La Commission européenne s’attaque officiellement à Twitter (X)

Thierry Breton a engagé un bras de fer avec Elon Musk

Breton Musk
Thierry Breton et Elon Musk ne passeront pas le réveillon ensemble…

Le 12 octobre dernier, le Commissaire européen au marché intérieur, Thierry Breton, a adressé une demande d’informations à X (anciennement Twitter), mettant en cause une atteinte au règlement européen sur les services numériques (DSA) concernant “la propagation présumée de contenus illicites et d’éléments de désinformation”. Le commissaire européen laisse à Elon Musk jusqu’au 18 octobre pour se justifier avant de “décider des prochaines étapes”. 

L’échange de tweets entre Elon Musk et Thierry Breton a fait grand bruit. Si le Commissaire européen n’a pas hésité à afficher sa communication avec X, le patron du réseau social n’a pas manqué de le prendre à son propre jeu.

Des reproches très vagues 

Dans un courrier daté du 10 octobre, Thierry Breton révèle qu’il a reçu des services de la commission des indications « concernant la propagation présumée de contenus illicites et d’éléments de désinformation» à propos de publications liées aux attentats terroristes perpétrés contre Israël. Il accuse le réseau social, sans toutefois dire clairement quelles sont les atteintes au DSA constatées. 

« Vous devez être transparent et clair sur le contenu qu’il est permis de diffuser (…) et continuellement faire appliquer vos conditions générales », insiste-t-il.

Il ajoute que X a également le devoir de réagir dans les temps lorsque des contenus sont signalés, « en mettant en place des mesures d’atténuations proportionnées ». 

Il ordonne à la plateforme californienne de se justifier auprès de Bruxelles dans les 24 heures et rappelle que les atteintes au DSA entrainent des sanctions. 

Ce texte européen a déjà un champ d’application très large, et dans les faits, la Commission se donne le droit d’enquêter sur tout risque de désinformation. A cela, s’ajoute le manque de clarté sur les faits reprochés. En somme, X n’est pas en mesure de savoir précisément ce dont on l’accuse… Mais c’est une sorte de réponse du berger à la bergère, puisque Twitter bannit arbitrairement certains comptes sans avoir la courtoisie de préciser ce qui lui est reproché par un twitto lambda ou par un robot froid.

La réponse cinglante de Musk ne se fait pas attendre 

« Veuillez lister les violations auxquelles vous faites allusion sur 𝕏, afin que le public puisse les voir », a rétorqué Elon Musk sur X. Apparemment, celui qui s’est empressé de révéler les “Twitter Files” une fois arrivé à la tête du réseau social est plutôt susceptible lorsqu’on remet en cause sa volonté de transparence avec ses utilisateurs. 

Le 12 octobre, le commissaire européen assure pourtant avoir reçu une réponse de X, sans toutefois préciser sa forme. Il indique que ses services vont l’analyser et décider des prochaines étapes. Là aussi, dans un élan confus, Breton en profite pour rappeler à X qu’il doit fournir toutes les informations demandées au plus tard le 18 octobre 2023 « pour ce qui est des questions relatives à l’activation et au fonctionnement du protocole de crise de X et au plus tard le 31 octobre 2023 sur d’autres points ».

Le film X a repris en décembre

Breton DSA
Thierry Breton, spécialiste des plaintes contre X

Ce lundi 18 décembre, Bruxelles a fait savoir dans un communiqué que plusieurs procédures formelles d’infraction s’ouvrent contre le réseau social X. Sont visées les innovations apportées par Elon Musk depuis son rachat de la société.

Alors que le nouveau dirigeant de X insiste pour inclure les utilisateurs dans la lutte contre la manipulation de contenus, un procédé pratiqué par Macron, l’institution européenne remet en cause l’efficacité des nouveaux modes de modération de la plateforme. Pour Bruxelles, c’est clair, X n’est pas suffisament déterminé dans sa lutte contre la diffusion de contenus illégaux dans l’UE. Elle ouvre donc une « procédure formelle ». 

Un système de modération pas assez efficace pour “atténuer les risques pour le discours civique et les processus électoraux”

Vanté par Elon Musk, le concept de note de la communauté repose sur la correction des utilisateurs entre eux. Une note peut être ajoutée par d’autres twittos sous le tweet potentiellement trompeur.

Ainsi, ce n’est plus le réseau social qui censure verticalement les publications. Cependant, la Commission doute que ce système soit assez efficace pour “atténuer les risques pour le discours civique et les processus électoraux”.

Les coches bleues jugées trompeuses

Non content d’avoir assoupli le système de modération, Elon Musk a aussi facilité l’attribution de la fameuse coche bleue. Avant le 1er avril 2023, cette coche bleue était gratuite, mais réservée à des comptes notoires. Elle est devenue payante et ouverte à tous. Pour la Commission, ce système pourrait relever d’”une interface utilisateur trompeuse”. 

Dans l’ensemble, la Commission semble regretter que le réseau X soit plus transparent avec le grand public qu’il ne l’est avec elle. D’après Bruxelles, la plateforme ne donne pas suffisamment accès à ses données, ce qui ne l’aide pas à mieux comprendre “l’évolution des risques en ligne”. Elle aimerait également en savoir plus sur son répertoire d’annonceurs publicitaires, qu’elle n’estime pas complètement accessible. 

Discours de haine après le 7 octobre 

C’est la deuxième fois que la Commission européenne ouvre une procédure contre le réseau social. 

En octobre, elle avait initié une procédure préliminaire. Elle s’était en effet inquiétée de la propagation de « fausses informations », de « contenus violents et à caractère terroriste, » ainsi que de « discours de haine » sur X, particulièrement après l’attaque terroriste du Hamas contre Israël, le 7 octobre. Sujet inflammable par excellence et soumis à une propagande décomplexée depassant outrageusement le seuil du subjectif et du partial,

Après avoir examiné les résultats de cette phase préliminaire, Bruxelles a donc estimé que l’ouverture d’une enquête plus approfondie est nécessaire. Pour mémoire, la Commission peut infliger des amendes allant jusqu’à 6 % du chiffre d’affaires mondial lorsqu’elle estime que le DSA n’a pas été respecté. Elon Musk n’a pas encore réagi à ce courrier de la Commission. 

Thierry Breton, commissaire au marché intérieur, a quant à lui d’ores et déjà annoncé que “l’ouverture aujourd’hui de procédures formelles à l’encontre de X indique clairement qu’avec le DSA, l’époque où les grandes plateformes en ligne se comportaient comme si elles étaient ‘too big to care’ (trop puissantes pour s’en soucier) est révolue (…)”. 

Attendez-vous à de prochaines poussées de fièvre: les européennes, c’est en juin ! Et puis, il restera TikTok…

Emprise de l’extrême gauche internationale: Decathlon retire ses publicités d’une chaîne d’info en continu

Victime de chantage, le groupe Auchan exerce une pression politique sur la presse et les Français, sous la contrainte

TWITTER, GOOGLE ou YAHOO, en FLAGRANTS DELITS de CENSURE POLITIQUE

On connaît la malfaisance d’ONG supranationales et illégitimes. On découvre un groupe de pression actif sur les réseaux sociaux partisans et qui instrumentalise les enseignes commerciales. Réseau occulte d’ultras, développant une stratégie d’infiltration de la société civile, sans tête, comme les ‘Black bloc – dit citoyen , comme d’autres se disent « anticapitalistes », « humanitaires » ou « anti-racistes » – , des activistes politiques obtiennent de Decathlon qu’il proteste contre « l’orientation délétère », selon eux, de CNews, chaîne montante d’information en continu du groupe Canal+.

Sleeping Giants, collectif citoyen de lutte contre le financement du discours de haine, s’est targué jeudi d’avoir poussé Decathlon a retirer ses publicités de CNews pour Noël. La raison? « Parce que l’orientation délétère de CNews ne peut plus être ignorée », explique subjectivement… Sleeping Giants sur … Twitter.

Le mode opératoire de ce collectif d’extrême gauche consiste à interpeller publiquement les annonceurs de publicités sur les réseaux sociaux sympathisants. Ils ciblent les media qu’ils ont étiquetés d’extrême droite ou des émissions relayant des discours jugés racistes ou sexistes. Le collectif est né aux Etats-Unis en novembre 2016 en réaction à la victoire du Républicain Donald Trump à l’élection présidentielle américaine. Twitter héberge leur compte Twitter depuis une première action de boycottage contre Breitbart News, media conservateur dont le président exécutif depuis 2012 était Steve Bannon jusqu’à ce qu’il quitte son poste en 2016 pour diriger la campagne du candidat du Parti Républicain qui, en 2020, représentera encore près de 50% de l’électorat américain.

Un collectif totalitaire ? La branche française de Sleeping Giants est apparue le 17 février 2017 et a d’abord pris pour cible deux sites catalogués d’extrême droite par la gauche radicale: le site d’information généraliste Boulevard Voltaire, fondé par Robert Ménard et Dominique Jamet, et le blog Breiz atao, créé par Boris Le Lay. Les annonceurs cèdent aux pressions des despotes de l’extrême gauche: plus de 1.000 d’entre eux – qui condamnent probablement Amazon (et AliBaba ou eBay ?) – bloquent Boulevard Voltaire, tandis que Google Ads bannit Breiz atao. On comprend dès lors que la presse n’est pas libre – si le pouvoir ne garantit pas son indépendance – et que des diplômes universitaires sont offerts aux militants sectaires et aux activistes bien-pensants.

En octobre 2019, les trolls numériques de l’antenne française menacent la société Ferrero sur… Twitter. L’entreprise agroalimentaire italienne, connue par des produits phares tels que Nutella, Kinder, Ferrero Rocher, Mon Chéri ou Tic Tac, retire dare-dare l’émission Zemmour & Naulleau sur Paris Première (Groupe M6) de la liste de diffusion des publicités Nutella. Après la capitulation de Ferrero, les mutuelles la MAIF (liée à la FSU), Groupama, autre mutuelle (Gan, Amaguiz et Orange Bank) et Monabanq (Crédit mutuel et Cofidis) se soumettent aux assaillants. Sur Twitter, la branche Ferrero France avait frémi pour son image: les maîtres-chanteurs se présentaient en chevaliers blancs, un « collectif de citoyens qui lutte contre les discours de haine ». Les Sleeping Giants avaient demandé à la marque : « En passant vos pubs sur Paris Première ce mercredi 2 octobre pendant l’émission de Zemmour, vous le cautionnez et le financez. Est-ce délibéré ? ». Ferrero et le quarteron de mutuelles s’étaient couchés, mettant le doigt dans l’engrenage de l’intimidation.

La presse institutionnelle se protège-t-elle solidairement des maîtres-chanteurs ?

CNews, privée de Noël par des « trolls numériques » radicaux anonymes

Le grand commerce appelle à la compassion pour les petits commerçants face au coronavirus mais, « en même temps », il porte atteinte à la liberté de penser

« En effet nous avons retiré nos publicités de CNews en cette fin d’année », a avoué la chaîne de magasins de produits de sports, sur son compte Twitter , partenaire objectif du collectif. Auprès du magazine LSA, Decathlon confirme un « retrait immédiat et pour la fin de l’année » mais se refuse à tout commentaire sur les raisons de cette décision et sur la possibilité évoquée par Sleeping Giants de la prolonger sur toute l’année 2021.

Paul-Bisquit joue les ingénus, mais c’est un troll pro, parmi d’autres, de la censure vertueuse : LCI est une autre cible qui ne troublera pas non plus BFMTV bien longtemps encore. La République se laissera-t-elle gangrener : à la menace islamiste s’ajoutent les atteintes au pluralisme?

Decathlon (Auchan) qui inonde le pays de produits chinois et turcs a gagné

La chaîne de télévision CNews est régulièrement la cible de critiques sur le choix de ses intervenants [le père de Laurent Joffrin était d’extrême droite, comme celui de François Hollande, mais le sont-ils pour autant eux-mêmes parce que chroniqueurs de L’Heure des Pros?]. Certains sites, comme toutelatele.fr, se font une spécialité de chercher des poux à ces intervenants, mais occulte la prestation de Bruno Le Maire, cette semaine… La tonalité de ses débats, jugés très clivants, est incriminée, bien que juste décapants, ou soupçonnés de « flirter » (sic !) avec une idéologie d’extrême droite (laquelle ?), bien que juste en antithèse de la pensée unique, à laquelle s’accroche la gauche radicale rejetée par l’électorat qu’elle accuse, du coup, de tous les maux et dérives. La majorité silencieuse – la « Sleeping majority » ! (« silent majority« ) – est-elle fasciste ?

La direction de CNews assume être une « chaîne d’opinions ». Les analyses de l’essayiste Eric Zemmour mettent à mal les thèses de la gauche et ses réflexes de survie sont compréhensibles, mais ses attaques ad hominem, ses diffamations, ses coups fourrés, ses appels à la censure et son agitation de l’opinion, via les réseaux sociaux, sont autant d’attaques contre la liberté d’expression et aux valeurs de la République.

En ne bloquant pas les tweets diffamatoires, Twitter participe au totalitarisme d’extrême gauche

Twitter est très réactif aux demandes de fermeture de comptes déplaisants aux ultras, mais autorise les insultes sectaires.

On peut être ultra de gauche et manquer d’orthographe:

TWITTER paie-t-il des impôts sur ses profits commerciaux en France ? Si PaSiDupes est muselé, ne vous interrogez pas sur les causes de son silence: ce ne sera pas une catalepsie ! Le blog s’est déjà retiré de Facebook au vu d’étranges dysfonctionnements et filtrages, également constatés sur Blogger de Google (comme WordPress) – et des embrouilles injustes sur YouTube de Google, la pieuvre ! Le virus rôde, mais le plus dangereux pour la démocratie n’est pas celui qu’on pense. A bientôt peut-être…

Tribune « républicaine » – et laïque – du recteur de la Grande Mosquée de Paris 

« Pour combattre vraiment le “séparatisme islamiste”, il faut cesser de tolérer la ghettoïsation », nous reproche-t-il?

En 2006, aux côtés de ses confrères Francis Szpiner et Christophe Bigot, cet avocat, partisan de la liberté d’expression, assigna Charlie Hebdo qui avait publié les caricatures de Mahomet parues dans le Jyllands-Posten 

Tribune de Chems-Eddine Hafiz, recteur de la Grande Mosquée de Paris

Début octobre 2020, Chems-Eddine Hafiz, le recteur de la Grande Mosquée de Paris, a donné son aval au chef de l’Etat dans sa démarche contre le communautarisme qui existe, selon cet avocat franco-algérien, dans certains territoires.

Le religieux met toutefois une condition à son soutien. Sa condition est qu’elle s’inscrive dans une « politique volontariste et républicaine ».

Tribune. 

« Le président de la République a choisi l’expression « séparatisme islamiste » [le 18 février, lors d’une visite à Mulhouse, Haut-Rhin] pour qualifier les manifestations de repli et de communautarisme constatées chez certains [insiste-t-il] de mes coreligionnaires.

La question du « séparatisme » ne concerne en aucun cas tous les musulmans [répète-t-il, se défaussant de toute responsabilité, mais soulignant « en même temps » la portée limitée de ses prêches et tribunes]. Loin s’en faut ! Nous parlons bien d’un « séparatisme islamiste ». En tant que recteur de la Grande Mosquée de Paris, je rappelle – n’en déplaise aux milieux qui cherchent à établir un parallèle entre l’islam et l’islamisme [recteur polémiste qui commence son travail de détournement], à ceux qui laissent croire que l’islam serait l’islamisme [le recteur s’attaque-t-il au problème, aux côtés des mécontents ?], et inversement – qu’il y a bien une distinction à faire entre la religion musulmane et l’idéologie islamiste [Il reste au recteur à travailler efficacement – et urgemment – à l’établissement clair de ce distinguo, au risque, sinon, d’apparaître complice: pour autant que nous sachions, l’indulgence qu’il manifeste envers les islamistes qu’ils présente en brebis galeuses de l’islam ont bel et bien droit de cité dans les instances qu’il partage avec eux].

Amalgames à éviter [tout est dit !]

La première est une foi, une éthique, une tradition, une civilisation, une histoire qui exige une herméneutique, une contextualisation, qui convoque le savoir et l’intelligence. La seconde est une idéologie mortifère [les salafistes sont-ils, selon lui, des mécréants sans foi], une pensée politique aux relents totalitaires [sans foi, ni loi républicaine, non plus], un dévoiement des textes [des voyous ?], une menace [des dangers publics ?] – certains [peut-on les nommer?] ont tendance à l’oublier – pour la stabilité du monde musulman, mais aussi pour la planète tout entière.

Un islam dirigé par des fanatiques engendre l’islamisme [l’imam se sent-il menacé par des factieux ?] , car la religion musulmane, comme les autres monothéismes [amalgame, pour le coup!], est d’abord et avant tout un corpus qui, entre les mains des hommes [sans berger, ni hiérarchie], peut se transformer en une source de lumière ou en une source d’obscurantisme. Le premier amalgame à éviter [outre celui auquel sacrifie l’imam], ne serait-ce que par honnêteté intellectuelle [l’honnêteté serait déjà de ne pas pratiquer soi-même ce qu’on dénonce chez les autres], consiste à ne pas laisser croire que les partisans de l’obscurantisme et de la haine de l’Autre valent les adeptes des Lumières et du respect de l’altérité [c’est la mission de la Grande Mosquée de s’y atteler: qui d’autre mieux que ses « sachants » pourraient-ils mieux y parvenir, si leur sincérité et leur détermination égalent leur honnêteté intellectuelle?].

La question essentielle qui est posée concerne le « séparatisme ». Existe-t-il véritablement sur notre territoire [lequel pour les bi-nationaux?] une volonté de se délier de la République ? [Un imam marocain peut-il se délier de la monarchie?] La réponse est oui. Et je l’affirme sans ambages. Certains représentants de l’islam de France – comme certains responsables politiques d’ailleurs – sont très souvent dans le déni. Par calcul, par cynisme, par facilité, probablement parfois par lâcheté, un certain nombre d’acteurs représentatifs, d’élus locaux se sont refusé à voir la situation à laquelle nous faisons face aujourd’hui [les prédicateurs et les imams étant exclus de cette liste noire ou grise].

Refus des lois de la République

Depuis près de quarante ans, une ghettoïsation progressive s’est installée, d’abord urbanistique, puis sociologique, enfin économique, avant de devenir idéologique et identitaire. Le « séparatisme » est une attitude qui amène certains milieux extrémistes [insinuation], tantôt partisans d’un islam sectaire, tantôt militants pour un islam politique, à refuser les lois de la République et à leur substituer leurs « interprétations » religieuses, voire des « lois coutumières » [qu’en termes voilés ces choses sont dites…].

Ceux qui ont agi ou agissent de la sorte, il est nécessaire de le souligner, l’ont fait parce qu’ils ont pu le faire , parce qu’on leur a permis de le faire ou parce qu’on a, trop longtemps, fermé les yeux, au nom de la « politique de l’excuse » [la faute n’est pas leur], d’une attitude infantilisante qui promeut un discours victimaire, par ailleurs très méprisant à l’égard des musulmans qu’on voit trop souvent comme des musulmans seulement, au lieu de les voir comme des citoyens avec des droits et des devoirs [le recteur fait se déplacer cette faute: elle change subrepticement de camp].

S’il est fondamental de mettre les représentants de l’islam de France face à leurs responsabilités, il est tout aussi fondamental de rappeler les défaillances de l’Etat [la faute est arrivée à destination].

Désengagement de la puissance publique [le religieux n’assume pas, rejoignant ainsi les ennemis de la République, laquelle est rendue coupable de tout]

Il est en effet important, si l’on veut établir un diagnostic juste [si possible, enfin], de souligner le désengagement de la puissance publique à l’échelle communale. Les services de l’Etat et certaines collectivités locales [toujours cette discrimination malsaine de « certains »] ont compensé cet abandon par des « ravalements de façade » et des subventions généreusement distribuées, souvent sans contrôle, à des associations, généralement clientèle d’élus locaux [peut-on énoncer qu’elles ont ont pu l’avoir été de tel ou tel pays du Maghreb ou d’ailleurs (Turquie ou Arabie saoudite), par exemple, et l’être encore ?]. Ce sont autant d’attitudes, je le dis, irresponsables [alors que l’arrivée de notre recteur à la tête de la mosquée de Paris est classée « par certains «  »révolution de palais » le vice-recteur étant devenu recteur à la place du recteur], autant d’aventures qui ont livré une partie de notre jeunesse aux recruteurs islamistes, au monde de la délinquance, voire, depuis quelques années, au deux [surtout si on est binaire en tout, comme le nouveau recteur de cette religion où tout est catégorisé en Bien ou Mal].

Quand l’Etat jacobin, censé jouer un rôle régulateur [encore un jugement sournois du système républicain actuel], organise lui-même la ghettoïsation ethnique et religieuse [les associations humanitaires en lien avec les musulmans conduisent ces regroupements de clandestins: la République est-elle responsable des campements de la Porte de La Chapelle?], quand il crée lui-même les conditions de l’échec scolaire [les militants de Réseau éducation sans frontières, RESF, apprécieront], lorsqu’il accepte que dans certains quartiers la loi des gangs devienne la norme [qui accepte? que fait la Grande Mosquée?], et qu’il tolère que des organisations extrémistes et des associations liées à l’islam politique s’occupent du « soutien scolaire » [imposé à la solidarité des Français face à des irréguliers qui ne pratiquent pas la langue et n’ont aucune notion de notre culture], de la gestion des affaires de la cité [la Grande Mosquée n’a-t-elle pas failli, alors qu’elle met en oeuvre une économie coranique parallèle ?], voire parfois de la paix sociale [perturbée par des imams qui prêchent en langue étrangère au pays, sans contrôle de la Grande Mosquée], quand il renonce à lutter contre les économies parallèles [apparemment tolérées par le milieu religieux], il ne faut guère s’étonner du résultat [mektoub].

A terme, certaines populations s’autonomisent [sous les yeux du recteur], s’affranchissent des lois de la République pour vivre selon des normes qu’elles se sont concoctées ou que des milieux extrémistes et communautaristes ont façonnées pour elles [si leur interprétation du Coran tombe sous le coup de la loi républicaine et laïque, échappe-t-elle à la connaissance du recteur ?]. Dur est en effet le réveil [on apprécie tant de compassion extérieure!] lorsque, des années durant, la poussière a été mise sous le tapis [dur quand la Grande Mosquée n’assume pas; pire, quand elle accuse le pouvoir laïc].

Prévention de la radicalisation

Il est évident que, sous l’impulsion de l’exécutif, nous [le recteur aussi part en guerre?] devons agir. Mais nous devons le faire collectivement [comme les troupes françaises, isolées au Mali, parmi leurs alliés], sincèrement [taqîya mise en veille] et autour d’un consensus national [et panafricain mano en la mano avec la Ligue arabe], car l’heure est grave.

Je soutiendrai complètement l’action du président de la République face au « séparatisme islamiste », à condition que la démarche s’inscrive dans une politique volontariste, résolument républicaine et qu’elle s’éloigne de l’opportunisme politicien et des coups de communication qui s’invitent généralement dans le débat à la veille des échéances électorales [tant de conditions dressées assurent en fait le président de la passivité de la Grande mosquée].

Si le vœu [sa détermination est ravalée au niveau du fantasme] du chef de l’Etat est bien [il est permis d’en douter, suggère le recteur], avant la fin de son mandat, de contrecarrer concrètement les tenants du « séparatisme islamiste », il trouvera en moi un partenaire sérieux, déterminé et engagé. Mais je veux être franc : s’il s’agit uniquement de mettre en place des mesures gadgets pour servir une communication politique sans lendemain, je préfère ne pas m’engager [nul ne sait à quoi le recteur s’engagerait concrètement, ce en quoi il est macronien] car ce serait tromper l’opinion publique.

« Il est fondamental de désenclaver les zones dans lesquelles prospèrent des groupes islamistes, permettre aux habitants des quartiers populaires de sortir de ce huis clos dévastateur » [Fokon, yapuka…]

Pour favoriser l’action concrète, je propose quelques pistes de travail. [Macron reçoit sa feuille de route du recteur] Il convient d’abord d’identifier ceux qui sont véritablement en mesure d’être des partenaires pour garantir une cohabitation digne, sereine et pacifique entre l’islam et la République.

Depuis que je suis recteur [janvier 2020], en lançant, aux côtés des imams rattachés à la Grande Mosquée de Paris [dont aucun n’est suspecté d’islamisme?], un vaste programme de prévention de la radicalisation [dont le bilan se fait quelque peu attendre: ceux du Grand Débat national aussi!], je ne cesse de découvrir, notamment en régions, des partenaires fiables et sérieux, tranchant complètement avec certains acteurs de l’islam de France qui ont fait du double discours et de l’hypocrisie une façon d’être [c’est dit]. Il y a en effet deux types de responsables : ceux qui défendent en France les intérêts d’Etats étrangers, parfois au détriment des intérêts nationaux, et ceux qui, attachés sentimentalement à un pays d’origine, sont fiers de tout ce qui constitue leur identité et loyaux envers la France.

Contrer le discours de haine

S’il est important d’agir afin d’ériger des habitudes islamiques compatibles avec les lois et les usages de la République, il faut aussi amener les représentants de cette même République, et par prolongement, les citoyens [nous allons en prendre plein la tête], à ne pas jeter la suspicion sur tout musulman souhaitant respecter sereinement les préceptes de sa religion [ils existent, il en a assurément croisé plus que nous]. Dans le respect des règles de l’Etat de droit, il convient de redonner, en toutes circonstances, sa force à la loi, si une contradiction venait à s’installer entre la foi et la loi [le recteur se cantonne aux sphères éthérées, sans revenir sur terre: le port du voile dans les Conseils départementaux ou dans l’enceinte de l’Assemblée nationale, la non-mixité et les demandes de certificats de virginité, etc]. Souvent, l’Etat a été défaillant [sur ce point le recteur sera entendu des provocateurs et réfractaires aux interpellations des forces de la loi], car tout simplement incapable de faire respecter ses propres lois [Macron, c’est pour toi: avec ça, on va pourvoir travailler ensemble…].

Ensuite, il est fondamental de désenclaver les zones dans lesquelles prospèrent des groupes islamistes. Permettre aux habitants des quartiers populaires de sortir de ce huis clos dévastateur qui profite aux milieux toxiques et antirépublicains [il y en a « certains« ) qui y trouvent leur compte et ne voudraient pas en sortir]. L’extrémisme, et donc le « séparatisme », prospèrent souvent dans ces lieux où des « imams » autoproclamés font l’islam à leur guise [aveu d’impuissance de dignitaire !], construisant à la fois des attitudes et un imaginaire, non seulement hostiles à la République et à ses valeurs, mais à toute la société française. Un discours haineux s’y développe contre la France, la police, les juifs, les journalistes, les intellectuels, mais aussi contre les musulmans qui œuvrent pour le respect des lois [ils ne se font pas, grâce à dieu, égorger]. On rappelle souvent que les policiers, les médecins et les pompiers ne peuvent plus accéder à ces ghettos sans risquer une agression, mais on oublie que même les imams qui font la promotion d’un islam apaisé sont chassés, voire agressés [les mécréants sont vraiment trop injustes].

Dans ces quartiers, un réseau d’« écoles » parfois clandestines est constitué depuis plusieurs années [à l’insu du plein gré de ce recteur]. On y enseigne des logiques « séparatistes ». On y enseigne la haine du « mécréant », la haine du musulman qui ne se conforme pas aux principes extrémistes, et la haine de la France [la droite vigilante ne s’est donc pas fourvoyée. Mais que le recteur ne l’a-t-il pas confirmé plus tôt ? Il était quoi, dites-moi, au CFCM, vice-président de ce Conseil français du culte musulman, lequel représente le culte musulman et non pas les musulmans…? Et sans aucun soupçon par « certains » de liens avec les Frères musulmans?]. Qu’a fait l’Etat, durant toutes ces années ? Rien [dans ces conditions, le recteur a vraiment du mal à entreprendre]. Que fera-t-il à la faveur d’une loi contre le « séparatisme islamiste » ? A voir [la foi de cet homme ne s’étend visiblement pas à la sphère républicaine].

Toujours dans ces ghettos s’est constituée progressivement une société parallèle avec une « éducation » alternative, une économie parallèle, même une « médecine » clandestine basée sur des traditions moyenâgeuses, cela afin d’éviter les hôpitaux et empêcher toute forme de mixité. Dans les milieux salafistes, on est revenu aux séances d’exorcisme, aux plantes médicinales, à la saignée et aux superstitions. Sur les réseaux sociaux et des messageries cryptées, des usurpateurs vendent de « l’urine de chamelle » qui guérirait certaines pathologies, selon la propagande de ces milieux sectaires [Macron en apprend de belles! Mais rien sur les djihadistes de l’intérieur sur les réseaux sociaux et des messageries cryptées].

Il appartient évidemment à chaque mosquée, à chaque imam de faire de la pédagogie [et aussi, pourquoi pas, de la prévention?] face à ces agissements, mais qu’en est-il des actions des pouvoirs publics ? Si certaines associations musulmanes sont désespérées, c’est aussi parce qu’elles se retrouvent bien seules, trop isolées [et désargentées] et souvent prises en tenaille entre une extrême droite [elle manquait au tableau, quand on parle de dérive islamo-gauchiste: Obono, Autain partagent cet argumentaire du recteur…], stigmatisante, au discours populiste et raciste d’un côté, et un islamisme excommunicateur et parfois violent d’un autre [analyse binaire à la portée de tous !].

« La perméabilité d’une partie de la jeunesse musulmane à des discours communautaristes, voire sectaires, doit nous interpeller »

Sans être exhaustif, on ne peut pas faire l’impasse sur une certaine nocivité véhiculée à partir des réseaux sociaux, car en effet, le « séparatisme » dont on parle est propagé au sein de la jeunesse par des figures se réclamant des musulmans – qui, en vérité, ne représentent qu’eux-mêmes – qui cherchent à fracturer notre société.

Ce sujet est fondamental, tant il touche à l’avenir. De récents sondages donnent un aperçu inquiétant de l’état d’esprit d’une partie de la jeunesse française de confession musulmane. Sa perméabilité à des discours communautaristes, voire sectaires, son attrait parfois pour les postures apologétiques du terrorisme, sont autant d’éléments qui doivent nous interpeller.

Délivrer le vrai message islamique

C’est l’une des raisons qui nous ont amenés, au sein de la Grande Mosquée de Paris, à élaborer, depuis plusieurs mois, une stratégie mettant en œuvre un contre-discours [des mots] qui vise à la fois à porter la contradiction aux milieux extrémistes, à délivrer le vrai message islamique, y compris sur les réseaux sociaux, et à faire de la pédagogie afin de réenchanter la République et ses valeurs [les derniers attentats brouillent un peu le message], en rappelant que celles-ci ne sont en rien en opposition avec l’éthique islamique. Bien au contraire [les mécréants attendent des faits, des preuves du « bon son » émis par la mosquée].

Pour finir, on ne peut passer sous silence le rôle négatif et la responsabilité de certains Etats étrangers qui ont diffusé en France des idées contraires aux aspirations de la société, des musulmans et de l’Etat. Il n’est plus admissible que des organisations promotrices d’idéologies islamistes puissent s’immiscer dans la vie de Français de confession musulmane en s’appuyant sur des relais locaux qui gagneraient plutôt à défendre exclusivement les intérêts de la République.

Les organisations islamiques françaises doivent s’affranchir de toute tutelle visant à diffuser des visions contraires aux mœurs et aux usages de la République. Dans un esprit de confiance mutuelle et de franchise, luttons ensemble contre le séparatisme islamiste et pour une vraie intégration du culte musulman dans la République. »

C’est dur d’être aimé par des cons.