Des étudiants de Sciences Po Paris s’engagent dans l’antisémitisme sans complexe

La direction, soumise à LFI et au wokisme, a abdiqué sa responsabilité de pluralisme

Manifestation propalestienne à l’école Sciences Po de Paris, le 29 novembre 2023. 

« Gaza, Sciences Po est avec toi », ont scandé les étudiants. Le principal amphithéâtre de Sciences Po Paris a été occupé par une centaine d’étudiants a l’occasion d’une manifestation européenne pour la Palestine, mardi 12 mars 2024.

« C’est vraiment un sujet qui est brûlant, on l’aborde très peu », relève une étudiante. Le conflit cristallise les tensions dans les universités et les écoles. « Le conflit israélo-palestinien (…) s’importe d’une façon ou d’une autre », analyse Frédéric Encel, docteur en géopolitique et maître de conférences à Sciences Po Paris.  

Selon l’école et plusieurs témoins, l’une des membres de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) a été empêchée d’y assister. Un fait réfuté par les organisateurs du rassemblement.

Sciences Po Paris a annoncé mercredi 13 mars qu’il a saisi la justice pour des accusations d’antisémitis me lors d’une mobilisation de soutien à la Palestine organisée par des étudiants.

Mardi matin, une soixantaine d’étudiants ont bloqué l’amphithéâtre principal de Sciences Po Paris, renommé « Gaza », en soutien aux Palestiniens de ce territoire victime des bombardements israéliens depuis l’attaque terroriste du Hamas du 7 octobre.

Sur plusieurs vidéos, des étudiants portant des keffiehs scandent des chants tels que « Palestine vivra ». Cette action devait initialement s’inscrire dans le cadre d’une « journée de mobilisation universitaire européenne pour la Palestine ». Plusieurs étudiants souhaitaient à cette occasion appeler la direction de l’établissement à prendre position dans le conflit israélo-palestinien.

L’Union des étudiants juifs de France dénonce l’interdiction opposée à une étudiante juive d’entrer dans la salle et que des jeunes appartenant à l’association y ont été « pris à partie comme juifs et sionistes ».

Le comité Palestine de Sciences Po dénonce classiquement des « accusations infondées d’antisémitisme de la part de l’extrême droite ».

En conseil des ministres mercredi 13 mars, le président de la République, a pourtant dénoncé des propos « inqualifiables et parfaitement intolérables » rapportés lors d’une mobilisation organisée la veille à Sciences Po Paris. Dans la foulée, l’institution annonçait se saisir du procureur de la République pour des faits à caractère antisémite lors de cette manifestation.

La Croix se demande finement pourquoi « cet événement a déclenché une polémique »…

Le quotidien assure que  » l’affaire a pris un tournant politique après que le premier ministre Gabriel Attal et la ministre de l’enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, ont annoncé se rendre au conseil d’administration de la Fondation de Sciences Po « : sans le déplacement de ces deux fauteurs de trouble, selon La Croix, l’affaire aurait dû passer crème… Ils y ont souligné « la gravité des faits et la nécessité absolue que l’université demeure un lieu d’enseignement » et de « débats sains et respectueux des valeurs de la République », selon un communiqué de l’école.

L’antisémitisme de l’IEP ne justifie pas la démission de son directeur

Retrouvailles à l’Elysée de deux camarades de promotion, Macron et Vicherat

Le même jour, le directeur, Mathias Vicherat, annonçait sa démission dans un message à la communauté éducative. La haine antisémite d’étudiants propalestiniens n’explique pas se départ forcé. Ce proche de Macron est renvoyé devant la justice avec son ex-compagne, Anissa Bonnefont, dans un dossier de violences conjugales, et l’a annonçé dans un message à la communauté éducative. Le prestigieux établissement traverse une nouvelle crise, deux ans à peine après le départ de son précédent directeur, en novembre 2021.

Mathias Vicherat, 45 ans, et son ex-compagne s’accusaient réciproquement de violences conjuganles et avaient été placés en garde à vue le 3 décembre avant d’être remis en liberté le lendemain. Le Parquet de Paris avait ordonné une enquête préliminaire.

L’école a annoncé la saisine du « procureur de la République pour des faits à caractère antisémite, sur la base de l’article 40 du code de procédure pénale ». L’établissement, « traversé par le conflit au Proche-Orient et ses conséquences désastreuses sur les populations civiles, constate et regrette un durcissement des relations entre ses communautés étudiantes et l’instauration d’un climat délétère inacceptable », écrit encore Sciences Po Paris.

« Comme souvent avec Sciences Po Paris, la controverse étudiante a débordé dans la sphère politico-médiatique, » écrit La Croix, suggérant que l’antisémitisme de Sciences Po aurait dû rester une affaire interne… Sylvain Maillard, chef des députés Renaissance, a appelé « la ministre (de l’enseignement supérieur) à reprendre les choses en main », dans la matinée sur Radio J, tandis que Sébastien Chenu, vice-président du RN, demande sur CNews-Europe1 à la direction de « plier bagage ».

Le leader de La France insoumise, le pro-palestinien Mélenchon, a, quant à lui, évoqué un « incident dérisoire », s’étonnant que l’affaire prenne une telle « ampleur médiatique nationale ».

La présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet a de son côté dénoncé jeudi « un climat d’antisémitisme qui s’est installé » en France et regretté que les universités puissent devenir « des lieux de militantisme effréné ».

Pourquoi le directeur démissionnaire de l’école était-il présent ?

Par ailleurs, le directeur de l’établissement a annoncé sa démission dans un message mercredi à la communauté éducative. Renvoyé devant la justice avec son ex-compagne dans un dossier de violence conjugale, il conteste toutefois les « accusations de violences formulées et diffusées à son égard ».

A la suite de ces accusations de violences, Mathias Vicherat avait proposé son retrait de la direction, avant de revenir fin janvier, sous les huées d’étudiants. En attendant la nomination d’une nouvelle équipe dirigeante, « une administration provisoire » va être mise en place « dans les prochains jours », avait indiqué la direction de Sciences Po Paris.

L’IEP, une pétaudière, donc.

Cette crise intervient à peine deux ans après la démission du précédent directeur de Sciences Po Paris, Frédéric Mion, accusé d’avoir dissimulé les soupçons d’inceste visant le politologue Olivier Duhamel, qui était alors le président de la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP).

Quelle est la sociologie de Sciences Po Paris ?

Pourquoi son financement est-il pour moitié étranger ?

La grande école est-elle libre et indépendante?

Nicole Belloubet amenée à fermer le collège privé musulman Avicenne de Nice

Le collège est accusé de « financement opaque »

L’appel aux dons ambitionne-t-il vraiment de faire face aux ambitions?

Malgré « plusieurs relances », le collège « n’est pas très clair sur ses sources de financement », a indiqué Nicole Belloubet. La direction s’apprête à contre-attaquer.

La ministre de l’Education nationale, Nicole Belloubet, a annoncé, ce lundi 26 février, son intention de fermer ce collège privé niçois musulman hors contrat. Le collège Avicenne est accusé de « financement opaque » « contraire à la loi antiséparatisme » de 2021.

« Après plusieurs relances », l’établissement constitué de quatre classes, une par niveau, selon son site internet, « n’était pas très clair sur ses sources de financement », a estimé la ministre. « C’est la raison pour laquelle j’ai demandé à la rectrice de l’académie de Nice d’appliquer avec clarté la loi de 2021 » a-t-elle poursuivi.

La décision a été saluée par le maire Horizons de la ville de Nice, Christian Estrosi. « La gravité des faits qui sont reprochés au collège Avicenne démontre combien le séparatisme est à l’œuvre partout. Il doit être combattu sans relâche et avec vigueur. Les autorités me trouveront toujours à leurs côtés dès lors qu’il s’agira de défendre la République, ses valeurs et l’avenir de nos enfants » a-t-il indiqué dans un communiqué cité par Nice-Matin.

La direction du collège contestera sa fermeture

N. Belloubet

Nicole Belloubet a également précisé que la fermeture ne pourrait être effective qu’à la rentrée de septembre 2024 pour « pouvoir prendre en charge les élèves » de ce collège situé dans le quartier de l’Ariane à Nice, l’un des plus pauvres de la ville. L’établissement a, de son côté, indiqué qu’il saisirait le Conseil d’État pour contester cette décision.

Cette annonce survient quelques mois après la décision du préfet du Nord de mettre fin à compter de la rentrée prochaine aux subventions publiques du lycée Averroès, principal établissement secondaire musulman de France. Une décision de l’État confirmée en référé par le tribunal administratif de Lille le 12 février.

Interrogée sur le suivi en France des élèves soupçonnés de radicalisation – la ministre avait estimé le 18 février sur BFMTV qu’environ 500 élèves étaient dans des « processus de radicalisation » dont 160 dans un processus avancé. Elle a aussi indiqué qu’il y a « des niveaux différents de radicalisation ». Enfin, le ministère étudie la mise en place de « classes spécifiques » pour ces élèves, a-t-elle ajouté, précisant qu’une réflexion était en cours sur la « manière » dont elles pourraient être instaurées et selon quel « périmètre ».

L’image que se donne le collège Avicenne

Qui sommes-nous ?

Créée en début d’année 2010, l’Association Avicenne, qui a pour but la gestion d’un établissement privé Musulman [majuscule…], est née par [de, en français] la volonté de vouloir accompagner de jeunes élèves vers la réussite et l’excellence [pavé dans le préau de l’école laïque].
 
L’association Avicenne, présidée par M. Aïssaoui Otmane (qui œuvre depuis de longues années pour la réussite de la jeunesse Musulmane [majuscule]), est entourée d’une équipe de professeurs diplômés et soutenue par de nombreux parents soucieux de l’avenir et de la réussite de leurs enfants.

Nos activités culturelles cultuelles

La célébration de l’office des cinq prières, du vendredi :

Depuis plus de 30 ans, les responsables de l’UMAM permettent aux musulmans d’accomplir leurs prières dans des lieux de culte. Les mosquées sont ouvertes tous les jours à l’heure des cinq prières. Le vendredi, les fidèles peuvent y écouter un sermon dans une ambiance emprunte de spiritualité et de convivialité. Retrouvez les horaires du début du prêche dans la rubrique « Les mosquées ».

La participation au dialogue interreligieux :

L’enseignement du Saint Coran : l’institut Rattil :

Créé en octobre 2010, l’Institut Rattil assure un apprentissage du Saint Coran et de ses règles de récitation (Tajwid). Cette formation de qualité propose un programme varié en fonction du niveau du public. Pour plus d’informations, consultez la page de « l’institut Rattil ».

Les activités cultuelles dans les mosquées :

Plusieurs types d’activités cultuelles ont lieu dans l’enceinte des mosquées. Celles-ci peuvent prendre la forme de brefs rappels, de cours hebdomadaires, de veillées spirituelles, de conférences, de séminaires, etc. Ces activités sont ouvertes à tout le monde. Retrouvez les dates de toutes les activités dans « l’Agenda ».

Le mois de Ramadan :

A l’occasion du mois béni de Ramadan, les mosquées offrent la possibilité aux musulmans d’accomplir des prières surérogatoires nocturnes (salat at-tarawih), de participer à des veillées spirituelles, de rompre le jeûne autour de repas fraternels, et d’assister à diverses autres activités (concours de récitation, expositions, …).

Les fêtes religieuses :

Deux célébrations annuelles rapportées dans la tradition islamique rythment la vie des musulmans.
Il s’agit de la fête de l’Aid el Fitr (la fin du mois du Ramadan) et de la fête de l’Aid el Kebir (commémoration du sacrifice d’Abraham). En novembre 2011, l’UMAM avait célébré la prière collective de l’Aid à l’Espace Méditerranée de Nice. Consultez les photos de cet événement dans l’album dédié.

L’accompagnement des personnes converties à l’islam :

Le fait d’embrasser l’Islam doit être une décision sincère, personnelle et mûrement réfléchie. Une initiation aux principes de la religion musulmane et à ses pratiques est proposée pour les personnes récemment converties ou souhaitant l’être. Suite à cette formation, un certificat de conversion vous sera délivré. Ce document facilite l’accomplissement des démarches administratives liées à un cadre religieux (pèlerinage, mariage, décès).

L’éducation spirituelle des acteurs associatifs :

L’une des priorités de l’Union des Musulmans des Alpes-Maritimes est d’assurer l’éducation et la formation spirituelle de ses membres à travers des cercles d’études et des séminaires. Le but est de leur enseigner une compréhension saine et contextualisée de l’Islam.

La formation pour le pèlerinage :

Quelques semaines avant le début du pèlerinage à La Mecque, des cours sur les rites du Hajj sont proposés aux futurs pèlerins afin qu’ils tirent le plus grand profit de la pratique de ce cinquième pilier de l’Islam.

Loi de programmation militaire : la Cour des comptes souligne « les incertitudes sur le financement de 7,4 milliards d’euros »

« Il faut sortir du ‘quoi qu’il en coûte' », avait déjà alerté Pierre Moscovici, en mars

Le chef de guerre dans sa panoplie

C’est une décision volontariste qui n’engage que ceux qui y croient: du jamais vu depuis le général de Gaulle, du temps de la guerre froide. Le projet de loi de programmation militaire (LPM) pour la période 2024-2030, présentée en Conseil des ministres la semaine dernière, met sur la table pas moins de 413 milliards d’euros pour le budget du ministère de la défense. Ou plutôt 400 milliards + 13 milliards, on va voir pourquoi. Comparée à la loi de programmation militaire précédente, 2019-2025, qui s’élève à 295 milliards d’euros, la hausse est de plus de 100 milliards d’euros.

Le budget annuel des Armées passera ainsi de « 44 milliards d’euros en 2023 à 69 milliards en 2030 », a souligné la sénatrice centriste Sylvie Vermeillet, vice-présidente de la commission des finances, en ouverture d’une audition conjointe, ce mercredi matin, avec la commission des affaires étrangères et de la défense du Sénat, de Pierre Moscovici, en tant que président du Haut conseil des finances publiques (HCFP), pour faire le point sur cette LPM sur le plan budgétaire. Aussi premier président de la Cour des comptes depuis juin 2020, il a présenté l’avis du HCFP sur ce texte. Une première. Depuis fin 2021, le Haut conseil « peut rendre un avis sur les projets de loi de programmation dit sectoriels », a rappelé Sylvie Vermeillet, en lien avec la loi de programmation des finances publiques. Or même si elle a été adoptée par les sénateurs, la loi de programmation des finances publiques 2023-2027 n’a pas été adoptée par l’Assemblée, « ce qui rend l’exercice complexe »… Mais le Haut conseil s’est quand même basé sur le texte qui avait été présenté par le gouvernement pour établir son avis.

« Il y a un hiatus de 13,3 milliards d’euros »

Globalement, Pierre Moscovici exprime sur cette LPM un satisfecit à l’exécutif, en relevant cependant une lacune sérieuse. « La trajectoire de 400 milliards d’euros est compatible avec le projet de loi de programmation des finances publiques », soutient l’ancien ministre socialiste de l’Economie. « Le HCFP a constaté que les crédits inscrits dans la mission défense sont identiques », du moins pour la période 2024-2027 correspondant au projet de loi de programmation des finances publiques.

« En revanche, le Haut conseil ne peut pas assurer que la trajectoire des besoins programmés, qui est évaluée à 413 milliards d’euros, soit entièrement pris en compte dans le projet de loi de programmation des finances publiques », ajoute Pierre Moscovici. Autrement dit, « il y a donc un hiatus de 13,3 milliards d’euros ».

« 5,9 milliards d’euros sont documentés », mais manque de précisions pour 7,4 milliards

Dans le détail, « il ressort des échanges d’informations avec le gouvernement que ces 13 milliards seraient financés de trois manières : l’administration attend des ressources extra budgétaires, avec des recettes de cessions immobilières, des cessions de matériels et les recettes du service santé des armées. Le total s’élevant à 5,9 milliards d’euros sur la période. Ils sont documentés », soutient le président du Haut conseil. Pour le reste, soit 7,4 milliards d’euros, c’est plus flou. Et quand c’est flou… « Les besoins supplémentaires seraient financés par solidarité interministérielle, c’est-à-dire des transferts provenant d’autres budgets ministériels ayant des dépenses moindres que prévues. Et enfin par les marges frictionnelles, c’est-à-dire les moindres dépenses du ministère de la Défense, ainsi que par le report de charge du ministère, qui serait mobilisé pour assurer les besoins de financement résiduels. Ça, c’est moins documenté », pointe du doigt Pierre Moscovici. « Les incertitudes sur le financement de ces 7,4 milliards d’euros. Il est légitime de se poser des questions. […] Nous n’avons pas de réponse », insiste le président de la Cour des comptes.

« Sur les 400 milliards d’euros, il y a conformité, elle l’est moins assurée pour les 413 milliards »

« Ces 13,3 milliards d’euros de dépenses supplémentaires ne sont pas isolés dans la loi de programmation des finances publiques », note encore Pierre Moscovici, qui ajoute : « Le gouvernement n’a pas fourni d’élément permettant de s’assurer que ces 13 milliards de dépenses supplémentaires sont pleinement prises en compte dans la trajectoire de dépenses du projet de loi de programmation des finances publiques »

« Autant, sur les 400 milliards d’euros, il y a conformité, […] compatibilité. Elle l’est moins assurée pour les 413 milliards, surtout pour la différence entre 13,3 milliards et 5,9 milliards, qui n’est pas documentée », résume Pierre Moscovici. Au final, le président du Haut conseil conclut que « l’impact exact du projet de loi programmation militaire sur le montant des dépenses publiques prévu dans le projet de loi de programmation des finances publiques reste affecté d’incertitudes ». Au passage, il préfère parler « d’incertitude », plutôt que « d’insincérité, qui suppose un vrai désire de tromper. Je pense qu’en la matière, il faut toujours se garder de l’excès ».

« 2 milliards d’euros par an d’incertitudes, ce n’est pas une paille »

« 13 milliards d’incertitudes, ce n’est pas une paille. […] On est quasiment à 2 milliards d’euros par an », pointe Cédric Perrin, vice-président LR de la Commission des affaires étrangères et de la défense. Il souligne au passage que « la vente de fréquences » hertziennes avait été évoquée aussi comme source de financement, mais le Haut conseil n’en parle pas aujourd’hui. Le sénateur du Territoire de Belfort ajoute :

« Quand on fait un budget à 400 + 13, on ne fait pas un budget à 413 milliards d’euros. Il y a beaucoup de communication autour de ça, il faut être vigilant. »

Concernant « ces 7,4 milliards d’euros à trouver », le sénateur LR Dominique de Legge, rapporteur pour avis de la commission des finances sur les crédits de la défense, note que les 13 milliards « correspondent exactement à la marche qui doit être franchie à partir de 2027, à 300.000 millions près ». La hausse du budget des armées sera en effet de 3 milliards par an entre 2024 et 2027, puis de 4,3 milliards jusqu’en 2030. « C’est une incertitude quand même très forte. La concordance de ces chiffres laisse à penser qu’on essaie de renvoyer à des jours meilleurs le règlement de ces impasses budgétaires… » s’étonne le sénateur LR. On pourrait aussi remarquer que le gros de l’effort est renvoyé après la prochaine élection présidentielle. Au risque, pour les armées, qu’un prochain chef de l’Etat ait d’autres priorités et décide de ne pas tenir les engagements pris par la majorité actuelle.

« Baisse en volume des autres dépenses de l’Etat », hors lois de programmation

Dernière observation de Pierre Moscovici : « Dans la mesure où environ 20 % des dépenses de l’Etat sont couvertes par des lois de programmation sectorielles [comme sur la sécurité et la recherche], les dépenses qui restent devront faire l’objet d’une maîtrise encore plus stricte pour permettre le maintien de la trajectoire ». « Les lois de programmation vont connaître une dépense plus rapide que le budget de l’Etat », ajoute le président du Haut conseil, « ce qui impose, pour respecter les objectifs de dépenses de la loi de programmation des finances publiques […] une croissance faible en valeur et même une baisse en volume des autres dépenses de l’Etat. Ces autres dépenses, les 80 % hors recherche, sécurité intérieure et programmation militaire, seraient amenés, en volume, à baisser de 1,4 %, en moyenne par an, sur 2023-2027, soit une baisse plus forte que par le passé ». La France faisant « face à une montagne d’investissements et des dépenses publiques indispensables pour restaurer notre défense, nos hôpitaux, nos universités et pour réaliser la transition énergétique et écologique », le tout avec ce que Pierre Moscovici appelle « un mur de la dette », on voit les difficultés qui nous attendent.

Le Conseil constitutionnel va être amené à se prononcer sur l’étude d’impact

La loi de programmation militaire (LPM) pour 2024-2030 connaît une première difficulté à l’Assemblée. En conférence des présidents, il a tout simplement été décidé de suspendre de l’ordre du jour le texte, qui prévoit un budget de 413 milliards d’euros sur la période pour la défense. Ce sont les députés LR, suivis par les autres groupes d’oppositions, qui ont mis en cause la qualité de l’étude d’impact, qui accompagne le projet de loi. Les oppositions ont ainsi pu mettre en minorité le gouvernement, qui ne dispose que d’une majorité relative.

Qui a financé les festivités à la prison de Fresnes?

France Info accuse l’extrême droite de questionner le financement par le contribuable…

D’où le directeur de Fresnes
a-t-il dégagé 1.700 euros, connaissant l’indigence du système pénitentiaire ?…

Organisé dans l’établissement pénitentiaire de Fresnes (Val-de-Marne), l’événement « Kohlantess en prison » n’a pas été financé par les contribuables, mais par les organisateurs et leurs sponsors, certifie France Télévisions, service public audiovisuel, aux mains du SNJ, qui milite pour la NUPES, mais ne cite pas les « sponsors »….

Les détenus de l’établissement pénitentiaire de Fresnes ont-ils fait du karting aux frais du contribuable ? Depuis la publication des images de « Kohlantess en prison » sur les réseaux sociaux, la polémique s’est enflammée et le but recherché est atteint : victimiser les condamnés – à de courtes peines et en fin de séjour de réinsertion par le jeu – en montrant ce que devrait être au quotidien un traitement humain des délinquants des villes et des campagnes.

En réponse, le ministre de la Justice – qui se veut « ministre des détenus »- a dû interrompre ses vacances pour publier un message sur le réseau social Twitter, – si pourri soit-il quand d’autres y expriment leur « sentiment » – , un samedi, le 20 août, pour annoncer l’ouverture d’une …enquête sur cette diffusion de l’émission complète le 19 août sur la chaîne Youtube tenue par Djibril Dramé, YouTuber créateur du concept. En attendant une commission parlementaire, pas avant octobre, au retour de vacances ?…

Le producteur de l’émission, épargné par la presse, est un certain Enzo Angelo Santo. « Un épisode très spécial, explique Djibril Dramé, (…) pour sensibiliser les jeunes et les moins jeunes ». « Toutes les personnes qui sont là [en prison] le sont pour une bonne raison. La voie de réinsertion passe par le travail en prison [sic], mais nous avons aussi un devoir : ne pas les mettre de côté et de ne surtout pas oublier qu’ils sont des humains comme vous et comme moi »Sans se flatter…

Eric Dupond-Moretti a évoqué des « images choquantes », estimant que « la lutte contre la récidive » ne « passe pas par le karting ». Des propos qui rejoignent l’extrême droite – sans mention de subventions, puisqu’il n’est au courant de rien – mais qui n’empêche pas la cellule de désintox de France Info de contre-attaquer en service commandé et de tenter de décrédibiliser l’opposition préoccupée du bon usage des deniers publics, notion étrangère à France Télévisions Me Alain Jakubowicz (LDH, vous savez, les droits … »humains » des criminels traités avec inhumanité pour violences et crimes de viol(s)…).

Damien Rieu, ancien assistant parlementaire du Rassemblement national (RN) et candidat aux élections législatives sous l’étiquette Reconquête, accuse le garde des Sceaux d’avoir organisé cette activité karting « avec vos impôts ». Une critique reprise en chœur par la …fachosphère et par la députée RN, Hélène Laporte. « A la prison de #Fresnes, des activités estivales sont organisées pour les détenus : karting, piscine etc. […] Les contribuables seront heureux de voir où part leur argent ! » Alors, disent-ils vrai ou faux ?

En stigmatisant l’opposition, la presse de service publique détourne l’opinion du sujet:

« Ça n’a pas coûté un sou à nos impôts » 

Pour essayer de calmer la situation de cette polémique, la contrôleure générale des lieux de privation de liberté depuis le 14 octobre 2020 s’est exprimée sur Franceinfo. Dominique Simonnot assène dans un entretien que « cet événement exceptionnel » – en fait et mour son information, le deuxième, après une mise en scène de policiers, un épisode baptisé « Police VS Cité » et diffusé aussi sur la chaîne YouTube. « Une initiative pour instaurer un dialogue entre la police et les jeunes », selon l’organisateur. – n’a « pas coûté un sou à nos impôts, au contraire des 110 euros par jour que nous coûte chaque détenu ».

Un des organisateurs confie à Franceinfo que « tout ce qui a été utilisé pendant l’événement, de la bouteille d’eau au karting, a été financé par les équipes de Kohlantess ». Big M, une chaîne de restauration rapide, et Omada, une plateforme en ligne de paris sportifs sans argent, ont été les sponsors de cet événement. Dominique Simonnot tient à préciser que la démarche avait pour but de récolter de l’argent pour trois associations s’occupant d’enfants. 

L’autre point qui fait parler, c’est le statut des prisonniers. L’organisateur s’est exprimé sur leur profil afin de faire taire les fake news.

« Aucun de ceux qui ont participé n’est un assassin ou un violeur. Ils sont là pour de petites peines. Ils ont été triés sur le volet par l’administration de la prison. Ils sont tous dans un parcours de réinsertion, suivent des cours, ont un travail, etc », déclare l’organisateur d’événementiel.

Le ministre de la Justice – des détenus avant que d’être celui des surveillants – Eric Dupont-Moretti a « ordonné une enquête pour que toute la lumière soit faite ». Mais, selon une information du Figaro, ni le cabinet du ministre, des politiques, ni la Direction de l’administration pénitentiaire, des professionnels, avaient approuvé l’événement.

A l’insu du plein gré d’ « acquitator », depuis l’acquitement de l’islamiste Abdelkader Merah accusé d’avoir aidé son frère terroriste à assassiner sept personnes en mars 2012 ?… A suivre !

FEMYSO : Bruxelles finance et promeut cette association islamiste

La voix de la France qui la dénonce n’est pas entendue

Le FEMYSO, Forum des Organisations Européennes Musulmanes de Jeunes et d’Etudiants, est de nouveau mis en avant par la Commission européenne dans un clip vidéo officiel. Marlène Schiappa avait demandé à Bruxelles de prendre ses distances avec ce qu’elle avait qualifié de «faux-nez de l’islamisme», écrit Paul Sugy dans Le Figaro du 17/08/2022.

Pour la Journée internationale de la jeunesse, créée par l’ONU en 1999 et célébrée chaque année le 12 août, la Commission européenne a dévoilé sur Instagram une courte vidéo (un «réel») pour célébrer la jeunesse européenne. En quelques dizaines de secondes, le clip met en avant plusieurs initiatives conduites par des associations de jeunes européens dans des domaines variés (écologie, solidarité, culture…), entrecoupées de fragments d’un discours d’Ursula von der Leyen adressé aux jeunes, et saluant «l’esprit de la nouvelle génération d’Européens».

On note aussi la présence, dès les premières images du clip, de membres du FEMYSO reconnaissables à leurs T-shirts au logo de leur association. Seule association confessionnelle visible sur la vidéo, le Forum des jeunes et des étudiants musulmans européens est pourtant controversé : en novembre dernier, plusieurs polémiques (notamment une campagne de promotion du hijab lancée par le Conseil de l’Europe et relayée par l’Union européenne) avaient conduit le gouvernement français à rappeler sèchement Bruxelles à l’ordre au sujet de ses partenariats avec des associations musulmanes considérées comme des relais d’influence pour les Frères musulmans en Europe.

Concernant le FEMYSO en particulier, que la Commission européenne continue donc de mettre officiellement à l’honneur cet été encore, Marlène Schiappa s’était notamment émue le 22 novembre dernier sur Europe 1 que l’association ait été reçue par la Commissaire européenne à l’égalité Helena Dalli. «Ça m’interpelle fortement», avait déclaré la ministre déléguée chargée de la Citoyenneté, qualifiant le FEMYSO de «faux nez de l’islamisme». «Un petit tour sur les réseaux sociaux de cette organisation permet de voir à quel point ils tiennent des propos agressifs vis-à-vis de la France, et pas uniquement du gouvernement mais aussi de la culture française, en blâmant la France et l’accablant de tous les maux», avait relevé Marlène Schiappa.

«Je m’interroge de voir des organisations que nous voulons voir dissoudre en France et qui sont dissoutes», avait-elle ajouté. Elle avait alors décidé avec Clément Beaune, le secrétaire d’État chargé des Affaires européennes, de saisir la commissaire européenne «pour qu’elle puisse nous apporter des éléments sur ce qui l’a amenée à recevoir cette organisation». «En France nous avons pris nos responsabilités, en disant pas un euro d’argent public pour les ennemis de la République (…) Maintenant l’Europe doit faire ce travail».

En juin dernier, le commissaire européen à la Justice Didier Reynders a cependant désavoué les ministres français en répondant à une question écrite du député européen Nicolas Bay : «Le suivi de la mise en œuvre des subventions dont a bénéficié le Forum des organisations européennes musulmanes de jeunes et d’étudiants (FEMYSO) n’a révélé, à ce jour, aucune violation [des valeurs de l’UE]», confirmant ainsi que la Commission ne souhaitait pas mettre un terme à ses partenariats avec le FEMYSO. LIEN PaSiDupes

210.000 € de subventions européennes

Promotion du hijab par l’UE
Inversion des valeurs de féminisme et de laïcité par
la gauche nupésifiée électoraliste,
quand les femmes afghanes sont en lutte contre l’oppression des talibans

Le FEMYSO est un organisme financé par l’Union européenne (210.000 € depuis 2007). Il s’agit en réalité de l’émanation transnationale de l’UOIF, l’Union des organisations islamiques de France créée par des membres des Frères musulmans dans les années 1980 (devenu depuis Musulmans de France), comme l’a notamment révélé une enquête de Marianne .

Le FEMYSO abrite à son tour un panel d’organisations liées de près ou de loin aux Frères musulmans. On y retrouve pêle-mêle l’Islamic Community Millî Görüs, relais de la propagande de Recep Erdogan en Europe, les Étudiants musulmans de France, association créée par Fouad Alaoui, futur président de l’UOIF frériste, ou encore la ligue des musulmans de Belgique, équivalent belge de l’UOIF. L’action du FEMYSO en Europe consiste en un lobbying visant notamment à éditer des campagnes de communication et d’affichage en faveur de la liberté de porter le voile, des projets de recherche, ou encore l’organisation de séminaires de jeunes Européens pour apprendre à dénoncer dans les médias tout discours mettant en cause la présence de l’islam en Europe comme responsable de la vague d’attentats islamistes survenue depuis quelques années.

En particulier, le FEMYSO s’en est régulièrement pris à la France, notamment pour le vote des lois de 2004 (restreignant le port de signes religieux ostensibles à l’école) et de 2010 (interdisant le port du voile intégral dans l’espace public).

Wauquiez menace de « couper toute subvention à la ville », si le burkini est autorisé dans les piscines municipales de Grenoble

 « Pas un centime des Auvergnats-Rhônalpins ne financera votre soumission à l’islamisme » (président de Région)

Juin 2019, « L’opération burkini »
a été lancée à Grenoble par un groupe de militantes musulmanes, avec le soutien d’activistes assiciatives non musulmanes.

Le président du Conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, a indiqué ce lundi 2 mai qu’il « coupera tout subvention » de la région à la ville de Grenoble si le port du burkini – symbole de l’islam, qui est « incompatible avec la laïcité » – est autorisé dans les piscines municipales.

Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes a mis en garde le maire EELV de Grenoble: Il lui supprimera les subventions de la région s’il venait à autoriser le port du burkini dans les piscines municipales de la ville.

Pour mémoire, Eric Piolle a relancé la polémique autour du burkini en évoquant une possibilité de discussion de son port dans les piscines municipales grenobloise. L’édile a précisé au Dauphiné libéré sa volonté de «regarder la pertinence de ces interdits qui ne font pas avancer et qui ne respectent pas la liberté ou non une religion».

Le sujet du burkini «perpétue le débat» et offre «un levier à l’islam politique qui cherche à avancer des pions, a soutenu Piolle, mais laisse aussi cours à de nombreux discours qui cachent mal leur racisme anti-musulman».

Une proposition subversive, communautariste et séparatiste.

Des activistes associatives
militent pour l’autorisation du burkini aux musulmanes

Laurent Wauquiez a dans un premier temps repartagé une prise de parole de mars dernier Sur Twitter, le président LR assure que la région ne cautionnera «aucune dérive communautariste de la part des collectivités à qui nous donnons des subventions». 

Considérant cette autorisation éventuelle du burkini comme une dérive, Laurent Wauquiez a mis en garde le maire de Grenoble.

De ce fait, si Eric Piolle venait à autoriser le burkini dans les piscines municipales, «la région coupera toute subvention à la ville de Grenoble». 

Cette question du burkini doit encore être discutée au conseil municipal de la ville de Grenoble, le 16 mai prochain. 

Lien Midi Libre (septembre 2021) – « Les filles n’ont pas besoin de sport » : la nouvelle règle des talibans qui brime un peu plus les femmes

Qui finance les terroristes islamistes talibans ?

L’identité des financeurs de la clandestinité intrigue: ils ont permis le coup d’Etat

Afghanistan : d'où provient l'argent des talibans ?
Checkpoint taliban

Les Taliban sont un mouvement fondamentaliste islamiste opérant en Afghanistan et au Pakistan. Il est considéré comme terroriste par la Russie, le Canada, le Kazakhstan, les Emirats arabes unis, la Ligue arabe et l’Afghanistan. Or, après avoir conquis le pouvoir et constitué l’Emirat islamique d’Afghanistan (1996-2001), ils en ont été chassés, mais ont repris Kaboul, la capitale afghane, dimanch, le 15 août 2021. 80.000 hommes ont suffi à faire tomber un pays : il n’a en effet fallu que quelques semaines.

Comment le groupe a-t-il financé 20 ans de guérilla, depuis qu’il est dans la clandestinité?

Première ressource : la drogue. Depuis l’arrivée des Américains, les champs de pavots fleurissent à nouveau dans le pays. 84% de la production mondiale d’opiacés, dont l’héroïne, provient d’Afghanistan. « À partir de 2014, les talibans s’emparent de parts de plus en plus importantes des campagnes. En faisant cela, ils prennent le contrôle des laboratoires. Là, ils commencent à avoir accès à la partie la plus lucrative du trafic de drogue », analyse Adam Baczko, chercheur à Sciences Po Seri.

Les Taliban ont également vécu du racket, imposant sur les routes des taxes illégales, en plus de celles du gouvernement. Les entreprises, les commerces, sont eux aussi soumis à l’extorsion.

Enfin, le mouvement a bénéficié de soutiens étrangers, notamment en provenance de partis politiques pakistanais et de riches donateurs privés de pays du Golfe. Cet argent sera-t-il suffisant pour gouverner le pays ? L’aide internationale, 42% du PIB, versé au pouvoir légitime, vient d’être gelée. Les réserves de la Banque centrale afghane, 9 milliards d’euros basés aux Etats-Unis, sont désormais bloquées.

Les Taliban comptent aujourd’hui sur les postes douaniers. Les trois plus importants du pays peuvent représenter jusqu’à 215 millions d’euros chacun par mois. Insuffisant, selon les experts. « Avec quelques centaines de millions de dollars, les Taliban menaient une guérilla qui a réussi; ils doivent maintenant assumer une structure d’Etat. Ce n’est pas du tout le même type de ressources dont vous avez besoin », explique Gilles Dorronsoro, professeur à Sciences Po et Paris 1, spécialiste de l’Afghanistan. Les Taliban pourraient désormais se tourner vers la Chine ou la Russie.

Durant les années 1990, le Pakistan a financé les Taliban. 

Depuis la guerre en 2001, les ressources du pays doivent être considérées comme première source de financement. Le pays est à 85 % agricole. 1/3 de la production est consacré au pavot, matière première de l’opium. Du bois est vendu au Pakistan voisin, ce qui cause la déforestation de l’Afghanistan.

Par ailleurs, le sous-sol de l’Afghanistan dispose de grandes sources de minerais (dont du fer et du lithium) et de métaux précieux, comme le confirme le protocole d’accord, le 21 novembre 2007, entre le Ministère des mines et deux compagnies chinoises China Metallurgical Group et Jiangxi Copper Co.

Le Pakistan voisin finance l’insurrection afghane, pour des raisons géo-stratégiques, mais aussi de pressions intérieures talibanes.

Financeurs présumés.

Rapports de l’ONU 2020 sur la drogue en Afghanistan :

Opium Survey 2020 Afghanistan

Données sur le financement des Talibans par : David Mansfied, économiste spécialiste de la production d’opium en Afghanistan et ancien membre de l’Afghanistan Research and Evaluation Unit (AREU). Ainsi que de Hanif Sufizada, chercheur au center for Afghanistan Studies. LIEN (en anglais)

https://twitter.com/AlcisGeo/status/1422188267970105350/photo/1

Les chiffres ont été complétés par l’analyse de Karim Pakzad, chercheur à l’IRIS et intervenant à la fondation Jean Jaurès.

Gilles Dorronsoro : Professeur sciences po Paris I, CERI, auteur de Le gouvernement transnational de l’Afghanistan, une si prévisible défaite (éd. Karthala, 2021) et La Révolution afghane (éd. Karthala, 2000).

Adam Baczko, chercheur au CNRS, Science po, La guerre par le droit : justice, domination et violence en Afghanistan (2001-2018)

Financement de la mosquée de Strasbourg: Bayou (EELV) s’attaque à Darmanin et Schiappa

Les écolos islamo-gauchistes contre-attaquent à Strasbourg, comme à Grenoble

Le patron des Verts, Julien Bayou, ex-«directeur de la mobilisation » d’Eva Joly, candidate à la présidentielle 2012, et fils d’« une vraie maoïste », porteuse de valises du FLN, a réclamé jeudi des excuses aux ministres de l’Intérieur Gérald Darmanin et en charge de la Citoyenneté Marlène Schiappa, coupables à ses yeux d’avoir « diabolisé » EELV pour le financement de la mosquée de Strasbourg.

« Je demande solennellement à ces deux ministres des excuses ou à leur Premier ministre de les recadrer. Et à défaut nous porterons plainte pour diffamation et ils seront mis en examen », a asséné sur Radio Classique Julien Bayou, candidat à la présidence de la région Ile-de-France aux élections régionales des 13 et 20 juin 2021.

Il faisait référence à une déclaration mercredi du ministre de l’Intérieur sur la subvention accordée par la maire EELV de Strasbourg Jeanne Barseghian à la construction d’une mosquée soutenue par une association pro-turque. « Nous considérons que cette collectivité [la mairie de Strasbourg] n’aurait pas dû financer une ingérence étrangère sur notre sol », a dit M. Darmanin mercredi.

Marlène Schiappa a pour sa part estimé que « les maires du parti EELV sont sur une pente très glissante vis-à-vis de l’islamisme radical » et que les écologistes « flirtent de plus en plus dangereusement avec les thèses de l’islamisme radical ».

Selon Julien Bayou, « Darmanin a menti, il a dit avoir prévenu la maire, ce n’est pas vrai ».

Il s’est indigné: « Il n’est pas possible aujourd’hui de profiter de sa position de ministre pour diaboliser ses adversaires – peut-être parce qu’ils sont en dynamique -, c’est la négation du débat démocratique ».

« On a un ministre de l’Intérieur qui passe son temps, chaque semaine, à trouver la polémique qui pourra faire diversion », a ajouté le numéro un écologiste.

« On n’est pas dupes, ce week-end il y a eu un fiasco majeur sur l’attestation [de sortie liée aux nouvelles restrictions anti-Covid], Darmanin au lieu d’assumer ses responsabilités il se défausse sur ses services », l’a pilonné Julien Bayou.

Après la polémique sur les menus sans viande dans les cantines de Lyon, également dirigée par un Vert, « il y a une tentative d’écolo-bashing », a déploré le secrétaire national d’EELV.