Audrey Lamy ne porte pas plainte contre ses cambrioleurs, parce que sans papiers

Malgré un préjudice de… 18.200 euros

Trois clandestins se sont introduits dans sa résidence secondaire à Saint-Gély-du-Fesc dans le sud de la France  en octobre 2022. «Touchée en plein cœur» après avoir appris qu’ils étaient des sans-papiers originaires d’Europe de l’Est, la comédienne a abandonné toutes poursuites contre eux.

Les cambriolages de stars se multiplient depuis plusieurs mois. En 2023, l’animateur Nikos, la chanteuse Vitaa ou encore le chef Cyril Lignac ont été les cibles malheureuses de home-jacking. En 2022, c’est la comédienne et humoriste Audrey Lamy qui en avait fait les frais. Cette dernière a en effet été victime d’un vol au mois d’octobre, par trois individus. S’introduisant dans son domicile situé dans l’Hérault, alors qu’elle était en tournage, ils lui auraient volé des sacs à main de luxe et des bijoux, pour un total s’élevant à 18.200 euros. Un an et demi après les faits et alors que le procès s’est tenu le 3 avril dernier à Montpellier, la presse a cependant révélé que la sœur d’Alexandra Lamy aurait abandonné les poursuites, refusant de porter plainte contre eux en raison de leur statut social.

Une quinzaine de cambriolages

Comme le révèle l’hebdomadaire, les trois hommes, d’origine italo-bosniaque, seraient en effet des immigrés d’Europe de l’Est en situation irrégulière en France. Par ailleurs, ces derniers sont déjà poursuivis par le ministère public, qui s’est autosaisi de l’affaire ; les cambrioleurs étant impliqués dans près d’une quinzaine de vols sur l’année 2022. Ainsi, le 3 avril dernier, leur procès a eu lieu devant le tribunal judiciaire de Montpellier, faisant à la plainte déposée par le Parquet et non par la comédienne, cousine de l’homme politique François Lamy, conseiller spécial auprès du maire NUPES de Marseille Benoît Payan,  séduit par Macron .

La candidate de Lol, qui rit, sort ! saison 3 aurait été «touchée en plein cœur» en apprenant l’identité des trois délinquants. Ainsi, la compagne de Thomas Sabatier et mère de ses deux enfants aurait «préféré laisser couler», au lieu d’ajouter davantage de charges au dossier. Le 3 avril, deux des cambrioleurs ont été relaxés, tandis que le troisième a été condamné à un an de prison ferme et dix ans d’interdiction de séjour sur le territoire français.

Les trois musulmans ont été extraits des maisons d’arrêt des Baumettes et d’Aix-Luynes, ce mardi 2 avril. Ils ont comparu devant le tribunal judiciaire de Montpellier, ce mercredi après-midi. L’un des cambrioleurs a été condamné à un an de prison ferme, les deux autres ont été relaxés.

Femme de policier attaquée par quatre femmes bosniaques

Blessée sous les yeux de son fils à la gare du RER de Chessy, Seine-et-Marne

Quatre Bosniaques, âgées de 16 à 20 ans, ont été placées en garde à vue au commissariat d’agglomération de Chessy, pour violences volontaires en réunion. Les jeunes assaillantes avaient reconnu leur victime comme la compagne d’un policier. Elles ont décidé de se venger sur elle.

C’est mardi après-midi que quatre jeunes femmes ont bousculé et menacé verbalement leur victime, sur le quai de la gare du RER A, à Chessy. Il est environ 17h30 lorsque les amies accueillies par la France – des Bosniaques reconnaissantes âgées de 16 à 20 ans, sans domicile déclaré – aperçoivent une femme, accompagnée de son fils, un adolescent de 13 ans, qui s’apprêtent à rejoindre le parc d’attractions.

Le quatuor connaît bien cette portion de la ligne A, où la police les connaît bien aussi, puisqu’elles commettent régulièrement des vols à la tire au préjudice de touristes qui se rendent au Val d’Europe ou à Disneyland Paris. Les quatre « amies » (Le Parisien) ont d’ailleurs déjà été interpellées, notamment par un policier de la Brigade des réseaux franciliens (BRF), qui n’est autre que le compagnon de la mère de famille attaquée sur le quai.

Leur garde à vue a été prolongée

Elles s’en prennent donc à cette femme de policier, sous les yeux de son fils. avant qu’ils ne sortent de la gare. La victime sera légèrement blessée.

Après avoir été repérées grâce à des caméras de vidéosurveillance, les quatre « jeunes filles » (Le Parisien) ont été interpellées sans incident, dans la foulée, par les policiers de la BRF, cours du Danube, à Serris.

Elles ont été placées en garde à vue au commissariat d’agglomération de Chessy, DVD, pour violences volontaires en réunion. Les enquêteurs devaient notamment tenter de vérifier leur identité exacte. Deux d’entre elles seraient mineures. Le Parquet de Meaux a prolongé leur garde à vue, ce mercredi après-midi.

Interdiction aux journalistes d’interroger son Eminence Darmanin sur son bilan sécuritaire :

Expulsion des Bosniaques qui ont tondu et tabassé une fille de leur famille

Retour à Sarajevo de ces cinq « réfugiés » musulmans christianophobes

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.
Tribunal de Besançon

Selma, 17 ans, avait été tondue et battue à Besançon en août parce qu’elle était amoureuse d’un jeune Serbe chrétien. Ses parents, ainsi que leurs trois autres enfants, ont été expulsés vers Sarajevo ce samedi, a annoncé Gérald Darmanin.

Cinq membres de la famille de la jeune fille bosniaque battue et tondue pour avoir voulu se marier avec un Serbe chrétien ont été expulsés ce samedi matin vers Sarajevo, a annoncé le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin. Il s’agit des parents de la jeune fille et de leurs trois autres enfants, a précisé l’entourage du ministre.

Le 17 août dernier, après avoir annoncé son intention de se marier avec Dusan, son ami serbe et chrétien de 20 ans, Selma, 17 ans, avait été passée à tabac par ses parents bosniaques musulmans, mais aussi par son oncle et sa tante, qui disposent, eux, du statut de réfugiés. Cette affaire avait soulevé une vive émotion en France et à l’étranger, rappelant autant le sort de milliers de femmes tondues à la Libération pour avoir entretenu une liaison avec un soldat allemand sous l’Occupation que les violences inter-ethniques et religieuses commises dans les années 90 lors de l’explosion de l’ex-Yougoslavie communiste.

«Comme nous nous étions engagés avec Marlène Schiappa [ministre déléguée à la Citoyenneté], la famille qui s’en est prise lâchement à leur fille et nièce en la frappant et allant jusqu’à la tondre de force parce qu’elle était amoureuse d’un homme d’une autre confession, a été expulsée ce matin», a annoncé le ministre dans un communiqué. Fin août, il avait assuré qu’une procédure de reconduite à la frontière serait menée «dès la fin de la procédure judiciaire».

Prise en charge par l’aide sociale à l’enfance

Interpellés à l’issue de leur procès, vendredi soir, les cinq membres de la famille de la jeune fille ont été acheminés au Centre de rétention administrative de Metz, puis conduits ce samedi matin à Nancy pour rallier Sarajevo. «Je suis scandalisée», a réagi Me Catherine Bresson, avocate des parents, précisant qu’elle ignore la présence de fonctionnaires de la Police de l’air et des frontières au tribunal et ne trouve «pas normal» que l’expulsion «ait été faite dans le dos de tout le monde, en catimini». L’avocate a toutefois admis que cette expulsion était «légale» et n’avoir «juridiquement aucun moyen de s’y opposer».

Les parents de Selma, arrivés clandestinement en 2018, avaient été déboutés du droit d’asile en décembre 2019. Ses clients, a-t-elle expliqué, avaient «signé les documents pour rentrer dans leur pays bien avant les faits», leur retour étant repoussé en raison de la Covid et pour des questions administratives. «Ils n’avaient pas besoin de Darmanin», a insisté Me Bresson. Où est par conséquent le problème?

L’oncle et la tante également condamnés par la Justice

Avocate de la victime, Me Céline Party, a relevé de la même manière que les parents «faisaient l’objet d’une obligation de quitter le territoire français» et «avaient opté pour un départ volontaire qui n’a pu se mettre en place à cause du confinement». «J’aurais souhaité que les choses ne se fassent pas de cette manière pour que ma cliente puisse dire au revoir à ses frères et sœurs», a-t-elle toutefois ajouté.

La veille dans la soirée, ils avaient été condamnés en première instance pour «violences sur mineur en présence de mineurs [les autres enfants du couple] et en réunion» à un an de prison dont quatre mois de sursis, assorti d’une interdiction du territoire français (ITF) pendant cinq ans.

En revanche, le motif religieux des violences n’a pas été retenu par la Justice, malgré les dires de la jeune fille agressée sur le sujet. Pour quel autre motif, sinon?

L’oncle, qui est celui qui l’aurait tondue, et la tante de la jeune fille, ont également été condamnés à la même peine d’emprisonnement, mais sans ITF. « Réfugiés », mais clandestins, ils sont arrivés en France en novembre 2015. Mais le ministère de l’Intérieur n’indique pas de suites éventuelles à l’égard de l’oncle et de la tante. En théorie, le ministère peut engager une procédure auprès de l’OFPRA, l’office français de protection des réfugiés et apatrides, pour demander le retrait de leur statut de réfugiés.

La jeune femme âgée de 17 ans sera «prise en charge par l’aide sociale à l’enfance et obtiendra à sa majorité un titre de séjour», ont précisé le ministre de l’Intérieur et la ministre déléguée à la Citoyenneté dans leur communiqué commun.

Taché accuse les élites d' »une forme de racisme anti-musulman »

Aurélien Taché accable les Blancs instruits pour s’identifier aux musulmans sectaires

Le député renégat de LREM Aurélien Taché

Marlène Schiappa accuse le député ex-LREM d’appartenir à une « gauche identitaire » qui « porte en elle la culture de l’excuse ». Inventant le racisme religieux, il réplique et précise sa pensée.

Marlène Schiappa et Aurélien Taché ferraillent depuis 2017 sur la laïcité, dont ils incarnaient deux conceptions concurrentes à la République en Marche jusqu’à ce que le député du Val-d’Oise claque la porte de la majorité présidentielle en mai dernier. C’est aujourd’hui un « fait divers » qui relance leur affrontement idéologique. Après l’agression a Besançon d’une jeune fille musulmane bosniaque par sa famille – le simple « fait divers » évoqué par le journaliste Jean-Baptiste Daoulas (aussi bien Atlantico que Slate) dans L’Express, le ministère de l’Intérieur a annoncé le 23 août l’expulsion de la famille musulmane bosniaque – l’oncle, la tante et les parents – de la victime, tabassée et tondue pour sa fréquentation d’un mécréant serbe et chrétien de surcroît.

Il n’appartient pas à l’élite, Aurélien Taché, et il a donc « violemment agressé » Gérald Darmanin et Marlène Schiappa sur Twitter, réseau social des illettrés, en nonçant une réhabilitation de la double peine.

La ministre déléguée à la citoyenneté a vertement répliqué en accusant Aurélien Taché de « défendre les gens en fonction de leur identité ». L’allusion à son attitude au faciès a fait bondir le communautariste socialiste. Le député – un laïc christianophobe mais islamophile – a tenté de préciser son idéologie pourtant bien clairement partisane.  

La binaire Schiappa estime qu‘en adoptant la « logique identitaire», son ex-collègue macronien partag«celle de l’extrême droite».

C’est un coup de sabot digne de la mûle du pape.  Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé dimanche que les parents, l’oncle et la tante concernés «seront reconduits à la frontière car ils n’ont rien à faire sur le sol national». La jeune rebelle pourra rester en France

Une décision excessive à en croire le député ex-macronien Aurélien Taché, désormais rangé dans le nouveau groupe d’anciens LREM à l’Assemblée «Ecologie, Démocratie, Solidarité». «Sur fond de rivalité ethnique entre Bosniaques et Serbes, le gouvernement réhabilite la double peine chère à Gérald Darmanin et Marlène Schiappa… Et remet une pièce dans le juke-box de la haine anti-musulmane. Et conjure le sort de Léonarda», a-t-il ajouté sur Twitter, sans même prendre en considération les violences subies par l’adolescente.

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«C’est celle qui a amené le PS à 6%»

Marlène Schiappa – blogueuse promue élite – lui a répondu, sèchement, sur ce même réseau social. 

«C’est ça ton nouveau combat Aurélien, défendre ceux qui torturent et tondent une fille de 17 ans?!», a interrogé la ministre chargée de la Citoyenneté. Avant d’enchaîner : «Défendre les gens en fonction de leur religion ou origine, c’est une logique identitaire. C’est celle de l’extrême droite. C’est la tienne. C’est celle qui a amené le PS à 6%», a-t-elle raillé, renvoyant implicitement au score de Benoît Hamon à l’élection présidentielle de 2017. Detail de la joute »

Et de fait, Aurélien Taché semble, de plus en plus se rapprocher de la gauche. Après avoir été invité aux «Journées d’été des écologistes», il participera le week-end prochain à la rentrée politique du PS, à Blois.

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Marlène Schiappa et Aurélien Taché s’étaient déjà écharpés au printemps 2019. Celui qui fut conseiller auprès des ministres de Hollande – du Logement Sylvia Pinel (PRG) et Emmanuelle Cosse (EELV) – était alors député LREM avait comparé le port du voile chez une jeune fille musulmane avec le port d’un serre-tête chez une jeune catholique. Alors secrétaire d’Etat à l’égalité Femmes-Hommes, elle avait répliqué : «Il faut cesser ce relativisme qui nous fait mettre sur le même plan des chances qui sont opposées (…) Aucune femme dans le monde sera lapidée parce qu’elle porte un serre-tête», avait-elle alors souligné. Le député s’était ensuite excusé d’avoir fait cette comparaison.

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