Les propos violents et caricaturaux anti-flics, ça suffit !
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Deux enquêtes distinctes ont été ouvertes par le parquet de Paris suite aux propos de l’ancien candidat LFI à la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, et ceux de l’avocat Arié Alimi, pour « injures publiques ».
Laurent Nuñez a signalé à la justice des propos tenus dimanche 26 mars par l’ex-candidat LFI à la présidentielle. Au sujet des membres de ces Brigades de répression de l’action violente motorisées, créées au printemps 2019 après le saccage d’une partie des Champs-Élysées, Mélenchon avait déclaré sur LCI, : « Nous enverrons ces jeunes gens se faire soigner ».
« Nous enverrons ces jeunes gens se faire soigner (…) Vous imaginez ce que c’est que de dire je suis volontaire pour monter sur une moto et tabasser des gens en passant ? C’est manifester un état d’esprit qui ne me convient pas et que je trouve anormal (…) Pour moi, ce n’est pas une activité normale », a déclaré l’ancien candidat à la présidence de la République sur LCI, le 26 mars dernier. « Il y a toutes sortes de violences pour lesquelles on fait des soins, des auditions, on réfléchit », a-t-il ajouté, précisant vouloir « dissoudre » les BRAV-M.
Le préfet de police Laurent Nuñez, qui avait annoncé des poursuites contre tout auteur d’« insultes » à l’encontre des Brav-M, a engagé des poursuites contre leurs diffamateurs. Et, ce vendredi 31 mars, le Parquet de Paris a confirmé qu’il a ouvert une enquête sur des propos insultants de l’ancien député et meneur insoumis, Mélenchon, visant justement les unités motorisées Brav-M, accusées de violences policières sur les manifestants hyper-violents d’extrême gauche révolutionnaire contre la réforme Macron des retraites, à travers notamment les images diffusées sur les réseaux sociaux, donnant à penser que les Brav-M s’attaqueraient à de paisibles citoyens.
Enquête pour injure publique
Et à la suite de ce signalement, une enquête pour « injures publiques visant une personne dépositaire de l’autorité publique », confiée à la Brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP) a donc été ouverte dès mercredi, a indiqué ce vendredi 31 mars le Parquet de Paris.
L’ancien candidat Insoumis à la présidentielle – qui n’exerce plus aucun mandat électif et ne bénéficie donc plus d’aucune immunité – avait également répété le slogan de ses troupes de « dissoudre » cette unité, une revendication qui est également portée actuellement par une pétition signée vendredi soir par quelque 220.000 militants de gauche radicale. Lien PaSiDupes
En 2018 déjà, l’emportement haineux de Jean-Luc Mélenchon lors de la perquisition au siège parisien de son mouvement (PaSiDupes blogspot), lien PaSiDupes (PaSiDupes WordPress) ponctuée par le désormais « La République c’est moi », et les bousculades qui ont mêlé ses troupes aux forces de l’ordre et à un magistrat, lui avaient valu une condamnation pour rébellion.
Arié Alimi également visé : il affirme que les policiers ont la violence en eux
Il ne suffisait pas d’essentialiser les brutalites de policiers aux prises avec les violences de l’ultra-gauche. Outre l’agitateur en chef de LFI, le Parquet de Paris a confirmé vendredi que l’enquête visait l’avocat Arié Alimi, objet d’un signalement distinct du préfet de police.
Sur RMC, le 22 mars, Me Alimi, membre de la Ligue des droits de l’homme (LDH), avait déclaré que les Brav-M « sont un certain type de policiers engagés volontaires, qui recherchent la violence, c’est comme ça qu’on les sélectionne, qui sont lancés dans les rues de Paris avec des matraques et des armes, qui brisent les os et qui font des chasses à l’homme comme on le voit sur les images à longueur de journée en ce moment ».
« Je serai honoré de pouvoir répondre, et d’abord aux services de police le jour où ils me convoqueront, et de pouvoir démontrer tout ce que j’avance », a commenté l’avocat.
« C’est probablement une réponse du berger à la bergère », a ajouté celui qui a défendu la famille de Rémi Fraisse, Geneviève Legay, militante d’Attac, le journaliste Taha Bouhafs, une vingtaine de Gilets jaunes, la famille de Cédric Chouviat, un livreur mort à Paris à la suite d’un refus d’interpellation début 2020, bref des activistes violemment opposés à la République.
Ainsi donc ia violence est le fait de la police ?