Marion Maréchal poursuivie par six associations pour injure transphobe

Les néo-féministes acceptent qu’un homme reçoive le prix d’interprétation féminine au Festival de Cannes

Karla Sofía Gascón,
née Carlos Gascón,
il y a 52 ans

Six associations de défense des droits des LGBT+ ont annoncé à la presse qu’elles ont déposé plainte contre Marion Maréchal, tête de liste aux européennes pour Reconquête!, ce lundi 27 mai, pour « injure transphobe », suite au partage de son opinion sur l’actrice transgenre primée à Cannes, Karla Sofía Gascón.

Cette actrice espagnole a reçu, avec les Américaines Selena Gomez et Zoe Saldana, ainsi que la Mexicaine Adriana Paz, un prix d’interprétation féminine commun samedi au 77e Festival de Cannes pour le film « Emilia Perez » du réalisateur français Jacques Audiard, ancien collaborateur sur Le Locataire de Roman Polanski et sur Judith Therpauve de Patrice Chéreau, deux réalisateurs qui ont un rapport particulier au sexe.

La comédienne a changé de sexe à l’âge de 46 ans.

En réaction, Marion Maréchal a écrit dimanche matin sur le réseau social X : « C’est donc un homme qui reçoit à Cannes le prix d’interprétation… féminine. Le progrès pour la gauche, c’est l’effacement des femmes et des mères« .

Sa déclaration « nie l’existence même des personnes transgenres, » estime le groupe de pression

Dans un communiqué commun, les associations Mousse, Stop Homophobie, Adheos (qui a fait des difficultés à la journaliste Mona Iraqi, pour un documentaire au Caire sur un hammam suspecté de prostitution masculine) qui ont déjà porté plainte contre Eric Zemmour pour « diffamation publique homophobe », Familles LGBT, Quazar (Angers) et Fédération LBGTI+ (Athéos en est membre) ont annoncé leur dépôt de plainte lundi à Paris pour « injure à raison de l’identité de genre ».

Marion Maréchal se voit refuser son droit à revendiquer une identité de genre claire. D’après l’avocat des associations, Me Etienne Deshoulières, qui pratique l’association d’idées pour tenter de donner consistence à sa plainte, « les propos de Marion Maréchal nient l’existence même des personnes transgenres, ainsi que les violences et les discriminations dont ces personnes sont victimes au quotidien ». L’avocat n’a pas peur de charger la barque.

Karla Sofía Gascón, 52 ans, joue le rôle-titre, un baron de la drogue mexicain impitoyable, qui décide de faire sa transition et devenir femme. C’est la première femme trans à avoir ce prix à Cannes, un festival qui fait du prosélytisme sur tous les sujets délicats, accréditant l’idée que la minorité trans serait opprimée par la société, comme le travailleur par le patron ou le clandestin par le contributeur à l’AME, aide médicale de l’Etat (dispositif permettant aux étrangers en situation irrégulière de bénéficier d’un accès gratuit aux soins). Karla Sofía Gascón a dédié son prix à « toutes les personnes trans qui souffrent ».

Les associations soulignent qu' »en France, les personnes transgenres ont déjà été, pour 85% d’entre elles, victimes de discriminations, de propos haineux ou de violences physiques ou verbales ».

En 2023, 2.870 crimes ou délits (agressions, menaces, harcèlement…) contre les lesbiennes, gay, bi et trans ont été recensés, un bond de 19% par rapport à 2022, année déjà marquée par une hausse de 13%, selon une étude du service statistique du ministère de l’Intérieur publiée mi-mai.

Mise au point

Les « sensitivity readers », nouveaux censeurs wokistes

Le totalitarisme des minorités gagne du terrain

Les oeuvres littéraires subissent un filtrage idéologique wokiste

Qui sont ces « sensitivity readers » qui travaillent désormais dans les maisons d’édition ? Christophe Rioux, journaliste (Quotidien de l’art et France culture) et enseignant à Science Po Paris évoquait, sur Radio France en janvier 2023, ce phénomène et ses conséquences sur les romans à venir.

Dans le secteur anglo-saxon de l’édition, de nouveaux relecteurs sont déjà au travail, on les nomme les « sensitivity readers » et leur rôle est de débusquer dans les manuscrits des phrases ou des situations qui pourraient blesser des minorités ethniques ou sexuelles et provoquer des polémiques. Un article paru dans Le Monde précise que désormais toutes les maisons d’édition font appel à ces relecteurs et les candidats à ce nouveau métier en plein développement doivent se présenter avec leurs listes de compétences, des sujets sur lesquels ils sont particulièrement sensibles : « gros, milieux populaires, culture iroquoise ou encore style de vie végétarien ». Marie Sorbier (rédactrice en chef de I/O et productrice de la chronique « Le Grand Tour » sur France Culture) est allée demander à son collègue Christophe Rioux qu’il en dise plus sur ce phénomène et ses conséquences.

Une énième relecture

Ce phénomène, essentiellement américain, gagne à présent la France. Aussi les « sensitivity readers » dont une traduction pourrait être, selon Christophe Rioux, « démineurs littéraires » sont de nouveaux relecteurs engagés pour traquer dans les manuscrits des propos qui seraient potentiellement offensants pour des minorités.

« L’idée serait de chercher des contenus qui pourraient poser problème, qui pourraient donner lieu à des polémiques et à une mauvaise publicité. » (Christophe Rioux)

Loin d’être une simple censure, ces relectures souffrent pourtant de manichéisme. Ainsi faut-il rappeler que ce phénomène culturel et socio culturel s’est développé dans le contexte très particulier des Etats-Unis. S’il visait essentiellement un lectorat de jeunes adultes – soit les lecteurs de 12 à 18 ans, ces relectures se sont développées et touchent aujourd’hui toutes les littératures.

Tuer la polémique dans l’œuf

Aux Etats-Unis, ce mouvement a d’abord touché les best sellers et tout.e écrivain.e assez connu.e pour générer une critique, voire une polémique. Or, l’un des dangers du phénomène serait de favoriser à nouveau l’attention – au sein même d’une économie qu’on appelle l’économie de l’attention – et donner davantage de médiatisation sur les best sellers, quand il faudrait plutôt soutenir les éditions indépendantes.

« On le sait, lorsqu’il y a polémique, il y a vente. Même s’il y a un certain nombre de déboires pour les éditeurs, au-delà de ça, il y a un mécanisme économique qui se met en place. » (Christophe Rioux)

Ce nouveau phénomène est un véritable reflet de notre société qui, peut-être plus sensible, est assurément dans une démarche d’analyse permanente pour ne laisser passer aucune appropriation culturelle et visant à inclure le plus grand monde.

La question du miroir

Les maisons d’édition ne sont pas les seules à faire appel à ces relecteurs, des écrivains font également cette démarche afin de ne pas commettre d’impairs, telle que Marie-Hélène Poitras, qui a écrit publié chez Alto, un roman nommé qui s’appelle La Désidérata.

« La question se posait, à savoir : comment parler d’un personnage qui possède une telle complexité narrative sans avoir lui-même expérimenté cette dimension-là c’était véritablement pour l’auteur, un questionnement profond. » (Christophe Rioux)

C’est donc une logique de conseil qui prime sur ce que certains nomment la « censure ». En outre, une vraie structuration d’un marché apparaît, avec une loi de l’offre et de la demande et des spécificités. Christophe Rioux souligne par ailleurs que cela lui rappelle le processus de création de Flaubert, qui, obsédé du détail, tirait ses descriptions, jusqu’à vérifier les boutons d’un uniforme. La seule différence tient de l’ordre de l’émotionnel, car les relecteurs traquent les propos affectifs blessants.

« L’un des risques souvent avancé, c’est qu’un personnage négatif qui serait amené à tenir des propos blessants, pourrait être cloué au pilori. Dès lors, une partie de la littérature mondiale, par le prisme de ces relectures sensibles, pourrait finir dans les oubliettes de l’histoire littéraire.  » (Christophe Rioux)

L’édition française s’est soumise

Malgré leurs professions de foi d’indépendance et de liberté d’expression, l’auteur et l’éditeur marchent sur des œufs dès lors qu’il s’agit d’écrire sur des minorités.

La relecture et l’autocensure pour des raisons autres que littéraires ont toujours existé, banalisent certains, même si, ces dernières années, le rôle des avocats spécialisés et de services juridiques des maisons d’édition s’est amplifié. 

Mais sont aussi apparus récemment les « sensitivity readers », représentants d’une nouvelle profession en plein essor aux Etats-Unis et qui commença timidement, il y a un an, à infiltrer la France. 

Les « lecteurs/analyseurs de sensibilité » (pour traduire littéralement – il n’existe pas de traduction exacte mais Amandine Bégot, journaliste à RTL propose comme équivalent – non sans un certain savoureux sarcasme – « lecteur sensible », « lecteur censeur » ou « contrôleur de sensibilité ») se fixent pour mission d’examiner avec attention des ouvrages en cours de production. Leur but avoué est de détecter les éléments qui pourraient offenser des lecteurs et particulièrement des lecteurs appartenant à des communautés minoritaires, des groupscules en nombre sans fin. Racisme, genrisme, misogynie ou homophobie sont évidemment leurs principaux chevaux de bataille. Mais l’antisémitisme, la christianophobie ou le racisme anti-blanc passe crème.

Les saines lectures

De manière étonnante, de nombreux éditeurs, mais aussi des libraires et même des écrivains, trouvent qu’il s’agit d’une bonne idée de laisser relire un manuscrit par tel ou tel expert auto-proclamé qui vous expliquera comment faire pour éviter de manquer de tact. Ainsi, l’écrivaine américaine Marjorie Ingall estime que, notamment pour la littérature jeunesse, cela permet d’améliorer les livres : « Essayer de rendre les livres pour enfants plus authentiques et moins stéréotypés, ce n’est pas censurer. (…) Dernièrement, les intellectuels conservateurs ont exprimé leur horreur et indignation vis-à-vis de la notion de “sensitivity reader”, terme malheureux désignant des personnes comme moi qui lisent des manuscrits, à la demande de leur auteur, afin de s’assurer que celui-ci n’a pas écrit par inadvertance quelque chose de mal informé ou mal avisé. (…) Aucun contrat de livre n’a jamais été annulé sur les conseils d’un sensitivity reader. Et d’asséner: le sensitivity reader n’est pas une censure. »

Aucun… pour l’instant. Que se passera-t-il si cet usage se répand au point que les maisons les plus importantes et les plus grands groupes y sacrifient ? Et qu’arriverait-il alors à l’auteur qui refuserait de s’y conformer ?

Gay Forman, l’auteur de Ce que nous avons perdu (paru chez Hachette en 2018), explique ainsi avoir fait appel à un imam pour relire son manuscrit à l’aune de sa religion : « Sa contribution a rendu le livre tellement meilleur, émotionnellement. »

Au fond, si les sensitivity readers n’étaient rien d’autre qu’une nouvelle catégorie de relecteurs spécialisés, il n’y aurait rien à redire à cela. 

Bonnes intentions

Cependant, à travers une série de témoignages recueillis par Les Inrocks en décembre 2020, c’est une tout autre réalité, bien plus inquiétante, qui se dessine : des maisons d’édition comme celle d’Antonin Iommi-Amunategui, Nouriturfu, qui a fait récemment appel pour la première fois de à un sensitivity reader pour un livre à paraître. « Ce livre portera spécifiquement sur la suprématie blanche et le racisme, explique l’éditeur et cofondateur de Nouriturfu (éditeur français de livres féministes, témoignages, romans, essais, LGBT, etc), dont « Mangez les riches: La lutte des classes passe par l’assiette ». L’auteur est un homme blanc. Il a conscience de sa blancheur et de son privilège et son texte est très cadré de ce point de vue« . C’est leur agente en droit étranger qui a suggéré à l’équipe de faire passer ce texte par une relecture. « Parce que c’est un point de vue que l’on ne peut pas reproduire, auquel on ne peut absolument pas se soustraire ni se substituer, sauf à prendre le risque de laisser passer des propos maladroits », estime Antonin Iommi-Amunategui. Ce commerçant le sait : les bonnes intentions ne suffisent pas.

« J’aurais tendance à dire que les maisons indépendantes, qui publient par principe moins de titres et à un rythme moins soutenu, sont plus attentives en général aux textes qu’elles publient, commente l’éditeur pusillanime. Et lorsque le sujet est complexe, glissant pour ne pas dire casse-gueule, cette attention doit naturellement être redoublée. » Monstrograph, la petite maison d’édition tenue par Coline Pierré et Martin Page, qui a récemment fait un carton en publiant l’essai de Pauline Harmange, Moi les hommes, je les déteste, a ainsi accueilli avec enthousiasme le désir de Lou Sarabadzic, autrice de Poétique réjouissante du lubrifiant, de faire relire son texte pour qu’il soit le plus inclusif possible. 

Pour cette autre femme, Floria Guihéneuf, éditrice chez Scrineo, une maison qui a déjà fait appel à des sensitivity readers, il est capital qu’un·e éditeur·trice (sic) puisse refléter une multiplicité d’expériences. A la condition d’être agréée par la bien-pensance wokiste. Ce qui est facilité grandement par ces relectures. « Il nous paraît très important de traiter de certains sujets en littérature jeunesse, estime-t-elle. Mais traiter de ces sujets de façon maladroite ou présenter une diversité de personnages non crédibles n’a pas vraiment d’intérêt, selon nous. Les personnes confrontées à certaines situations sont plus à même de parler des ressentis, de savoir quels termes utiliser, etc., car c’est leur quotidien. Le retour de personnes concernées est donc important pour transmettre un message le plus juste possible. »

Bons genres

L’autrice Laura Nsafou, afroféministe née de père congolais, qui a déjà effectué ce genre de relectures, nie totalement l’idée d’une « police de la pensée« .  (…) « L’idée est simplement de veiller à ce qu’il n’y ait pas de propos sexistes, racistes, homophobes ou validistes dans un roman, prétend-elle. Si des personnes estiment qu’une œuvre va perdre en qualité parce qu’il n’y a pas de propos discriminants dedans, on se demande quelle littérature ils défendent. »

Cordélia a un discours similaire. « Le monde de l’édition est très uniforme, très privilégié, très blanc, très hétéro, très cisgenre, affirme-t-elle. Leur avis est supposé objectif, alors que celui des minorités serait biaisé par leur expérience personnelle. Parce que le sensitivity reading est au final une aide pour les auteur·ice·s ne vivant pas les discriminations et oppressions sur lesquelles ils et elles écrivent. Or, ce dont on a aussi besoin, c’est une diversité derrière la plume, et pas seulement dans les livres. »
En janvier 2020, un reportage diffusé par… France 24 sur les réseaux sociaux a suscité des indignations très vives, comme dans Marianne, sous la plume de Samuel Piquet : « Sous couvert de présenter une personnalité (Patrice William Marks, « lectrice en sensibilité »), le media fait l’apologie de l’épuration fictionnelle. »

Patrice William Marks se présente sur son site comme l’autrice de « livres sur le crowdfunding, d’une autobiographie sur le procès de O.J. Simpson, l’agitation à Los Angeles et le verdict de Rodney King, et sur la façon dont ils ont polarisé notre communauté, ainsi que de livres de fiction historique. L’une de [s]es séries de romans, Montgomery Vale, met en scène un détective bi-racial instruit et élégant vivant dans les années 1930. » Dans la vidéo tournée pour France 24, elle indique qu’elle est relectrice « spécialisée en diversité, qui repère la présence de stéréotypes ou de représentations biaisées. » Enfonçant le clou, le reportage précise alors que l’ « objectif » de ces relecteurs est de « n‘offenser aucun lecteur, aucune communauté et échapper à toute polémique sur les réseaux sociaux », avant de préciser : « Même les plus expérimentés peuvent tomber dans le piège, citant par exemple J. K. Rowling qui s’est appropriée la légende amérindienne des « Skin Walkers » » – qui aurait donc dû, selon la journaliste, s’attacher les services d’un sensitivity reader

Autre exemple, provenant cette fois de Livre Hebdo : une autrice de polar se serait vue conseiller, par son éditeur assisté d’un sensitivity reader, de ne pas utiliser les adjectifs « estropié » et « difforme » à propos… d’un chien qui avait perdu une patte. Un tel vocabulaire aurait pu offenser des lecteurs handicapés.

La balle est dans le camp de la nouvelle ministre de la Culture qui, après les nominations insensées de deux wokistes, Pap Ndiaye et Rima Abdul Malak, va se heurter à plus virulent qu’elle.

Un enfant trans entraîne sa soeur dans une défenestration

Le drame du trans de 12 ans bouleverse l’Espagne

La médiatisation du phénomène trans génère-t-elle du harcèlement ? Un pré-adolescent trans de 12 ans s’est donné la mort en se défenestrant avec sa sœur jumelle, hospitalisée dans un état grave. L’enquête devra éclaircir des faits de harcèlement scolaire dont ils auraient été victimes.

« J’avais choisi Alana, tu as choisi Ivàn. Maintenant tu es mon ange. » Avec ces mots emprunts de respect, une mère fait ses adieux à son fils trans, ce dimanche 26 février en Catalogne. Ivàn s’est défenestré cinq jours plus tôt avec sa jumelle à Sallent, une petite ville à une soixantaine de kilomètres au nord de Barcelone, rapporte le quotidien espagnol El Paìs. Sa sœur jumelle, hospitalisée, est dans un état grave. Dans sa lettre d’adieu, le garçon, âgé d’à peine 12 ans, avait annoncé à ses parents sa volonté d’entamer une transition de genre.

Après avoir découvert deux lettres manuscrites à proximité du balcon d’où se sont jetés les enfants vers 15 heures, le 21 février, la police locale a rapidement écarté l’intention criminelle. « Je ne supporte pas d’être harcelé à l’école toute la journée, d’être brimé parce que j’ai pris la décision de m’appeler Ivàn », a écrit le jeune garçon dans sa lettre, des propos rapportés par son grand-père auprès de la radio espagnole Onda Cero.

Le témoignage d’un de ses camarades confirme cette déclaration : « Il avait coupé ses cheveux courts et demandait à ce qu’on l’appelle Ivàn, mais certaines personnes utilisaient encore un prénom féminin », déclare-t-il, sous le couvert de l’anonymat, au journal El Paìs.

« Une situation de harcèlement motivée par l’identité de genre »

L’Observatoire contre l’homophobie de Catalogne, équivalent local de SOS homophobie, a appelé les services de l’Education du gouvernement catalan à garantir la « rigueur et la transparence » de l’enquête administrative, et s’est dit prêt à porter l’affaire en justice si tel n’était pas le cas. « On ne peut pas se permettre que quelques mois passent et que l’affaire soit oubliée. Notre volonté est d’aller jusqu’au bout », a déclaré Eugeni Rodriguez, président de l’Observatoire, ajoutant : « Il est clair qu’il y a eu une situation de harcèlement motivée par l’identité de genre. » La ministre de l’Egalité, Irene Montero, qui vient de faire voter un ambitieuse réforme du changement d’état civil, a tenu à rendre hommage au garçon : « Son nom était Ivàn. Personne d’autre ne devrait avoir à souffrir [d’être qui il est]« .

Le harcèlement scolaire des deux enfants ne serait pas seulement lié à la transition de genre d’Ivàn. La famille était arrivé d’Argentine il y a deux ans, et les adolescents auraient été victimes de stigmatisation. « On se moquait d’eux à cause de leur accent, de leur façon de parler et parce qu’ils n’avaient pas appris le Catalan », rapporte encore le grand-père dans les colonnes de El Paìs. La famille assure avoir alerté l’école et les services municipaux de Sallent de « la dépression et du harcèlement » vécu par les deux enfants, mais selon eux, rien n’aurait été fait pour protéger les jumeaux.

« Depuis la pandémie, nous assistons à une augmentation de comportements autodestructeurs de la part des jeunes, et en particulier des adolescents », s’est inquiétée la ministre de l’Education, Pilar Alegría, tout en appelant à attendre la fin de l’enquête pour comprendre les circonstances exactes du drame.

Cette affaire ne peut que faire écho, en France, au suicide du jeune Lucas, 13 ans, début janvier 2023 dans les Vosges. Là encore, la famille avait fait état d’un harcèlement scolaire subi par l’adolescent homosexuel, mettant en lumière les difficultés de l’école à protéger ses élèves LGBTQI+ du harcèlement scolaire.

Si vous avez des pensées suicidaires, ne restez pas seul. Des lignes d’écoute sont disponibles, comme Suicide écoute, disponible 24h/24 et 7j/7 au 01 45 39 40 00, ou SOS Amitié au 09 72 39 40 50, également 24h/24 et 7 j/7. SOS homophobie dispose aussi d’un chat d’écoute en ligne et d’une ligne d’écoute anonyme au 01 48 06 42 41.

Deux numéros d’appels nationaux sont également disponibles si vous êtes victime ou témoin de harcèlement : le 3020 (harcèlement à l’école) et le 3018 (cyberharcèlement). D’autres ressources sont recensées sur le site de l’Assurance maladie.

Cette communauté LGBT+. considère-t-elle que les drames sont le prix à payer ?

Vers la fin des thérapies de conversion : une ingérence «barbare»

L’encouragement à des transformations sexuelles sur un simple ressenti est-il responsable?

L’adolescent de l’Elysée veut pouvoir choisir…

Pratiques « barbares », « d’un autre âge », « indignes »? Mardi 7 décembre, le Sénat à majorité de droite s’est prononcé très largement en faveur de l’interdiction des pseudo-thérapies de conversion, pratiques visant à imposer l’hétérosexualité aux personnes lesbiennes, gays, bi et trans (LGBT).

La Chambre haute a adopté en première lecture, après l’Assemblée nationale, avec quelques modifications, une proposition de loi de la députée LREM Laurence Vanceunebrock, soutenue par le gouvernement, qui prévoit un délit spécifique contre les soi-disant « thérapeutes » ou religieux qui prétendent « guérir » les homosexuels.

Les LR votent contre

La marche des fiertés, à Paris, le 26 juin 2021. 
La marche des fiertés, à Paris,
le 26 juin 2021.

« Etre soi n’est pas un crime. Non, l’homosexualité et la transidentité ne sont pas des maladies que l’on pourrait soigner. Non, il n’y a rien à guérir », a martelé la ministre Elisabeth Moreno, dénonçant dans ces pratiques « des atteintes insupportables à l’intégrité humaine ». 305 sénateurs se sont prononcés en faveur de la proposition de loi, 28 contre, tous du groupe Les Républicains, dont leur chef de file Bruno Retailleau. A l’Assemblée, elle avait été adoptée à l’unanimité.

Députés et sénateurs vont maintenant tenter de s’accorder sur une version commune du texte en commission mixte paritaire. En cas d’échec, l’Assemblée nationale aurait le dernier mot. Selon la proposition de loi, les pratiques, les comportements ou les propos répétés visant à modifier ou à réprimer l’orientation sexuelle ou l’identité de genre vraie ou supposée d’une personne, et ayant pour effet une altération de sa santé physique ou mentale, sont punis de deux ans d’emprisonnement et de 30.000 euros d’amende.

« Mieux protéger les victimes »

La sanction est portée à trois ans d’emprisonnement et 45.000 euros d’amende en cas de circonstances aggravantes, notamment lorsque la victime est mineure, dépendante ou que l’auteur est un ascendant. De tels actes peuvent déjà tomber sous le coup de la loi, via les violences volontaires, l’abus de faiblesse, l’exercice illégal de la médecine, le harcèlement ou la discrimination. Mais il s’agit, selon la ministre chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes, de « mieux identifier ce délit, mieux protéger les victimes et favoriser la parole ».

Reste à interdire les pressions idéologiques des lobbies LGBT+ et féministes radicaux dont la mission serait de conscientiser [reformater] les masses ! Nostalgie de le Chine maoïste ? Et n’y échappent pas les adolescents, voire les enfants, dont les personnalités sont en devenir et les physiologies en cours de transition biologique.

Le terme d’ « islamo-gauchisme » stigmatise la recherche, selon l’historien victimaire Pap Ndiaye

Un historien négationniste, professeur à l’EHESS et à Science Po ?

Pap Ndiaye est né en France en 1965, de père sénégalais et de mère française

Sans qu’il doive au concept de discrimination positive d’être agrégé et docteur par la grâce de l’Ecole des hautes études en sciences sociales, la très controversée EHESS, l’un des foyers actifs du gauchisme, où il a été coopté comme maître de conférences, avant d’être promu, en 2012, professeur à l’Institut d’études politiques de Paris (Sciences Po), année où il  signa une tribune intitulée « Pour une nouvelle République » appelant à voter pour le candidat François Hollande, l’historien Pap Ndiaye considère que l' »islamo-gauchisme » n’est même pas qu’un concept, mais un « qualificatif infamant », un outil « sans aucune signification » utilisé par certains (qui restent à déterminer, mais on comprend que c’est le « camp du Mal ») pour « disqualifier » « sans engager le débat ».

L’horreur qui a saisi les gardiens de la pensée unique marxisante, décoloniale, féministe, homophile et anti-raciste racisée est née du terme d' »islamo-gauchisme », utilisé récemment par la ministre Frédérique Vidal. Et il n’y a qu’à l’université qu’un tel émoi peut être aussi violemment ressenti pour un terme qui ne « désigne aucune réalité dans l’université. » C’est que les censeurs professionnels savent sonder les reins et les coeurs, séparer le bon grain de l’ivraie et conclure que «  c’est plutôt une manière de stigmatiser des courants de recherche qui d’ailleurs peuvent poser un certain nombre de difficultés et de problèmes », déclare Pap Ndiaye, vendredi 19 février, sur… France Inter.

Et de discréditer les lanceurs d’alerte qui s’aventurent sur le pré carré de la gauche radicale. « Ce qui me frappe, c’est plutôt le degré de méconnaissance, dans le monde politique des recherches menées à l’Université« , ajoute le futur directeur général du Palais de la Porte Dorée (cf. ci-dessous). Cette notion d' »islamo-gauchisme » n’a « plus aucune signification », estime Pap Ndiaye. Si elle n’a plus aucune signification (ce qui reste à démontrer), la notion n’est donc pas infondée.

Et monsieur le professeur enfile les assertions sans le début d’une preuve « scientifique » !), sans le moindre exemple ou témoignage.

Selon ce maître de la pensée universitaire, cette notion ne servirait qu’à « disqualifier sans engager le débat et sans regarder de plus près ce qui passe par exemple dans le monde universitaire qui n’a rien d’islamo-gauchiste, où il y a des débats [mais où, en octobre 2019, une conférence de la philosophe Sylviane Agacinski sur la PMA fut annulée au dernier moment par l’université Bordeaux Montaigne à cause des menaces], où il y a des recherches vivantes, parfois critiquables [en septembre 2019 à la Sorbonne, l’UNEF avait interdit une réunion interdite aux “hommes cisgenres” [type d’identité de genre où une personne se sent en adéquation sexuelle avec le genre déclaré à l’état civil à sa naissance] pour “créer un espace safe de discussion”: sans débat contradictoire !], mais qui ne relèvent en rien de ce qualificatif infamant. » (Pap Ndiaye à France Inter)

Parmi les courants de recherche qui posent des difficultés, Pap Ndiaye cite l’intersectionnalité, « une manière de croiser des approches antiracistes et antisexistes par exemple, de considérer que les situations sociales sont le fruit d’entrecroisements, le fruit de discrimination diverses ». L’essentiel est que des discriminations puissent être décelées… Il estime que « même si il peut y avoir en effet des problèmes avec des formes de crispations identitaires, avec des formes de sectarisme parfois », ces recherches restent importantes et irriguent la recherche internationale. Sauf que c’est l’université française qui se fait irriguer par les délires de l’université américaine. Il serait évidemment catastrophique de les mettre à l’index », insiste l’historien. Les évidences ne demandent pas 0 être démontrées: Ndiaye aligne des postulats.

Pap Ndiaye rappelle que la notion d' »islamo-gauchisme » a été lancée par un sociologue, Pierre-André Taguieff (directeur de recherche au CNRS, combattu par le sociologue Vincent Geisser dans son livre La nouvelle islamophobie et dont le sujet de thèse s’intitule Ethnicité et politique dans la France des années 1990 : étude sur les élites politiques issues des migrations maghrébines, dirigée par Michel Camau, ancien chercheur en science politique au CNRS-CRESM, Aix-en-Provence: les soulèvements populaires en Tunisie et en Egypte, avec la chute de Ben Ali et de Moubarak) au début des années 2000« pour signaler des formes de dérives d’une gauche très pro-palestinienne vers l’antisémitisme« . L’antisionisme est une forme déguisée de l’antisémitisme honteux.
Cette notion s’est élargie et a été reprise par l’extrême droite pour au fond qualifier tous les mouvements antiracistes, tous ceux qui s’occupaient de discrimination. (Pap Ndiaye à France Inter)

Jacques Toubon et Emmanuel Macron ont notamment été accusé d’être des « islamogauchistes », par osmose, rappelle l’historien. Il classe ce terme, tout comme l’expression « racisme anti-blanc » au rayon du « vocabulaire d’extrême droite qui s’est répandu bien au-delà de l’extrême droite, et il est en partie validée par un monde beaucoup plus central dans la vie politique et sociale française ». Pour Pap Ndiaye, il est important « de déconstruire » ce vocabulaire pour « bien nommer ».

L’historien racisé, qui a notamment travaillé sur les populations noires en France, ne se sent pas directement visé par les récents propos de la ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal qui, pointant notamment « l’islamo-gauchisme », a réclamé « un bilan de l’ensemble des recherches » en France. « Je suis visé de façon générale » mais « je ne me sens pas attaqué dans ma vie académique », dit-il, assuré à 55 ans, de la solidarité du réseau gauchiste.

Sur des sujets aussi sensibles que la question de la diversité à l’Opéra de Paris (dont le directeur général, Alexander Neef, a annoncé la révision des critères de recrutement), sur laquelle il vient de remettre un rapport, que sur « le modèle noir », grande exposition à succès du musée d’Orsay, dont il fut conseiller scientifique, Pap Ndiaye a constamment eu un regard ambigu sur le communautarisme. Pap Ndiaye, auteur de « La Condition noire », assure que les modèles noirs ne doivent qu’à eux-mêmes que soit modifiée la représentation des Noirs dans les Beaux-Arts.

« Ce qui me frappe, c’est plutôt le degré de méconnaissance, dans le monde politique en général, des recherches qui sont menées à l’Université en sciences sociales et en sciences humaines« , ajoute l’arrogant historien. « Au fond, les femmes et les hommes politiques ont fait des études souvent en dehors de l’université, ils n’ont qu’une idée extrêmement vague de ce qu’on appelle la recherche universitaire [en revanche, ils n’ont pas été pervertis, à la différence des enseignants de l’Education nationale qui ont dû subir le lavage de cerveau engagé par les professeurs de la sphère SNU-ipp, SNES-FSU, Snes-sup/FSU formatés par l’université] et donc ils se représentent cette recherche d’une manière souvent très caricaturale », assène le futur directeur général du Palais de la Porte Dorée qui abrite à Paris 12e le musée de l’histoire de l’immigration  – en plus de l’Institut du Monde musulman – et un aquarium tropical. Benjamin Stora en a été le président de 2014 à début 2020, succédant à Jacques Toubon (ex-défenseur des droits, sans les devoirs), qui y avait été dès 2007 chargé de la mission de préfiguration du Musée. François Héran présidait l’établissement depuis 2020. Une revanche: ce palais a été construit en l’espace de 18 mois pour l’Exposition coloniale de 1931…

Signataires de la tribune de 2012 appelant à voter Hollande:   Jean-Pierre Mignard, avocat à la cour; Frédérique Bredin, inspecteur général des finances, ancien ministre; Michel Broué, mathématicien; Jean-Noël Jeanneney, historien, ancien ministre et ancien président de Radio France et de Radio France internationale, président de la Mission du Bicentenaire de la Révolution française et de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen ; Louis Joinet, magistrat et fondateur du Syndicat de la magistrature, syndicat classé à gauche; Christine Lazerges, professeure de droit; Henri Leclerc, avocat à la cour; Pap Ndiaye, historien; Mona Ozouf, historienne; Joël Roman, philosophe; Fabienne Servan-Schreiber, productrice; Benjamin Stora, historien; Michel Wieviorka, sociologue.

Pour mémoire, dans le débat sur la laïcité, Pap Ndiaye s’est positionné au côté de Tariq Ramadan

Cet historien négationniste est membre du Comité Laïcité République, association proche du Printemps républicain et la LICRA, créée à l’initiative du Grand Orient de France, à la suite de l’affaire de Creil (deux collégiennes voilées sous emprise mentale refusaient de retirer leur foulard dans l’établissement, septembre 1989) impliquant ce qui étaient appelés alors « gauchistes d’allah », en réaction à laquelle cinq intellectuels (Elisabeth Badinter, Régis Debray, Alain Finkielkraut, Elisabeth de Fontenay, Catherine Kintzler) signèrent la tribune « Profs, ne capitulons pas ! » Ce « comité » fut présidé successivement par Henri Caillavet, franc-maçon du GODF, Philippe Foussier, grand-maître de cette obédience, Jean-Marie Matisson. grand maître adjoint et Patrick Kessel, également grand-maître.

Le soutiens signataires étaient Abd Al Malik, rappeur salafiste et écrivain, Farid Abdelkrim, artiste de stand-up, Raymond Aubrac, ancien résistant PCF, Jean Baubérot, historien et sociologue, Esther Benbassa, universitaire et EELV, Ghaleb Bencheikh, Conférence mondiale des Religions pour la Paix, Tahar Ben Jelloun, écrivain, Pierre Bergé, entrepreneur, mécène et soutien financier de Sa Cynique Majesté Royal, Abdennour Bidar, philosophe que l’on dit ‘modéré’, Didier Billion, « Revue internationale et stratégique », Jane Birkin, comédienne et chanteuse, Pascal Blanchard, historien, Pascal Boniface, directeur de l’Iris, Hamou Bouakkaz, adjoint au maire de Paris, Marouane Bouloudhnine, président de Mosaic, Alima Boumediene Thiery, sénatrice (Europe-Ecologie-les Verts), José Bové, député européen (Europe-Ecologie-les Verts), Saïd Branine, directeur d’Oumma.com, Cabu, dessinateur, CCIF : Collectif contre l’Islamophobie en France, Monique Cerisier-ben Guiga, sénatrice des Français de l’étranger (PS), Vincent Cespedes, philosophe, écrivain et France Info, Malek Chebel, anthropologue et philosophe, Alain Chenal, universitaire, Madani Cheurfa, secrétaire général du Cevipof (Centre de recherches politiques de Sciences Po), Michel Ciment, journaliste (Le Monde, France Inter) et maître de conférences en civilisation américaine à l’université Paris VII-Denis-Diderot, Catherine Clément, philosophe et écrivaine, Daniel Cohn-Bendit, député européen (Europe-Ecologie-les Verts), Mohamed Colin, directeur de la rédaction de « Saphirnews« , Christian Delorme, prêtre du diocèse de Lyon, Rokhaya Diallo, auteure, Fayçal Douhane, président du club Polethique, François Durpaire, historien et consultant creux sur BFMTV, Eldiablo, dessinateur, Eric Fassin, sociologue (ENS), Bétoule Fekkar-Lambiotte, fonctionnaire internationale, Olivier Ferrand, président de Terra Nova, Dan Franck, écrivain, Azzedine Gaci, président du CRCM Rhône-Alpes, Vincent Geisser, sociologue, Nasser Haidari, adjoint au maire de Marseille, Mohammed Harbi, historien, Mahmoud Hussein (Bahgat Einadi et Adel Rifaat, écrivains), Régis Jauffret, écrivain, Adil Jazouli, sociologue, Larbi Kechat, recteur de la mosquée Adda’wa, Saad Khiari, cinéaste-auteur, Jean Lacouture, écrivain et journaliste, Patrick Lozès, président du CRAN, Laurence Méhaignerie, présidente de Citizen Capital, Fadila Méhal, présidente des Marianne de la diversité, Khaled Melhaa, journaliste-producteur, Jean-Pierre Mignard, avocat (proche des Royal-Hollande), Karim Miské, réalisateur, Gérard Mordillat, romancier et cinéaste, Edgar Morin, sociologue et philosophe, Pap Ndiaye, historien, Tareq Oubrou, grand imam de Bordeaux, Olivier Py, metteur en scène et dramaturge (Festival d’Avignon), Jean-Michel Quillardet, ancien grand maître du Grand Orient de France, Tariq Ramadan, universitaire, Véronique Rieffel, directrice de l’Institut des Cultures d’Islam, Olivier Roy, islamologue, Hafid Sekhri, membre du CRCM Rhône-Alpes, Benjamin Stora, historien, Fodé Sylla, Fédération internationale SOS Racisme, Christiane Taubira, députée de Guyane (PRG), Jean-Claude Tchicaya, porte-parole de Devoirs de Mémoires, Lilian Thuram, ex-footballeur, Catherine Tripon, porte-parole de l’Autre Cercle, Françoise Vergès, historienne, Jean Viard, sociologue, Patrick Weil, historien et politologue, Ludovic Lotfi Mohamed Zahed, porte-parole de HM2F, et bien d’autres…

LIEN PaSiDupes du 26 mars 2011

Pap Nidiaye avait retwitté ça:

Le Club se donne pour mission de promouvoir une vision positive
#Diversité #EgalitéDesChances et #Méritocratie
auprès des décideurs économiques et politiques

En écho à Jean Chambaz

On pourrait croire son avis autorisé, puisqu’il est président de Sorbonne Université, mais la question se pose en fait de savoir si il est ce président parce que « mâle blanc hétérosexuel », compétent ou « arrivé », parce que bien-pensant et représentatif de la pensée dominante…

Jean Chambaz a commencé par s’engager dans l’Union des étudiants communistes (UEC, organisatrice de la Semaine du Féminisme et la Semaine de la Pensée Marxiste) et le Parti communiste français (PCF), ce qui lui permit de mener à bien à la fois des études de médecine à la Faculté Saint-Antoine et, en parallèle, des études de sciences à l’université Pierre-et-Marie-Curie où son directeur de thèse d’Etat en science, Gilbert Béréziat, un communiste qui avait été membre du bureau national du Snes-Sup.