Mineurs non accompagnés : 2023, l’année record en France

Les départements doivent faire face à la charge des MNA et la presse relate leurs agressions à la « rubrique des chiens écrasés »

Le poids des mineurs étrangers devient de plus en plus insoutenable pour les départements, dont dépend la protection de l’enfance alors que Marcial, un Palois de 86 ans, a succombé à ses blessures ce dimanche 26 novembre 2023, après avoir été roué de coups la veille par un jeune homme de 17 ans originaire de Roumanie et déjà connu pour des faits similaires, selon Le Figaro. Le mineur a depuis été mis en examen et écroué. Le JDD et Data Realis reviennent aujourd’hui sur les chiffres des mineurs non accompagnés (MNA) pour 2023, l’année de tous les records.

Alors, info ou intox ? Y a-t-il bel et bien explosion du nombre de MNA ou n’a-t-on à faire qu’à un « sentiment d’explosion » ? Le JDD et Data Realis révèlent les chiffres officiels des placements de MNA dans les départements français pour 2023.

La question migratoire est redevenue centrale cette année en raison de la reprise des flux en Méditerranée centrale et de l’interdiction faite par l’Union européenne à l’Italie de Giorgia Meloni de reprendre le blocus naval mis en place par Matteo Salvini en 2018.

Si le ministère de l’Intérieur italien communique chaque jour les données des entrées d’immigrés clandestins sur le sol transalpin, et en fournit chaque mois un tableau de bord complet depuis 2017, le gouvernement français est bien moins généreux et constant en la matière. Toutefois, le ministère de la Justice vient de livrer le tableau du « Nombre de MNA confiés par décisions judiciaires du 1er janvier au 24 novembre 2023 » sur le territoire métropolitain.

Le résultat est sans appel : le record de 2018 est battu. Tant pis pour l’Unicef. En effet, près de 17.260 clandestins reconnus mineurs ont été confiés à l’Aide sociale à l’enfance (ASE) par les départements métropolitains depuis le début de l’année. Le chiffre de 17.022 pour toute l’année 2018 est donc dépassé.

Après une légère baisse liée à la crise sanitaire, les arrivées de « mineurs non accompagnés » se sont multipliés en 2023, notamment après la crise de Lampedusa en Italie. Dans les Alpes-Maritimes, les MNA ont été 5.600 à passer la frontière depuis le début de l’année, contre 3.400 à la même date en 2022. Des chiffres notamment avancés par les départements de France, dont dépend la protection de l’enfance. Ces derniers estiment à 50.000 euros le coût moyen de la prise en charge d’un mineur non accompagné.

Nombre de MNA à la charge des départements chaque année depuis 2015.
*avant 2017, les MNA étaient désignés par l’acronyme MIE (Mineur Isolé Étranger) 
** les chiffres de 2023 sont ceux du 1er janvier au 24 novembre et portent donc sur une année incomplète
Nombre de MNA à la charge des départements chaque année depuis 2015. *avant 2017, les MNA étaient désignés par l’acronyme MIE (Mineur Isolé Étranger) ** les chiffres de 2023 sont ceux du 1er janvier au 24 novembre et portent donc sur une année incomplète © JDD avec Data Realis

A quelques exceptions près, les départements où la hausse est la plus importante sont ceux de la France rurale (Creuse, Corse, Cantal, Corrèze, Lot, Gers, Dordogne, Ariège, Landes, Nièvre, Aveyron, etc.) et sont bien plus nombreux que ceux où la baisse est importante (régions parisiennes, lyonnaise et lilloise),

Moins de MNA dans les centres urbains, plus dans les périphéries rurales. On a là une première traduction de l’invitation faite aux préfets par Emmanuel Macron lors de son discours du 15 septembre 2022, où le président de la République dévoilait son projet de loi sur l’asile :

« Notre politique aujourd’hui elle est absurde, elle consiste à mettre les femmes et les hommes qui arrivent, qui souvent ne parlent pas notre langue, qui sont dans la plus grande misère dans les quartiers où il y a de l’hébergement d’urgence qui sont déjà les quartiers les plus pauvres de la République. […] 

Plusieurs d’entre vous sont dans des territoires ruraux. Quels que soient les engagements pris, nous devrons fermer des classes et vraisemblablement des écoles et des collèges. Si nous savons offrir de l’hébergement, de l’urgence et de l’intégration dans ces régions à des femmes et des hommes qui arrivent sur notre sol, les conditions de leur accueil seront bien meilleures que si nous les mettons dans des zones qui sont déjà densément peuplées, avec une concentration de problèmes économiques et sociaux massifs. »

Un an plus tard, Macron a été entendu et les autorités ont bel et bien commencé à répartir les migrants en zone rurale pour en organiser la « transition démographique ».

Extrait de l’arrêté précisant le nombre de MNA supplémentaires accueillis en 2022 par les départements de métropole.
Extrait de l’arrêté précisant le nombre de MNA supplémentaires accueillis en 2022 par les départements de métropole. © Legifrance

Chaque année, depuis la loi du 14 mars 2016 relative à la protection de l’enfant – qui a donné son fondement légal au dispositif de répartition des mineurs non accompagnés (MNA) entre les départements – un arrêté fixe le montant du financement exceptionnel de l’État pour la prise en charge des MNA supplémentaires accueillis d’une année sur l’autre.

Ainsi, l’arrêté du 19 septembre 2023 a précisé les montants pris en charge pour 2022, département par département. Or, en lisant cet arrêté on découvre que le département qui a accueilli le plus de MNA supplémentaires en 2022, c’est le Puy-de-Dôme, avec 220 jeunes ! La transition est bel et bien en marche.

A Pau, l’avocat de Marcial dénonce un « silence absolu » du maire MoDem (et emploi fictif de Haut-commissaire au plan depuis plus de trois ans) et les enfants de l’octogénaire condamnent « l’indifférence générale » entourant la mort de leur père. En effet, ni la mairie MoDem de François Bayrou, ni la députée MoDem de circonscription, Josy Poueyto, ni aucune association ne s’est exprimée et n’a eu une marque d’attention ou une autre « démarche » pour la famille. « Il n’y a pas eu un seul mot de soutien, de compassion pour eux », a fustigé Me Sagardoytho qui a ajouté : « Nous devons une attention maximale à nos aînés tout au long de l’année. Pas seulement lors des cérémonies de vœux ou lors des élections. »

Clandestins : l’extrême gauche mène des actions de déstabilisation du XVIe arrondissement de Paris

Janvier 2021 : l’association Utopia 56 et DAL dirigent des sans-abri sur une école inoccupée à investir

A Paris, l’association Utopia56 met des sans-abri et des migrants à l’abri,
dans une école du XVIe arrondissement, le 24 janvier.

Menée en janvier 2021 par l’association Utopia56, l’opération visait à « mettre au chaud » des exilés et des personnes privées de logement. Or, il semblerait que le XVe arrondissement de Paris bénéficie d’un micro-climat adapté davantage aux clandestins qu’aux autochtones. car la mairie socialiste de Paris – dont son adjoint communiste au logement, Ian Brossat – a annoncé leur déplacement temporaire dans deux gymnases voisins.

«Les mises à la rue, c’est fini !»  Un petit groupe est massé devant l’une des entrées de l’école publique Erlanger, à l’angle de la rue du même nom et du boulevard Exelmans, dans le quartier d’Auteuil. Point de rendez-vous tenu secret jusqu’au dernier moment par les associations dites « citoyennes » qui mènent l’opération à spectre large de mise à l’abri des exilés du monde entier et les autres. Sur place, il y a aussi des élus comme la sénatrice EELV Esther Benbassa, des citoyens soi-disant lambda mais surtout des « exilé.e.s » (sic) – comme si des Ivoiriens devaient fuir le régime démocratique en place – et à la rue. Le but de l’aventure est simple : les mettre à l’abri dans ces bâtiments, fermés depuis près de deux ans. «On vient pas nous chercher, alors au bout d’un moment on prend les lieux», lance rageusement Yann Manzi, un régisseur de camping qui participait notamment à l’organisation du festival des Vieilles Charrues, dans la commune de Carhaix-Plouguer, Finistère, avant de militer sur la jungle de Calais, et cofondateur de l’association d’aide aux migrants Utopia56. Pourtant, «450 demandes individuelles de réquisitions portant sur huit bâtiments ont été faites en bonne et due forme mais aucune réponse de la préfecture», assure Maël, coordinateur de l’antenne Paris de la même association.

Paris le 24 janvier 2021. Action d’Utopia 56 et du collectif Réquisition pour mettre à l’abri des migrants dans l’école Erlanger (16eme arrondissement), vide depuis deux ans et destinée à un autre projet,
en présence d’Esther Benbassa, ceinte de son écharpe tricolore de sénatrice et soutien d’une occupation illégale

Les squatteurs ne sont pas poursuivis

« Par terre et sur les murs, des dessins d’enfants. Tous colorés. Ici ou là des petites tables et chaises, mais aussi des lavabos avec leurs distributeurs à savon qu’on ne peut s’empêcher de regarder avec tendresse, » écrivent les libertaires du journal Libération. Au-dessus, des lianes de laine de verre jaune dégringolent des faux plafonds. «On ne bougera pas tant qu’il n’y aura pas de solution proposée à ces populations vulnérables», menace Yann Manzi. 150 à 200 personnes, peut-être plus «si on se serre», pour la plupart des demandeurs d’asile qui «survivent sous les ponts dans la banlieue nord de la ville», resteront donc ici.

Ping pong des responsables placés devant le fait accompli

Qu’en dit la maire Hidalgo, propriétaire malveillante du lieu ? «Les associations ont raison de tirer la sonnette d’alarme sur le fait que beaucoup des personnes réfugiées [abus de langage, désinformation] soient à la rue et que l’Etat ne met pas en œuvre de solution durable, estime Ian Brossat, adjoint PCF à la Ville de Paris en charge du logement, de l’hébergement d’urgence et de la protection des « réfugiés » [et non des réfugié.e.s ?]. 

Cette école est vide, certes, mais elle est en très mauvais état et pas chauffée [en assez bon état pour des clandestins ?]. Ce n’est pas un lieu d’hébergement adapté ni sécurisé», poursuit le communiste. Brossat ne devrait-il donc pas régler le sujet avec ses camarades associatifs ? La mairie d’arrondissement est-elle candidate à cet hébergement ou est-elle harcelée par la coalition municipale NUPES ?

Projet de Ville de Paris,
validé ce mardi 8 février 2023 par les élus parisiens réunis au …Conseil de Paris (NUPES)

80 logements sociaux doivent y voir le jour. Mais le projet, porté par Paris Habitat (reconstruction de l’école Erlanger en y ajoutant une crèche de 45 berceaux, 60 logements locatifs et une pension de famille de 25 studios et T2) depuis des années, «a pris du retard, à cause d’un recours des riverains, comme d’habitude dans le XVIe arrondissement», accuse Brossat, jdans Libération. A cause aussi du squat et de la problématique d’un relogement…

La Fanfare accompagne l’installation : à la satisfaction des riverains ?

Paris le 24 janvier 2021:
action d’Utopia 56 et du collectif #Réquisition

Le permis de construire a été annulé il y a deux semaines et Paris Habitat doit revoir sa copie. En guise de «solution»«dès ce soir, la ville mobilisera deux gymnases pour les personnes, un dans le Ve arrondissement et un dans le XVIe, affirme l’élu communiste. Il faudra que l’Etat prenne le relais. Un gymnase, ça dépanne mais ce n’est pas la panacée». Effet ping-pong des responsabilités, comme souvent. Pas sûr que les associations présentes ce dimanche apprécient, elles qui n’ont eu de cesse de rappeler «l’urgence de la situation» et «la nécessité de prendre vigoureusement le taureau par les cornes pour lutter contre le « sans-abrisme » et la crise du logement, le logement cher et les expulsions massives qui s’annoncent aussi pour le printemps.» En fin de journée dimanche, Utopia56 a annoncé sur Twitter son intention de «[veiller] à ce que ce gymnase soit suivi de réelles solutions d’hébergement».

C’était en janvier 2021

Mai 2023 : les associations bloquent la situation et, non plus 200 clandestins (« en se serrant »), mais 400 illégaux vivent dans l’attente

aze
Squat « citoyen » dans cette école désaffectée de la rue Erlanger, dans le 16e arrondissement de Paris.

« Depuis le 4 avril 2023 [selon la presse supposée bien informée et objective], des centaines d’exilés (abus de langage) – présentés comme mineurs – vivent dans cette ancienne école du très chic (sic)16e arrondissement », selon actu.fr, site web d’information de proximité lancé en 2017 par Publihebdos, qui fédère des sites internet au sein de la plateforme Actu.fr et détenu par une filiale du Groupe SIPA – Ouest-France, leader national (30% du marché).

Le groupe SIPA-Ouest France adopte délibérément le point de vue des occupants illégaux » « réveillés par le ronflement du générateur électrique », après un match de foot dans la cour et des cris qui ont tenu éveillés les riverains.

« Ici, il y a principalement des Guinéens, des Sénégalais, des Ivoiriens…, indique sottement un bénévole vingtenaire en service civique pour Utopia 56, bénéficiaire du dispositif mis en place en 2010 consistant en un engagement volontaire sur une mission d’intérêt général, d’une durée de 6 à 12 mois, de 8 mois en moyenne, à raison d’au moins 24 heures hebdomadaires et destiné aux jeunes de 16 à 25 ans, dans les neuf domaines reconnus prioritaires pour la Nation. Depuis plus de deux semaines, 300 jeunes migrants vivotent dans cette école désaffectée de la rue Erlanger, dans le 16e arrondissement de Paris. L’association humanitaire les a tirés de la rue et installés ici en attendant une mise à l’abri de l’État, qui ne vient pas. 

Depuis quand la Guinée, le Sénégalais ou la Côte d’Ivoire sont-ils des régimes dictatoriaux, répressifs mettant des vies en danger ? Ces clandestins sont-ils donc éligibles au statut d’exilé ou de demandeur d’asile ?

Silence radio de l’Etat dans Paris comme à Saint-Brévin-les-Pins?

A Saint-Brévin-les-Pins (Loire-Atlantique), le maire DVD était sollicité pour que sa commune balnéaire et bourgeoise accueille un centre d’accueil de migrants, au grand dam de sa paisible population. Son domicile et ses voitures, comme la mairie, furent incendiés et l’extrême droite accusée sans preuve. Aujourd’hui, il estime que l’Etat – sous-préfet, préfet et sous-ministre – ne s’est pas tenu à ses côté. Dans un communiqué il réfute des propos du préfet local et de la ministre, une certaine ;chargée à la fois des Collectivités territoriales, auprès de Darmanin, et de la Ruralité auprès de Christophe Béchu…

« Et on est bon pour rester une semaine de plus, soupire un squatteur. On a l’impression d’être invisible ici », une contre-vérité absolue du point de vue de voisins dont le quotidien est perturbé jour et nuit. L’association est partisane de l’épreuve de force : elle établit en effet un parallèle avec les événements de décembre dernier, quand trois cents exilés clandestins avaient campé devant le Conseil d’Etat. Rassemblés depuis le vendredi 2 décembre 2022, une dizaine d’entre eux avait été exposés au risque d’hypothermie par Utopia 56 et Dal et évacués. Cinq jours plus tard, les pouvoirs publics les avaient mis à l’abri. 

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Il y a désormais quelque 400 « jeunes migrants »
qui viennent dormir dans cette école gérée par Utopia 56 et rodent le jour dans Paris.

Dans un coin de la cour de récréation, la députée franco-gabonaise Danièle Obono (La France Insoumise) apporte sa caution parlementaire à une occupation illégale. Et l’élue anti-républicaine, fille d’un économiste gabonais, fulmine : « L’Etat reste muet et se défausse de sa responsabilité. Il faut une prise en charge. On ne parle pas d’envoyer des mômes [sic] à l’hôtel, on parle de mobiliser de vrais moyens ». 

Et plus le temps s’écoule, plus l’occupation semble intenable. Une dizaine de nouveaux jeunes vient chaque soir grossir le nombre des occupants illégaux de l’école, selon Utopia 56. Alors les matelas de cartons ne suffiront plus, et des tentes devront bientôt être plantées dans la cour centrale.

Le Groupe SIPA et la gauche stigmatisent l’extrême droite, la mairie du XVIe et les riverains : les uns sont des « humanitaires », les autres des pestiférés

Diffamation, amalgame a priori et à l’aveugle

Ouest-France prend le parti du « Bien » contre le parti du « Mal » incarné par les opposants politiques et militants, sans donner la parole aux mécontents. Dimanche, le collectif féministe identitaire Némésis a déployé une banderole « Libérez-nous de l’immigration » devant les grilles, « occasionnant au passage des échanges houleux avec Utopia, » peut-on lire sur le site Actu.fr, en flagrant délit d’inversion des valeurs républicaines. Les fauteurs de trouble d’Utopia 56 sont victimisés par le Groupe SIPA-Ouest France, chapeauté par …l’Association pour le soutien des principes de la démocratie humaniste ! Selon le (SNJ), ce montage permet surtout de servir des dividendes substantiels aux actionnaires de la société d’investissement Sofiouest, souvent présentée comme « la machine à cash du groupe ». Le SNJ affirme qu’en 2008, quelque 13,6 millions d’euros leur ont été distribués…

La municipalité du 16e arrondissement souhaite protéger ses habitants et s’insurge.

Mercredi 25 janvier 2023, 74 femmes et 42 enfants migrants en situation irrégulière ont déjà été hébergés au gymnase Jean Bouin dans le 16e arrondissement de Paris. Une décision sans concertation, accueillie tièdement par la municipalité. Certains élus et habitants se sont mobilisés contre cette décision imposée, qui empêchait 1.500 élèves et 1.500 sportifs de s’entraîner dans les semaines suivantes. Utopia 56 a demandé aux bénévoles de l’armée du Salut de s’organiser pour les repas. Une pétition a été lancée contre la réquisition du gymnase pour l’accueil de personnes en situation irrégulière. Dès les premières heures de la journée lundi, des habitants se sont rassemblés devant le gymnase avec des élus, pour manifester leur mécontentement.

En tête de la fronde contre cette utilisation du gymnase, la maire  (LR) du 16ème, Danièle Giazzi estime que son arrondissement n’a « à recevoir de leçon d’humanité, de solidarité, de personne ». Elle pointe Anne Hidalgo (NUPES-PS) : « C’est dommage que tout le monde soit dupe de cette espèce de manip électoraliste de Madame Hidalgo », a-t-elle déclaré à BFM. Elle reproche à la Maire de Paris de « ne connaître que le 16ème », faisant référence à la réquisition de la caserne Exelmans (cinquante réfugiés y ont été accueillis en 2018, en plein cœur du XVIe arrondissement ) et de l’hôtel Mezzara (hôtel particulier de style Art nouveau construit par l’architecte Hector Guimard, Rue Jean de la Fontaine, Paris XVIe) pour loger des illégaux en 2016 et 2017. Deux dispositifs d’aide qui avaient déjà fait polémique à l’époque.  En plus du Centre d’hébergement d’urgence dans le Bois de Boulogne (le tribunal administratif avait annulé le permis de construire). Les 300 places étaient destinées aux « réfugiés » (100 lits), aux « demandeurs d’asile » (150) et aux familles (?), pour 50 personnes. Anne Hidalgo a des attentions très spéciales pour les électeurs du 16e…

Le 13 avril, la municipalité a encore dû demander à la Ville de Paris « l’expulsion de ces [3]00 jeunes hommes dits « mineurs » » de l’école, arguant de la dangerosité des locaux. Réponse irritée de Ian Brossat, adjoint PCF en charge du Logement :

« Alors on va reprendre les choses dans l’ordre et rétablir quelques vérités que ce communiqué omet. Pourquoi cet immeuble était vide ? Parce que cette ancienne école désaffectée doit être transformée en logements sociaux. Et qui s’y oppose ? La Mairie du 16e ! (…) J’assume : nous ne demandons pas leur expulsion ». (Ian Brossat, adjoint à la maire de Paris en charge du logement)

Les riverains, eux, d’abord irrités par la présence des rodeurs, sont parvenus à trouver un arrangement grâce à l’instauration d’un couvre-feu à 21h30. Les occupants de l’école sont donc tenus à une certaine discipline et au respect du voisinage.

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Les squatteurs sont tenus de respecter des règles de cohabitation élémentaire

« Les locaux, insalubres, sont consciencieusement balayés par les exilés, » assure Actu.fr. Les cris et la musique sont proscrits: ils étaient donc réels… Et la partie de football « qui se joue sous un beau soleil ce matin-là » évacue la réalité des matches en nocturne…

Ces jeunes qui tiennent les murs de l’établissement scolaire sont désoeuvrés. « Maintenant, notre destin est entre les mains du gouvernement français », résume Fofana, appuyé sur son manche à balai, doudoune siglée Emporio et claquettes Adidas aux pieds. Utopia 56 ne leur propose aucune formation : ces jeunes adultes, mâles noirs supposés hétéros qui ne sont visiblement ni mineurs ni isolés, sont pris en otage par les associations d’extrême gauche passées expertes en coups politico-médiatiques. Le XVIe arrondissement de Paris est un terrain de jeu idéal pour les décoloniaux.

Les nouveaux venus sont indésirables partout. En France, bien sûr, puisqu’ils revendiquent le territoire, au nom de son passé colonisateur. En Libye et en Tunisie, plaque tournante stratégique pour les départs en mer – en augmentation de 226 % par rapport à l’année dernière, selon le Haut-commissariat des Nations unies – l’accueil n’est pas chaleureux.

Quand le président tunisien, Kaïs Saied, affirme que l’immigration relève d’un « plan criminel pour changer la composition du paysage démographique du pays », Actu.fr y voit une « saillie ». Fofana raconte que des « petits Tunisiens » lui ont jeté des pierres. Un jour, on aurait frappé à la porte de son squat, à Tunis. Ces « coups aveugles » étaient ceux de la police visant hommes, femmes et enfants, répète Actu.fr, qui ne peut jurer qu’il a vérifié ses sources… Quelques jours plus tard, dans son « petit bateau », il est « sauvé en mer » pendant la grande traversée. Passé l’attente poisseuse à Lampedusa, Fofana rejoindra finalement la France après un bref passage en Sicile.

aze
Le collectif Réquisition, DAL et Utopia 56 ne garantissent pas la logistique,
seulement l’insécurité et la haine de la France

L’ONU n’a pas la responsabilité d’un Etat au quotidien : est-elle donc libre de professer un humanisme perché ?

Nerf de la guerre pour obtenir un suivi régulier : la reconnaissance de minorité, qui ouvre droit à l’aide sociale à l’enfance (ASE), versée par les contributeurs français, solidaires ou non. Jean-Baptiste Eyraud est-il imposable ? Ici, tous les corps ne semblent pas impubères, mais les associations internationalistes méprisantes des intérêts de leurs concitoyens plaident pour l’application de la présomption de minorité. Ils préfèrent les présupposés à la vérité des faits et au test osseux, si scientifique soit-iI : peut-être l’est-il trop…

Aboubacar
Aboubacar, mineur isolé,
originaire de Côte d’Ivoire, pays sous dictature ?
Les riverains ont comme un doute…

Sur ce principe, un jeune se présentant comme mineur doit être considéré comme tel jusqu’à ce qu’un juge statue. Le 23 janvier 2023, l’Etat a été sanctionné par Comité des droits de l’enfant des Nations-Unies pour ne pas avoir appliqué cette règle issue de la Convention de New York, dont la France est signataire. Jusqu’à quel âge est-on un enfant, sachant que 18 ans est l’âge de la majorité sexuelle au Sénégal ? Les mineurs de 18 ans y sont-ils des gamins, vu de l’ONU ? De plus, le mariage des enfants est très répandu au Sénégal : 31% des femmes âgées de 20 à 24 ans ont été mariées avant l’âge de 18 ans. 

Donnons la parole à la mairie du 16e (le 18/04/2023)

« Depuis 16 jours, l’école Erlanger est occupée par 200 jeunes hommes étrangers encadrés par 5 associations : Utopia 56, Timmy, Soutien aux Mineurs Exilés, MIDI du MIE et Tara. Cette occupation est illégale. Nous avions demandé auparavant la sécurisation du site et nous déplorons que la négligence de Paris Habitat, bailleur social de la Ville de Paris, et propriétaire du site, n’ait pas tenu compte de notre demande.

Après l’occupation pendant deux mois du gymnase Jean Bouin par des familles à la rue, la Ville est une fois de plus dépassée par la situation à Paris. Elle refuse aujourd’hui d’ordonner l’expulsion de ces 200 jeunes hommes dits « mineurs » comme elle a toujours refusé d’appliquer le protocole d’évaluation de l’âge de ces «  » pourtant validé par le Conseil d’Etat et le Conseil Constitutionnel.

Les 200 jeunes dits « mineurs isolés » étrangers qui occupent actuellement l’école Erlanger ont été évalués comme majeurs pour la grande majorité d’entre eux. Ils sont en situation irrégulière au regard de la loi. Accompagnés par les associations, ils ont dans la quasi-totalité, déposé un recours devant le Tribunal pour Enfants.

Sur place, ces 200 jeunes vivent dans des conditions sanitaires et sécuritaires inadmissibles. La concentration de ces populations dans ces locaux désaffectés, dangereux (plafonds qui s’écroulent, vitres brisées…) fait courir de grands risques aux occupants ainsi qu’aux encadrants. Des risques d’incendie de l’édifice ne sont pas à écarter.

Nous avons demandé le renforcement des contrôles aux agents de la Police Nationale et Municipale du XVIe. Ces contrôles sont effectués plusieurs fois par jour. Jusqu’à présent, les rapports ne font part, ni de violence, ni de débordements. Mais cette situation doit impérativement cesser.

Nous demandons à la Ville de Paris de mettre fin immédiatement à cette occupation illégale et nous demandons à la Préfecture de la Région Ile-de-France de prendre ses responsabilités en proposant des solutions d’hébergement d’urgence décentes aux occupants. Tant que l’Etat ne mènera pas une politique ferme et claire en matière de gestion des flux migratoires, ces situations de détresse et ces occupations illégales ne feront que se répéter.

Enfin, nous regrettons qu’aux abonnés absents, comme pour l’occupation du gymnase Jean Bouin, aucun membre ou représentant du gouvernement ne se soit rendu sur place pour constater la détresse et les risques que les conséquences de leur immobilisme politique fait peser. »

Philippe Caverivière dénonce quelques tromperies:

A l’attention des socIalistes de la NUPES :

Val de Marne : un campement d’environ 400 jeunes migrants sous des ponts, selon des associations

Ivry-sur-Seine (1944-…) et le Val de Marne (1967-2021) sont communistes

Environ 400 jeunes migrants, originaires d’Afrique de l’Ouest et d’Afghanistan – en majorité dans l’attente que la justice se prononce sur leur minorité, vivent actuellement dans un campement à Ivry-sur-Seine dans le Val-de-Marne. Des associations et des élus immigrationnistes réclament leur mise à l’abri d’urgence.

Près de 200 tentes sont installées, certaines depuis cet été, aux portes de Paris, sur un quai au bord de la Seine, sous deux ponts qui relient Ivry à Charenton.

Pour la majorité d’entre eux, ces jeunes sans papiers, qui se déclarent mineurs et dorment souvent à deux par tente, n’ont pas encore été déclarés mineurs non accompagnés (MNA) et leurs avocats mis à disposition par des associations, ont déposé un recours auprès d’un juge des enfants. Ils attendent le jugement qui va leur permettre d’être pris en charge par l’Aide sociale à l’enfance (ASE) et être mis à l’abri.

« La nuit, on n’arrive pas à dormir à cause du froid et du bruit des voitures, et il y a de plus en plus de bagarres », raconte Adama, arrivé de Côte d’Ivoire et rencontré, jeudi, lors d’une distribution de repas. Selon Agathe Nadimi, présidente du collectif, Les midi du Mie, dédié aux mineurs isolés uniquement étrangers,  » la situation ici devient critique, ce n’est pas normal qu’il n’existe pas de solution d’hébergement pour ces mineurs en recours qui peuvent durer plusieurs mois », déplore-t-elle, bien qu’ils soient en situation irrégulière. 

De plus en plus de jeunes, selon les associations

Comme toutes les associations, dites caritatives ou humanitaires, présentes sur place, dont Utopia56 et Médecins sans frontières, Agathe Nadimi espère « une solution de mise à l’abri urgente » car, « tous les soirs, de nouveaux jeunes, à qui on a refusé la minorité, arrivent sur le campement ». Conduits par ces associations politiques…

A leurs côtés, Philippe Bouyssou – le maire PCF d’Ivry qui les « accueille » sans les héberger – a demandé à la préfecture l’ouverture de places d’hébergement, le temps du traitement des dossiers. « A l’entrée de l’hiver, je suis très inquiet de la situation sanitaire et psychologique de ces jeunes« , a minaudé le politicien de la NUPES. 

Le département du Val-de-Marne, dont dépend l’Aide sociale à l’enfance, affirme avoir « pleinement conscience de la situation préoccupante » tout en étant à « la disposition des services de l’Etat pour toutes les questions liées à la protection de l’enfance »

Un « diagnostic sanitaire et social » est en cours pour « dresser un état des lieux du campement« , avant une éventuelle mise à l’abri, a indiqué la préfecture du Val-de-Marne, qui a reçu le 9 novembre une délégation d’élus et de membres d’associations sur le sujet.

L’UNICEF pointe Macron : plus d’un enfant sur cinq vit sous le seuil de pauvreté en France

Brigitte Macron n’avait-elle pas dédié son action aux enfants, avec 500.000 euros annuels ?

A l’occasion de la journée internationale des droits de l’enfant, l’Unicef tire l’oreille de Macron en révélant dimanche, dans un communiqué, que plus d’un enfant sur cinq en France vit sous le seuil de pauvreté. Plus de 42.000 vivent dans des hébergements d’urgence, des abris de fortune ou dans la rue. Une situation « inquiétante » selon Adeline Hazan, présidente de l’Unicef France depuis juin 2022.

La France doit encore réaliser des progrès pour garantir les droits des enfants, en particulier ceux des plus fragiles, pointe l‘UNICEF, organisation des Nations unies.

En juin 2015, plus de 3 millions d’enfants vivaient sous le seuil de pauvreté en France, selon un rapport de l’Unicef. En 2018, 21,0 % des enfants de moins de 18 ans étaient pauvres, contre 14,8 % de la population globale. En novembre 2022, plus de 42.000 sont sans domicile. Dont de jeunes clandestins, mineurs isolés ou non.

« Les enfants les plus vulnérables, qu’ils soient en situation de grande pauvreté, de handicap, victimes de violences (…) peinent à voir leurs droits les plus élémentaires garantis », ajoute l’organisme international, qui prépare un rapport destiné aux experts du Comité des droits de l’enfant de l’ONU. Les diseurs ont tant à dire…

En outre, la France a recours à des pratiques contraires aux principes de la Convention internationale des droits de l’enfant, comme l’enfermement administratif des enfants lorsque les familles en situation irrégulière vont être expulsées, dénonce l’Unicef.

Depuis 2012, au moins 33.786 enfants ont été placés en rétention, dont l’immense majorité à Mayotte et 1.460 en métropole.

« La situation est inquiétante, même si des progrès ont été réalisés. Les mineurs ne sont pas suffisamment protégés en France, ils ne peuvent pas suffisamment vivre leur vie d’enfant« , a commenté Adeline Hazan, présidente de l’Unicef France. Cette ancienne contrôleuse générale des lieux de privation de liberté juge dans un entretien avec le JDD (Journal du dimanche) que l’enfermement d’enfants en centres de rétention pour étrangers doit être « interdit ». Les mineurs isolés doivent-ils être exposés à tous les dangers de la vie dans la rue ?

Les inégalités sociales et territoriales empêchent « un trop grand nombre d’enfants d’avoir accès à l’école, aux services de santé ou de protection », commente l’Unicef France – abondamment subventionnée – dans un communiqué dimanche 20 novembre, à l’occasion de la journée internationale des droits de l’enfant.

« Les enfants les plus vulnérables, qu’ils soient en situation de grande pauvreté, de handicap, victimes de violences (…) peinent à voir leurs droits les plus élémentaires garantis », martèle l’organisme, qui prépare un rapport destiné aux experts du Comité des droits de l’enfant de l’ONU. L’UNICEF-France, mondialiste, assure s’engager « partout dans le monde pour les droits des enfants et leur plein épanouissement », mais néglige la France.

En outre, la France a recours à des pratiques contraires aux principes de la Convention internationale des droits de l’enfant, comme l’enfermement administratif des enfants lorsque les familles en situation irrégulière vont être expulsées, dénonce l’Unicef.

« La situation est inquiétante »

Depuis 2012, au moins 33.786 enfants ont été placés en rétention, dont l’immense majorité à Mayotte et 1.460 en métropole.

« Les mineurs ne sont pas suffisamment protégés en France, ils ne peuvent pas suffisamment vivre leur vie d’enfant », a commenté Adeline Hazan, présidente de l’Unicef France. Elle juge dans une interview au Journal du dimanche que l’enfermement d’enfants en centres de rétention pour étrangers doit être « interdit ».

L’Unicef note des améliorations depuis 2016, date de la dernière évaluation de la France par le Comité des droits de l’enfant. Elle souligne par exemple le développement de politiques publiques ciblées sur les enfants.

Le gouvernement a ainsi lancé en 2019 un plan de lutte contre les violences faites aux enfants. Il a aussi mis des mesures en place pour renforcer l’accompagnement des 1 000 premiers jours de l’enfant.

Ces politiques sont toutefois « très éparses », ce qui nuit à « leur lisibilité » et à « leur efficacité », regrette toutefois l’Unicef qui appelle à la création d’un ministère de l’Enfance.

Adeline Hazan dénonce en outre les difficultés d’accès des enfants à la santé mentale. « Il faut attendre six mois à un an et demi pour avoir un rendez-vous dans un centre médico-psychologique », déplore-t-elle, dans son entretien avec le JDD, Or « les conséquences sont parfois dramatiques, conduisant à hospitaliser des enfants ou des adolescents ».

Quant à l’Aide sociale à l’enfance (ASE), « il y a de plus en plus d’enfants » qui lui sont confiés « mais le coût moyen de prise en charge diminue, et avec lui la qualité de l’accueil », pointe-t-elle.

« Il est très mauvais », Françoise Laborde aligne Adrien Taquet, ministre de Macron

Quand les réseaux sociaux montrent à la presse la voie de la parole libérée.

Adrien Taquet,
publicitaire recalé à l’ENA

La journaliste Françoise Laborde a dénoncé l’inaction gouvernementale en matière de maltraitance infantile aussi. Elle a notamment pointé le secrétaire d’Etat chargé de la protection de l’enfance auprès d’Olivier Véran, ministre de la Santé.

Ce jeudi 15 avril, trois hommes suspectés d’avoir enlevé la petite Mia, âgée de 8 ans, dans une commune à proximité de Saint-Dié-des-Vosges, ont été arrêtés. En revanche, l’enfant pourrait toujours se trouver avec sa mère, qui avait perdu la garde de l’enfant à la suite de violences passées.

Invitée de l’émission Punchline sur Cnews, ce jeudi 15 avril, Françoise Laborde, journaliste et auteure de l’ouvrage « Massacre des innocents, les Oubliés de la République » aux côtés de Michèle Créoffa rappellé que « deux enfants sont tués chaque semaine par leur famille ». Engagée contre les violences faites aux enfants, cette ex-membre du Conseil supérieur de l’audiovisuel (2009-2015) a regretté que la classe politique ne se préoccupe pas davantage du sujet : « C’est une honte, un scandale« , a-t-elle tonné, avant de dénoncer l’incurie du gouvernement actuel : « Le ministre, Adrien Taquet [secrétaire d’Etat chargé de la protection de l’enfance], en dehors de réunir des commissions pour s’interroger sur le poids de l’inceste et autre chose […], il est terrible, il est très mauvais, ce n’est pas bon. » Et il est père de deux enfants.

Interrogée par Laurence Ferrari, Françoise Laborde appelle à mettre en place non pas « 1.000 commissions », mais des mesures concrètes qu’elle a détaillées sur le plateau de Punchline :« Il faut avoir davantage de familles d’accueil, davantage de places en foyers. Il faut obliger les départements à appliquer la loi Rossignol qui a été votée il y a trois ans. Il faut faire en sorte que les enfants placés soient suivis par des éducateurs spécialisés. »

Un combat mené par Françoise Laborde

Il faut savoir que la mise en oeuvre de la politique gouvernementale d’aide sociale à l’enfance est en fait confiée à des établissements associatifs, comme les clubs de prévention spécialisée, gérés par des associations qui sont investies d’une mission de service public. C’est l’un des exemples de l’envahissement du domaine public par les associations, avec l’onction de l’Etat qui y trouve financièrement son compte, mais qui a abdiqué une large partie de son contrôle idéologique.

Déjà en octobre 2018, Michèle Créoff et Françoise Laborde s’étaient mobilisées contre la maltraitance familiale à travers la publication d’une tribune dans le Journal du dimanche. Par la suite, les deux femmes ont été reçues par Brigitte Macron, une ancienne animatrice théâtrale, à l’Elysée. Dans un entretien au Parisien, Françoise Laborde avait expliqué avait estimé que l’épouse Macron s’était montrée « très attentive » et « très intéressée » concernant ce sujet. « Je l’ai sentie interpellée par les 70 % d’enfants placés qui sortent de l’ASE sans diplôme et sans formation. Ça, ça a touché la prof de Lettres classiques qu’elle est », avait ajouté la journaliste.

Sans suite: « Commediante ! Tragediante ! »

Pédophilie: BFM entre dans le dur de l’affaire Louvin

Un couple homosexuel peut adopter…

Le directeur général de BFMTV, 
Marc-Olivier Fogiel, est marié à François Roelants et ils sont les papas de deux enfants par GPA

La chaîne privée ne se retient pas: elle diffuse le témoignage de deux victimes présumées

Alors que Gérard Louvin et son mari Daniel Moyne sont accusés de « violences sexuelles« , deux des victimes présumées du couple, parmi lesquelles Olivier, le neveu du producteur, en tant que fils de sa soeur, ont accordé un long entretien à BFMTV. Ils y livrent des témoignages sans langue de bois.

La théorie du genre et l’ABCD de l’égalité dans les écoles maternelles et primaires, grâce aux socialistes Peillon et Vallaud-Belkacem

En janvier dernier, Le Monde révélait que Gérard Louvin et son mari Daniel Moyne font l’objet d’une plainte pour « viols sur mineur de moins de 15 ans par ascendant » (inceste), « complicité de viols sur mineur de moins de 15 ans par ascendant » et « corruption de mineur » par le neveu du producteur. Pédophilie et inceste: le second enfant a été adopté, mais le service d’Aide sociale à l’enfance (ASE), qui a délivré l’agrément, n’est pas tracassé. 

A cette plainte s’en sont ajoutées quatre nouvelles, également pour « violences sexuelles sur mineur« . Des accusations vivement contestées par le couple homosexuel. BFM TV a donné la parole à deux des victimes présumées, parmi lesquelles Olivier A., le neveu du couple (fils d’une sœur de Louvin) à l’origine de la première plainte.

Un portrait effroyable du couple

Dans un long entretien accordé à Cécile Ollivier, du service police/justice de la chaîne d’info en continu de Patrick Drahi, Olivier A., aujourd’hui âgé de 48 ans, a détaillé les actes dont il accuse Daniel Moyne et dont Gérard Louvin aurait été complice.

« Gérard m’a donné en pâture à son mari dès l’âge de 11 ans« , a-t-il déclaré. Il affirme également avoir « été rabatteur à l’âge de 12 ans« , en invitant « des copains du village où [il] vivait« . Parmi les trois camarades qu’il a amenés chez son oncle, l’un serait « devenu ‘l’objet’ de Gérard« , selon lui. « J’agis avec le sourire à cet âge-là. Mais en moi, il y a un truc qui ne va pas« , a-t-il ponctué dans l’extrait diffusé sur la chaîne ce jeudi 11 mars.

« Gérard m’a donné en pâture à son mari dès l’âge de 11 ans« , a-t-il déclaré. Il affirme également avoir « été rabatteur à l’âge de 12 ans« , en invitant « des copains du village où [il] vivait« . Parmi les trois camarades qu’il a amenés chez son oncle, l’un serait « devenu ‘l’objet’ de Gérard« , selon lui. « J’agis avec le sourire à cet âge-là. Mais en moi, il y a un truc qui ne va pas« , a-t-il ponctué dans l’extrait diffusé sur la chaîne ce jeudi 11 mars.

Un récit terrible, que la journaliste Cécile Ollivier a complété par d’autres propos tenus par Olivier A.

Le quadragénaire accuse Daniel Moyne de l’avoir fait « participer à des orgies avec cinq-six hommes lorsqu’il avait 14 ans« .

« Vous vous sentez sale, vous vous sentez humilié« 

S’y ajoutent un autre témoignage, d’un certain Olivier, 55 ans aujourd’hui, qui accuse Daniel Moyne d’avoir abusé de lui lorsqu’il avait 18 ans. « Vous vous sentez sale, vous vous sentez humilié, vous vous sentez… rien« , a-t-il déclaré, très ému, après son récit.

Olivier révèle une phrase qu’aurait prononcée Daniel Moyne à l’époque. « Il a eu cette espèce de fierté de me dire qu’il sortait avec un garçon de 14 ans, mais d’un air de dire : ‘Toi, ça y est, tu n’es plus à consommer' », a avancé Olivier.

Des récits « lourds« , pour citer les journalistes en plateau, qui sont restés muets de longues secondes après les avoir entendus.

Des faits prescrits ?

Gérard Louvin et Daniel Moyne, contactés par BFM TV, disent contester « complètements » ces accusations. Daniel Moyne affirme n’avoir « jamais rencontré » Olivier, le plaignant témoignant dans le second entretien. Le couple précise avoir déposé plainte pour « chantage » contre le neveu de Gérard Louvin.

Enfin, Gérard Louvin et Daniel Moyne disent qu’une enquête sur les faits énoncés par leur neveu aurait déjà eu lieu en 2015 et qu’elle aurait été classée sans suite. Une information vérifiée par BFM TV auprès du Parquet de Paris, qui précise tout de même que l’enquête a été classée sans suite car les faits sont prescrits.

Le livret à 5,9% vient d'arriver en France

Expulsion des Bosniaques qui ont tondu et tabassé une fille de leur famille

Retour à Sarajevo de ces cinq « réfugiés » musulmans christianophobes

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.
Tribunal de Besançon

Selma, 17 ans, avait été tondue et battue à Besançon en août parce qu’elle était amoureuse d’un jeune Serbe chrétien. Ses parents, ainsi que leurs trois autres enfants, ont été expulsés vers Sarajevo ce samedi, a annoncé Gérald Darmanin.

Cinq membres de la famille de la jeune fille bosniaque battue et tondue pour avoir voulu se marier avec un Serbe chrétien ont été expulsés ce samedi matin vers Sarajevo, a annoncé le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin. Il s’agit des parents de la jeune fille et de leurs trois autres enfants, a précisé l’entourage du ministre.

Le 17 août dernier, après avoir annoncé son intention de se marier avec Dusan, son ami serbe et chrétien de 20 ans, Selma, 17 ans, avait été passée à tabac par ses parents bosniaques musulmans, mais aussi par son oncle et sa tante, qui disposent, eux, du statut de réfugiés. Cette affaire avait soulevé une vive émotion en France et à l’étranger, rappelant autant le sort de milliers de femmes tondues à la Libération pour avoir entretenu une liaison avec un soldat allemand sous l’Occupation que les violences inter-ethniques et religieuses commises dans les années 90 lors de l’explosion de l’ex-Yougoslavie communiste.

«Comme nous nous étions engagés avec Marlène Schiappa [ministre déléguée à la Citoyenneté], la famille qui s’en est prise lâchement à leur fille et nièce en la frappant et allant jusqu’à la tondre de force parce qu’elle était amoureuse d’un homme d’une autre confession, a été expulsée ce matin», a annoncé le ministre dans un communiqué. Fin août, il avait assuré qu’une procédure de reconduite à la frontière serait menée «dès la fin de la procédure judiciaire».

Prise en charge par l’aide sociale à l’enfance

Interpellés à l’issue de leur procès, vendredi soir, les cinq membres de la famille de la jeune fille ont été acheminés au Centre de rétention administrative de Metz, puis conduits ce samedi matin à Nancy pour rallier Sarajevo. «Je suis scandalisée», a réagi Me Catherine Bresson, avocate des parents, précisant qu’elle ignore la présence de fonctionnaires de la Police de l’air et des frontières au tribunal et ne trouve «pas normal» que l’expulsion «ait été faite dans le dos de tout le monde, en catimini». L’avocate a toutefois admis que cette expulsion était «légale» et n’avoir «juridiquement aucun moyen de s’y opposer».

Les parents de Selma, arrivés clandestinement en 2018, avaient été déboutés du droit d’asile en décembre 2019. Ses clients, a-t-elle expliqué, avaient «signé les documents pour rentrer dans leur pays bien avant les faits», leur retour étant repoussé en raison de la Covid et pour des questions administratives. «Ils n’avaient pas besoin de Darmanin», a insisté Me Bresson. Où est par conséquent le problème?

L’oncle et la tante également condamnés par la Justice

Avocate de la victime, Me Céline Party, a relevé de la même manière que les parents «faisaient l’objet d’une obligation de quitter le territoire français» et «avaient opté pour un départ volontaire qui n’a pu se mettre en place à cause du confinement». «J’aurais souhaité que les choses ne se fassent pas de cette manière pour que ma cliente puisse dire au revoir à ses frères et sœurs», a-t-elle toutefois ajouté.

La veille dans la soirée, ils avaient été condamnés en première instance pour «violences sur mineur en présence de mineurs [les autres enfants du couple] et en réunion» à un an de prison dont quatre mois de sursis, assorti d’une interdiction du territoire français (ITF) pendant cinq ans.

En revanche, le motif religieux des violences n’a pas été retenu par la Justice, malgré les dires de la jeune fille agressée sur le sujet. Pour quel autre motif, sinon?

L’oncle, qui est celui qui l’aurait tondue, et la tante de la jeune fille, ont également été condamnés à la même peine d’emprisonnement, mais sans ITF. « Réfugiés », mais clandestins, ils sont arrivés en France en novembre 2015. Mais le ministère de l’Intérieur n’indique pas de suites éventuelles à l’égard de l’oncle et de la tante. En théorie, le ministère peut engager une procédure auprès de l’OFPRA, l’office français de protection des réfugiés et apatrides, pour demander le retrait de leur statut de réfugiés.

La jeune femme âgée de 17 ans sera «prise en charge par l’aide sociale à l’enfance et obtiendra à sa majorité un titre de séjour», ont précisé le ministre de l’Intérieur et la ministre déléguée à la Citoyenneté dans leur communiqué commun.