Un individu tire des coups de fusil dans l’enceinte de la gendarmerie

La tendance? Quand on est éméché, on tire sur une gendarmerie …

Vers 7 h 30 du matin, ce mardi 11 juillet, un homme, sous l’empire de l’alcool et de… stupéfiant, a surgi, fusil à la main, devant la gendarmerie de Castillonnès, entre Bergerac et Agen, dans le Lot-et-Garonne, et a tiré par deux fois sur l’entrée. Il est ensuite entré dans la cour du bâtiment pour réitérer son geste à plusieurs reprises avant de prendre la fuite.

Les militaires l’ont arrêté peu après les faits, à son domicile: l’homme n’est pas un anonyme dans le bourg. Ils ont alors constaté qu’il était fortement éméché et drogué. Il n’y a eu aucun blessé.

Placé en cellule de dégrisement, il devrait être interrogé sous le régime de la garde à vue pour faire la lumière sur ses motivations profondes qui l’ont conduit devant la gendarmerie plutôt que devant le bistrot ou le centre pour toxicos.

Gaspard Proust s’en penché sur le sujet du désamour pour la police :

Hidalgo implante un centre pour toxicomanes dans le 16e arrondissement de Paris

Un choix bienveillant inspiré de la notion socialiste de… solidarité imposée

Anne Souyris,
élue écologiste EELV

L’adjointe à la santé à la mairie de Paris, Anne Souyris, a révélé mercredi qu’un centre de soins pour toxicomanes, dont des consommateurs de crack – terme trompeur qui dissimule la cocaïne – , doté de 35 lits, va bientôt ouvrir dans le 16e arrondissement de la capitale. « Ce ne sera pas un espace de consommation« , a tempéré l’adjointe de la maire PS Anne Hidalgo et troisième sur la liste EELV d’Esther Benbassa.

Alors que la Ville, confrontée au problème des consommateurs de crack dans les arrondissements du nord-est, cherche depuis des mois des lieux d’accueil, l’ouverture dans les prochains mois d’une « structure de stabilisation » dans l’ancien hôpital Chardon-Lagache est une « très bonne nouvelle », a estimé l’initiatrice de la décusion, Anne Souyris, mercredi lors d’un point presse. Cet hôpital fait partie de l’ensemble hospitalier Sainte-Périne regroupant trois institutions : l’hôpital Sainte-Périne, la Fondation Rossini et l’hôpital Chardon-Lagache (Les Hespérides) qui sont des établissements de cure, de réadaptation et de convalescence. La maison de retraite Chardon-Lagache a été fondée en 1857 pour abriter les vieillards des deux sexes, de condition modeste et âgés de 60 ans.

Un appel à projet de l’ARS

Selon l’élue écologiste, l’Assistance-Publique – Hôpitaux de Paris (APHP) a répondu à un appel à projet de l’Agence régionale de santé (ARS) pour 25 lits d’accueil médicalisés (LAM) et 10 lits halte soins santé (LHSS), deux types de structures dont l’implantation dans la capitale sera une première. Le fait que cette structure soit située dans un arrondissement très ancré à droite, loin des quartiers les plus touchés par les consommations de drogues dans la rue, participe à la « solidarité territoriale », estime Anne Souyris, qui fut chargée de cours en communication à l’université Paris 3 – Sorbonne Nouvelle de 2011 à 2015 et professeure des écoles depuis 2013.

« Ce ne sera pas un espace de consommation », a affirmé l’adjointe de la maire PS Anne Hidalgo. Selon cette ex-journaliste militante engagée dans la lutte contre le sida, pour l’accès aux droits des sans-papiers, des prostituées, des personnes exclues de la société et féministe, les consommateurs pris en charge « auront déjà effectué un parcours de soins » et seront déjà « stabilisés ». Les consommateurs de crack « ne viendront pas directement de Forceval à Chardon-Lagache », situé « loin de la scène de consommation », a-t-elle insisté en référence au petit square Forceval, au nord-est parisien (XIXe), que 150 à 200 consommateurs continuent de fréquenter depuis septembre, lorsqu’ils y avaient été déplacés de la Porte de La Chapelle par la préfecture de police pour soulager le quartier voisin des jardins d’Eole.

Un terrain d’entente difficile entre Etat et Ville

Ni l’ARS, ni l’AP-HP n’avaient répondu aux sollicitations de la presse mercredi soir. Alors qu’ils travaillent ensemble sur le plan cocaïne, qui a mobilisé 25 millions d’euros depuis 2019, et que Macron a prolongé l’expérimentation des salles de consommation à moindre risques (SCMR), devenues haltes soins addictions (HSA), Etat et Ville peinent à trouver un terrain d’entente sur ce dossier sensible.

Fin janvier, devant la « virulente opposition de la maire de Paris », la préfecture de police avait renoncé à déplacer les habitués de Forceval dans la friche de Bercy-Charenton (12e), dans le but affiché de soulager le XIXe arrondissement.  En septembre, c’est la mairie qui avait renoncé à ouvrir une première structure d’accueil des consommateurs de crack rue Pelleport (20e) devant l’opposition immédiate des riverains et le veto du gouvernement.

Pour avoir menacé de mort 42 députés: prison ferme

Un autre a commis un crime antisémite sous emprise de cannabis: il ne sera pas jugé…

Meurtre de Sarah Halimi : la Cour de cassation confirme l’irresponsabilité pénale du meurtrier qui ne sera donc pas jugé.

La Cour suprême confirme la décision de la chambre d’instruction de la Cour d’Appel de Paris du 19 décembre 2019, qui estimait que le discernement du meurtrier avait été aboli au moment des faits. Les avocats des proches de Sarah Halimi veulent saisir la Cour européenne des droits de l’homme.

« C’est une très grande déception, une grande peine », a déclaré Me Julie Buk Lament, avocate de la famille de Sarah Halimi auprès de la Cour de cassation. Celle-ci devait examiner le pourvoi formé par l’entourage de la victime, défenestrée par un de ses voisins, Kobili Traoré, récidiviste et drogué. 

L’avocat du meurtrier franco-malien, Patrice Spinosi, administrateur de l’Observatoire international des prisons, évoque « une décision de raison, conforme à sa jurisprudence habituelle ». Cet avocat a déjà obtenu plusieurs décisions dans le domaine du droit des étrangers, notamment comme avocat de la Cimade et a aussi représenté la crèche Baby Loup devant la Cour de cassation.

Pour la Ligue des droits de l’Homme, Patrice Spinosi a obtenu du Conseil d’Etat la suspension d’un arrêté municipal qui interdisait le port du burkini sur la plage. Et dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire lié à la pandémie de Covid-19, il a limité le pouvoir de police des maires, obtenu l’interdiction de l’usage des drones et la suspension de l’interdiction de manifester.

Devant la Cour européenne des droits de l’homme, Patrice Spinosi a fait notamment condamner la France au sujet du droit des détenus et des conditions pénitentiaires.

« Je suis chrétien, ça m’interdit de tuer des gens »

Un homme de 34 ans a été condamné à dix mois de prison ferme après avoir expédié des menaces de mort par courriel à 42 députés dont le nom commençait par la lettre C ou M. Il a plaidé le piratage informatique.

Dans le box, Armel E. hausse constamment les épaules. Blasé, ce trentenaire au RSA peine à expliquer pourquoi il a adressé, début mars, une série de trois mails menaçants sans queue ni tête à quelque 42 députés de la nation. « Ma boîte mail a été piratée. Ce n’est pas moi, c’est quelqu’un d’autre », martèle ce livreur de repas à domicile. Nul doute qu’il aurait été plus imaginatif et excusable sous l’effet d’une forte consommation de cannabis…

Aussi ne parvient-il pas à convaincre le tribunal correctionnel de Paris qui l’a condamné, ce 15 avril dans la soirée, à dix-huit mois de prison, dont dix ferme, pour « menaces de morts à l’encontre d’élus ». Si seulement il était passé à l’acte, la face de son avenir en aurait été modifiée…

Un dossier exemplaire du phénomène de « haine en ligne », a estimé la procureure de la République même si le terme de haine est totalement disproportionné chez un être décrit comme un peu frustre, une formule toute faite qui s’appliqye plutôt à Kobili Traoré. « C’est assez simple, réfugié derrière son écran, d’envoyer des messages insultants et dégradants, en pensant qu’on ne viendra jamais vous chercher… »

« Décapitation symbolique »

Le 5 et 6 mars dernier, ce sont, il est vrai, d’étranges courriers électroniques qu’Alexis Corbière (LFI), Eric Ciotti (LR) et quarante autres parlementaires de toutes obédiences politiques ont découvert sur leur boîte de réception de l’Assemblée nationale. « Les Français on va vous faire votre fête bande de sale arrogants, vous êtes des grands fouteurs de m**** », leur écrit l’expéditeur. « Je rêve d’un ‘Case départ 2’ où ce sont les Africains qui envahissent la France et la rendent esclave », affirme encore l’auteur, après tant d’autres décoloniaux, qui ne sont pas inquiétés et en référence directe à la comédie réalisée par Thomas Ngijol (humoriste français d’origine camerounaise, formaté au Jamel Comedy Club) et Fabrice Eboué (né d’un père natif du Cameroun). « Relisez la Bible ! Dieu sait aussi se montrer très méchant et la crainte de l’Eternel est le commencement de la sagesse. »

Des néo-colonisateurs bénéficiant de l’excuse psychiatrique. Impunément, ils ont pu expédier des courriers qui promettaient une « décapitation symbolique », accompagnés d’images d’égorgement, d’une couverture de Charlie Hebdo ou de citations de Nelson Mandela…

Mais certains détails laissent perplexe. N’ont été visés que des parlementaires dont le nom commence par la lettre C ou M. Plus intrigant encore, le Parquet de Paris a lui-même été mis en copie de ces mails… Si bien que les parlementaires ont cru avoir affaire à un dérangé. « C’est plutôt, je pense, le geste de quelqu’un un peu fragile », a même réagi, sur France Bleu, Jean-Pierre Cubertafon, député (MoDem) de Dordogne, un « islamo-compatible, à l’époque des faits. La présidence du Palais Bourbon n’en a pas moins signalé ces faits au procureur.

Trop chrétien

L’adresse mail étant à son nom, les enquêteurs n’ont pas eu de difficulté à remonter la source jusqu’à Armel E.. Ce Camerounais chrétien de 34 ans était « notoirement connu de nos services » pour des faits similaires, selon les policiers. En 2018, il avait déjà été condamné pour « menaces de mort réitérées ». En récidive, il encourt, quant à lui, 10 ans de réclusion, parce que des députés sont ciblés et parce qu’il n’est pas toxicomane. Aussi parce que chrétien ?

« Si c’était moi j’aurais pris un pseudo », martèle Armel E. dans le box, tout à sa stratégie du piratage. « Ne vous inquiétez pas, je ne tuerai personne. Je suis chrétien et ça m’interdit de tuer des gens. » Tout cela serait l’œuvre d’un « sacré plaisantin ». Car serait-il idiot au point d’envoyer des insultes sous sa vraie identité ? Armel E. en rit : « Alors je serais bon pour l’hôpital psychiatrique ! »

Personnalité narcissique

Les expertises psychiatriques, justement, ont été prolixes. On lui détecte des « troubles de l’attention à tous les niveaux » et un « trouble de la personnalité narcissique ». On le diagnostique paranoïaque, psycho-rigide, avec une tendance à se « survictimiser », à « frapper du poing sur la table », à « s’attendre à être reconnu comme supérieur »

Au tribunal, on s’interroge sur ce qui pousse à de tels agissements ce livreur sans revenu, logé dans un hôtel social à Vincennes (Val-de-Marne), dans une chambre d’hôtel sans fenêtre. « N’est-il pas possible que quelqu’un soit rentré dans votre chambre et ait utilisé votre boîte mail ? », tente son avocat, Me Gaspard Lindon. Mais la présidente est plus sceptique : « Quel intérêt pour une personne d’aller sur votre adresse mail et d’envoyer ces messages aux députés ?, feint-elle de s’interroger, soucieuse de refermer une piste négligée. Quelqu’un vous en voulait ? » Le prévenu répond laconiquement, avec un bon sens étranger à la juge : « Ça peut être n’importe qui. Des fois je fais des soirées clandestines, je viens avec… »

L’avocat de la défense serait un fantaisiste

Cette défense brinquebalante ne convainc pas la procureure de la République qui évoque « un axe de défense assez fantaisiste ».« Il a largement outrepassé sa liberté d’expression en menaçant de mort des élus », assène la magistrate, qui requiert 15 mois de prison, dont 6 ferme, avec obligation de soins. L’excuse de « bouffée délirante » ne profite qu’aux drogués.

La défense plaide la relaxe, faisant valoir que l’enquête n’a pas été poussée assez loin pour vérifier les dires de son client. Et même si c’était lui, ce ne sont pas de vraies menaces de mort : « On a dans l’objet du mail que c’est symbolique ! » Mais les juges ont été plus sévères que le Parquet, prononçant une peine de prison ferme de quatre mois plus élevée que ce que réclamait le ministère public… Parce que le prévenu est narcissique?

“A mort les porcs” : 18 appels au meurtre de policiers tagués à Ivry

Les « porcs » sont les « keufs », les « flics »

Cette ville communiste enregistre une augmentation inégalée des insultes et provocations anti-flic. Pire, les menaces de mort se multiplient.

C’est ainsi que Philippe Bouyssou, maire (PCF) d’Ivry-sur-Seine et par ailleurs président de l’OPH de la ville, est revenu sur l’incendie dont a été la cible l’office public de l’habitat, ce mercredi. Il privilégie la piste criminelle.

Au lendemain de l’incendie des locaux de l’OPH (office public de l’habitat) de la ville – une centaine de m² de bureaux au centre Jeanne-Hachette -, le maire d’Ivry-sur-Seine, commune communiste depuis la Libération, a indiqué que « tout converge vers un incendie criminel ».

Philippe Bouyssou Ivry-sur-Seine
Philippe Bouyssou, maire d’Ivry-sur-Seine 

« Une ligne rouge a été franchie », constate le maire qui déclare :

« Le 29 mars dernier, des graffitis menaçants étaient découverts sur les murs de l’Atelier de l’Office, rue Raspail. Le 31 mars, deux jours plus tard, la revendication de cet acte assortie de nouvelles menaces étaient publiées [sic] sur Internet par ce qui semble être un groupuscule d’activistes. Au regard de ces informations, tout converge vers l’hypothèse d’un incendie d’origine criminelle. La police judiciaire de Créteil s’est d’ailleurs saisie du dossier. J’affirme ici ma totale confiance dans la capacité de la police nationale à identifier les éventuels auteurs de ce qui constituerait dès lors un acte criminel » .

L’OPH d’Ivry-sur-Seine gère le logement de 6.200 familles dans la commune, soit « plusieurs dizaines de cités et résidences », selon le maire. L’OPH a à terme vocation à devenir une… coopérative, pour « renforcer la place des locataires et des personnels dans la gouvernance de cette future coopérative ».

Les mineurs maghrébins de la Goutte d’Or ne sont « ni des orphelins ni des enfants des rues »: que sont-ils?

Ils sont un problème pour les riverains, depuis quatre années

Une trentaine d’adolescents, à l’origine, marocains, toxicomanes et violents, vivent livrés à eux-mêmes au cœur de la Goutte d’Or à Paris, dans une circonscription gérée par Eric Lejoindre, ex-secrétaire de la section Chapelle-Goutte d’Or du Parti socialiste, ré-élu en 2020, et dont la députée (quartiers de la Goutte-d’Or et de La Chapelle, ainsi que La Villette, trois zones de campements de migrants clandestins) est Danièle Obono (LFI), donc tenue par la gauche radicale.

  • Depuis octobre 2016, des mineurs isolés marocains, et désormais algériens et tunisiens, vivent au cœur de la Goutte d’Or, dans le 18e, mais le fléau perdure.
  • Plusieurs villes de France et de banlieue sont également confrontées au même phénomène.

Ils sont arrivés presque du jour au lendemain. Et, par le plus grand des hasards, dans un quartier ouvert à cette possibilité. En octobre 2016, ils étaient une trentaine d’enfants et d’adolescents marocains à avoir élu « domicile » dans un square de la Goutte d’Or, au cœur du 18e arrondissement de Paris, avec 8 élus EELV à la mairie du 18e,
dont une adjointe à la Maire. Comment se fait-ils qu’ils soient arrivés là, précisément sur le territoire de la députée Les plus jeunes avaient une dizaine d’années, les plus âgés se disent – spontanément – mineurs, tout au plus âgés de 17 ans. Toujours par hasard. Livrés à eux-mêmes, ne parlant souvent pas un mot de français, accros à la « colle », ils multiplient les vols et les agressions de plus en plus violentes. Malgré une prise en charge de plus en plus conséquente au fil des années, le phénomène persiste.

Sociologue spécialisé sur les Roms des Balkans et la traite des êtres humains à l’association Trajectoires, spécialisée dans la prise en compte des populations migrantes habitant en bidonville et squats en France, Olivier Peyroux a participé en 2018 à un rapport commandé par la mairie de Paris sur la situation de ces mineurs isolés. Il revient pour 20 Minutes sur le sort de ces gamins des rues.

Quatre ans après l’arrivée de ces enfants et adolescents, la situation a-t-elle évolué ?

En dépit d’actions sociales qualifiées d’importantes, leur nombre est relativement stable depuis quatre ans. Ils sont toujours une trentaine dans le quartier de la Goutte d’Or, certains sont de très jeunes mineurs de 13 ou 14 ans, d’autres tout juste majeurs. Contrairement à ce qui avait été envisagé à leur arrivée, il ne s’agit ni d’orphelins ni d’enfants de rue. Beaucoup ont une famille avec laquelle ils restent en contact, certains savent lire et écrire. Il n’y a pas vraiment de profil type, certains ont immigré illégalement pour trouver du travail, d’autres après avoir été marginalisés à cause du remariage d’un de leurs parents polygames, certains ont imité des amis… La principale évolution, c’est que depuis deux ans, on voit désormais arriver des mineurs venus d’Algérie ou de Tunisie alors qu’auparavant ils étaient tous originaires du Maroc.

Comment expliquer leur présence en France ? Appartiennent-ils à des réseaux ?

Les situations sont variables d’un cas sur l’autre, mais certains sont effectivement exploités par des réseaux de traite des êtres humains. Ces derniers ne sont pas forcément très structurés, mais ils exploitent et entretiennent la toxicomanie de ces jeunes pour les pousser à voler pour eux. De nombreuses enquêtes ont été ouvertes pour tenter de remonter et identifier ces réseaux mais l’extrême mobilité de ces jeunes complique le travail d’investigation.

Le phénomène circonscrit au 18e arrondissement s’est étendu aujourd’hui à de nombreuses villes de France et de banlieues…

Avant leur arrivée en France, ils étaient déjà présents dans plusieurs pays d’Europe comme l’Espagne, la Suède ou la Belgique. Et si la porte d’entrée sur notre territoire a été Paris, on a constaté assez rapidement l’installation de groupes de mineurs marocains à Rennes, Lyon, Toulouse ou Nantes…, toutes socialistes jusqu’ici, sauf une. Leur arrivée en banlieue, notamment en Seine-Saint-Denis, est plus tardive et s’explique probablement avant tout par une cohabitation très difficile avec des jeunes du quartier de la Goutte d’Or. Il y a eu des rixes extrêmement violentes dans le quartier qui ont pu les pousser à partir.

Comment explique-t-on que quatre ans après leur arrivée aucune prise en charge adaptée n’ait été trouvée ?

La situation de ces mineurs est non seulement à la croisée de plusieurs problématiques – la protection de la jeunesse, la justice, la police, la toxicomanie – mais est également relativement nouvelle. Il faudrait des services de police spécialisés et une protection adaptée, car la prise en charge classique ne fonctionne pas. La plupart s’enfuient des foyers dans lesquels ils sont placés, refusent toute aide. La protection est une condition du démantèlement de ces réseaux alors qu’aujourd’hui on est dans une logique de répression. On oppose ces deux notions alors qu’elles sont complémentaires. Néanmoins, certains jeunes s’en sortent. Ceux qui sont dans la rue aujourd’hui ne sont pas ceux d’il y a quatre ans. Certains sont repartis comme ils sont venus sans qu’on sache ce qu’ils font ni où ils sont aujourd’hui, mais d’autres se sont réinsérés.

Comment sait-on par conséquent qu’ils sont repartis? Ce qui est sûr, c’est que les partants sont remplacés. Et que leur nombre est (auto-)régulé.

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