réaction de la médiation de Radio France suite à la polémique et le cyberharcèlement raciste qui touche Nassira El Moaddem.

Réaction de la médiation de Radio France suite à la polémique et le cyberharcèlement raciste qui touche Nassira El Moaddem. • © Capture d’écran de Nassira El Moaddem

Une réaction trop passive, aux yeux de la journaliste, qui estime que « donner raison à l’extrême droite c’est creuser la tombe de tous« . Dans un nouveau post ce 2 mai, elle identifie la directrice de France Inter, Adèle Van Reeth, pour lui demander de réagir.

Ce que la directrice a finalement fait ce vendredi 3 mai, en lui apportant son soutien, qualifiant ces attaques racistes d' »inacceptables« .

Sollicitée pour évoquer de possibles recours judiciaires, Nassira El Mohaddem n’a pas, pour l’heure, donné suite à notre message.

Reste qu’il faut rappeler à la journaliste illettrée de FR3 que les insultes de Mme El Moaddem font l’objet de deux plaintes : lien PaSiDupes

“Si on reconfine, Macron est fini !”, se projette Le Maire

Les Macronards surnomment Le Maire “Iznogoud”

Le maître de Bercy se voit-il à nouveau un destin national ?

En coulisse, plusieurs ténors de LREM soupçonnent le ministre de l’Economie de rêves d’Elysée en 2022. 

Pendant un temps, beaucoup pensaient que le ministre de l’Economie souhaitait s’installer à Matignon pour le reste du mandat de Macron. Mais selon Le Canard enchaîné, ils sont désormais nombreux à penser que le locataire de Bercy vise un objectif plus élevé : l’Elysée. Celui qui fut candidat à la primaire de la droite en 2016 s’autorise en effet quelques saillies qui laissent présager un positionnement pour la prochaine élection présidentielle. 

La droite républicaine est-elle prête à le reprendre à défaut de mieux ? Le palmipède rapporte en effet que Bruno Le Maire a déjà émis des doutes, « à deux reprises et devant témoins » sur l’avenir du chef de l’Etat. Le dernier en date remonte au 26 octobre, avant-veille de l’annonce du reconfinement. Envisageant des dégâts économiques et sociaux gigantesques, le ministre s’était écrié, devant plusieurs collègues : « Si on reconfine, Macron est fini ! ». Depuis, certains l’affublent du surnom sarcastique d’ ‘Iznogoud’, ce vizir de la BD éponyme signée d’Uderzo et Goscinny, qui souhaite « être calife à la place du calife »

Mais Sarkozy pourrait être lavé de tout soupçon de financement libyen

Jusqu’ici, Bruno Le Maire, comme d’autres, s’était limité à quelques piques mouchetées contre les deux premiers ministres de l’ère actuelle Macron, Edouard Philippe et Jean Castex. Dans les media, le locataire de Bercy a toujours défendu la position de l’Etat sur le reconfinement, soutenant la fermeture des boutiques de produits non essentiels et incitant les petits commerces visés à la patience. Mais il peine cependant à masquer un certain agacement face à la méthode Jean Castex, rapporte Le Monde. En défendant les commerçants et en faisant preuve de compassion, mais aussi en court-circuitant le premier ministre, Le Maire ne fait en fait que rester sur sa ligne de défense des classes moyennes. Sans surprise, le 1er novembre, préparant la prise de parole de Castex qui devait s’exprimer officiellement au 20 heures de TF1 et ne souhaitant pas être dépouillé de sa stratégie, Bruno Le Maire avait approuvé les pistes retenues par le gouvernement, notamment la fermeture des rayons des grandes surfaces par « souci d’équité » avec les petits commerces. 

Désormais, la voie royale s’ouvre devant Sarkozy depuis le revirement spectaculaire de Ziad Takieddine dans l’affaire du financement libyen dont est soupçonnée la campagne de Nicolas Sarkozy, depuis huit ans.

En fuite au Liban, il assure que Mouammar Kadhafi n’a rien versé à N. Sarkozy, alors qu’il avait expliqué aux juges qu’il lui avait remis 5 millions d’euros. Takiéddine n’hésite pas à mettre en cause le juge Serge Tournaire qui, révèle-t-il, l’a instrumentalisé, déformant ses propos. Le tribunal jugera.