Le lexique de l’idéologie « woke » sévissant à l’université doit nous alerter

Privilège blanc, cancel culture…: est-ce ce que nous voulons pour nos enfants ?

Les jeunes en manque de repères – de famille éclatée, déracinés, acculturés, manipulés –
se cherchent des points d’ancrages que proposent
l’humanitaire dévoyé ou la théorie du genre dénaturé,
le survivalisme ou le wokisme

Nous avons un droit de regard sur les idées qui pervertissent les esprits de nos enfants. Que recouvrent et cachent les principaux mots issus de l’idéologie woke, mouvement américain qui sème la discorde sur de nombreux campus, mais dont Rama Yade attribue la paternité à Lacan et Michel Foucault. Lien PaSiDupes

De plus en plus de jeunes entendent parler de l’idéologie «woke» au lycée, à l’université, en passant par le collège, mais aussi dans les media. D’où vient ce mouvement? Qu’est-ce que le woke? Quelle est la définition de la « cancel culture »? 

• Woke

L'idéologie woke. Anatomie du wokisme (1) - Fondapol

«Etre woke» vient de l’anglais «being woke» («être éveillé»), une formule qui apparaît au sein de la communauté afro-américaine aux Etats-Unis, explique Pierre Valentin auteur de L’idéologie woke (Fondapol) consacré au phénomène. Née au XXe siècle, la formule prend de l’ampleur une fois que le mouvement contre les inégalités raciales Black Lives Matter l’emploie à partir de 2013. En fin de compte, «être woke» est le contraire d’«être endormi» ; c’est être vigilant et conscient des injustices sociales, politiques, et lutter contre le racisme et l’oppression vécue par certaines minorités, notamment sexuelle et indigéniste. Si l’idée est populiste, la lutte qui lui correspond est radicale, portée par les activistes antiracistes, féministes et LGBT (ils en sont même à LGBTQI +, pour cisgenres, transgenres, agenres, non-binaires ou de genre fluide, et que sais-je, car ils n’ont pas tout dit. Ce qui peut provoquer des divisions violentes dans les universités, avec des étudiants qui se ne retrouvent pas dans le mouvement, mais aussi des enseignants qui souhaitent en débattre et qui finissent par être harcelés par leurs étudiants, et finissent par démissionner.

• Cancel culture

9e arrondissement de Marseille

Littéralement, «culture de l’annulation» ou de l' »effacement ». Face à une personne (ou une entreprise) jugée raciste, homophobe ou sexiste, les adeptes du mouvement woke n’hésitent pas à appeler au boycottage de l’accusé. L’objectif est de faire disparaître ce dernier de l’espace public, de le rendre inaudible: c’est le goulag. Le régime chinois vient de rendre invisible une joueuse de tennis qui accuse un ancien ministre de viol: une situation inversée qui met en alerte les citoyens conscients que la cancel culture représente un risque totalitaire concret… Certaines grandes figures qui ont fait l’Histoire d’un pays sont suspectes car, selon la gauche, seul le peuple a construit le pays et les travailleurs, sa richesse. Les grands hommes ont en outre le défaut, sauf exception, de ne pas avoir été des femmes et peuvent être concernés sur un aspect de leur parcours, car dans les régimes totalitaires – et 1793 dont certains se réclament, en est un – la terreur est un mal nécessaire. Robespierre, icône de la Révolution, ne donnerait le frisson ni à Rama Yade, ni à Alexis Corbière (LFI) qui assura qu’il n’était pas au Comité de salut public le personnage « assoiffé de sang » qu’un vil révisionnisme historique a dépeint par la suite. Aux Etats-Unis, nombreuses sont les statues de généraux de l’armée ou d’anciens présidents à avoir été déboulonnées. Plus récemment en France, le maire PS de Rouen a évoqué l’idée de remplacer la statue de Napoléon par celle de la militante féministe Gisèle Halimi.

• Privilège blanc

Ou «white privilege», comme diraient Lacan et Foucault, selon Rama Yade, un concept selon lequel les personnes blanches Blancs bénéficieraient d’avantages que les non-blanches n’auraient pas. Le dictionnaire américain historique Merriam-Webster (fondé par Jacob Safra, un banquier syro-brésilien, père de huit enfants, à parité !)  précise: «L’ensemble des avantages économiques et sociaux que les personnes blanches ont en vertu de leur race dans une culture caractérisée par les inégalités raciales.» A noter que selon les adeptes du wokisme, les Blancs sont privilégiés du seul fait qu’ils ne son pas « woke »: ils n’ont pas conscience du privilège blanc. Là encore, des privilégiés «endormis».

Dans un entretien avec ses soutiens de L’Express, Macron a reconnu l’existence du privilège blanc en tant que «fait», selon lui. A cela, Pascal Bruckner avait répondu dans les colonnes du Figaro que c’est une notion « mensongère» et une «ineptie dangereuse» en ce qu’«elle camoufle les rapports économiques et sociaux». Il avait ironisé: «Que Macron soit un privilégié, fils de bonne famille, élève des meilleures écoles, banquier et politicien d’élite, est exact. Qu’il soit blanc n’ajoute rien à ces atouts dans un pays démographiquement ‘‘caucasien’’ à 90 %.» Mais qui a dit qu’un homme sans enfant ne peut être un bon homme d’Etat ?

• Culture du viol

Ce concept vient-il de l’Inde ou du Nigéria ? Les gauches dérangées ne sont déjà plus les seules à faire écho à cette analyse, puisque l’ONU Femmes (communautarisme ?) désigner sous ce label «l’environnement social qui permet de normaliser et de justifier la violence sexuelle, alimentée par les inégalités persistantes entre les sexes et les attitudes à leur égard». Ce concept est particulièrement présent dans le vocabulaire des néo-féministes, militantes lesbiennes ou non, dont certaines affirment que la société irait jusqu’à faire la promotion du viol. Les femmes des quartiers nord et nord-est de Paris envahis de clandestins ne partagent pas un instant cette caricature : elles n’ont pas ce vécu quotidien…

• Patriarcat

Présent dans le dictionnaire en ligne du Larousse, le «patriarcat» est aussi un mot qui revient régulièrement dans la bouche des féministes radicales. Il désigne une «forme d’organisation sociale dans laquelle l’homme exerce le pouvoir dans le domaine politique, économique, religieux, ou détient le rôle dominant au sein de la famille, par rapport à la femme».

• Racisme systémique

Ainsi que l’a développé Pierre-André Taguieff dans une interview au Figaro , le «racisme systémique» est le «dernier avatar de la notion de ‘‘racisme institutionnel’’»: c’est une notion «destinée à mettre l’accent sur le caractère systématique ou structurel du racisme dans la société nord-américaine.», et le « racisme systémique » de la police est une variante. La France est-elle l’Afrique du Sud au siècle dernier?  

Le philosophe argue que «le présupposé de ce modèle critique du racisme est que seul le racisme blanc existe et qu’il se confond avec le ‘‘pouvoir blanc’’ et la ‘‘société blanche’’ que seule une ‘‘révolution noire’’ peut transformer.» Sa fonction est clairement communautariste et discriminante. Selon lui, c’est le simplisme de cette notion qui attire les radicaux de gauche: «En répétant litaniquement que la France est une société intrinsèquement raciste, on justifie les appels à la destruction du ‘‘vieux monde’’, qu’on juge irréformable.»

• Racisé

Une personne «racisée» est une personne «touchée par le racisme, la discrimination», indique Le Robert . A cela, il faut ajouter que, selon les «woke», une personne blanche ne peut pas être désignée comme étant une «personne racisée». Le concept est unilatéral: il est conçu pour se victimiser…

• Ecriture inclusive

«Cher.e.s étudiant.e.s», «directeur/trice», «celles et ceux», ou le pronom neutre « iel »... Voici quelques exemples de ce qu’est l’écriture inclusive, de plus en plus présente à l’université, que ce soit dans les mails administratifs ou tracts syndicaux. Ses partisans considèrent en effet que la langue française est sexiste. «Ces innovations sont inspirées par la préoccupation d’un traitement plus égalitaire, dans la langue, des femmes et des hommes, traitement égalitaire qui serait mal assuré par les noms masculins», explique très bien Anne Dister qui enseigne la linguistique française à l’université Saint-Louis-Bruxelles dans son guide «Inclure sans exclure» .

Racisme anti-Noirs réactivé en France par l’islamo-gauchisme

Une cliente en garde à vue pour avoir injurié une caissière de Carrefour à Annemasse

L’Algérie a toujours été colonisée, d’abord par les Romains et
aussi les Ottomans

« Sale négresse va, sale Noire ! (…) Tu vois les Africains comme toi, ça donne envie de les tuer », avait lancé une Franco-algérienne.

Une femme filmée en train de proférer des injures racistes contre une caissière d’un magasin Carrefour d’Annemasse (Haute-Savoie) a été placée en garde à vue, a-t-on appris lundi 7 juin au soir auprès du procureur de Thonon.

« La personne mise en cause, convoquée ce jour par les enquêteurs, s’est présentée au commissariat en fin d’après-midi. Elle a été placée en garde à vue », indique Bruno Badré.

La chaîne de supermarchés Carrefour avait annoncé samedi qu’elle portait plainte pour agression verbale à caractère raciste et menace de mort visant cette caissière de couleur employée par le groupe.

Quelle est la part de responsabilité des identitaires musulmans?

« Solidarité avec notre collègue injuriée. Ces propos racistes sont inacceptables. Nous les condamnons très fermement et portons plainte », avait tweeté l’enseigne.

« Sale négresse va, sale Noire ! Y a que les Noirs pour faire ça. Tu vois les Africains comme toi, ça donne envie de les tuer », pouvait-on entendre sur la vidéo publiée sur Twitter.

Samedi, un message audio attribué à la cliente mise en cause a été diffusé sur ce même réseau social dans lequel elle explique avoir été elle-même insultée par la caissière, en se défendant d’être raciste.

« Je suis de conviction musulmane, je suis africaine comme elle [la caissière], mais le problème c’est qu’il faut qu’ils arrêtent de se cacher derrière leur pseudo-racisme, alors que ce sont eux qui attaquent les gens », affirme-t-elle.

Exemple tunisien: LIEN

Agression raciste devant un restaurant à Cergy (PS) dimanche soir

Ce weekend, le maire PS d’Annemasse, Christian Dupessey avait dit sa « totale condamnation des propos racistes », tout en lançant « un appel au calme sur les réseaux sociaux ».

La traite négrière menée par les Arabes fût un génocide

Des ouvrages négligés des idéologues révèlent les rouages d’un système criminel sur lequel s’est construit en grande partie notre monde actuel.

Arrachés violemment à leur terre et à leurs proches, les Noirs furent des millions à se retrouver enchaînés, entassés comme des bêtes dans des bateaux, contraints à traverser à pied forêts ou déserts dans des conditions tellement inhumaines que peut-être la moitié d’entre eux en mouraient. Ce crime effroyable, qui a dévasté l’Afrique subsaharienne, a pris de nombreux visages au cours des siècles. Car ses exécuteurs et ses commanditaires sont issus de tous les horizons: de l’Afrique elle-même avec la traite interne, des différentes terres musulmanes avec les traites orientales, de l’Europe avec la traite atlantique.

Les islamo-gauchistes répandent pourtant – de l’université à l’école, en passant par les formations au journalisme –  l’idée fausse, mais validée par des savants universitaires que l’esclavage des Noirs, c’est l’Occident seul, le Blanc européen ! Les quartiers des banlieues l’affirment, les media entretiennent abondamment cette désinformation politiquement correcte et les partis politiques versent même dans la repentance coloniale ou la discrimination éthnique, les autorités françaises le ritualisant à des fins électoralistes.

Mais voici que le travail de Tidiane N’Diaye, anthropologue sénégalais et spécialiste des civilisations africaines, jette un pavé dans  la mare islamique, éclaboussant le dogme de la pensée unique. Ce chercheur musulman a publié il y a quelques années « Le génocide voilé », une enquête historique, une réflexion inédite toujours actuelle – à lire absolument – sur le volet volontairement occulté de l’esclavagisme arabo-musulman, de Mahomet à nos jours.
Si la traite négrière perpétrée par les Occidentaux durant deux siècles et demi a été une atteinte à la dignité humaine dénoncée à juste titre, il était utile que soit démontrée historiquement l’origine islamique de la traite. Et qu’on ne perde pas de vue le fait que la mise en esclavage des Noirs remonte à 10 siècles auparavant, dès l’arrivée des conquérants d’Allah en Afrique, qui ont aussitôt mis en place leurs filières de captures et leurs marchés aux esclaves.
Ainsi, dès 652, le chef de guerre Abdallah ben Saïd imposait aux Soudanais un accord de livraison permanente d’esclaves qui s’est amplifiée au cours des siècles.
De ce fait, M. N’Diaye révèle dans son étude très documentée que l’ensemble du commerce négrier mené par les Arabes en Afrique (une vingtaine de millions de victimes), ceci avec la complicité active des souverains et roitelets locaux, a constitué une hémorragie humaine infiniment plus dévastatrice que les méfaits esclavagistes des seuls Occidentaux.
Il souligne entre autres le fait que les Arabo-musulmans ont systématiquement émasculé leurs esclaves pour ne laisser aucune mémoire possible de ce génocide lucratif s’étendant sur plus d’un millénaire. Alors que les descendants des Noirs déportés par les Occidentaux – et donc beaucoup moins nombreux – à travers le commerce triangulaire durant deux siècles et demi en Amérique sont aujourd’hui 70 millions.
Cet ouvrage est une contribution essentielle à l’encontre du déni habituel de l’esclavage lié au djihad, et cette étude exhaustive signée d’un chercheur musulman critique offre le complément d’information indispensable pour battre en brèche la condamnation médiatique toujours focalisée sur la seule traite négrière occidentale.

Lien Pasidupes: Surenchère anti-raciste du socialiste racialisé Jean-Marc Ayrault ou le progressisme français acculturé


Les Arabes ont razzié l’Afrique subsaharienne pendant treize siècles sans interruption. La plupart des millions d’hommes qu’ils ont déportés ont disparu du fait des traitements inhumains. Cette douloureuse page de l’histoire des peuples noirs n’est apparemment pas définitivement tournée. La traite négrière a commencé lorsque l’émir et général arabe Abdallah ben Saïd a imposé aux Soudanais un bakht (accord), conclu en 652, les obligeant à livrer annuellement des centaines d’esclaves. La majorité de ces hommes était prélevée sur les populations du Darfour. Et ce fut le point de départ d’une énorme ponction humaine qui devait s’arrêter officiellement au début du XXe siècle.

Les Arabes ont razzié l’Afrique subsaharienne pendant treize siècles sans interruption. La plupart des millions d’hommes qu’ils ont déportés ont disparu du fait des traitements inhumains. Cette douloureuse page de l’histoire des peuples noirs n’est apparemment pas définitivement tournée. La traite négrière a commencé lorsque l’émir et général arabe Abdallah ben Saïd a imposé aux Soudanais un bakht (accord), conclu en 652, les obligeant à livrer annuellement des centaines d’esclaves. La majorité de ces hommes était prélevée sur les populations du Darfour (Ouest du Soudan, s’étendant sur le Sahara et le Sahel subsaharien. Sa population est musulmane. Le Darfour est riche en uranium et cuivre). Et ce fut le point de départ d’une énorme ponction humaine qui devait s’arrêter officiellement au début du XXe siècle.

« La pire des négrophobies, moi je l’ai subie au Maghreb
M’appelle pas “khouya” : on sait qu’vous êtes racistes
Et aucun Nègre n’oubliera que les Arabes étaient esclavagistes. » (rappeurs Youssoupha et Médine, « Blokkk identitaire », 2013)