Antisémitisme systémique de Mélenchon visant le judaïsme à travers Zemmour

L’islamo-gauchiste consent seulement à dire qu’il s’est mal exprimé

Mélenchon a accusé Zemmour d’antisémitisme. Invité de la matinale de BFMTV, ce jeudi, le patron de La France Insoumise (LFI) répondait à la dernière question de Bruce Toussaint, celle qui, dans ce genre d’échange, vise à pousser l’invité à la faute et à faire le buzz. Participant à la sur-représentation médiatique de l’essayiste, tout en la déplorant par ailleurs, le journaliste schizophrène l’interrogea alors sur Eric Zemmour. « Est-il antisémite ? », lança-t-il au candidat d’extrême gauche à la présidentielle 2022. Malveillant, le journaliste relançait Mélenchon sur la polémique consécutive à ses propos sur l’antisémitisme supposé d’Eric Zemmour. C’est alors que le pro-palestinien révéla le fond de sa pensée.

Réponse « systémique » de Jean-Luc Mélenchon : « Monsieur Zemmour ne doit pas être antisémite parce qu’il reproduit (…) beaucoup de traditions liées au judaïsme. » Et, même si celui qu’on dit maîtriser la langue française, atténue son propos en disant « enfin, je ne sais pas [s’il est antisémite] », c’est pour accuser à nouveau, en changeant de registre, si sensible soit-il encore: « il est raciste en tout cas, puisqu’il a été condamné pour ça », assène-t-il.

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Son accusation diffamatoire provoque un grand nombre de réactions.

Parmi elles, celle du président du site révolutionnaire trotskiste Mediapart, ke vicieux Edwy Plenel, sur Twitter. « Non @JLMelenchon, le racisme, le négationnisme, le sexisme et le pétainisme, cette haine de l’autre que profère Zemmour de façon obsessionnelle, ne sont en aucune façon des traditions juives. Le laisser entendre est une faute politique et morale. » Le fauteur de troubles trotskiste prend l’un pour taper sur l’autre, déjugeant l’ancien trotskiste de la Ligue communiste (fusion de la Jeunesse communiste révolutionnaire et du Parti communiste internationaliste, chers à Alain Krivine, Daniel Bensaïd et Hebri Weber), puis UNEF (aujourd’hui féministe et decoloniale). 

L’ancien ministre de l’Intérieur et actuel patron des députés LREM Christophe Castaner va même plus loin en accusant Jean-Luc Mélenchon d’ « antisémitisme ».

Mélenchon nie son antisémitisme: et son antisionisme aussi?

Bruce Toussaint

Je suis même prêt à admettre que je me suis mal exprimé.” Mais, alors, que voulait dire Jean-Luc Mélenchon? Le chef de file de la France insoumise à la prochaine élection présidentielle est pointé du doigt ce vendredi 29 octobre pour avoir faut des positions politiques prêtées à Eric Zemmour un antisémisme systémique en mettant en cause les “traditions” liées au judaïsme.

Invité de BFMTV, jeudi 28 octobre, le député invisible des Bouches-du-Rhône, crédité de 7% dans les intentions de vote, malgré déjà deux essais infructueux, était questionné sur la déclaration fratricide du rabbin Haïm Korsia, suggérant que l’essayiste serait antisémite.

“Il se trompe”, a ainsi répondu Mélenchon, après avoir qualifié le religieux de “rabbin-politicien” et avant de développer: “qu’un juif soit antisémite est une nouvelle. J’ai essayé sur le moment, ça m’a fait sourire parce que j’aime bien ce type de paradoxe, je me suis dit, ‘mais comment c’est possible un truc pareil.’ (…) il me semble qu’il se trompe. Monsieur Zemmour ne doit pas être antisémite parce qu’il reproduit beaucoup de scénarios culturels ‘on ne change rien à la tradition, on ne bouge pas, la créolisation mon dieu quelle horreur’, tout ça, ce sont des traditions qui sont beaucoup liées au judaïsme.

Sexisme et humour outrageant de Charline Vanhoenacker, journaliste subventionnée par le contribuable sur le service public de France Inter, lors d’un appel à taguer les affiches d’Eric Zemmour et à le grimer en Hitler.
A gauche, seul un « black face »
serait-il indigne?

Et d’ajouter, avec des regrets dans la voix: « Ça a ses mérites, ça lui a permis de survivre dans l’histoire.” De tels propos le lient ckairement aux affiches affublant le journaliste de moustaches, puis appelant à l’assassinat de Zemmour.

Que nous réserve la troisième vague d’affichage des compagnons de route de LFI ?

Et finalement d’ajouter: “donc, moi je ne crois pas qu’il soit antisémite. Enfin, je ne sais pas, ce n’est pas véritablement mon problème. Il est raciste, ça, c’est sûr puisqu’il a été condamné pour ça.” Lien PaSiDupes

Fautes politique et morale?

L’outrage antisémite trouve un large écho également sur les réseaux sociaux. Après les réactions aggravantes du patron de Mediapart Edwy Plenel, lequel accable Zemmour en le dissociant des autres Français de religion juive et le cynisme de Mélenchon qui ne retire nulkement son soupçon d’antisémitisme et y ajoute le chiffon rouge du racisme, plusieurs responsables politiques se sont emparés de la séquence.

“Le pire du pire vient d’être dit”, pour l’eurodéputé d’extrême droite Gilbert Collard, quand, Christophe Castaner, estime, de son côté, que le révolutionnaire Insoumis “a franchi les dernières limites” avec des “propos aux références les plus abjectes.” “Rien, jamais, ne justifie de sombrer dans l’antisémitisme”, écrit encore le chef de file des marcheurs à l’Assemblée nationale dans un tweet.

“La nausée”, ajoute sa collègue Aurore Bergé, toujours sur les réseaux sociaux, “combattre un adversaire de la République en usant des pires clichés antisémites.”

Mélenchon est un récidiviste épargné par les tribunaux.

Ses semblables le victimisent. “Encore et encore. À chaque occasion l’accusation d’antisémitisme revient comme un refrain contre moi par les mêmes haineux”, écrit-il, de lui-même, sur sa page Facebook, ce vendredi, ajoutant: “Naguère Libération montra comment l’accusation avait été lancée et alimentée par l’extrême droite avec l’appui du ‘printemps républicain’. Mais ça recommence. Sans fondement, sans argument, à tous propos et surtout hors de propos.”

En 2019, par exemple, l’agresseur insoumis avait dejà poussé des cris de vierge effarouchée sur son blog, lors de la défaite historique du travailliste Jeremy Corbyn aux élections britanniques. Il s’en était alors pris aux “oukases arrogants des communautaristes du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France)”. De quoi déclencher, déjà, les premières réactions indignées d’une partie de la classe politique.

Ce vendredi, Mélenchon ne reconnaît qu’une simple maladresse. Bon prince, il dit être “prêt à admettre” qu’il s’est “mal exprimé”. “J’ai donné prise à des interprétations [victimisation] qui sont au contraire de ce que je pense”, assure-t-il, pitoyablement, avant d’ajouter sa cobtre-offensive: “L’un après l’autre TOUS les porte-paroles de notre mouvance politique dans le monde en ont été accusés chacun à leur tour dans un même but de flétrissement personnel.” Généralisation, amalgame et complotisme…

Ce matin, France info offrait son antenne à la présidente du groupe LFI à l’Assemblée. Sur Twitter, c’est sa garde rapprochée avait déjà organisé la réplique. Rares sont les dirigeants insoumis à ne pas avoir investi Twitter, réseau social par ailkeurs décrié par LFI, discours, meeting ou débat politique à l’appui. “Jean-Luc Mélenchon a toujours fermement combattu l’antisémitisme”, assène la présidente du groupe LFI à l’Assemblée, Mathilde Panot, en toute mauvaise fou, quand, le numéro 2 du mouvement, Adrien Quatennens, multiplie les tweets ou retweets sur le sujet.

Le flamboyant député n’hésite pas à évoquer cyniquemment la présence ambigüe de plusieurs personnalités de la France insoumise qui se sont blanchis à la marche blanche en hommage à Mireille Knoll en mars 2018, ou les attaques récurrentes déjà subies par son candidat et ses troupes. Une mobilisation qui fait du hashtag “mélenchonbasching” l’un des plus utilisés, et donc l’un des thèmes les plus discutés

Les sondages montrent que ces simagrées ne trompent plus personne.