L’offre 100 % Santé ? Au 1er janvier 2021, le reste à charge devait être nul pour l’assuré.
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n’a pas duré:
c’est devenu une supercherie
Depuis le 1er janvier 2020, l’offre 100 % Santé dentaire nous permet d’être entièrement remboursés par l’Assurance Maladie et notre mutuelle (ou complémentaire santé) sur les bridges et les couronnes dentaires. Depuis le 1er janvier 2021, l’offre 100 % Santé dentaire a été élargie aux dentiers (prothèses amovibles). A chaque fois, les annonces ont été lourdement médiatisées.
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Macron alourdit la facture en catimini
Un redéploiement horizontal. C’est, cette fois, la Sécu qui annonce sa volonté de transférer 500 millions de frais dentaires aux mutuelles.
Or, si « ça ne coûte rien [aux collectivités], c’est l’Etat qui paie, » selon Hollande, président socialiste aux raccourcis saisissants (nov. 2014), la Sécu, c’est déjà nous, les mutuelles, c’est encore nous. Alors que la prise en charge des soins dentaires par l’Assurance maladie passera de 70% à 60% en octobre, assureurs et institutions de prévoyance devront compenser ce déremboursement. Et comment ne serait-ce pas par les assurés ?
La Sécurité sociale veut couper dans ses remboursements de soins dentaires à partir d’octobre, pour un montant de 500 millions d’euros par an qui serait transféré aux complémentaires santé, a-t-on appris jeudi de sources concordantes. En bref, Macron demande à Bruno Le Maire, plus rigide que lui, de s’occuper de la dilatation permanente du « renflement brun » des macronards, mais aussi des non consentants…
Les complémentaires santé se crispent. La Direction de la sécurité sociale leur a en effet annoncé jeudi qu’à compter du 1er octobre la prise en charge des soins dentaires par l’Assurance maladie passera de 70% à 60%. Les impôts directs n’augmentent pas, mais les contributions indirectes, oui.
A charge pour les mutuelles, assureurs et institutions de prévoyance de compenser ce déremboursement, évalué à 500 millions d’euros en année pleine. Une décision qui ne leur convient ni sur le fond, ni sur la forme. «Ce n’est pas à la hauteur des enjeux», déclare le président de la Mutualité française, Eric Chenut, critiquant une mesure «unilatérale» et «technocratique», qui «ne va pas permettre d’accompagner la transformation du système de santé, ni de répondre au virage préventif».
Dans le cadre du plan d'économies annoncé par le gouvernement français, Elisabeth Borne a clairement indiqué qu'il n'y aura pas d'augmentation d'impôts. Une déclaration qui vise à rassurer les Français, alors que l'exécutif compte tout mettre en œuvre pour économiser « au moins dix milliards d'euros » d'ici 2027.
La question est de savoir maintenant si d'autres tours de passe-passe seront encore nécessaires pour satisfaire aux exigences de l'UE et des agences de notation...
Ce choix est d’autant plus «incompréhensible» que le gouvernement a instauré en début d’année un «comité de dialogue» pour préparer un transfert initialement chiffré à 300 millions, rappelle-t-il. Eric Chenut a d’ailleurs sollicité un rendez-vous avec François Braun, en espérant que le ministre de la Santé «demandera à son administration de mettre en œuvre les orientations qu’il a fixées».
Mais l’arbitrage a bien été validé par le gouvernement, sur instruction de l’Elysée: le ministère a confirmé dans un communiqué la prochaine «prise en charge plus large des soins bucco-dentaires par les complémentaires», à hauteur d’un demi-milliard d’euros.
Les complémentaires ont déjà prévenu qu’elles le répercuteront sur leurs tarifs l’an prochain. «Cette décision aura mécaniquement des conséquences sur les cotisations», indique Marie-Laure Dreyfuss, déléguée générale du Centre technique des institutions de prévoyance (CTIP). Sur les cotisations, donc sur le pouvoir d’achat des ménages…
Tout en déplorant elle aussi une «mesure comptable» et «sans aucune valeur ajoutée sur le niveau de soins et de remboursement global des assurés».
La facture pourrait encore enfler, au gré des négociations en cours entre l’Assurance maladie et plusieurs professions, notamment les dentistes qui pourraient signer une nouvelle convention d’ici fin juillet. Une tractation avec les sages-femmes est également sur le point de s’achever, tandis que des discussions «éclair» viennent de s’ouvrir avec les infirmiers et d’autres paramédicaux pour compenser l’inflation. Du côté des médecins, les consultations seront revalorisées de 1,50 euro au 1er novembre, ce qui coûtera 700 millions d’euros à la Sécu et 100 millions aux complémentaires en année pleine. Et ce n’est pas l’Etat qui paie.
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à notre santé
et à notre résilience
L’ensemble des pays étrangers nous envie-t-il toujours notre système de santé ? Seulement les pays d’Afrique et du Proche-Orient puisque notre solidarité s’appliquera encore à l’AME, Aide Médicale de l’Etat, qu’il faudra renommer CMCK, contribution médicale contrainte des kouffars.