Agressé par une bande d' »humanistes » haineux débiles
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Jean-Baptiste Trogneux, 30 ans, a été tabassé par des extrémistes de gauche en réunion qui participaient à une casserolade contre la loi sur les retraites, lundi 15 mai, et s’en sont pris à la devanture de la chocolaterie.
Battu sauvagement, à terre, au seul motif qu’il est membre de la famille du président Macron, le jeune homme est victime de la sottise des activistes mus par des slogans binaires à l’emporte-pièce et à la haine primaire justifiée par des élus anti-républicains inversant les valeurs de la démocratie. « L’ami des riches est rentré de Versailles », assène ainsi Jean-Luc Mélenchon, alimentant la haine et suscitant la violence.
L’agression a eu lieu à Amiens, suite à l’allocution du président Macron à 20 heures — 15,1 millions de téléspectateurs ont regardé lundi 27 avril à 20 heures l’allocution télévisée, 6,09 millions (28,3%) le lundi 15 mai — les chiffres d’un désintérêt grandissant de la population, correspondant à la chute de la confiance en la parole présidentielle et de la saturation de l’espace médiatique par Macron. L’audience moyenne de ce JT se situe à 26%.
Jean-Baptiste Trogneux, petit-neveu de Brigitte Macron, a reçu une avalanche de coups coups, à huit sauvages qui sont en garde à vue.
« Une dizaine de personnes se sont dirigées [s’est dirigée] vers notre boutique du centre-ville d’Amiens après la prise de parole du président à la télévision. Ils faisaient partie d’un groupe de manifestants qui se rassemblent régulièrement devant l’hôtel de ville », raconte, mardi 16 mai, Jean-Alexandre Trogneux.
« Il a reçu des coups de poing, des coups de pied »
« Il était 22 heures. Jean-Baptiste est rentré à la boutique [il vit au-dessus actuellement] quand ils lui sont tombés dessus. Il a reçu des coups de poing, des coups de pied. Il s’est mis en boule pour se protéger mais il a des blessures à la tête, au visage, au genou et à un doigt. »
« Ils l’ont tabassé, avec énormément de coups au visage, il a un traumatisme et doit passer un scanner cérébral. Il a des coups un peu partout. Il a fini par se mettre en boules et attendre que cela se passe. »
Ce que Jean-Alexandre Trogneux craignait depuis plusieurs mois – à savoir l’irruption d’opposants à la réforme des retraites –, s’est finalement produit. A plusieurs reprises au cours de ces derniers mois de mobilisation, des groupes de manifestants avaient tenté de se rendre devant le commerce, rue Delambre, bien souvent sécurisé par les forces de l’ordre.
« Que l’on nous foute la paix »
Rappelons que la famille Trogneux est celle de Brigitte Macron. Jean-Alexandre Trogneux est son neveu, Jean-Baptiste est son petit-neveu. Emmanuel Macron leur oncle et grand-oncle par alliance.
Selon son père, Jean-Baptiste Trogneux a été secouru par quatre voisins. « II y a un amalgame depuis l’élection d’Emmanuel Macron, qui veut que tout le monde croit que la société Trogneux lui appartient, que c’est celle de son épouse Brigitte. C’est un amalgame qui est complètement ridicule. Il n’y a aucun lien financier, par contre on récolte la haine, parfois même dévastatrice puisqu’on a eu plusieurs magasins qui ont été saccagés. Là on a, on a frôlé la catastrophe. Donc il faut absolument que les gens comprennent que se prendre à la famille Trogneux c’est faire une erreur colossale », poursuit Jean-Alexandre Trogneux.
« Que l’on nous foute la paix. La boutique ne fait pas de politique, on n’a rien à voir avec la politique économique et sociale menée dans le pays. Emmanuel Macron n’a aucune part dans notre commerce. Je ne comprends pas toutes ces personnes qui continuent à nous harceler. Certaines personnes appellent même au boycott de nos magasins et de nos produits. Elles mélangent tout ! »
« Cette fois, les opposants sont allés trop loin », ne décolère pas Jean-Alexandre Trogneux. Son fils a déposé plainte dans la nuit, il s’est vu prescrire huit jours d’arrêt de travail.
Ses agresseurs présumés ont été interpellés grâce aux images de la vidéo surveillance. Ils se trouvaient encore en garde à vue ce mardi dans l’attente d’une procédure judiciaire, peut-être en comparution immédiate.
Le passage à tabac d’un innocent fait réagir la classe politique locale, voire au-delà
Brigitte Macron dénonce ce mardi dans une déclaration transmise à l’AFP » la lâcheté, la bêtise et la violence « des agresseurs de son petit-neveu.
« Je suis scandalisée » – Brigitte Fouré, la maire d’Amiens
Contacté, le Parquet d’Amiens n’a « aucune déclaration à faire« . La maire d’Amiens, Brigitte Fouré, déclare à France Bleu Picardie « être scandalisée« . « J’ai bien sûr envoyé un message de soutien à l’intéressé« , assure-t-elle, mais elle estime « déplacé de réagir publiquement« .
« On va aller jusqu’où comme ça ??? Tout mon soutien », s’est ainsi notamment exprimé la députée de la Somme Barbara Pompili
Le parti Renaissance de la Somme a tenu à exprimer par un communiqué sa « sidération face à cette insupportable escalade de la violence (…) Les désaccords et les oppositions sont constitutifs de la démocratie dès lors qu’ils sont exprimés dans le respect d’autrui. Accepter la violence aboutirait à une impasse démocratique ».
« L’ami des riches est rentré de Versailles », tacle Mélenchon
« Les violences vont de plus en plus loin et l’agression du petit-neveu de Brigitte Macron devra être très sévèrement sanctionnée par la justice. Je condamnerai toujours ces violences, même si cela n’est pas réciproque lorsque c’est nous qui en sommes victimes », a prolongé Marine Le Pen, la présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale.
Le président du parti Les Républicains et député des Alpes-Maritimes Eric Ciotti s’est également fendu d’un tweet pour condamner « avec fermeté cette agression insupportable ! Oui au débat démocratique, non à la violence et à la terreur. La sanction doit être implacable pour ces agresseurs. Tout mon soutien à Jean-Baptiste Trogneux ».
En revanche, Mélenchon attise la haine aveugle :
Dans l’escalade de la violence politique, LFI a atteint le niveau de l’agression de la société civile, des non-élus. L’extrême gauche est entrée à Amiens dans sa phase terroriste. Celle d’Action directe contre des proches de l’ Etat. Degré ultime prévisible, celui des « gens » de la rue, les innocents frappés au hasard, comme ces jeunes femmes de la gare de Marseille poignardées par un islamiste.