Karl Olive, député Renaissance menacé de mort

La justice donne carte blanche aux antisémites

Octobre 2021

Un jour, un élu de la République y passera.” Le député des Yvelines Karl Olive a confié qu’il craint pour la sécurité des élus après avoir fait lui-même l’objet de menaces de mort sur X (ex-Twitter).

Un jour, l’un de nous, l’un des élus de la République, y passera”, a alerté Karl Olive sur la chaîne Cnews, après le classement sans suite de sa plainte déposée contre un utilisateur de X (ex-Twitter).

Pour mémoire, un internaute a proféré, mardi dernier, des menaces de mort contre le député des Yvelines, sur le réseau social contrôlé par Elon Musk. L’élu yvelinois a alerté les autorités et déposé plainte contre l’auteur des faits.

Des menaces suite au silence de Mélenchon

Karl Olive menacé de mort : “un jour, un élu de la République y passera”
Karl Olive a regretté en creux que les menaces de morts restent impunies.

Karl Olive a appris le jeudi suivant que, selon le juge, les menaces n’étaient pas suffisamment caractérisées et que l’affaire est classée sans suite. “Je ne veux pas m’immiscer dans le processus judiciaire (…). Mais un jour, l’un de nous, l’un des élus de la République va y passer”, a mis en garde le député. Pour lui, et bien d’autres démocrates, “Toucher un élu, c’est toucher la République et abîmer la France. »

Ces menaces font suite au “refus” du leader Insoumis Mélenchon de qualifier le Hamas d’organisation terroriste. “ C’est un danger pour la société, il devrait être fiché S. Il est bien plus dangereux […] qu’un certain nombre de fichés S dans notre société. […] Il devrait être fiché S pour attiser la haine ”, avait lancé Karl Olive sur Cnews, suscitant la colère de la part de politiques et d’internautes.

En août 2022, Karl Olive s’est opposé fermement au droit de vote des étrangers non-européens aux élections municipales.

La justice a classé sans suite la plainte de Karl Olive déposée contre un utilisateur de X (ex-Twitter).

Pour rappel, un internaute a proféré, mardi dernier, des menaces de mort contre le député des Yvelines, sur le réseau social contrôlé par Elon Musk. L’élu yvelinois a alerté les autorités et déposé plainte contre l’auteur des faits.

Elon Musk est le propriétaire du réseau social X qui bannit certains mais laisse diffuser des tweets du style de celui-ci… :

Le cadavre est nommé

Cet internaute a été interpellé le lendemain à son domicile, dans le Val-d’Oise, puis placé en garde à vue. Mais les suites judiciaires se sont arrêtées là. Et les réseaux autorisent tout, y compris

L’enquête sur les dons suspects à LREM, classée sans suite et sans surprise

Le mystère des 144.000 euros de dons suspects à LREM reste non résolue

Faire un legs particulier ou universel : léguer à une association

Le Parquet de Paris avait ouvert le 20 novembre 2018 une enquête préliminaire sur l’origine non identifiée de 144.000 euros de dons reçus en 2017 par le parti La République en marche (LREM).

L‘enquête préliminaire portant sur l’origine de 144.000 euros de dons reçus en 2017 par le parti présidentiel La République en marche (LREM) a été classée sans suite en juin. Le Parquet de Paris précisa en juin que deux de ses responsables avaient reçu un simple rappel à la loi, comme des auteurs de rodéo à scooter.

La Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP) avait signalé mi-novembre 2018 au Parquet de Paris des faits susceptibles de constituer une infraction à la législation sur la transparence de la vie publique. La CNCCFP avait fait ce signalement à la suite du « contrôle des justificatifs de recettes transmis par l’association du financement du parti LREM et à l’impossibilité d’identifier l’origine de certains dons perçus au cours de l’année 2017 pour un montant total de 144 000 euros effectués par chèques, virements ou bien encore paiements électroniques ».

« Non-communication des éléments détaillés des dons »

L’identification des donateurs est nécessaire pour vérifier qu’il s’agit bien de personnes physiques et qu’elles ne dépassent pas le plafond autorisé pour les versements à des partis politiques. Ce plafond est fixé à 7.500 euros par personne et par an.

A la suite du signalement de la CNCCFP, Rémy Heitz, procureur de Paris alors tout juste entré en fonction, avait ouvert le 20 novembre 2018 une enquête préliminaire confiée aux policiers anticorruption de l’Office central de lutte contre les infractions financières et fiscales (OCLICCF).

Cette enquête a été classée sans suite le 10 juin après un rappel à la loi signifié au président et au trésorier de l’association de financement de La République en marche, Christian Dargnat et Emmanuel Miquel. Christian Dargnat est résident de l’Association de Financement de LREM et maître de conférences à Sciences Po. Il est administrateur de la fondation « Break the Poverty ». Avant de participer à la création d’En Marche !, Christian Dargnat fut Directeur Général de BNP Paribas AM (2006-2016) et président de l’Association Européenne de la Gestion d’Actifs (2011-2015). Emmanuel Miquel est nommé dès juin 2017… au pôle économie du cabinet du Président de la République. et retourné dans le privé (Ardian) en 2014 en tant que Senior Investment Manager, promu managing director à Paris. Avant de rejoindre Ardian, il était associé chez BC Partners à Paris. Auparavant, il a travaillé à la division Investment Banking de JPMorgan à Londres et Paris. .

Les lois de 2017 sur la moralisation de la vie publique étaient de la poudre aux yeux. L e rappel à la loi porte en effet « sur la non-communication à la CNCCFP des éléments détaillés des dons », selon le Parquet de Paris. Mais l’enquête préliminaire n’a toutefois « pas pu démontrer d’infraction aux règles de fond : ces dons étaient bien des dons de personnes physiques et n’ont pas dépassé le plafond », estime le Parquet, qui dépend du ministre de la Justice.

Cinq dignitaires de la majorité présidentielle continuent à faire l’objet d’enquêtes judiciaires. Le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti a été mis en examen par des magistrats de la Cour de justice de la République le 16 juillet pour « prise illégale d’intérêts ». Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin est visé par une enquête pour « viol ». Les ministres Alain Griset, Olivier Dussopt et Sébastien Lecornu font également l’objet d’enquêtes préliminaires. Et Muriel Pénicaud n’est plus inquiétée, malgré son implication dans l’affaire de Las Vegas (Caesars Entertainment Corporation, géant américain d’hôtels et casinos).

Macron à Las Vegas: Havas Paris mis en examen de «recel de favoritisme»

Environ 300.000 euros, c’est l e montant du voyage effectué par Macron et… Muriel Pénicaud dans le cadre du CES (Consumer Electronics Show) à Las Vegas en 2016, lorsqu’il était encore ministre de l’Economie,. Son organisation a été confiée à Havas Paris sans recourir à la mise en concurrence prévue par le code des marchés publics pour de telles sommes.

L’enquête sur l’organisation du déplacement controversé à Las Vegas, effectué en 2016 par le ministre de l’Economie de François Hollande, se poursuit. L’agence Havas Paris a été mise en examen de «recel de favoritisme», révèle ce mardi Le Canard enchaîné. L’information a été confirmée par l’agence de communication. Cette mise en examen avait été requise par le Parquet de Paris en novembre. Havas Paris a précisé dans un communiqué avoir déposé un recours en annulation contre cette mise en examen, «afin d’obtenir sa mise hors de cause».

Affaire Olivier Duhamel : la victime d’inceste va porter plainte

Le frère de Camille Kouchner, épouse du directeur du journal Le Monde, sort de son inertie

 Olivier Duhamel, l’ancien politologue influent, aurait abusé de son beau-fils.

L’homme d’influence qui aurait été agressé sexuellement à 13-14 ans, dans les années post- Mai 68, par le politologue Olivier Duhamel, alors son beau-père, a été auditionné ce jeudi matin à la brigade de protection des mineurs de Paris. Il va porter plainte contre l’universiraire, grand manitou à Science Po Paris.

L’enquête sur les accusations d’inceste à l’encontre d’Olivier Duhamel progresse. D’après des sources proches de l’enquête, les policiers de la brigade de protection des mineurs (BPM) de la PJ parisienne ont auditionné ce jeudi matin la principale victime déclarée, Antoine Kouchner, dit « Victor » dans le livre de sa jumelle et beau-fils de l’ancien politologue influent et fils de Bernard Kouchner, ministre de la Santé de Lionel Jospin. Dans ce livre intitulé « La Familia grande », sa sœur jumelle Camille Kouchner, née en 1975, révèle que son frère a été abusé sexuellement à de maintes reprises sans les années Mitterrand par son beau-père alors qu’il était adolescent. Le buzz a poussé le Parquet de Paris a ouvrir une enquête pour « viols et agressions sexuelles » par ascendant et sur mineur, ce que le ministère n’avait pas jugé opportun de décider au moment de la premiêre enquête, en 2011, bien qu’aucune règle d’imprescribtibilité n’en empêchât Michel Mercier, ministre centriste de la Justice, nommé membre du Conseil constitutionnel en 2017.

Une révélation sordide sur une des  pratiques progressistes débridées et festives d’O.Duhamel. « Le beau-père qui venait parfois le voir dans sa chambre, rue Joseph-Bara. Le beau-père qui venait lui mesurer le sexe avec un double-décimètre dès que ma mère regardait ailleurs », écrit Camille Kouchner dans La Familia grande, citée dans la presse caniveau qui a participé à l’omerta. Une mère révolutionnaire qui s’offrit à Castro, Evelyne Pisier, qui après les révélations de son fils en 2008, a pris le parti de son mari. Si le politologue n’a « nié les faits que pendant 48 heures », son épouse elle est allée jusqu’à se montrer dure envers ses enfants« Mais enfin de quoi vous vous plaignez, vous avez un boulot, des enfants… », a-t-elle même « reproché » à Camille Kouchner –  épouse Louis Dreyfus financier, éditeur et dirigeant de presse français (La Provence, le Nouvel Obs, Les Inrocks et actuellement président du directoire du journal Le Monde depuis dix ans, 2010) et aussi président depuis 2013 du conseil d’administration de l’École Supérieure de Journalisme de Lille, d’où une part de l’omerta –  et « Victor », la dernière fois qu’ils l’ont vue avant sa mort en 2017. La gauche caviar et donneuse de leçons.

Un parti pris de la mère pour son mari Olivier Duhamel, qui est « assez classique dans les affaires d’inceste », soulignait Cécile Prieur sur le plateau de C à vous. « Il regrette, tu sais. Il n’arrête pas de se torturer », aurait-elle alors dit à son fils, justifiant notamment qu’il n’y ait pas eu « sodomie », mais juste « une fellation » et donc que ce n’était pas un viol. « Après plusieurs semaines, Evelyne se met même à expliquer que la vraie victime, c’est elle, rapporte au quotidien l’aîné de la fratrie de trois, éditeur de 50 ans, Julien KouchnerC’est là que nous, les enfants, avons perdu notre mère. »

Victor

« Victor », aujourd’hui professeur d’université à Paris, âgé de 46 ans, a confirmé aux enquêteurs les faits relatés par sa sœur dans son ouvrage. Fils de l’ancien ministre Bernard Kouchner, il était élevé par son beau-père Duhamel, avec qui sa mère Evelyne Pisier – ex-maîtresse de Fidel Castro – s’était remariée, dans un milieu intellectuel bourgeois de gauche libertaire aux mœurs sexuelles très « décomplexées », dans la lignée laïque et anarchiste de Mai 68.

Le professeur de droit, alors âgé d’environ 38 ans et bien introduit dans la presse, aurait eu l’habitude de se glisser le soir dans la chambre de « Victor » quand il avait 13 ans, pendant au moins deux ans et demi, afin de lui imposer des sévices sexuels. A la fin de l’audition ce jeudi, le quadra a annoncé qu’il allait porter plainte contre le constitutionnaliste.

« Victor » avait déjà été entendu par les enquêteurs spécialisés en 2011 dans le cadre d’une première enquête classée sans suite. Mais il n’avait alors pas souhaité déposer plainte et avait demandé que la justice ne s’immisce pas dans les affaires familiales. A l’époque, la BPM (brigade de protection des mineurs) avait été alertée de possibles faits d’incestes commis à Sanary par Olivier Duhamel par des gendarmes du sud de la France qui enquêtaient sur le suicide de l’actrice Marie-France Pisier, tante de « Victor », à Saint-Cyr-sur-Mer (Var). Les militaires avaient eu vent de ce secret de famille qui aurait provoqué des frictions entre les sœurs Pisier.

En l’état actuel, la nouvelle enquête du Parquet de Paris centrée sur Olivier Duhamel bute sur une très probable prescription des faits, en dépit d’une première enquête. Depuis son ouverture le 5 janvier 2021, dix abs après la première, classée sans suite, les policiers ont multiplié les auditions pour documenter les accusations d’inceste. Ils ont notamment entendu Camille Kouchner, autrice du livre, le 14 janvier. Selon un proche des investigations, les enquêteurs sont confrontés à l’obstruction à la bonne marche de la Justice, qualifiée de « réticence » dans la presse couchée,  de plusieurs personnalités, potentiellement au courant des accusations d’inceste, qui hésiteraient à témoigner pour protéger leur image en n’apparaissant pas publiquement.

La socialiste Elisabeth Guigou, ancienne garde des Sceaux, a, en revanche, démissionné de la présidence de la Commission sur l’inceste et les violences sexuelles subies pendant l’enfance. L’année où les actes de pédophilie incesteuse sont présumés avoir débuté, E. Guigou portait la loi du 17 juin 1998 relative à la prévention et à la répression des infractions sexuelles, ainsi qu’à la protection des mineurs, afin de recueillir la parole des enfants victimes. Elle est aussi à l’origine de la création de la première unité d’accueil pédiatrique Enfance en 1999. Elle avait une parfaite connaissance des rouages de l’Etat et du fonctionnement de la Justice, nécessaires pour mener une action de cette ampleur. Avec sa démission, Adrien Taquet, secrétaire d’Etat en charge de l’Enfance et des Familles, a acté cet échec collectif.

A noter que le politologue n’avait pas pris le parti du père Preynat, mais que la hargneuse féministe laïque Caroline de Haas reste muette sur l’affaire Olivier Duhamel, bien que son cas de pédophilie soit aggravé d’inceste.

Pour l’heure, Olivier Duhamel n’a toujours pas été entendu par les policiers.

Il a toutefois démissionné de la direction de la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP), qui chapeaute Sciences Po, du club d’influence « Le Siècle », ou encore de LCI ou d’Europe 1. Selon son avocate, « il se dit à la disposition des enquêteurs ». Le fils adoptif d’origine chilienne, qui, avec sa soeur adoptée, est héritier – au préjudice des enfants de sa femme Evelyne Pisier – de Duhamel, sans enfant, Simon, lui aurait rendu visite en début de semaine dernière.

Pour l’instant, aucune perquisition n’a été menée dans la mesure où les faits étant prescrits, il n’y a pas de caractère d’urgence. L’enquête de la BPM vise également à identifier prioritairement toute autre victime potentielle.