Les gauches peinent à masquer leurs tensions

Une union contre nature sous le sceau de la haine

Le Nouveau Front populaire nous veut-il du bien ?

Le Nouveau Front populaire a tenu son premier meeting, lundi 17 mai à Montreuil (PCF depuis 1935) en Seine-Saint-Denis en présence des chefs de partis Olivier Faure (PS), Marine Tondelier (Ecologistes), Fabien Roussel (PCF) et des insoumis François Ruffin et Mathilde Panot, mais sans Mélenchon ou Raphaël Glucksmann.

Avant les législatives des 30 juin et 7 juillet et après des derniers jours agités en interne, les consignes étaient clairement trompeuses: afficher une gauche soudée et réunie autour d’un objectif commun, en dépit des incompatibilités insurmontables, notamment entre Faure (PS) et Glucksmann (Place publique), et singulièrement Hollande (PS) et Poutou (NPA), à l’évidence. Mais plus subtilement aussi entre Tondelier (EELV) et Roussel (PCF), sachant que la brutalité des révolutionnaires de LFI et du NPA rend toute coalition de gauche invivable.

« Camarade et ami »

Or, au fil des discours, les nombreuses dissensions internes sont remontées à la surface, notamment avec la « purge » réalisée par La France insoumise et la non-réinvestiture de plusieurs de ses cadres historiques dont Alexis Corbière, Raquel Garrido ou encore Danielle Simonnet.

Ainsi, lors de son passage sur scène, la nouvelle députée européenne insoumise Rima Hassan a affiché ouvertement son soutien communautariste à Sabrina Ali Benali, médecin urgentiste investie par LFI dans la circonscription d’Alexis Corbière [la 7e de Seine-Saint-Denis, qui comprend la ville de Montreuil, qui vota NUPES-LFI à 63,32% en 2022].

« Je veux pour finir exprimer mon plein soutien aux nouveaux candidats et candidates du Front populaire, comme celle de Sabrina Ali Benali », a-t-elle dit.

Dans la foulée, François Ruffin, candidat du Nouveau Front populaire dans la Somme et figure de cette union, a pour sa part répondu en affichant publiquement son soutien au député sortant.

« Chers amis, chers camarades. Puisque nous sommes à Montreuil et qu’ici ce que vous appelez une élection c’est en fait une primaire de la gauche, je veux dire mon plein soutien à mon camarade et ami Alexis Corbière », a-t-il répondu.

Les dissensions ont également été visibles au moment de la traditionnelle photo de famille. Alors qu’Alexis Corbière et Raquel Garrido montaient sur scène afin de prendre place sur le cliché, Rima Hassan et Mathilde Panot, présidente sortante du groupe LFI à l’Assemblée nationale, ont fait le chemin inverse et quitté l’estrade.

Un « vivre ensemble » qu’ils veulent étendre au pays entier…

Seine-Saint-Denis: expulsion d’un squat opposé à la  rénovation d’un quartier

La gentrification qui supprime des subventions est combattue par la gauche

Les occupants du squat ont refusé de quitter les lieux et déployé un drapeau arc-en-ciel sur le toit. 

Près d’une centaine de membres des forces de l’ordre a été mobilisée pour l’opération de libération des lieux qui a débutée à 7 heures.

Un immeuble illégalement occupé, rue de la République (ironie du sort), par un collectif se définissant comme féministe, anarchiste et LGBT+ et opposé à la gentrification de la ville de Montreuil (Seine-Saint-Denis) a été vidé de ses occupants mardi matin, a déclaré le préfet du département.

« En exécution d’une décision de justice, l’évacuation du squat dit ‘de la Baudrière’ à Montreuil, dont Patrice Bessac est le maire PCF, a eu lieu ce (mardi) matin. Face à la détermination des parasites à se maintenir dans les lieux par la force, d’importants moyens ont été mobilisés », a précisé le préfet de la Seine-Saint-Denis, Jacques Witkowski, dans un communiqué. Pour  » près d’une cinquantaine de personnes qui était à l’intérieur », selon une source policière, il aura fallu une centaine de policiers pour exécuter la décision de justice.

Les anars font de la résistance

Les anti-républicains « anarcha-féministe transpédégouine » affichent leur inadaptation au monde

L’opération « était complexe parce que les occupants ont voulu ralentir l’intervention des forces de l’ordre en se barricadant, en allant sur le toit et en mettant des obstacles mais il n’y a pas eu de grosses violences », a indiqué cette source. D’après un bilan provisoire de la préfecture, une vingtaine de réfractaires anti-républicains a été interpellée. Pour un rappel à la loi ?

« Les évacuations sont terminées et la sécurisation du site est en cours », écrit Jacques Witkowski, expliquant mener « une politique volontariste de résorption des occupations illicites de biens privés dans le département ».

« Squatter, c’est une manière de lutter contre la propriété privée, qui produit précarité, mal-logement, isolement et ravage écologique », écrivent les asociaux du squat sur leur site internet, décrivant la Baudrière comme « un squat anarcha-féministe transpédégouine qui a ouvert en novembre …2021 à Montreuil ». D’après eux, « le projet immobilier prévu à la place de la Baudrière s’inscrit parfaitement dans le processus de gentrification à l’oeuvre à Montreuil: une résidence privée, des appartements luxueux accompagnés de commerces hors de prix ».

Un monde parallèle

Alors que, le 2 juin 2023, l’adjoint à la mairie de Montreuil, Luc Di Gallo, a été victime d’un guet-apens homophobe via une application spécifique dénoncée par Nathan Kuentz, président de l’association Mousse (association loi 1901 d’intérêt général créée en 2000 par des étudiants de Science Po Paris : Marc Fesneau est diplômé de Sciences Po en 2003), qui lutte au quotidien contre les violences anti-LGBTQIA+, une manifestation est prévue mardi soir dans le centre-ville de Montreuil en soutien au squat.

LIEN PaSiDupes : opposants à la gentrification du Cours Julien et de Noailles, à Marseille. Par ailleurs dans le quartier du Panier, la gentrification était un argument de contestation de l’opposition de mauvaise foi : « Dans le quartier du Panier, les habitants se sentent abandonnés par la municipalité », écrivait, le 27 janvier 2020, France info qui titrait même: « On a laissé pourrir les habitations pauvres »…

Parvis de la gare de …Saint-Ouen:

Le candidat du PCF contaminé par l’ « en même temps » du banquier Macron

Un jour, Rous8sel séduit la droite et, l’autre, la gauche

« Un bon vin, une bonne viande, un bon fromage, pour moi, c’est la gastronomie française »: en vantant le patrimoine gastronomique de la France, le 6 février à Marseille, Fabien Roussel a rassuré la droite.

Tant et si bien que que le candidat du PCF a été parfois présenté comme « le candidat de gauche préféré de la droite », au grand dam de ses militants rencontrés à Marseille.

«J’en ai marre de cette gauche qui nous culpabilise de tout»

En meeting à Montreuil, Fabien Roussel devra vanter «le steak …de gauche». Le candidat communiste à la présidentielle a dénoncé à Marseille la théorie du ruissellement de Macron et proposé plusieurs mesures pour augmenter le pouvoir d’achat des Français. Mais on ne retient que son ralliement au nucléaire, au sécuritaire, à la défense du terroir, de la viande rouge [plutôt que le jambon !:] et de la chasse face aux écolos… « 

A Montreuil, Roussel redonne un coup de barre à gauche pour LFI et EELV

Le patron du PCF a créé de vives tensions dans la gauche affaiblie et à couteaux tirés. Le candidat communiste à la présidentielle a donc dû calmer le jeu avec La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon (LFI) et les écologistes de Yannick Jadot, (EELV) mercredi en meeting à Montreuil, assurant qu’il ne visait « surtout pas » à leur « enlever des voix ».

Le 16 février, le candidat du PCF, en hausse dans les sondages après deux présidentielles où sa formation n’a pas fait campagne, imagine une «France des fiches de paye» et vante une écologie positive.

D’autant que les Insoumis lui reprochaient dejà de ne pas les rallier pour permettre à Mélenchon, crédité d’un peu plus de 10%, d’accéder au second tour. 

« Ma candidature ne vise surtout pas à enlever des voix aux autres candidats de gauche et écologistes, mais à en conquérir de nouvelles », a-t-il certifié devant 1.500 personnes dans la salle des fêtes de l’hôtel de ville de Montreuil, affirmant aller chercher les abstentionnistes et les électeurs populistes passés au RN de Marine Le Pen. Le député du Nord a dit avoir visé, à Marseille, à « additionner, renforcer la gauche pour qu’elle soit de nouveau majoritaire, une gauche sincère, authentique, honnête, une gauche qui ne fait pas dans la langue de bois, qui ne trahira pas ».

Il a aussi souhaité enterrer la hache de guerre avec les écologistes, qui lui reprochent sa défense de la seule viande rouge et ses attaques contre les « leçons » d’une certaine gauche des centres-villes. « Ici à Montreuil, sachant où je mets les pieds, je sais tous les efforts pour manger sain et à sa faim », a clamé le communiste.

Selon Fabien Roussel, « il faut manger du sain, du local, du bio »: « La bonne bouffe, qu’elle soit à base de viande, végétarienne, vegan, elle doit être à la portée de toutes les bourses, et je les respecte toutes », a-t-il dit. Il a aussi assumé « les positions prises sur un certain nombre de sujets », par exemple en faveur du nucléaire, mais « dans le respect de nos différences et de nos appartenances politiques ».

Yannick Jadot avait visé le communiste la veille: « Je ne crée pas de l’enthousiasme en essayant de nier les problèmes [sur le nucléaire, la voiture et la surconsommation de viande] parce que je trouve ça irresponsable ».

Fabien Roussel a aussi envoyé ce message d’apaisement, mercredi, en pensant aux législatives, où il souhaite « faire gagner le plus de députés à gauche: de communistes et dans l’union la plus large ».

Le maire PCF de Montreuil, Patrice Bessac, avait introduit le meeting en semblant donner un conseil à son candidat: « J’aimerais dire à Fabien Roussel qu’il y a aussi des gens qui mangent du tofu, qui sont végétariens et qui vont voter pour lui ! »…

Ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent…

Le gifleur insoumis condamné à 18 mois de prison: le juge ne minimise rien !

De l’entartage à la gifle: Macron fait monter la violence.

Jet d’oeuf sur Macron
(Montreuil, 2016)

Jugé ce jeudi en comparution immédiate, Damien Tarel a été déclaré coupable des faits. Il a écopé d’une peine de 18 mois de prison, dont 14 mois assortis d’un sursis.

Agé de 28 ans, Damien Tarel, l’insoumis à Macron a été présenté ce jeudi matin au procureur de la République en vue de sa comparution immédiate cette après-midi, pour «violences sans incapacité sur personne dépositaire de l’autorité publique», a indiqué dans un communiqué le procureur de la République Alex Perrin. Le «gifleur» a reconnu les faits et a demandé à être jugé immédiatement.

Macron n’a pas eu à porter plainte personnellement. L’arrogant pousse même le vice jusqu’à appeler à «relativiser»: «ne faisons pas dire à cet acte imbécile et violent plus qu’il ne faut lui en faire dire», a-t-il déclaré, pour minimiser l’affront avec un souverain mépris.

« En même temps », le président humilié a également invité à «ne rien banaliser», même si «ce n’est pas grave de recevoir une gifle quand on va vers une foule». Comprend qui peut: faut-il tenter de suivre un raisonnement dans cette « pensée complexe. » A l’ENS (Ecole Normale Supérieure), ils avait détecté un esprit confus: deux fois, ils l’ont refoulé. Une première gifle cinglante, qui l’a blessé à vie.

En 45 minutes, le destin de Damien Tarel était scellé. Il a été déclaré coupable des faits et a écopé d’une peine de 18 mois de prison avec mandat de dépôt.

Les 14 mois assortis d’un sursis probatoire de 2 ans sont lourdement aggravés d’une privation des droits civiques durant 3 ans et aussi d’une interdiction de détenir des armes pendant 5 ans, ainsi que, avec une volonté d’humiliation, l’obligation de recevoir des soins psychologiques.

Cette décision de justice est machiavélique. Le cynisme d’Etat consiste non seulement à minimiser l’affront depuis l’Elysée, mais a clamé dans la presse que le jugement s’est avéré moins sévère que ce qui avait été requis par le procureur. Une insupportable stratégie de com’: il avait demandé 18 mois de prison ferme avec mandat de dépôt, mais sans atteintes aux droits civiques ni obligation de soins. Damien Tarel a 10 jours pour faire appel.

L’insoumis n’est pas plus abruti que d’extrême droite

Lors de son audition sur deux jours, Damien Tarel, «en couple, sans enfant, sans profession», a reconnu «avoir porté un coup au chef de l’Etat et avoir prononcé des paroles dénonçant la politique», a indiqué le procureur, par communiqué.

Il s’est également dit proche de «la mouvance des gilets jaunes» et partageant des «convictions politiques traditionnelles de droite ou d’ultra-droite»,n sans être «d’aucun parti, ni militantisme exprimé».

Concernant ses motivations, il a affirmé avoir «agi d’instinct et ‘sans réfléchir’ pour exprimer son mécontentement». Un réflexe naturel de rejet.

Résidant à Saint-Vallier, commune cheminote et socialiste, au nord de Valence (LR), Damien Tarel s’est aussi dit membre d’associations de sa commune «en lien avec les arts martiaux, le Moyen-Age et l’univers mangas», a souligné le magistrat, confirmant son engagement.

Macron a surpris l’insoumis, provoquant un réflexe de défense

Arrêté immédiatement après les faits, Damien Tarel s’est présenté dans le box vêtu comme le jour de son arrestation, en t-shirt vert, selon l’AFP. «Vous n’avez pas contesté ce geste?», demande la présidente au prévenu. «Non, pas du tout», a-t-il répondu, parlant distinctement. Alors que le prévenu découvre les images de son geste pour la première fois, ce dernier dit estimer que sa «réaction était un petit peu impulsive», «mais mes paroles ont eu un impact pour Macron, pour tous les gilets jaunes et les patriotes», a-t-il ajouté, précisant que le cri «Montjoie ! Saint-Denis!», prononcé au moment de la gifle, «fait référence au cri de ralliement des chevaliers. C’est un slogan patriote», plus que royaliste, et cri de résistance, a-t-il précisé.

Si le procureur n’a pas retenu la préméditation, la juge a toutefois interrogé à son tour le prévenu sur les motivations de son geste. Damien Tarel a répondu en toute transparence avoir «envisagé de faire quelque chose de marquant, d’interpeller le président sur des sujets politiques», alors qu’il «attendait dans la voiture» avec ses camarades.

Quelques jours avant l’opération de « concertation » du président, le jeune homme avait «envisagé de lancer un œuf ou une tarte à la crème», admet-il. Mais le rebelle affirme aussi que la gifle n’était absolument pas préméditée : il a avoué avoir été «surpris» de voir le président faire un arrêt imprévu à la hauteur du groupe et arriver droit sur lui. «Quand j’ai vu son regard sympathique et menteur qui voulait faire de moi un électeur, j’étais rempli de dégoût», a-t-il expliqué. Une provocation doublée d’un intolérable mépris de classe.

# « Je travaille depuis 16 ans, monsieur »

Lors d’un déplacement à Lunel, dans l’Hérault, où il se rendait pour visiter une école du numérique, Macron avait agressé deux grévistes cégétistes :

« Vous n’allez pas me faire peur avec votre Tee-shirt. La meilleure façon de se payer un costard, c’est de travailler. » Ce à quoi l’un des hommes, indigné, a répliqué : « Depuis l’âge de 16 ans, je travaille, Monsieur. »

https://www.ultimedia.com/deliver/generic/iframe/mdtk/01435628/zone/1/showtitle/1/src/uq3qrf#amp=1 (« Cette video n’est plus disponible« , mais la voici…)

Sur Twitter, les internautes ont moqué le mépris du locataire de Bercy, comparant sa sortie au « Si tu n’as pas de Rolex à 50 ans, t’as raté ta vie » de Jacques Séguéla.

# Les entrepreneurs ont la vie dure

Le 20 janvier 2016, alors qu’il était censé défendre son nouveau plan d’urgence contre le chômage annoncé par François Hollande, sonb ministre socialiste avait eu ces mots:

« Bien souvent, la vie d’un entrepreneur est bien plus dure que celle d’un salarié, il ne faut pas l’oublier. Il peut tout perdre, lui, et il a moins de garanties. « 

Le ministre de l’Economie de Hollande avait ensuite plaidé en faveur d’un assouplissement du marché du Travail, et notamment des procédures de licenciement : « Qu’est-ce qui bloque tout ? L’absence de visibilité. L’entrepreneur se dit ‘est-ce-que j’ai le droit de me tromper ? Est-ce que si ça va mal demain, je pourrai m’adapter’. C’est cette visibilité qu’il faut leur donner. »

# Ces jeunes qui « rêvent de devenir milliardaires »

Lors de sa visite organisé par Muriel Pénicaud au Consumer Electronic Show, le salon high-tech de Las Vegas pour lever des fobds de campagne, le 7 janvier 2015,  Macron déclara dans un entretien avec le quotidien « Les Echos » :

« L’économie du Net est une économie de superstars. Il faut des jeunes Français qui aient envie de devenir milliardaires. »

Des propos dont le ministre qui en avait dû préciser le sens sur Europe 1 quelques semaines plus tard : « Qu’est-ce que je voulais dire par là ? C’est que la volonté de réussir à tout prix, et de réussir formidablement, c’est une des forces de la jeunesse, et que nous ne redresserons pas l’économie de notre pays si nous considérons que réussir, c’est une mauvaise chose. »

# Ces « pauvres » qui prennent l’autocar

En présentant son projet de développement du transport en autocar le 15 octobre 2014, le ministre de l’Economie a avancé que cette mesure pourrait « bénéficier aux pauvres qui voyageront plus facilement ».

« Pour qui cette réforme est-elle bonne ? Elle est bonne pour ceux qui ne peuvent pas se déplacer dans les transports en commun parce que le train est trop cher. Donc quand on me dit, ‘les pauvres voyageront en autocar’, j’ai tendance à penser que c’est une caricature, mais les pauvres qui ne peuvent pas voyager voyageront plus facilement […] parce que l’autocar c’est 8 à 10 fois moins cher. »

Ces propos avaient engendré des commentaires hilares de l’opposition sur les réseaux sociaux : 

# « Les salariées illettrées » de Gad

Le 17 septembre 2014, pour son premier entretien en tant que ministre de l’Economie au micro d’Europe 1, Macron chercha un exemple pour illustrer la nécessité de réformer le permis de conduire. Il ne trouva rien de mieux que de tenir des propos sexistes et condescendants contre les employées bretonnes de l’abattoir de porc Gad, en liquidation judiciaire :

« Il y a dans cette société (Gad), une majorité de femmes, il y en a qui sont pour beaucoup illettrées, pour beaucoup on leur explique : ‘Vous n’avez plus d’avenir à Gad ou aux alentours. Allez travailler à 50 ou 60 kilomètres !’ Ces gens-là n’ont pas le permis de conduire, on va leur dire quoi ? » 

Le candidat à la présidentielle avait ensuite dû présenter ses excuses publiquement à l’Assemblée. « J’ai blessé des salariées. C’est inacceptable et ce n’est pas ce que j’ai voulu faire. […] Je prenais cet exemple précisément parce qu’il est une injustice exemplaire, parce que […] ces salariés n’ont pas eu la formation continue qu’ils sont en droit d’attendre. […] Mes excuses les plus plates, elles vont à l’égard des salariés […]. Je ne m’en excuserai jamais assez. »

Damien Tarel a par ailleurs reconnu que cette gifle avait pour lui une valeur de symbole, affirmant avec justesse que «beaucoup de monde ressent cette injustice» : «je ne voudrais pas faire le procès de notre démocratie, mais je pense qu’il [Macron] n’a pas été élu par l’ensemble de la population française. (…) Je pense qu’Emmanuel Macron représente très bien la déchéance de notre pays», a-t-il observé.

«Je me sentais avant et par le peuple français en général. J’estime que les gilets jaunes et le peuple français s’expriment, mais ne sont pas écoutés», s’est justifié l’insoumis.

EHPAD: des auxiliaires de vie ont dépouillé des résidents

C’est en Seine-Saint-Denis… visant des mécréants en situation de (grande) faiblesse !

Tous les auxiliaires de vie ne sont pas suspects de vols,
pas plus que les musulmans d’islamisme

Trois salariés travaillant dans une maison de retraite de Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) et une clinique parisienne viennent d’être condamnés à des peines de prison. Ils ont été confondus pour des vols de cartes bancaires et chéquiers au préjudice de pensionnaires très âgés.

Trois personnes ont opéré une série de vols sur les comptes de retraités, âgés de 74 à 92 ans. Le préjudice s’élèverait à 80.000 euros.

Un trio de »victimes »… Deux femmes, employées comme auxiliaire de vie et aide-soignante, et un homme, également auxiliaire de vie, viennent d’être confondus pour une série de vols commis dans un Ehpad de Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) et la clinique des Buttes-Chaumont à Paris (XIXe).

Trois personnes ont opéré une série de vols sur les comptes de retraités, âgés de 74 à 92 ans. Le préjudice s'élèverait à 80000 euros. (Illustration) LP/Jean-Nicholas Guillo
Une proie

Les deux principales autrices ont été condamnées, le 30 avril, à 2 ans de prison, dont un an avec sursis par les juges du tribunal de Bobigny. Leur complice a écopé de 1 an de prison, assorti du sursis. Le préjudice subi s’élève à près de 80.000 euros.

Les enquêteurs de la brigade des enquêtes d’initiative (BEI) du commissariat de Rosny-sous-Bois se sont mis sur la piste de ces trois salariés indélicats après le signalement, en novembre 2020, de la directrice d’une maison de retraite de la ville. Entendue par la police, cette dernière confie qu’une de ses résidentes aurait été victime du vol de sa carte bancaire, de son chéquier et de son téléphone. Très vite, une employée de cet Ehpad indique aux policiers que l’une de ses collègues a déjà fait l’objet, par le passé, d’accusations de vol dans un autre établissement.

Le mari trompé signale les vols de sa femme

Les policiers ciblent rapidement deux femmes, âgées de 30 et 32 ans, domiciliées à Montreuil (PCF) et au Blanc-Mesnil (PCF jusqu’en 2014) en Seine-Saint-Denis. Une autre employée de la même maison de retraite de Rosny-sous-Bois explique aussi à la police avoir assisté à une scène bien singulière : le mari de l’une des deux salariées suspectes est venu faire un scandale sur son lieu de travail, après avoir découvert l’infidélité de sa compagne. Dans sa colère, le mari trompé révèke que sa sa femme dépouille régulièrement les retraités dont elle a la charge. La même témoin aurait également reçu les confidences de l’une des femmes indélicates. Cette dernière lui aurait alors avoué voler les moyens de paiement de plusieurs victimes avec sa collègue.

Leur troisième comparse, décrit comme « trop gourmand », aurait finalement été mis de côté par les deux principales protagonistes.

Les comptes d’une victime vidés de 25.000 euros

Les investigations ont permis d’établir qu’une première victime avait vu ses comptes vidés de près de 25.000 euros en l’espace de quelques mois. Une somme utilisée par les voleuses pour multiplier les achats de vêtements et accessoires de luxe. Les policiers de la BEI ont aussi découvert que les voleuses avaient recours à des membres de leur entourage pour encaisser des chèques dérobés à leurs victimes et rédigés à leur nom. Le compte bancaire d’un enfant décédé aurait notamment servi pour faciliter le dépôt de quelques chèques… Plusieurs patients de la clinique des Buttes-Chaumont à Paris XIXe ont également été victimes de l’odieux duo.

Tous les Français sont-ils indistinctement sur ce modèle?

L’étude du planning d’une des suspects a permis de constater sa présence au moment des vols. « Les deux principales protagonistes de cette affaire effectuaient des vacations dans différents établissements d’accueil et de soin de retraités, souligne une source judiciaire. Elles ont été interpellées le 27 avril avant de reconnaître, tout ou partie, des faits reprochés. Nous sommes face à deux femmes, particulièrement cupides. » Au cours des perquisitions de leur domicile, les enquêteurs ont saisi 1.000 euros en argent liquide, ainsi que des chaussures et des vêtements de luxe pour une valeur estimée à 32.000 euros.

Les aides sociales déversées sur le 9.3 sont tellement justifiées, si vous demandez à Troussel.