Cambridge: une militante pro-Palestine tague et lacère un portrait de Lord Balfour

Terrorisme mou de jeunes privilégiés occidentaux

Mars 2001: les Talibans se filment en train de détruire les Bouddhas de Bâmiyân
Mars 2024: les Talibans sont à l’université de Cambridge

Les étudiants de Cambridge ne sont pas tous incultes, à moins qu’ils ne soient que des exécutants.

Une caméra était sur place au « bon » moment. Une activiste a été filmée en train de projeter de la peinture et de déchirer le portrait de l’ancien ministre britannique auteur en 1917 d’une déclaration exprimant le soutien du Royaume-Uni à l’établissement d’un «foyer national pour le peuple juif» en Palestine.

Après la cause écologiste, la Palestine : un tableau a été endommagée au nom du conflit entre le Hamas et Israël. Une militante du groupe Palestine Action a lacéré ce vendredi 8 mars un portrait de Lord Arthur Balfour, dans l’université de Cambridge. L’homme représenté sur la peinture est un ancien ministre britannique auteur en 1917 d’une déclaration exprimant le soutien du Royaume-Uni à l’établissement d’un «foyer national pour le peuple juif» en Palestine.

Dans une vidéo mise en ligne sur X par le groupe, cette militante asperge de peinture rouge et lacère avec ce qui semble être un cutter, ce tableau de 1914 signé Philip Alexius Laszlo et accroché sur un mur de Trinity College. La police a confirmé l’incident et précisé qu’une enquête avait été lancée. «Aucune arrestation n’a eu lieu à ce stade», a-t-elle précisé dans un communiqué.

Dans une déclaration transmise à l’AFP, le Trinity College «regrette les dégâts causés au portrait (…) durant les heures d’ouverture au public» de l’établissement.

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Dans un communiqué, Palestine Action, lancée en octobre 2023, estime que cet acte «symbolise le bain de sang du peuple palestinien depuis la publication de la déclaration de Balfour en 1917» et dénonce l’opération militaire israélienne à Gaza lancée par Israël en représailles à l’attaque sanglante des terroristes islamistes du Hamas le 7 octobre dernier, qui avait fait au moins 1.160 morts, la plupart des civils, selon un décompte à partir de sources officielles.

Après cinq mois d’une guerre dévastatrice, 30.878 personnes sont mortes à Gaza, selon les autorités du mouvement islamiste, et 1,7 million d’habitants ont été déplacés par les combats, selon l’ONU. La déclaration Balfour, datant du 2 novembre 1917, est considérée comme un jalon important ayant favorisé la création d’Israël en 1948.

«Les Britanniques ont initié le nettoyage ethnique de la Palestine, réalisant l’objectif sioniste de construire leur “maison” sur ce qui était des communautés, des villes, des villages, des fermes et des terres ancestrales palestiniennes», dénonce, dans son communiqué, Palestine Action (Association France-Palestine Solidarité, AFPS), présidée par Bertrand Heilbronn. La déclaration Balfour, adressée à Lord Walter Rothschild, éminent sioniste britannique, demandait également à ce que «rien» ne soit «fait qui puisse porter atteinte aux droits civils et religieux des communautés non juives en Palestine, ou aux droits et au statut politique dont les juifs jouissent dans tout autre pays». L’AFPS soutient la libération de Georges Ibrahim Abdallah, condamné à la prison à perpétuité pour complicité d’assassinat terroriste et détenu en France depuis 1984.

Palestine Action se décrit comme un «réseau d’action directe» dont l’objectif est de dénoncer «la complicité britannique» avec l’Etat d’Israël, en particulier ses ventes d’armes. En octobre, des militants avaient recouvert de peinture rouge la façade du siège de la BBC à Londres, et en janvier, six membres du groupe avaient été arrêtés, soupçonnés d’avoir voulu perturber la Bourse de Londres.

Octobre 2023, rassemblement pro-palestinien à Paris

15.000 activistes se sont rassemblés à Paris contre les opérations militaires israéliennes à Gaza, à l’appel d’un collectif constitué d’une quarantaine d’organisations antisémites – dont la CGT, FSU, la France Insoumise, l’Union syndicale Solidaires, l’association France-Palestine-Solidarité, le Mrap, le collectif des Musulmans de France ou encore l’Union juive française pour la Paix – pour demander l’arrêt des opérations militaires d’Israël à Gaza.

« Israël assassin, Macron complice »« Pas de paix sans décolonisation », ont notamment scandé les manifestants. Le collectif « Pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens » à l’initiative du rassemblement a déployé une banderole au pied de la statue de la République, appelant la France à « demander un cessez-le-feu immédiat » et « halte au massacre à Gaza ».

Manifestation pro-palestinienne interdite mais qui a lieu, signe de séparatisme politique

Samedi 28 octobre consacrant le mépris des lois, décrets et arrêtés de la République

Combien de clandestins manifestant dans Paris, en brandissant des drapeaux étrangers et en scandant des
slogans hostiles au pays d’accueil ?

Camouflet des Palestiniens ou musulmans et des gauchistes révolutionnaires infligé à Macron, Borne et Darmanin. Des milliers de manifestants antisionistes devaient défiler, mais se sont au final rassemblés, en dépit de la décision d’interdiction de la Préfecture de police de Paris.

Le Conseil d’Etat avait confirmé l’arrêté d’interdiction de Laurent Nuñez, mais des milliers de participants à ce cortège pro-palestinien interdit se sont rassemblés.

"Nous sommes tous des enfants de Gaza !" Manifestation interdite de soutien à la Palestine, Paris, 28 octobre 2023

« Nous sommes tous des enfants de Gaza ! » Manifestation interdite en soutien à la Palestine, à Paris, ce 28 octobre 2023. 

Saisi en référé, le tribunal administratif de Paris a établi « un risque particulier sérieux de violences, à l’encontre d’autres groupes ou des forces de l’ordre et de dégradations de biens ». En confirmant ce matin dans une ordonnance l’interdiction du préfet de police, il a invoqué des raisons pratiques, plus que des questions de principe.  Prévu entre la place du Châtelet et la place de la République, le cortège devait se dérouler « pour partie dans les quartiers du Marais et du Sentier où est implantée une communauté juive importante et où sont installés notamment des lieux cultuels et culturels juifs », a expliqué la justice administrative, doutant que « les services d’ordre interne des organisateurs seraient suffisants » pour empêcher des « troubles graves à l’ordre public ».

Défiant les autorités, plusieurs milliers d’activistes ont néanmoins participé samedi après-midi à Paris, à ce défilé transformé en rassemblement politique « de soutien au peuple palestinien », interdit par les autorités, aux cris notamment de « Gaza, Gaza, Paris est avec toi! ».

Place du Châtelet, les militants bafouant l’interdiction se sont déclarés empêchés de se mettre en mouvement par un très important dispositif policier, et « nassés » tout l’après-midi. Des manifestants scandaient « laissez-nous sortir ».

A la fin du rassemblement, qui s’est déroulé dans le calme, les policiers ne laissaient partir les participants qu’au compte goutte, en infligeant de nombreuses amendes (de 135 euros pour participation à une manifestation interdite). Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a revendiqué des « centaines de verbalisations » ainsi que le blocage des participants. A 20h30, « 21 interpellations et 1.359 verbalisations ont été réalisées », selon un nouveau bilan de la préfecture de police de Paris. police.

L. Nuñez a expliqué que les forces de l’ordre ont « encerclé » les manifestants pour les empêcher de « partir en déambulation ». Il a chiffré entre « 3.000 et 4.000 » le nombre de participants.

L’Association France Palestine Solidarité (AFPS) n’a pas souhaité communiqué de bilan, du fait de l’interdiction.

Parmi les manifestants figuraient des élus

Parmi les manifestants figuraient des élus, tout sauf légalistes, arborant leur écharpe tricolore.

Les députés de La France insoumise (LFI), Jérôme Legavre (syndicaliste et trotskiste) et Thomas Portes (signalé comme harceleur sexuel en 2018 et encore en 2022, cette fois par envoi de messages inappropriés) étaient également présents.

Avec eux, plusieurs élus écologistes, comme Sandrine Rousseau, Aurélien Taché ou Yannick Jadot.

En fin de journée, Sabrina Sebaihi, députée écologiste des Hauts-de-Seine, et née en France de deux parents algériens, a protesté contre la tactique policière de la « nasse », « en statique, sous la pluie ». Darmanin n’avait pas prévu la distribution de parapluie…

« Avec l’intensification des bombardements à Gaza, beaucoup de personnes se sont dit ‘c’est pas possible que la France interdise une manifestation dans un contexte comme celui-ci‘, mais « c’est le cas, on étouffe la démocratie et, en plus, là on ne comprend pas très bien sur quels critères on verbalise » de façon « aléatoire », « un peu à la tête du client », a ajouté la députée mal informée ou de mauvaise foi.

Samia Orosemane, humoriste, exhibait une pancarte : « Où est passée notre humanité ? » « Ce n’est pas normal qu’un cessez-le-feu n’ait pas été demandé, qu’il y ait des milliers de civils qui meurent et que personne ne dise rien », et que « dans le pays des droits de l’Homme, on nous empêche de manifester », a estimé la quadra d’origine tunisienne.

La justice administrative avait en effet validé l’interdiction préfectorale à la mi-journée, invoquant notamment « la gravité de risques de troubles à l’ordre public » et « un contexte de tensions exacerbées lié aux événements dans la bande de Gaza avec une montée, en France, des actes antisémites ».

« Aux Etats-Unis il y a des milliers de manifestants qui demandent un cessez-le-feu, dans d’autres pays également, et, en France, c’est interdit » à Paris, a protesté anonymement auprès de l’AFP un militant de LFI, Raymond, après une nuit de bombardements sans précédent effectuée par l’armée israélienne sur la bande de Gaza, au 22e jour de la guerre déclenchée par l’attaque du Hamas, la plus meurtrière de l’histoire d’Israël.

Selon les autorités israéliennes, les massacres terroristes des islamistes du Hamas ont fait plus de 1.400 victimes en Israël. Selon le ministère de la Santé du Hamas, plus de 7.703 Palestiniens, auraient été tués depuis le début des bombardements incessants, dont plus de 3.500 enfants. Mais on sait quoi en penser depuis l’intox du Hamas accusant à tort Israël d’avoir envoyé un missile sur l’hôpital de Gaza…

Le magazine Geo appartient au groupe Prisma Media, détenu par le Groupe Vivendi dont l’actionnaire majeur est Vincent Bolloré, mais l’expertise de l’AFP est sujette à caution depuis
qu’elle a interdit à ses journalistes
le mot « terroriste » appliqué au Hamas…

« On est en France, on devrait avoir le droit de s’exprimer, parce que ce qui nous touche le plus, c’est que des enfants meurent », commentait Sarah, 23 ans.

Des manifestants ont chanté « c’est l’humanité qu’on assassine, enfants de Gaza, enfants de Palestine ». D’autres « Israël assassin, Macron complice ! ».

Le préfet de police fait état de « slogans qui posent problème, qui s’apparentent à l’apologie du terrorisme ». Il a ajouté qu’il « saisira la justice ».

Palestine: quels étaient les engagements des candidats à la présidentielle 2022 ?

Le peuple palestinien de Gaza était déjà dominé par les islamistes du Hamas

5 avril 2022

La Plateforme des ONG françaises pour la Palestine (35 associations, dont 23 sont membres signataires et 12 sont membres observateurs, 1993) a envoyé en février aux candidats à l’élection présidentielle de 2022 un questionnaire portant sur plusieurs enjeux liés à la défense des droits des Palestiniens. Les équipes de campagne de Yannick Jadot, Jean-Luc Mélenchon et Fabien Roussel ont fait part de leurs réponses.

A propos de la reconnaissance d’un régime d’apartheid exercé par Israël sur le peuple palestinien, Jean-Luc Mélenchon prend pour la première fois position en la matière, considérant que les récents rapports de Human Rights Watch, Amnesty International et B’Tselem (centre israélien d’information pour les droits de l’homme dans les territoires occupés) “pointent une réalité indéniable”. Fabien Roussel rappelle que dès 2018, le parti communiste a estimé qu’Israël s’affirmait comme un État d’apartheid. Le candidat écologiste Yannick Jadot “préfère ne pas utiliser ce terme pour décrire la politique d’Israël”, mais estime que “la loi israélienne de juillet 2018 sur “l’État-nation du peuple juif” inscrit dans le droit une inégalité de fait et une sous-citoyenneté des citoyens israéliens non Juifs, ce qui n’est pas acceptable et doit être condamné”.

Les trois candidats sont favorables à l’adoption de législations nationale et/ou européenne visant à interdire le commerce avec les colonies israéliennes. Jean-Luc Mélenchon se réserve la possibilité de “prendre toutes les mesures susceptibles de faire pression pour l’application d’une solution de paix basée sur les résolutions de l’ONU”. L’équipe de campagne de Fabien Roussel souligne que le Parti communiste français (PCF) participe depuis février 2022 à l’initiative citoyenne européenne sur l’interdiction du commerce avec les colonies israéliennes. Yannick Jadot (EELV) considère, quant à lui, qu’il est “préférable que ces mesures soient prises au niveau européen pour avoir le maximum d’ampleur, mais si cela s’avère impossible, vu la nécessité d’un consensus entre les États membres, il faudra prendre des mesures au niveau national”.

Unanimité aussi parmi les trois candidats concernant l’engagement à demander la levée du blocus de Gaza. Le PCF souligne qu’il a été de tous les combats pour dénoncer ce blocus illégal : les flottilles pour la liberté, les manifestations contre les bombardements à Gaza, le soutien aux marches pour la paix organisées par la société civile palestinienne. Pour Mélenchon, “Rien ne peut justifier que la France accepte cette situation révoltante”. Même son de cloche de la part de Yannick Jadot, qui considère que le blocus est “à la fois illégal et attentatoire aux droits humains”.

Fabien Roussel, Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon s’engagent tous trois à reconnaître l’Etat palestinien. Le candidat du PCF, qui place depuis longtemps parmi ses priorités le combat pour la reconnaissance d’un Etat palestinien, réaffirme cet engagement dans son programme. Yannick Jadot considère que cette reconnaissance “est importante car elle légitime les droits des Palestiniens, notamment dans un contexte où Israël, en tant que puissance occupante, continue de mettre en œuvre une politique de colonisation accélérée en Cisjordanie et à Jérusalem-Est”. Le programme du candidat de l’Union populaire prévoit « la reconnaissance d’un Etat palestinien ayant le droit à la continuité territoriale, sur la base de la solution à deux Etats par l’application pleine et entière des résolutions de l’ONU ».

Pour ce qui est de la protection des libertés associatives des organisations de la société civile qui défendent les droits du peuple palestinien, les candidats d’EELV, de l’Union populaire et du PCF font là aussi front commun. Le PCF “dénonce avec force l’amalgame insultant fait entre critique de la politique du gouvernement israélien et antisémitisme” et exige l’abrogation des circulaires Alliot-Marie et Mercier. Les écologistes considèrent que “la société civile doit être protégée contre toutes les tentatives de la museler ou de l’entraver sur des prétextes fallacieux”. Pour Mélenchon, qui souligne le soutien immédiat qu’il a apporté au président de l’Association France Palestine Solidarité (active dans les actions de boycottage d’Israël) Bertrand Heilbronn, lors de son arrestation en mai 2021, il n’est plus possible de “‘tolérer ces atteintes aux libertés associatives des organisations de la société civile qui critiquent la politique du gouvernement israélien et défendent les droits du peuple palestinien, dès lors qu’elles ne cèdent à aucune forme d’antisémitisme ou de négation du droit d’Israël à exister”. L’AFPS soutient la libération de Georges Ibrahim Abdallah, militant communiste libanais, considéré comme le chef de la Fraction armée révolutionnaire libanaise (FARL) condamné à la prison à perpétuité pour complicité d’assassinat terroriste de diplomates israéliens et américains à Paris et détenu en France depuis 1984. Les trois candidats prennent en outre l’engagement de soutenir les six ONG palestiniennes placées sur la liste des organisations terroristes par le gouvernement israélien en octobre 2021.

Et les autres candidats ?

En l’absence de réponses aux questionnaires adressés par la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine des autres candidats à la présidentielle, sont rassemblés ici leurs prises de position telles qu’elles apparaissent dans leurs programmes respectifs et leurs prises de parole dans les media.

Interrogée par le Collectif Palestine Vaincra, Nathalie Arthaud a indiqué qu’elle était “inconditionnellement solidaire de la lutte du peuple palestinien pour revendiquer un Etat et pour obtenir la reconnaissance de tous ses droits nationaux”. La candidate de Lutte ouvrière défend “la liberté d’expression et de critique sur cette question, comme sur toutes les autres”.

Nicolas Dupont-Aignan s’engage dans son programme à « œuvrer à un accord de paix durable entre Israël et les Palestiniens ».

Macron affirmait en 2017 qu’il était nécessaire de rechercher « les conditions d’une paix juste et durable, qui permette aux deux Etats de coexister en sécurité ». Pour 2022, il réaffirme que « la sécurité d’Israël est pour nous un principe intangible, de même que la légitimité de l’Etat palestinien. Nous devrons rechercher les conditions d’une paix juste et durable, qui permette aux deux Etats de coexister en sécurité. ».

Dans son programme, Valérie Pécresse indique qu’elle souhaite travailler à un « processus garantissant la sécurité d’Israël et un espoir pour le peuple palestinien conformément aux résolutions des Nations Unies ».

Philippe Poutou affirme que le Nouveau Parti Anticapitaliste soutient « les luttes des peuples [notamment] palestinien contre leurs oppresseurs ». Dans sa réponse aux questions du Collectif Palestine Vaincra, dont la dissolution a été suspendue, il considère qu’il “ne peut y avoir de paix sans justice, et la justice passe par la fin de toutes les politiques coloniales et discriminatoires d’Israël et par la satisfaction de l’ensemble des droits nationaux et démocratiques des Palestiniens”. Il a en outre déclaré que “la lutte contre le fléau de l’antisémitisme mérite mieux que les amalgames pratiqués par les inconditionnels de l’Etat d’Israël”.

Enfin, Anne Hidalgo, Marine Le Pen, Jean Lasalle et Eric Zemmour n’ont pas couvert la question du conflit israélo-palestinien dans leurs programmes respectifs ou dans les débats entourant l’élection présidentielle.

Plus anti-islam radical que le député LFI Eric Coquerel, tu meurs !

Le député LFI se déclare « plutôt en phase avec les propos » va-t-en-guerre de Macron

Point commun à Coquerel et Macron, le cynisme

Coquerel va devoir expliquer ça à ses camarades du Hamas… Ce député islamo-gauchiste de Seine-Saint-Denis les a en fait déjà rassuré sur la constance de son soutien: pour lui, la législation actuelle est suffisante pour agir contre les réseaux islamistes.

« Je me sens plutôt en phase avec les propos » d’Emmanuel Macron qui veut intensifier les actions contre l’islam radical, a réagi mardi 20 octobre sur franceinfo le député LFI. « Les actions s’intensifieront » contre l’islam radical a pourtant déclaré mardi soir le chef de l’Etat, quatre jours après l’assassinat islamiste de Samuel Paty.

« En même temps », Éric Coquerel estime que la législation actuelle est suffisante« Les lois actuelles permettent de fermer des écoles clandestines, des établissements suspects, dont il faut à la fois ne pas sous-estimer l’existence et ne pas amplifier non plus l’importance, pour ne pas jeter l’opprobre sur toute une communauté qui est celle de nos concitoyens de religion musulmane », a expliqué cet adepte du double langage élevé au rang d’art par le cynique Macron. On attend toujours d’Alexis Corbière, député LFI et ancien professeur, les mots de compassion qui s’impose: or, il met en garde contre « le piège qui est tendu de se déchirer » quand un policier ou un enseignant… « perd la vie » ! La décapitation d’un innocent, par un réfugié fanatique qui n’avait rien à faire en France, ne change rien à l’idéologie problématique du politicien qui ne remet rien en cause de son engagement idéologique. Peut-être ne tient-il pas à retourner au casse-pipe.

Eviter l’amalgame et la division

Coquerel au rassemblement place de la République en soutien au peuple Palestinien avec AFPS Officiel
Association France Palestine Solidarité

Macron propose « des choses ciblées par rapport à ceux qui, dit-il, sont soit dans des activités terroristes, soit pratiquent une forme d’islam politique qui veut s’attaquer à la République », a détaillé Eric Coquerel, citant la dissolution du collectif Cheikh Yassine annoncée par le chef de l’Etat. Ce collectif fut fondé par Abdelhakim Sefrioui, activiste venu du Maroc, connu en France depuis vingt ans pour son islamisme et commanditaire présumé de l’assassinat du professeur-martyr de Conflans.

« Définies ainsi, je trouve que les choses évitent l’amalgame et qu’on reste dans une situation qui ne prête pas flanc à ce que veulent faire les terroristes, c’est-à-dire nous amener à nous diviser », a poursuivi le député, dont on découvre une face cachée profond, celle du fédérateur.