Incidents au Stade de France: préfiguration des JO

Le gouvernement Borne est-il au travail ou la première ministre est-elle « dans l’escalier »?

Borne est en campagne des législatives dans le Calvados

La finale de la Ligue des champions à Paris a été un vrai raté samedi soir, des échauffourées ayant éclaté au Stade de France quand de nombreux supporteurs ont escaladé les grilles d’entrée. « Une honte » pour certains politiques, exceptés de la majorité présidentielle…

Une « honte pour la France » qui avait accepté de l’organiser ; la finale de Ligue des Champions, remportée samedi soir par le Real Madrid face aux Reds de Liverpool, a alimenté la presse du weekend, en raison de la resquille et des incidents qui ont gâche la soirée au Stade de France de Saint-Denis.

Une soirée chaotique. Les images de supporteurs forçant l’entrée du stade en escaladant les grilles ou celles des échauffourées entre fans et membres des forces de l’ordre, repoussant les tricheurs à grands renforts de gaz lacrymogènes continuent de tourner en boucle sur les réseaux sociaux et de faire la Une des quotidiens sportifs européens au lendemain de la finale.

Une « honte pour Macron » en vacances au Fort de Brégançon

Président tournant de l’UE qui se prend pour le « protecteur » de l’Ukraine en guerre mais ne parvient pas à organiser un match de foot, Macron passe pour un rigolo.

Tandis que le député Debout la France Nicolas Dupont-Aignan évoque un « honte pour la France », le président du Rassemblement national (RN) Jordan Bardella déplore une « humiliation mondiale » pour le pays et les « hordes sauvages » qui « pourrissent systématiquement le moindre événement », souligne-t-il.

L’ancienne candidate du RN à la présidentielle Marine Le Pen évoque elle aussi une « honte » et pointe directement la responsabilité du ministère de l’Intérieur dans les échauffourées, l’accusant d’avoir « gâché ce qui devait être un événement populaire » en étant « incapable de maintenir l’ordre face à la racaille ».

Elle a fait part de son « sentiment d’humiliation ». « Nous sommes regardés par le monde entier et l’intégralité des capitales qui ont vu cela ont constaté que la France n’est plus dans la capacité d’organiser de grandes manifestations sans que celles-ci dégénèrent« , a-t-elle observé au micro du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI.

De son côté samedi soir, Eric Zemmour a désigné la « racaille » responsable de ces débordements et d’avoir « agress(é) autour du Stade du France ».

C’était en réponse au vitriol aux propos du ministre de l’Intérieur: des « milliers de ‘supporters’ britanniques » ont « violenté les stadiers, » n’avait pas hésité à affirmer Géraldeux Darmanin dès samedi soir.

Une version rejetée par l’ancien candidat de Reconquête! à la présidentielle qui pointe un climat d' »impunité générale » et une sensation de « gueule de bois » en raison des débordements, en ce lendemain de finale.

« C’est un échec complet de la stratégie policière », estime-t-il, pointant du doigt la gestion de l’événement par le ministère de l’Intérieur et la préfecture de police.

De l’autre côté de l’échiquier politique, Jean-Luc Mélenchon dénonce une image « lamentable et inquiétante » donnée par la France, rappelant que Paris doit accueillir les Jeux Olympiques en 2024. « On voit clairement qu’on n’est pas préparés », s’inquiète-t-il, ce dimanche sur BFM Politique. Ou que la passage à vide de l’exécutif dure depuis début avril, soit deux mois…

105 interpellations

Du côté des Républicains, le député Henri Guaino confirme que ce sont bien « les supporteurs anglais » « qui ont mis du désordre ».

C’est « l’image de la France », voire même celle « de l’Occident, qui est impactée » par ces événements, observe-t-il ce dimanche sur Europe 1, dressant un parallèle entre les débordements aux abords du Stade de France et le pillage de l’Arc de Triomphe ou encore l’assaut du Capitole aux Etats-Unis.

« Cette violence est le symptôme d’un malaise profond dans nos sociétés, […] et on n’arrive plus à contenir cette violence », estime-t-il encore.

Le député des Alpes-Maritimes des Républicains Eric Ciotti fait part, lui, de sa « tristesse » et de « colère », après la gestion de l’événement, « humiliant(e) » pour le pays.

« Un peu rapide et lâche de renvoyer le problème sur les seuls supporters britanniques« , lance-t-il, remettant lui aussi en cause les justifications de Géraldeux.

Le maire de Saint-Denis, Mathieu Hanotin, et le président PS du conseil départemental de la Seine-Saint-Denis, Stéphane Troussel, ont émis le souhait d’ « une commission d’enquête rapide et transparente sur les manquements qui ont conduit aux débordements » de samedi.

L’Ukraine ne mérite-t-elle pas mieux que l’instrumentalisation intensive que fait Macron de la guerre sur son sol ?

Côté majorité présidentielle, la député LREM-Renaissance Aurore Bergé a rappelé sur RMC que la France a organisé cette finale – elle ose l’assurer – « en à peine trois mois » et ressert la guerre en Ukraine (elle « aurait dû se tenir en Russie »): Macron fait un usage intensif.,,. « Il n’y a pas eu de difficultés dans les fan zones », a-t-elle souligné, appelant à « regarder à froid ce qui s’est passé ».

Au cours des incidents survenus au Stade de France, 105 personnes ont été interpellées et seulement 39 ont été placées en garde à vue samedi soir, selon le dernier bilan du ministère de l’Intérieur.

Dans la Ligue des Champions, Macron-Darmanin terminent premiers des ringards. Fait rarissime, le coup d’envoi de la finale de la Ligue des champions a dû être repoussé d’une demi-heure, en raison du désordre régnant à l’extérieur du stade.

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Stains impose le masque obligatoire sur l’ensemble de la commune du 9.3

La commune PCF d’Azzédine Taïbi est la première en Seine-Saint-Denis et en Ile-de-France

La ville communiste s’était signalée pour son activisme anti-raciste racisé avec des fresques en souvenir du délinquant Assama Traoré et sa propagande anti-flics, en juillet. Après la découverte de deux cas de Covid parmi le personnel communal, la ville a pris un arrêté imposant le port du masque dans l’ensemble de l’espace public. Ainsi peut-on prendre des mesures impopulaires « difficiles », sans crainte de déplaire aux jeunes et de provoquer leur colère?… Soit les élus sont des foireux, soit cette colère est téléguidée vers tout ce qui est à la droite du PCF…

 Mercredi 19 août, devant le marché de Stains. Avant sa généralisation à l’ensemble de l’espace public, le port du masque était déjà obligatoire sur le marché depuis le 10 août.
La photo choisie montre l’entrée du marché avant la généralisation, à l’ensemble de l’espace public, du port du masque obligatoire : elle ne justifie pas la décision du maire !

Cette décision radicale dans le 9.3 est une première en Ile-de-France. Depuis ce mardi 18 août, le masque est obligatoire pour tous à partir de 11 ans dans l’ensemble des rues de Stains (Seine-Saint-Denis). Une décision prise par « prudence », selon le maire de cette commune de 39.000 habitants : « Il y a une recrudescence de cas de Covid de manière générale, il faut faire très attention, je veux préserver la population », raconte Azzedine Taïbi (PCF), qui se dit attentif à la santé de ses administrés, du fait du risque général venu d’ailleurs….

Diffusée sur les réseaux sociaux dans la soirée de mardi, la décision fait toutefois suite à la découverte de deux cas de Covid 19 dans la commune. Le premier, détecté lundi, concerne un enfant âgé de 11 ans, – appartenant à un groupe d’âge qu’on dit pourtant porteur potentiel mais non à risque – alors présent dans le centre de loisirs Sadako Sasaki (du nom d’une fillette japonaise née à Hiroshima où elle est morte dans en 1955, à 12 ans, d’une leucémie attribuée à la bombe atomique d’Hiroshima m).

« Immédiatement après la découverte de cette contamination, on a fermé le centre pour toute la semaine. Il va être entièrement décontaminé, les enfants et les équipes sont également en cours de dépistage », indique le maire.

Le second cas a été signalé le lendemain, mardi 18 août. C’est un agent de la cantine centrale qui a attrapé le virus. Là encore, une cinquantaine d’agents de la ville sont en cours de dépistage.

« On ne va pas verbaliser tout de suite »

Opération de com’ municipale

Si le port du masque est désormais obligatoire en extérieur, le maire le promet, il y aura d’abord un temps de… prévention : « On ne va pas verbaliser tout de suite: il faut que les habitants s’habituent à la nouvelle règle. Les policiers municipaux veilleront à sa bonne application », indique l’élu, qui n’a pas encore fixé le montant de l’amende…

« Pour l’instant, l’arrêté est pris pour une période indéfinie. Je me donne une grosse quinzaine de jours avant de réévaluer la situation, mais ça m’étonnerait qu’on revienne dessus », avoue Azzedine Taïbi. Suite au laisser-aller des jeunes « emmerdeurs » ingérables et à l’agitation raciale racisée orchestrée par le parti du maire, Taïbi craint maintenant un rebond de l’épidémie en septembre : « Là, les rues sont calmes, mais j’ai peur pour la rentrée, avec le retour des vacanciers. » en d’autres termes, la commune est saine, mais le mal viendrait de l’extérieur…

Stains n’est pas la première ville de France à imposer le port du masque obligatoire. A en croire les quartiers, la ville aurait même dû être la dernière, à la grâce d’allah. Depuis le 15 août, un arrêté similaire a été pris à Creil (Oise). Toulouse (Haute-Garonne) a suivi ce mercredi.

En revanche, en avril dernier, en région parisienne, le Conseil d’Etat avait suspendu l’arrêté pris par la ville de Sceaux (Hauts-de-Seine). « J’ai demandé l’autorisation à la préfecture, je n’ai pas encore eu de retour, mais je suis confiant sur le fait que le préfet me laissera protéger ma population! » déclare Azzédine Taïbi.

Dans les rues de Stains ce mercredi, les habitants étaient nombreux à ne pas être au courant de l’arrêté. « Vous me l’apprenez », s’étonne Jacques, qui habite Stains depuis 5 ans. Pour lui, comme pour beaucoup, cette décision était nécessaire : « Si ça permet de protéger tout le monde, il faut le faire, même si à Stains, ce n’est pas non plus les Champs-Elysées, il n’y a pas beaucoup de monde dans les rues ».

Même approbation de Mohamed : « C’est une très bonne chose, surtout avec tous les cas qu’on a dernièrement, explique ce professeur d’école. Dans les rues, les gens portaient moyennement le masque, tout le monde ne respectait pas les distances de sécurité ni la limitation du nombre de personnes dans des petits espaces, donc je pense que le port généralisé est la mesure la plus efficace. » Mohamed, habitant de Stains, fait confiance en cette population qu’il vient de décrire irresponsable : la généralisation du port du masque sera « une mesure efficace ». Inch’allah !

Claudette est quant à elle plus sceptique : « Honnêtement, ça va être une contrainte. Dans mon travail, je dois déjà le porter toute la journée, donc là, je l’aurai en permanence. Mais, si c’est pour notre bien… »

Stains, exemple pour la nation entière…

Covid-19 dans le 9.3: certains vivent leur vie à leur guise et apeurent la population

L’état d’urgence sanitaire ne s’impose pas à tous égalitairement

Saint-Denis, samedi 8 août: sur la prairie de la Saussaie, le barbecue maçonné est accessible à tous. Problème: les pique-niques peuvent attirer jusqu’à plusieurs centaines d’individus non masqués et créer un cluster

Depuis le déconfinement, les barbecues se multiplient à Saint-Denis (PCF depuis… 1912) et ils rassemblent parfois des centaines de personnes, venues de toute l’Ile-de-France: une provocation lancée au pouvoir, alors que les Macron se ressourcent à Brégançon où ils s’exhibent à jet-ski. Une source de nuisances pour les riverains à laquelle la mairie PS qui succède au PCF veut mettre fin.

AbonnésÎle-de-France & OiseSeine-Saint-Denis

Barbecues géants à Saint-Denis : les esprits s’échauffent

Depuis le déconfinement, les barbecues ont la cote à Saint-Denis et ils rassemblent parfois des centaines de personnes, venues de toute l’Ile-de-France. Une source de nuisances pour les riverains. La mairie veut y mettre fin.

 Saint-Denis, le samedi 8 août. Sur la prairie de la Saussaie, le barbecue maçonné, accessible à tous, séduit de nombreuses familles. Problème, parfois, les pique-niques peuvent attirer jusqu’à plusieurs centaines de personnes.

Saint-Denis, le samedi 8 août. Sur la prairie de la Saussaie, le barbecue maçonné, accessible à tous, séduit de nombreuses familles. Problème, parfois, les pique-niques peuvent attirer jusqu’à plusieurs centaines de d’individus…

Sous une chaleur accablante, un grand Noir aligne du blanc de poulet aux fines herbes. Au loin, une tribu pique-nique alors qu’une enceinte balance à tue-tête la célèbre chanson zouk de l’été 2003 : « On s’en fout ! Laissons parler les gens… »

En pleine canicule, samedi dernier à 15 heures, pour ke deuxième mous consécutif, sur la prairie de la Saussaie, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), l’ambiance n’est pas à l’inquiétude du rebond du virus mortel. « On est début août, et il fait trop chaud. En juillet, c’était plein. Il y a souvent des fêtes, des anniversaires ! » s’enthousiasme Nelle, une habitante de la cité de la Courtille.

A écouter son récit mais aussi celui des riverains, cette immense pelouse grillée par la sécheresse et les piétinements, dominée par quelques grands immeubles sociaux, est devenue l’un des spots préférés de certains Franciliens pour faire la fête autour de grillades.

Des fêtes «jusqu’à 4 ou 5 heures du matin»

La population n’en peut plus de subir les fêtards. « Les voitures viennent du Val-d’Oise, du Val-de-Marne, de l’Essonne, de l’Oise, de Paris, de Seine-Saint-Denis… Elles se garent en double file sur toute la rue, témoigne un voisin. Certains s’installent dès le matin, avec leurs tables et leurs chaises de camping pour réserver la place ! Et toute la journée, des invités arrivent. »

Les participants s’y retrouvent par grands groupes familiaux et amicaux. Au vu des autorités municipales et préfectorales. « Il y a jusqu’à 200 ou 300 personnes en même temps et ça dure jusqu’à 4 ou 5 heures du matin », assure un autre riverain.

Pourquoi un tel défi ? Parce que la prairie de la Saussaie a un sacré atout, désormais connu bien au-delà de Saint-Denis : son barbecue maçonné, accessible à tous. Prévu pour les habitants et les associations locales, il a été construit il y a « moins de dix ans », se rappelle une résidente.

Un phénomène d’une ampleur inhabituelle cette année

« Je viens tous les samedis et dimanches, poursuit Nelle, dont la famille est originaire du Congo-Brazzaville. D’habitude, l’été, on part mais cette année ce n’est pas possible, on a trop peur de voyager », poursuit celle qui défend cette ambiance festive. « On mange mais on peut aussi jouer avec les enfants. Ils ont de l’espace. C’est important cette année. »

Au milieu des années 2000, le quartier Floréal-Saussaie-La Courtille, situé à la limite de Stains et du parc de La Courneuve, avait été entièrement repensé. Une transformation de plusieurs années menée par Saint-Denis et le territoire Plaine Commune soit neuf communes (Aubervilliers, Épinay-sur-Seine, L’Île-Saint-Denis, La Courneuve, Pierrefitte-sur-Seine, Saint-Denis, Saint-Ouen-sur-Seine, Stains et Villetaneuse), confiée à l’architecte Serge Renaudie, et actuellement présidé par le maire PS de Saint-Denis, Matthieu Hanotin. Parmi les idées mises en place par les idéologues de gauche, la création d’un verger, de jeux de plein air ou d’une aire de pique-nique pour les riverains.

«Il y a de la fumée partout, on ne peut plus sortir !

« Le week-end, ça n’est désormais que du bruit sur la prairie, commente un autre habitant exaspéré. Cette année, le phénomène a pris une ampleur inhabituelle, après le déconfinement. Le problème, c’est que les visiteurs amènent aussi leur propre barbecue. Dès qu’ils allument, il y a de la fumée partout, on ne peut plus sortir ! J’en ai vraiment marre ! »

Darmanin es-tu là ?

Négationnisme: une prof anonyme suspendue pour des propos mettant en doute les attentats djihadistes de Paris

Les attentats islamistes feraient partie d’un complot islamophobe !

Les attentats djihadistes de Paris mettent au jour des haines profondément enfouies
En centre de formation professionnelle de Bobigny (Seine-Saint-Denis) a suspendu une enseignante qui remettait en cause la réalité des attentats de Paris , lors d’un débat avec ses élèves de bac pro commerce, a fait savoir la direction vendredi.

Lundi, au cours d’un débat avec les 16 élèves de sa classe, dont l’une l’enregistrait à son insu, l’enseignante évoqua notamment le « soi-disant flic qui a été tué », en parlant d’Ahmed Merabet, le policier abattu par les frères Kouachi au cours de l’attaque contre les dessinateurs de Charlie Hebdo.

Dans cet enregistrement, révélé par Le Monde, elle s’étonne également que les djihadistes aient laissé « quand même des empreintes », alors qu’ils ont « mis des gants et une cagoule ».

Pendant ce débat de plus d’une heure, lorsque des élèves affirment que les attentats ont été « montés », afin de « pervertir la religion musulmane parce que c’est la seule qui a gardé un peu toutes ses valeurs », l’enseignante n’apporte pas la contradiction, soulignant au contraire que l’islam « dérange ».

Du débat au prosélytisme

Elle défend ensuite « le prophète », affirmant que Mahomet, comme « Moïse, comme Jésus Christ, comme Abraham, c’étaient des bels (sic) hommes, bien foutus. Mahomet, c’était pas le mec qui s’empiffrait avec un gros ventre, c’est pas vrai, il avait une super gueule« .

Des élèves se défoulent et l’enseignante rebondit.
Au cours d’un échange confus avec plusieurs élèves, parmi lesquels plusieurs approuvent les attentats, elle fit l’apologie de la violence et du crime: « Vous pouvez vous battre pour deux raisons: tu peux tuer quelqu’un pour défendre ta religion, ça c’est vrai, et tu peux tuer quelqu’un pour ta famille« .

Patrick Toulmet, le président de ce Campus des métiers et de l’entreprise, s’est dit « outré » et « peiné » (!) par ces propos qu’il a qualifié de « stupides » et « irresponsables ».

Parole contre parole

Quand les faits ont été connus – sur signalement au rectorat de la mère de l’élève qui a enregistré la discussion -, Patrick Toulmet a convoqué l’enseignante jeudi, avant d’être lui-même convoqué au commissariat.

L’enseignante a nié, avant d’apprendre qu’elle avait été enregistrée. Elle a lors tenté d’expliquer qu’elle ne faisait que « reprendre des propos lus sur internet », a-t-il précisé. Cette femme « d’une quarantaine d’années », non titulaire (en CDI depuis environ sept ans dans l’établissement), a été mise à pied en attendant un conseil de discipline, a-t-il précisé.

Fin psychologue, P. Toulmet assure que, s’agissant d’une enseignante « sympa » et « sans problème particulier », « les bras (lui) en sont tombés ». Pouvait-il déclarer le contraire sans se mettre en cause?
« Aucun autre incident grave » lié aux attentats n’a été recensé dans cet établissement, qui accueille quelque 1.500 élèves de 16 à 25 ans, s’empresse d’ajouter le chef d’établissement, qui préside par ailleurs l’organisme de tutelle, la Chambre des métiers de Bobigny, ville communiste depuis la Libération (1920, en fait!) et conquise par l’UDI en avril 2014.

L’enseignante a estimé que sa mise à pied est « honteuse », assurant n’avoir « tenu aucun propos déplacé », rapporte Le Monde, qui a souhaité entendre sa version des faits qui l’accablent.
Une enquête judiciaire a été ouverte, confiée à la Sûreté territoriale de la Seine-Saint-Denis, qui devait notamment entendre l’enseignante.

Parmi les lieux de propagation de l’islamisme, les mosquées et les prisons arrivent derrière le milieu de l’Education.