Assassinat antisémite de Mireille Knoll: perpétuité requise contre Yacine Mihoub

La perpétuité requise (contre un seul) sera-t-elle prononcée?

Mireille Knoll a ete assassinee dans son appartement le 23 mars 2018.
Mireille Knoll, 85 ans,
dont l’assassinat démontre l’antisémitisme endémique attisé par la gauche en France:
« assassinée parce qu’elle était juive« , victime du même « obscurantisme barbare » que le colonel Arnaud Beltrame, un chrétien.

L’avocat général a centré son réquisitoire sur Yacine Mihoub, seul auteur du meurtre « sauvage » de l’octogénaire juive, selon lui. L’enquête avait rapidement abouti à l’arrestation de deux suspects, Yacine Mihoub, 28 ans, et Alex Carrimbacus, 22 ans. Le premier était le voisin de l’octogénaire, un homme qu’elle connaissait depuis son enfance et qu’il appelle son « amie ». Son appartement sera pourtant en partie calciné, suite à son incendie volontaire.

La justice découvre la taqîya coranique, dissimulation en milieu jugé hostile… Face aux versions contradictoires de Yacine Mihoub et d’Alex Carrimbacus, assassins de Mireille Knoll, le 23 mars 2018, Jean-Christophe Muller, l’avocat général, a suivi un raisonnement qui lui a permis de mettre en lumière les nombreuses incohérences du récit livré pendant le procès par Yacine Mihoub, qu’il désigne auteur unique de la mort violente de Mireille Knoll. Un assassinat aggravé par la vulnérabilité de l’octogénaire et son appartenance à la religion juive, deux circonstances aggravantes retenues par l’avocat général. Sauf que le juge retiendra des circonstances atténuantes réelles ou fantasmées.

Yacine Mihoub

Au terme d’un réquisitoire de plus de deux heures, le représentant du ministère public – le gouvernement – a réclamé la réclusion criminelle à perpétuité pour Yacine Mihoub, relativisée avec une peine de sûreté de 18 ans. « Si vous le condamnez à cette peine, vous aurez tiré toutes les conséquences des faits et de sa personnalité », a ajouté le représentant du ministère de la justice, censé veiller au respect des intérêts des citoyens.

« Yacine Mihoub ment », dans le respect du coran et le mépris du juge.

Contre Alex Carrimbacus, le représentant d’Eric Dupond-Moretti a requis 18 années de réclusion criminelle avec une peine de sûreté de moitié, 9 ans. S’il a estimé qu’il n’est ni complice, ni auteur du meurtre de Mireille Knoll, l’avocat général le considère comme coupable de vol avec la circonstance aggravante de l’antisémitisme, dans la mesure où il a assisté à une discussion animée sur « les juifs et l’argent » entre Yacine Mihoub et Mireille Knoll le jour des faits. Un mythe qui a la vie dure veut que les Juifs soient pétés de thune.

« L’antisémitisme va agir comme un poison, qui lui est également imputable, dans la mesure où il n’ignorait pas le contenu de la discussion », a précisé Jean-Christophe Muller.

Mireille Knoll a été assassinée dans son appartement le 23 mars 2018.
Mireille Knoll a été
sauvagement assassinée,
lardée de onze coups de couteau
dans son appartement,
le 23 mars 2018.

L’avocat général a posé cette question cruciale : « Est-ce que le doute est un point de blocage qui stoppe la réflexion, ou bien est-ce une attitude intellectuelle qui permet de forger sa réflexion ? » « M. Mihoub nous dit que, ce jour-là, Mme Knoll s’est levée de son fauteuil, a pris son déambulateur et est allée clopin-clopant s’allonger sur son lit dont les barrières étaient relevées. Que faire de cela ? Je n’y étais pas, vous non plus. Cette théorie répétée à l’envi l’exonère bien sûr de toute responsabilité dans le meurtre, puisque, après, il explique que c’est Alex Carrimbacus qui se retrouve dans la chambre avec le couteau. Mais tout le monde vient nous dire à la barre que Mireille Knoll était incapable de se lever seule, de se déplacer et encore moins de se coucher. Quand Yacine Mihoub nous dit que Mme Knoll s’est rendue seule dans la chambre : il ment », balaye le représentant du ministère public.

L’accusation enjoint plutôt aux jurés de prendre « chaque élément matériel » pour « les analyser ». « Lorsque vous aurez procédé de cette manière, vous verrez qu’il est matériellement impossible que Mireille Knoll se soit rendue seule dans sa chambre dans les conditions décrites par M. Mihoub. Donc, si elle ne s’y est pas rendue dans ces conditions, c’est qu’elle y est allée autrement… » Ce qu’il fallait pointer.

L’avocat général va ainsi éplucher chacun des éléments, comme l’angle des coups portés, l’arme du crime, et ainsi démonter la version de Yacine Mihoub. « Pour tuer quelqu’un avec un couteau, il faut d’abord un couteau, avance-t-il, par exemple. Suggérant la préméditation. Mais comment Alex Carrimbacus se serait-il procuré un couteau ? Lors de la reconstitution, M. Mihoub va désigner l’endroit où Alex Carrimbacus a, selon lui, pris l’objet, mais c’est le seul endroit de la cuisine où il n’y a aucun couteau ! » 

Jean-Christophe Muller va ensuite insister sur les réactions violentes de Yacine Mihoub lorsqu’il est confronté à des situations de tension. « C’est toujours les mêmes réactions, le dossier nous le montre : quand quelque chose lui résiste, ça craque. Et c’est ce qui s’est passé ce jour-là quand Yacine Mihoub a commencé à parler des juifs à Mireille Knoll. » Le juge qui dirige les débats des jurés n’aura plus qu’à orienter les esprits vers des circonstances atténuantes attachées à un parcours cahotique supposé.

L’ancienne auxiliaire de vie de la vieille dame, Albertine, est venue raconter à la barre qui est la crapule. Le 16 février 2017, quand elle rentre chez Mireille Knoll, qui l’héberge avec sa fille, une collégienne de 11 ans, elle tombe sur Yacine, alcoolisé, sortant de sa chambre. La petite Elsa vient de subir une agression sexuelle. «En Algérie, j’aurais pu te marier!», aurait lancé à sa victime le jeune homme de 27 ans.

« Alex Carrimbacus vole une morte dont le cadavre était encore chaud »

Alex Carrimbacus:
« Je suis un voleur, pas un tueur », thèse reprise par l’avocat général

En ce qui concerne M. Carrimbacus, « quand il arrive dans l’appartement, il sait qu’il est venu pour un vol… Qu’il y a un petit “plan thunes” à se faire. Ce qu’il sait ensuite, c’est que Mireille Knoll est morte. Et qu’est-ce qu’il fait ensuite, M. Carrimbacus ? Il fait ce pour quoi il est venu : il vole. Pas grand-chose parce qu’il n’y avait pas grand-chose… Mais il vole. Il vole une morte dont le cadavre était encore chaud », souligne l’avocat général, avant d’ajouter : « Est-ce que, du point de vue de la loi, c’est la même chose de voler un portefeuille dans l’étalage d’un magasin que de voler la personne dont on vient de voir le corps ? La réponse est dans la question. Et c’est d’ailleurs pour ça que la loi réprime plus sévèrement le vol lorsqu’il est commis avec des circonstances particulières, en l’espèce, suivi ou accompagné de la mort d’une personne qu’on vole, quand bien même le voleur n’est pas le responsable de la mort. […] Car si on était dans la littérature, on n’appellerait pas ça un vol, on appellerait ça un pillage. »

S’il n’est pas complice du meurtre, selon l’avocat général, il l’est en revanche de l’incendie qui a en partie brûlé le corps de Mireille Knoll. « Il prête son briquet, cela fait de lui un complice, et c’est comme complice de l’incendie qu’il faudra le condamner. Il avait connaissance du projet de Yacine Mihoub de mettre le feu à l’appartement et lui a donné les moyens de le faire », précise le représentant du ministère public.

Trois ans contre la mère

Reste la mère de Yacine Mihoub, qui a répondu du chef de « destruction de preuves ». « Madame [Zoulikha] Khellaf n’est là que parce que les deux autres sont derrière elle », rappelle l’avocat général. Mais parce qu’elle jette « volontairement » au vide-ordures la bouteille de porto, un verre provenant du domicile de Mireille Knoll et son téléphone portable, Jean-Christophe Muller estime qu’elle avait connaissance du crime qui venait d’être commis et qu’elle a donc agi en connaissance de cause. C’est pourquoi l’avocat général a demandé de la condamner à trois ans d’emprisonnement, le maximum prévu pour le chef d’accusation. « Je demande la peine la plus lourde, car les circonstances dans lesquelles Mme Khellaf a agi ont contribué à la difficulté de ce dossier et ont terni un peu plus la mémoire de Mireille Knoll », a-t-il ajouté. Il fait encore ajouter que, soupçonnée d’avoir couvert son fils Yacine Mihoub, elle a aussi nettoyé le couteau du crime.

« Vous devez considérer que Yacine Mihoub est le seul auteur de la mort de Mireille Knoll, assène-t-il, estimant qu’il a agi ainsi alors qu’elle était dans cet état de vulnérabilité et qu’il a agi dans ce contexte d’antisémitisme qui le caractérise dans tous les domaines de son action. Il est évident qu’il ne faut pas nous prendre pour des imbéciles, pour dire simplement les choses. Ou alors il faut le faire assez finement pour qu’on ne s’en aperçoive pas. Ça n’a pas été le cas. Il est le seul responsable du meurtre sauvage de Mireille Knoll, mais il est aussi responsable du vol des objets auquel il a participé avec M. Carrimbacus », a conclu l’avocat général – en flagrant délit d’amalgame de crimes sans aucune commune mesure – au sujet de Yacine Mihoub, qui avait la tête négligemment posée sur ses bras pendant la majorité du réquisitoire. À l’annonce du quantum de peine requis par l’avocat général, Alex Carrimbacus, lui, n’a pas eu de réaction particulière. Le verdict est attendu mercredi.

Au terme d’un réquisitoire de plus de deux heures, le représentant du ministère public a réclamé la réclusion criminelle à perpétuité à llencontre de Yacine Mihoub, avec une peine de sûreté de 18 ans. « Si vous le condamnez à cette peine, vous aurez tiré toutes les conséquences des faits et de sa personnalité », a ajouté le représentant du ministère public.

« Yacine Mihoub ment »

Le 13 mars 2019 à 16h21

Le caractère antisémite du meurtre avait été retenu, des actes qui ne cessent d’augmenter, une information judiciaire avait été ouverte pour « assassinat à raison de l’appartenance vraie ou supposée de la victime à une religion et sur personne vulnérable« . Les deux hommes ont été mis en examen pour homicide volontaire et écroués. Deux semaines plus tard, le 6 avril 2018, Zoulikha K. (sic), la mère de Yacine Mihoub, avait été à son tour mise en examen pour « modification des preuves d’un crime » et placée sous contrôle judiciaire. Elle était déjà suspectée d’avoir nettoyé un couteau retrouvé à son domicile et qui aurait servi « au moment du meurtre » (sémantique de la presse) de Mireille Knoll. Elle avait toutefois été laissée en liberté… avec interdiction de communiquer avec son fils.

Il semblerait que Zoulikha K. n’ait pas respecté ses obligations. Elle aurait été en contact avec son fils Yacine Mihoub, alors que ce dernier était …en prison. Selon Le Parisien, des enquêteurs ont intercepté des conversations téléphoniques entre le fils et sa mère. Des écoutes judiciaires que le journal a pu consulter intégralement et qui mettent à jour de nouveaux éléments plutôt accablants pour Zoulikha K.

Ces échanges interceptés par la police montrent que la mère et le fils semblent se concerter sur la version à donner pour avoir une défense commune. Ils se conseillent mutuellement sur ce qu’ils doivent dire sur des aspects bien précis de l’affaire : le rôle d’Alex Carrimbacus avec le couteau, la bouteille de porto qui a été consommée au moment de l’assassinat, le téléphone de Mireille Knoll retrouvé dans le vide-ordure du domicile de la mère.

En septembre dernier, Yacine Mihoub demande à sa mère de « descendre des affaires en Algérie. » Selon ce Franco-algérien, « c’est mieux que les affaires soient en Algérie plutôt qu’elles soient ici. Au moins, la police ne peut pas aller les chercher là-bas. »

Des conversations clandestines qui impliquent que des éléments de preuve ont pu être dissimulés. Et qui montre que la mère de Yacine Mihoub joue un rôle actif dans l’assassinat antisémite.

Au vu de ces éléments, les enfants de Mireille Knoll, Alain et Daniel Knoll, ont fait part de leur indignation à la juge d’instruction, le 4 mars dernier, et demandent « à la justice de tirer toutes les conséquences qui s’imposent. » Maître William Goldnadel, qui défend la famille Knoll, précise qu’ils agissent pour « la mémoire de leur mère sauvagement assassinée par un individu dont on constate le caractère pernicieux, assisté par une femme que rien n’excuse, pas même l’instinct maternel. »

« Epuration ethnique dans certains quartiers »: le tabou des mots qui occulte la réalité des faits

Le vice-président de LR fait bouger les lignes en nommant un non-dit

Gilles Platret, maire de Chalon-sur-Saône.  - Philippe Desmazes
Gilles Platret, maire LR
de Chalon-sur-Saône.

« Les mots ont un sens », n’a pas hésité à ajouter Gilles Platret, homme de convictions et vice-président Les Républicains, mardi 5 octobre, sur CNews, après un développement lors duquel l’élu municipal a notamment affirmé:

« Je sens, dans certains quartiers, une espèce d’épuration ethnique. Et ce n’est pas qu’un sentiment, c’est aussi une réalité. »

« Vous avez des personnes d’origine étrangère qui chassent, petit à petit, ce qu’on appelle en démographie des ‘natifs’, c’est-à-dire des gens qui sont originaires du pays, pour faire la place », avait-il enchaîné, précisant ensuite sa cible:

« Ça veut dire qu’on pousse dehors par la violence, la menace, l’insulte, des populations qui n’appartiennent pas à un bloc musulman au sens large, qui sont éjectées des quartiers ».

Ce mercredi, celui qui est aussi maire de Chalon-sur-Saône et coprésident du pôle laïcité de l’Association des maires de France, était notre invité. Il a demandé à « contextualiser son propos ».

« Je ne suis pas le premier »

Situation dans Paris 19e, il y a 18 ans

« Il s’agit d’un processus à l’œuvre dans certains quartiers, je n’ai pas dit que c’était le processus de tous les quartiers ni de tous les musulmans bien évidemment », a-t-il introduit. Pas question de concéder quoi que ce soit sur le fond, en revanche. « Néanmoins, nous voyons que les pressions sont fortes pour que les populations ‘natives’, comme on le dit en démographie, quittent le quartier et qu’on intimide par les violences, les menaces et ça, c’est un processus dont nous pouvons voir la réalité dans certains quartiers, c’est certain », a-t-il réaffirmé.

Gilles Platret l’assure, « personne ne (lui) à rien reproché » encore au sein de son parti. Il a d’ailleurs fait valoir qu’il n’était pas le « premier à utiliser l’expression » d’épuration éthnique.

« Je vous renvoie à une tribune d’avril 2018 après le meurtre de Mireille Knoll (octogénaire juive poignardée à Paris en 2018), où 300 personnalités, de droite mais pas seulement, avaient demandé qu’on mette fin à une ‘épuration ethnique à bas bruit‘ », a-t-il lancé.

Commerces casher à Paris 19e, en 2021

Selon lui, il ne faut pas voir dans l’emploi de ces mots l’influence, grandissante à en juger par les derniers sondages, d’Eric Zemmour qui n’a pas créé le sujet, mais l’a verbalisé:

« Zemmour ou pas Zemmour, nous avons l’obligation de dire les choses comme elles sont. Je suis maire, je suis sur le terrain. »

Tandis que l’expression d' »épuration ethnique », abusivement assimilée à un génocide, désigne une tentative de création de zones géographiques à homogénéité ethnique par la violence, la déportation ou le déplacement forcé systématique d’une population donnée, par une autre ethnie, un Etat ou une milice – comme au Rwanda ou en ex-Yougoslavie – , l’élu LR a maintenu que sa tournure est plus modérée que celle de « grand remplacement », qu’il a défini: « Le ‘grand remplacement’ est une théorie d’un grand complot mondial qui consiste à considérer que les Etats, dans un plan concerté, ont choisi de changer eux-mêmes leur population. Les choses se passent tout à fait différemment. »

Le député Aurélien Taché a saisi la justice pour faire condamner Gilles Platret. Taché est un ex-sectaire socialiste (chargé des dossiers de l’hébergement des sans-abris, du logement des personnes défavorisées, de l’habitat des gens du voyage, et de l’accueil des réfugiés, y inclus les clandestins), resté sectaire à la tête Les Nouveaux Démocrates, des sécessionnistes de LREM, via EELV: totalitaire, mais instable, internationaliste, mais inadapté à son époque, comme à ses proches. Elu du Val-d’Oise, cet apparatchik islamo-centré (islamo-gauchiste?) depuis l’UNEF est défenseur des prénoms musulmans en France ou des Ouïghours en Chine. Marianne estime qu’il « promeut sans complexe des idées libérales qu’il mêle au multiculturalisme « inclusif » importé des Etats-Unis, maîtres à penser de l’Université française à la ramasse. Son multiculturalisme prône un pluralisme social et culturel, une société multinationale.