Pétition anti-RN de la SDJ de France 3, service public, dit neutre et indépendant

Ces journalistes d’extrême gauche respectent-ils leur déontologie professionnelle?

Plus de 80 media appellent à voter contre le Rassemblement national aux élections législatives et à soutenir la mobilisation sociale en cours contre « la montée de l’extrême droite ». Parmi eux, on retrouve notamment la SDJ de France 3, L’Humanité, Médiapart, ou encore Arrêt sur image…  

Dans une tribune publiée mercredi 19 juin dans Reporterre – site écologiste accusé, par L’Express en juillet 2023, de confusionniste, voire de complotiste – elle appelle à un “front commun des médias” contre le RN. Les signataires accusent le Rassemblement national de « discrimination raciste, sexiste, homophobe », ainsi que de porter un projet « de basculement liberticide et de régression écologique ».

Les media aux a priori idéologiques craignent également pour la liberté de la presse, rappelant que « celle-ci est violemment attaquée » dans les pays où l’extrême droite est au pouvoir. « Interdiction de publication, destruction du secret des sources, multiplication des procédures-baillons, censure, pressions et intimidations, assèchement des aides publiques à la presse », énumèrent les signataires.

« Sans presse libre, pas de démocratie »

Avec cette tribune, les media de gauche, pour la plupart d’extrême gauche sectaire, disent qu’ils cherchent à « préserver la possibilité même d’une presse indépendante du pouvoir politique, pluraliste, avec des journalistes exerçant leur métier en toute liberté ». « Sans presse libre, pas de démocratie », insistent-ils. Malgré leur obligation de neutralité, ils appellent ainsi à « soutenir la mobilisation sociale et citoyenne en cours ». Cette mobilisation étant, selon eux, en capacité « d’empêcher le RN d’accéder au pouvoir le 7 juillet ». « La lutte contre l’extrême droite nous requiert tous et toutes, et nous, en premier lieu, comme acteurs de la société civile », concluent les media, faiseurs d’opinion.

Sans vote libre, pas de démocratie… Les pressions des 80 media – wokistes et islamo-gauchistes, voire révolutionnaires et/ou antisémites, pour certains, ne font-elles pas obstacle à la liberté de vote du citoyen ? Les 32% d’électeurs du RN aux Européennes – un électeur sur trois – sont-ils de mauvais Français, « racistes, sexistes, homophobes  » ?

Liste des media signataires :

L’Humanité
Mediapart
Reporterre
Politis
Bondy Blog
Street Press
Regards
Là-bas si j’y suis
Basta !
Blast
La Marseillaise
Les Jours
La Deferlante
Arret sur image
Disclose
Au poste
QG Media
La Revue Dessinée
Revue Europe
L’Oeil d’Olivier
Orient XXI
Afrique XXI
Théâtre(s)
La Scène
Acrimed
Ubu, Scènes d’Europe
SDJ de France 3 – Edition nationale
Rapports de force
Revue Ballast
FPL
Théâtre public
Les Lettres françaises
SDJ d’Epsiloon
Siné Hebdo
Youpress
Le Crestois
Le Courrier des Balkans
Frictions
iHH™ Magazine
Paris Tonkar International
La Clé des Ondes
Le Media TV
SDJ Kombini
Le Peuple breton
Lokko
Podcastine
Reflets.info
Alternative Libertaire
Citizen Jazz
Climax
15-38 Méditerranée
Grand-Format
Court Circuit
MedFeminiswiya
La Lettre de l’Audiovisuel
Boukan
Alternatives Economiques
Splann !
En attendant Nadeau
Spectre podcasts
La revue Pays
Le Poulpe
Natura Sciences
Voxeurop
Zéphyr
AOC
L’âge de faire
Le Ch’ni
IPNS, journal du plateau de Millevaches
Les Autres Possibles
Médianes
Inf’OGM
Le Mouais
L’Empaillé
Espèces
L’Alterpresse68
CQFD
Paris Lights Up
La Messagère Libérée
Histoirecoloniale.net
Contretemps
À l’intersection
Ghettup
Radio Parleur
Guyaweb
Transrural
Socialter

Législatives: Eric Ciotti conteste l’étiquette de ses candidats à l’extrême-droite

Ses opposants et leur presse classent-ils le PS à l’autre extrême ?

Le groupe Le Monde se pose encore la question…

Eric Ciotti conteste la classification, par le ministère de l’Intérieur, des candidats de sa liste comme « l’union de l’extrême droite ». L’instigateur d’une alliance entre LR et le RN dénonce ce jeudi 20 juin « une manœuvre scandaleuse et injuste ».

« Cette manipulation grossière orchestrée par le ministère de l’Intérieur constitue un scandale démocratique d’une gravité inédite », dénonce le président des Républicains dans un communiqué.

20 Minutes est catégorique !

Il dénonce aussi le fait que le Nouveau Front populaire « bénéficie d’une terminologie bien plus douce » en étant qualifié d' »union de la gauche », et s’estime « stigmatisé ».

Le Conseil d’Etat a tranché

Ce débat avait déjà été soulevé en 2023 par le Rassemblement national. Le Conseil d’Etat avait alors tranché estimant que le RN appartenait bien au bloc « d’extrême droite ».

En s’alliant avec le Rassemblement national, les candidats proposés par Éric Ciotti écopent donc du même qualificatif. En revanche, le Conseil d’État avait attribué la nuance « gauche » au Parti communiste français et à La France insoumise.

La cause est entendue !…

En proposant cette alliance avec le Rassemblement national, le président des LR a provoqué un séisme au sein de son parti, dont la plupart des cadres dénoncent cette union. Il en a même été exclu, avant que cette décision ne soit suspendue par la justice.

Malgré cela, Eric Ciotti a présenté 62 candidats, contre 61 sortants, soutenus cette fois par le Rassemblement national aux élections législatives anticipées.

Le Parti socialiste est-il classé à l’extrême gauche du seul fait de son accord (renouvelé) avec La France Insoumise ?

Des sociétés de journalistes s’opposent à l’allongement, pour les élus, du délai de prescription de la diffamation

Contre la désinformation et la diffamation, les élus éprouvent – pour la première fois en 2024 – l’impérieuse nécessité de garantir leur protection par la loi

Les sociétés de journalistes déplorent l’adoption par l’Assemblée nationale d’un amendement visant à allonger le délai de prescription des infractions de diffamation et d’injure publique, quand celles-ci visent des personnes élues ou briguant un mandat électif. En faisant passer ce délai de 3 mois à 1 an, les députés (comme les sénateurs qui ont voté cet amendement) cherchent à s’octroyer une protection exorbitante [!] du droit commun, au prix d’une atteinte dommageable à la loi de 1881 sur la liberté de la presse. Cette loi accorde des libertés mais définit aussi ses limites pour les garantir. Il existe des délits de presse (provocation aux crimes ou aux délits : meurtre, pillage, incendie, etc., ce qui s’est vu lors du mouvement des Gilets jaunes ou encore celui des écoterroristes contre les réserves d’eau, par exemple) qui instaurent des responsabilités individuelles et collectives à la fois (depuis le distributeur jusqu’à l’éditeur de publication). Il faudrait aussi évoquer la loi du 29 juillet 1982 (telle que modifiée par la loi du 30 septembre 1986) sur la communication audiovisuelle. Le tribunal d’instance du 11e arrondissement de Paris a considéré, le 3 août 1999, qu’une publication sur l’internet relevait bel et bien du même régime que la publication de presse pour décliner sa compétence au profit de celle du tribunal de grande instance. Les sites web signataires (Arrêt sur images, Mediapart, etc) doivent savoir qu’ils peuvent être qualifiés de services de communication audiovisuelle. 

Cet allongement du délai de prescription permettrait à n’importe quelle personne élue ou candidate à une élection d’attaquer des journalistes pendant un an après la publication ou la diffusion de leur travail. Il est normal que la presse rende des comptes sur ce qu’elle produit, ce que prévoit déjà la loi de 1881, mais une telle disposition ferait peser une menace juridique et financière supplémentaire sur les rédactions, et ce, pour une durée excessivement longue, sans aucune justification sur le fond. A priori…

L’introduction d’un tel amendement dans une loi «renforçant la sécurité des élus locaux» est de surcroît un symbole déplorable. Elle laisse penser que le travail de la presse est un facteur d’insécurité pour les personnes élues ou qui cherchent à l’être. Ce qui ne peut être exclu, notamment de la part de la presse révolutionnaire. Tout au contraire, selon les signataires, le libre travail des journalistes, sans pression d’aucune sorte, permet et sécurise l’exercice par les citoyens de leurs droits politiques.

Nous réclamons que la commission mixte paritaire écarte cet amendement pour ne pas qu’il porte une énième entorse inutile et arbitraire à la liberté d’informer et d’être informé.

Les sociétés des journalistes de : AFP, Arrêt sur images, Arte, BFMTV, Challenges, les Echos, Elle, l’Express, le Figaro, France 24, France 3 rédaction nationale, France info, France Télévisions rédaction nationale, Franceinfo.fr, l’Humanité, LCI, Libération, l’Informé (site d’investigation économique libre et factuel), M6, Marianne, Mediapart, le Monde, NRJ Groupe, l’Obs, le Parisien, le Point, Radio France, RFI, RMC, RTL, Télérama, TF1, la Tribune (Rodolphe Saadé via CMA CGM Médias, dont La Provence), dont plusieurs du service public.

Seuls les journalistes partisans, malveillants et mal intentionnés ont signé… Tous sont eux-mêmes protégés par le secret des sources. Et leur statut leur permet d’exercer leur métier sans crainte d’être tués, arrêtés ou encore intimidés. Mais les élus pourraient-ils être intimidés par la presse ?

L' »arc républicain » inclut-il LFI et Les Ecologistes?

Macron brandit le concept fumeux d' »arc républicain » pour discriminer le RN

Il ne suffit pas de se frapper la poitrine en hurlant « la République, c’est moi » (2018) pour être républicain:

Mélenchon, l’oeil exorbité, ne s’appartient plus…

Surtout quand on se clame « insoumis » à l’Etat de droit, comme d’autres séparatistes se réclament de Mahomet, du coran et de la charia.

Macron fait du Biden : « est-il surmené ?

Joe Biden a une nouvelle fois chuté lors d’une cérémonie de l’US Air Force. 

Dans un entretien donné à « L’Humanité », Macron a décrété que le Rassemblement national « ne fait pas partie de l’arc républicain ». Sauf qu’il a dit « exactement l’inverse » quelques jours plus tôt, pointe Alba Ventura, pour RTL.

A force de « en même temps », Macron en devient illisible. Et cet entretien donné au journal communiste – subventionné par le contribuable, notamment RN – à l’occasion de l’entrée au Panthéon du résistant communiste Missak Manouchian est un modèle du genre… Il dit qu’on ne peut pas faire abstraction de la présence du RN à l’Assemblée, que ses députés votent les lois et que l’Assemblée leur a confié des responsabilités, et en même temps, il dit avoir toujours considéré que les textes importants ne devaient pas passer grâce aux voix du RN… Sauf que la loi immigration a été votée avec les voix du RN… S’ils avaient voté contre, elle ne serait pas passée !
 
Il dit aussi qu’il n’a jamais considéré que le RN s’inscrit dans l’arc républicain. Et en même temps, il a dit exactement l’inverse lors d’une visite à Bordeaux il y a seulement quelques jours : signe avant-coureur de la maladie d’Alzheimer ? Il avait expliqué qu’il « était tout à fait normal d’avoir des discussions avec toutes les formations politiques de l’Assemblée ». C’était après les propos de Gabriel Attal qui avait affirmé que « l’arc républicain, c’est tout l’hémicycle de l’Assemblée », qu’il était « prêt à travailler avec toutes les forces politiques ». Donc il dit d’abord la même chose que son premier ministre, puis le contraire !

Et souvenez-vous, il avait aussi contredit son ancienne première ministre Elisabeth Borne, qui avait qualifié le RN « d’héritier de Pétain ». Macron l’avait recadrée en disant qu’il ne servait à rien d’utiliser des mots des années 90, qui ne fonctionnent plus, pour lutter contre le RN. C’est vrai que ça donne l’impression que le président change d’avis comme de chemise.

Qui a dit : « Ce n’est pas au président de décider qui est bienvenu ou pas pour cette cérémonie, » concernant la panthéonisation de Missak Manouchian ? Macron a des trous de mémoire…

Il faut toujours avoir en tête que Macron a besoin de dire à la personne qu’il a en face ce qui lui fait plaisir. Donc là, il était face aux journalistes de L’Humanité donc communistes, il vient parler de l’entrée au Panthéon du communiste Missak Manouchian, arrêté par la police de Vichy. Et donc il doit penser qu’il faut aller aussi dans leur sens, leur faire plaisir, en disant que les élus du RN ne sont pas ceux qui ont le plus leur place à cette cérémonie. Sauf que ce n’est pas au président de décider qui est bienvenu ou pas pour cette cérémonie et qu’ils feraient mieux de s’abstenir … A la limite, si la famille Manouchian, comme l’a fait la famille Badinter, avait émis des réserves, Marine le Pen se serait peut-être ravisée. Vous imaginez bien que là, elle a sauté sur l’occasion.

Macron doit penser que ça lui permet d’entretenir ce match permanent avec Marine Le Pen. N’oublions pas qu’il a gagné deux élections, donc deux matches face à elle et il le fait pour préparer les matches d’après : les européennes et les autres, même s’il ne peut plus se représenter. Or, en réalité, il rend plutôt service à la candidate RN. Par défaut, il acte sa banalisation. Il acte que le RN est un parti qui n’a plus rien à voir avec ce qu’il était. A force de « et en même temps », on finit par se prendre les pieds dans le tapis. Comme Biden. Pathologique.

Les Ecologistes vus par Franjo :

La CGT 13 déverse des compteurs à gaz devant la préfecture de région

Un policier blessé par des syndicalistes d’extrême gauche contre la réforme des retraites

Une « action symbolique » de la CGT énergie, aux dires du journal communiste L’Humanité. Des compteurs ont été jetés au sol et une detonnation a retenti. Un gros « pétard » a été lancé, reconnaît le syndicat, alors que le président Macron s’apprêtait à parler à 20h. « Les treize militants CGT ont été embarqués au commissariat de Noailles, » écrit L’Humanité, quotidien national d’extrême gauche révolutionnaire, subventionné par le ministère de la Culture. 

Des agents de GRDF sont venus avec un utilitaire de l’entreprise d’Etat pour jeter de vieux compteurs à gaz devant les portes de la Préfecture de région, explique l’union départementale CGT 13 à France 3 Provence-Alpes. 

La CGT 13 Energie a revendiqué l’action coup de poing menée ce lundi 17 avril vers 14h00 devant la préfecture, place Félix Barret à Marseille, pour protester contre la promulgation de la loi réformant le système des retraites. 

Un policier a reçu des éclats d’un objet explosif, mais n’est que légèrement blessé.

« Plus de peur que de mal, cet attroupement devant la préfecture dans le contexte un peu compliqué qu’on connaît les déflagrations des pétards ont éveillé des soupçons », a réagi Rudy Manna, porte-parole du syndicat Alliance. Selon ce syndicaliste, les policiers ont tenté de bloquer le véhicule dont les plaques d’immatriculation étaient masquées, mais il ne s’est pas arrêté et n’a pu être arrêté dans sa fuite.

13 militants placés en garde à vue

Une équipe de la Bac Centre et des policiers du GSP du secteur centre ont intercepté le camion peu après et interpellé les militants CGT.

« Réaction immédiate et excessive des autorités : treize militants interpellés, » écrit L’Humanité.

Une enquête a été ouverte et les 13 individus interpellés ont été placés en garde à vue, six hommes et sept femmes, selon une source policière.

Lien Info flash (video)

La CGT Energie Provence et l’UD CGT 13 se sont rassemblés devant le Commissariat de Noailles pour leur apporter leur soutien. A 19 heures, douze des 13 militants étaient sortis de garde à vue, indique la CGT. La dernière personne était toujours au commissariat de Noailles.

Gisèle Halimi, que la gauche féministe et pro-FLN échoue à sacraliser

Refusée au Panthéon, la sulfureuse avocate reçoit de Macron un hommage de consolation

C’est la fête à l’extrême gauche…
et à la diversité,

mais un outrage aux familles des morts pour la France

En plein mouvement social contre la réforme des retraites, plusieurs personnalités, dont l’un de ses deux fils vivants, Serge, refusent de s’associer à l’hommage rendu par Macron à l’avocate féministe, mais aussi « porteuse de valises » du FLN, parce que juive tunisienne, et antisioniste, comme pouvait l’être Jean-Paul Sartre, co-fondateur de Libération.

Beauvoir, Sartre et Halimi

Macron tente de sortir par le haut de l’impasse dans laquelle il s’est engagé à l’automne 2021. Une pétition demanda l’entrée au Panthéon de l’avocate Gisèle Halimi recueillant plus de 34.000 signatures, mais les associations de harkis et de pieds-noirs ont reçu comme une insulte le projet de panthéonisation de l’opposante à la France. De quoi faire trembler les genoux de Macron. 

Résolument politique et controversée, cette cérémonie du 8 mars 2023 était attendue de certains après deux reports. Or, non seulement son fils Serge l’a boycottée, mais aussi de nombreuses associations féministes qui ont crié à « l’instrumentalisation politique » pour refuser de se rendre dans le palais de Justice de Paris, dénonçant une date en parallèle des traditionnelles manifestations du 8 mars pour défendre les droits des femmes et en pleine tempête sociale avec les mobilisations contre la réforme des retraites.

Macron préside un hommage national à l’avocate pro-FLN et militante féministe Gisèle Halimi, mercredi 8 mars, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes. Mais la cérémonie n’est pas du goût de tout le monde. Serge Halimi, l’un des fils de l’avocate, et plusieurs associations féministes ont déjà annoncé leur intention de ne pas y participer. « La décision de l’Elysée intervient après plus de deux ans de tergiversations », gronde notamment Serge Halimi.

Une fois de plus, Macron divise les Français

A partir des années 1950, l’avocate a défendu des militants de l’indépendance de l’Algérie, pays qui ne l’a jamais été, alors colonie française, après l’avoir été des Byzantins, dont notamment des membres du Front de libération nationale. Comme parti unique, le FLN sera membre de l’Internationale socialiste, mais marxisant face à la France présentée comme l’exploiteur-oppresseur économique, bien qu’elle ait sorti le territoire du Moyen-Age. La Sonatrach, entreprise pétrolière et gazière à 100% algérienne qui génère plus de 30% du PNB de l’Algérie, n’est rien d’autre à l’origine que la Compagnie française des pétroles, nationalisée.

A partir de l’année 1960, Gisèle Halimi assure la défense de l’activiste FLN Djamila Boupacha, arrêtée en 1960 pour une tentative d’attentat à Alger. Au côté de Simone de Beauvoir, elle médiatise ce procès pour mettre l’armée française en accusation.

Depuis la disparition de l’activiste décoloniale et militante féministe, le 28 juillet 2020 à 93 ans, la présidence de la République cherchait depuis 2020 le prétexte, la date et le lieu adéquats pour lui rendre hommage. Sous la pression conjointe de la gauche et des féministes, puisque Macron n’a pas de convictions et louvoie sans cesse, au risque de ne satisfaire personne.

A quoi va ressembler l’hommage organisé par l’Elysée ?

L'avocate et militante féministe Gisèle Halimi lors du Salon du livre à Paris, le 14 mars 2009. (PIERRE-JEAN GROUILLE / AFP)

Macron doit en finir et présider un hommage national à Gisèle Halimi, au rabais, mercredi à partir de 14 heures, au palais de justice de Paris. Initialement, dans un discours le 4 mars 2020, le président de la République avait évoqué « la cour des Invalides », mais le caractère militaire du lieu ne convenait pas à plusieurs membres de la famille : le souvenir des événements d’Algérie, les tortures, de part et d’autre, et les morts? Et ses trahisons ? Lors d’une cérémonie d’environ deux heures, le chef de l’Etat doit prononcer un discours pour honorer la mémoire de l’avocate, « évoquer son parcours et ses combats, et rappeler ce que la France lui doit », détaille un conseiller présidentiel, déculturé par l’école de la République.

Selon ce conseiller, Macron évoquera notamment ses combats anti-français « contre la colonisation et la guerre d’Algérie », laxiste « contre la peine de mort », mortifère pour « la légalisation de l’IVG » ou encore « wokiste » « pour la dépénalisation de l’homosexualité ». Jean-Yves Halimi, fils aîné de Gisèle Halimi, doit également prendre la parole en ouverture de la cérémonie. Il s’est dit « on ne peut plus satisfait » qu’un hommage national soit rendu à sa mère. 

Pourquoi cet hommage est-il critiqué (et en partie boycotté) ?

La décision de Macron ajoute la division à la division : n’est-ce pas ce qui le rapproche de LFI ? La cérémonie sera notamment boycottée par Serge Halimi, deuxième fils de l’avocate. « Le pays est mobilisé contre une réforme des retraites extrêmement injuste, dont les femmes qui occupent les métiers les plus difficiles seront les premières victimes. Ma mère aurait défendu leur cause et manifesté à leurs côtés », a-t-il expliqué.

Ce fils de la militante clivante n’a pas non plus apprécié la manière de faire de la présidence de la République. Un conseiller de l’Elysée a contacté le journaliste du Monde diplomatique par SMS le 1er mars pour lui annoncer la tenue de cet hommage une semaine plus tard. Pourtant, l’exécutif assure que la date était fixée bien avant l’annonce d’une journée de mobilisation contre la réforme des retraites.

La position de Serge Halimi rejoint celle de l’association « Choisir la cause des femmes », fondée par Gisèle Halimi et Simone de Beauvoir en 1971. « Les membres du bureau se sont dits à l’unanimité que Gisèle Halimi n’aurait jamais accepté une chose pareille« , explique Violaine Lucas, la présidente de l’association. « Le président de la République met en place une réforme des retraites qui va pénaliser les femmes, donc on ne peut pas s’associer à cet hommage et cela nous choque. »

« Comment ont-ils pu s’imaginer qu’on allait participer à cette instrumentalisation politique ? »Violaine Lucas, présidente de Choisir la cause des femmes (Franceinfo)

Sur la méthode, Violaine Lucas s’en prend également à l’Elysée. « On a reçu un simple mail le 2 mars au matin sur l’adresse de l’association. Ils me demandaient mes coordonnées pour pouvoir m’envoyer une invitation. On nous prévient six jours avant, alors qu’on a déjà un événement au Parlement européen prévu le 8 mars », s’agace-t-elle.

Selon l’association, Anne Tonglet, l’une des deux femmes défendues par Gisèle Halimi en 1978 lors de l’emblématique procès d’Aix-en-Provence qui a ouvert la voie à la reconnaissance du viol comme crime en France, ne se rendra pas non plus à l’hommage. Cette dernière a assuré « être déçue de tant de mépris ». Enfin, la présidente de la Fondation des femmes, Anne-Cécile Mailfert, ne se rendra pas non plus à l’hommage rendu au palais de justice. « Ma place est dans la rue, et c’est comme ça qu’on lui rendra le plus bel hommage », a expliqué la militante.

Que répond l’Elysée à ces critiques ?

L’Elysée rejette le « procès » fait par Serge Halimi et défend le choix de la date malgré le contexte politique. Le 8 mars, journée internationale des droits des femmes, « fait écho aux combats menés par Gisèle Halimi », explique un conseiller de l’Elysée, refusant de mélanger l’actualité de la réforme des retraites et la figure de l’avocate féministe. « Un hommage national est toujours un temps de rassemblement, de communion, de dépassement de tous les clivages politiques », regrette ce même conseiller.

« Ceux qui ne veulent pas s’associer sont dans un combat politique qu’ils mènent en leur conscience. »Un conseiller de l’Elysée

à franceinfo

Sur la méthode, l’Elysée se justifie en expliquant que « Serge Halimi s’est toujours désintéressé de cet hommage ». Le militant de gauche avait expliqué en novembre dans le journal Le Monde que la mémoire de sa mère pouvait « parfaitement se dispenser d’un discours d’hommage d’Emmanuel Macron ».

Les partisans de cet hommage du 8 mars ne se trouvent pas uniquement au palais de l’Elysée. Le journaliste Thomas Legrand n’hésite pas ainsi à convoquer la mémoire de son ami, le journaliste Emmanuel Faux, troisième fils de Gisèle Halimi, disparu l’été dernier. « Il était l’un des inspirateurs de cet hommage à cette date symbolique et au palais de justice de Paris, lieu que Gisèle Halimi a tant fréquenté », détaille Thomas Legrand dans son éditorial publié mardi dans Libération. « L’hommage de la République (plus que celui du président) à la femme qui a eu raison, dans une période où le vent réactionnaire et illibéral souffle sur le monde et la France, ne sera pas inutile aux oreilles qui l’entendront. En attendant, peut-être un jour, le Panthéon. »

Où en est l’idée d’une entrée au Panthéon ?

Derrière la polémique liée à l’hommage national plane aussi la déception de proches et de militantes féministes qui réclament l’entrée de Gisèle Halimi au Panthéon. Cette panthéonisation a d’ailleurs été recommandée par l’historien Benjamin Stora à Emmanuel Macron, parmi une vingtaine de préconisations « pour réconcilier les mémoires » entre la France et l’Algérie. Une gageure.

Depuis, Macron semble jouer la montre. « On sent une gêne » du côté de l’Elysée, « et on ne peut pas s’empêcher de penser ‘Oui à Baker, non à Halimi' », avait confié à Public Sénat le sénateur socialiste Rachid Temal, au moment de l’annonce de la panthéonisation de Joséphine Baker.

Le processus d’entrée de Gisèle Halimi au Panthéon « est toujours à l’étude et sera mené jusqu’à son terme », assure l’Elysée à franceinfo. « Une entrée au Panthéon est toujours un processus de temps long, à l’exception de Victor Hugo et Simone Veil. Et ce ne doit pas être la revanche d’une partie du pays contre une autre. »

Macron a cédé à une urgence, se mettre en scène. Halimi ou tout autre, peu lui chaut, dès l’instant qu’il pérore et focalise l’attention…

Les magnats de la presse écrite se font perfuser par les pauvres, via Macron

La presse diffuse la parole officielle mais se plaint de perdre des suiveurs

Je te tiens, tu me tiens…

Du fait de la concurrence des réseaux sociaux – plus critiques de la doxa politiquement correcte – et d’une révolution numérique non anticipée par les assistés, les ventes en kiosque de la presse quotidienne nationale dépassent à peine 150 000 exemplaires par jour, contre 1,3 million en 1990. La presse n’offre que très peu d’alternative aux éléments de langage du pouvoir et continue d’entretenir la désaffection, voire la méfiance et, au final, le rejet de ses informations partisanes, de ses analyses biaisées et de ses explications condescendantes au Français moyen qui ne comprendrait rien à rien sans ses décryptages embarrassés et foireux. Ces organes de presse se sont même dotés de services de fact-checking pour jeter le doute sur les faits et vérités qui leur échappent en dépit de leurs efforts serviles de désinformation.

CheckNews met en doute en mai 2021 la « mobilisation » de cinq milliards d’euros depuis le mois de mars 2020 «en faveur de la culture et des médias» et 666 millions d’euros d’aides débloqués pour la presse à l’issue de la crise sanitaire, pourtant annoncés par le ministère de la Culture 

Venus du BTP, de l’armement, du luxe ou de la téléphonie, une demi-douzaine de milliardaires a pris le contrôle d’une grande partie des media français. Comment TF1, BFMTV, CNews, Le Monde, Libération – organisés en grands groupes – peuvent-ils produire en toute indépendance des enquêtes sur le secteur de la téléphonie, quand leurs propriétaires sont les patrons de Free, Bouygues Telecom et SFR ? Comment les journalistes du Figaro peuvent-ils porter un regard critique sur la politique de défense de la France, quand le propriétaire de leur journal vend des avions de chasse à l’Etat français ? Les décryptages de Les Echos ou Le Parisien ďetenus par LVMH, également détenteur du Bon Marché, de La Samaritaine ou de Sephora peuvent-ils être crédibles sur les sujets de la distribution ?

Il faut « fact checker » les fact checkers de Libération. D’ailleurs, cette mesure adoptée en commission des finances devait être renouvelée par un vote à l’Assemblée nationale dans le cadre de l’examen du budget pour… 2023 prévu fin octobre.

Toujours prompt à voler au secours des milliardaires qui possèdent la presse, laquelle soutient le pouvoir en place quel qu’il soit, sans que l’alternance leur crée d’état d’âme, le gouvernement vient de débloquer 30 millions d’euros pour la presse « papier ». Les pouvoirs successifs doivent ménager les états dans l’Etat: la famille Arnault (LVMH), la famille Dassault (Le Figaro), la famille Pinault (Le Point), Patrick Drahi (SFR, groupe Altice: Libération et L’Express, et aussi BFMTV et RMC), mais aussi Xavier Niel (Free, groupe Le Monde). Sachant de surcroît que Nathalie Saint-Cricq, chef du service politique de France 2 depuis 2012, est issue de la famille Saint-Cricq, l’un des deux actionnaires majoritaires du groupe Nouvelle République, épouse de Patrice Duhamel (ancien directeur général à France Télévisions) et mère du journaliste Benjamin Duhamel (BFMTV).

2 janvier 2023

Un bouclier social pour les millardaires de la presse. Bruno LE MAIRE, ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, M. Gabriel ATTAL, ministre délégué chargé des Comptes publics et Mme Rima ABDUL MALAK, ministre de la Culture ont annoncé mardi 13 décembre dernier une aide de 30 millions d’euros aux éditeurs les plus touchés par l’augmentation de certains de ses coûts de production et du papier.

CheckNews de Libération cite… Mediapart, site révolutionnaire trotskiste, pour distiller le doute sur des faits.

« Ce chiffre de 666 millions a fait l’objet de plusieurs articles, et notamment un de Mediapart : «Les milliardaires qui possèdent la presse plument l’Etat. » Et leur lectorat, au même titre que les annonceurs plument le consommateur en même temps que leurs supports médiatiques. Les consommateurs de la presse comme les consommateurs de produits non culturels sont taxés deux fois par l’Etat complice des barons des media.

Double peine pour le lectorat.

C’est toujours le contribuable qui paie, lecteur ou non: qu’il paie au fisc ou qu’il paie au kiosque ou au site internet, ce n’est pas l’Etat qui aide les magnats de la presse, ni ses journalistes bénéficiaires de 7.650 euros d’abattement fiscal…

Les MLP (Messageries Lyonnaises de la Presse, société coopérative) qui distribuent les magazines et publications réclament un soutien financier à l’Etat pour le reverser aux distributeurs et aux 20 000 vendeurs de journaux.

Le monde de la presse est sous haute tension. Les ventes baissent globalement de 10 % par an, le prix du papier a augmenté de 40 % (le recours au bois de chauffe, suite à la casse du secteur électrique nucléaire, a fait flamber les prix). Dans l’urgence, le gouvernement s’apprête à débloquer 30 millions d’euros pour venir en aide à la distribution (? selon Marianne) des titres de presse.

Mais il y a problème ! Si les pouvoirs publics ne changent pas leur fusil d’épaule, cette aide sera, comme toujours, versée exclusivement à la presse quotidienne nationale. Ou plus exactement à France Messageries, société de messagerie qui a repris une partie des activités de Presstalis (ex-NMPP, lors de sa liquidation judiciaire) et qui appartient à la Coopérative des Quotidiens (actionnaire du groupe Presstaliss, avec la Coopérative de distribution des magazines (CDM). Le concurrent, les MLP qui représentent 550 éditeurs et distribuent près de 3.000 titres dont Marianne, ne touchera rien.

Justifier politiquement un tel choix devient de plus en plus difficile si l’on sait, d’une part, que les quotidiens nationaux sont détenus par les plus grandes fortunes de ce pays (Bernard Arnault avec Aujourd’hui en France et Les Echos, la famille Dassault avec Le Figaro, Xavier Niel avec Le Monde) et de l’autre que leurs parts de marché fondent comme neige au soleil.

Une masse variée d’aides de l’Etat:

– Aide exceptionnelle aux pigistes

– Le Fonds de soutien à l’émergence et à l’innovation dans la presse

– Le Fonds stratégique pour le développement de la presse (aides directes)

– Le Fonds de soutien aux médias d’information sociale de proximité

– Les aides à la diffusion (aides directes)

– Les aides concourant au maintien du pluralisme (aides directes)

– Les aides indirectes sur le plan fiscal

– Les aides indirectes sur le plan postal

– Les aides indirectes sur le plan social

« Distortion de la concurrence »

Les quotidiens représentent désormais 13 % du marché de la vente au numéro contre 87 % pour les magazines. En novembre 2022, derniers chiffres officiels connus, la presse quotidienne nationale d’information politique vendait chaque jour 102.600 exemplaires (Le MondeLe FigaroAujourd’hui en FranceLes EchosLa Croix) 106.000, si on y ajoute L’Opinion et L’Humanité.

Pourtant, France Messageries, dont le chiffre d’affaires était de 101 millions d’euros « seulement » a perçu en 2022, 27,5 millions d’euros d’aides publiques qu’elle a affectées à son compte d’exploitation. « Il y a là une distorsion de concurrence que pourrait sanctionner Bruxelles pour peu qu’elle soit saisie » assurent les responsables des MLP qui veulent mettre tout le dossier sur la table en incluant aussi la « péréquation », ce prélèvement obligatoire imposé à tous les magazines, dont le montant s’élève à 9,3 millions d’euros par an. Héritée de l’époque où les quotidiens drainaient un nombre considérable de lecteurs dans les maisons de la presse qui achetaient, en deuxième choix, des magazines, cette « taxation » a perdu beaucoup de sa légitimité. « C’est une ponction sur les revenus des éditeurs » considère Michel Laugier, rapporteur de la commission culture du Sénat.

En dressant leur inventaire, les MLP ont souligné que les magazines versent 2,2 millions d’euros au Monde pour lui permettre d’être distribué seul et en exclusivité le soir même dans un certain nombre de villes en France et qu’elles donnent 2,9 millions d’euros au Journal du Dimanche (50 433 ex.) pour lui assurer un service dont la messagerie lyonnaise ne bénéficie pas.

Librairies, maisons de la presse, kiosques en danger ?

Qui s’étonne que le lecteur se détourne d’une presse qui le manipule dans le sens du pouvoir, quand Macron ne doit sa réelection qu’à la volonté de faire barrage à Marine Le Pen ? Est-il décent et républicain de faire payer au peuple le soutien de la presse au pouvoir? Faut-il encore dès lors s’étonner de voir cette messagerie lyonnaise porter l’affaire devant le gouvernement, plus précisément chez Elisabeth Borne, l’invitant à se saisir du dossier ?

Les MLP veulent que le réseau de diffusion bénéficie aussi des aides publiques, histoire de maintenir les points de vente et ainsi d’assurer la vente des magazines. « A la différence de France Messageries nous ne voulons pas recevoir des subventions, explique José Ferreira, président des MLP. Si le gouvernement décidait de nous les attribuer, il faudrait qu’ils les versent aux dépositaires et aux maisons de la presse. Ce sont eux qui en ont besoin en priorité et c’est le réseau de diffusion qu’il faut aider ! ».

Librairies, maisons de la presse, kiosques, ils ne sont plus que 20 000 diffuseurs en France et leur nombre décroît chaque année. S’ils ne sont plus là – et cette perspective n’est pas une vue de l’esprit – ce sont des journaux, des publications, des livres que l’on ne vendra plus. Ce sont aussi, des lieux de vie, des liens sociaux qui disparaîtront. Avec toutes les conséquences que cela peut avoir sur l’expression de la vie démocratique.

Darmanin condamne des propos anti-police à la Fête de l’Humanité: « tout le monde déteste la police » !

Incitation à la haine restée impunie: le PCF, hôte du rappeur, n’assume plus son choix anti-républicain

A La Courneuve (Seine-Saint-Denis), le rappeur Soso a fait scander
« Tout le monde déteste la police » par les militants communistes

« Tout le monde déteste la police ». Le PCF avait invité le rappeur Soso Maness – de son vrai nom Sofien Hakim Manessour, 34 ans, né à Marseille 14e, Bouches-du-Rhône, et a fait reprendre en cœur ce slogan anti-police par des spectateurs acquis lors du concert de vendredi à la fête de l’humanité. L’Humanité est aussi un journal communiste assisté qui bénéficie du soutien financier de l’Etat, donc de tous les contribuables, avec ou sans leur accord.

L’Humanité a reçu plus de 4 millions (4 191 650 euros) d’aides individuelles en 2017, dont 3 910 850 euros d’aides directes. Un montant qui est en augmentation par rapport à 2016 et 2015.

Un maintien artificiel en vie. Ce quotidien est le 7e organe de presse le plus subventionné, derrière deux quotidiens de gauche, Libération (2e) et Le Monde (4e), lequel est détenu par deux hommes d’affaires milluardaires…

« Nous attendons tous des partis dits de ‘gauche’ participant à la fête de l’humanité une condamnation ferme des propos injurieux contre la police de la République. Cette police composée des enfants du peuple qui protègent, au péril de leur vie, nos concitoyens les plus modestes« , a rappelé le ministre de l’Intérieur.

Mais qu’il se taise, puisqu’aucune action forte ne suit jamais ses déclarations d’indignation

La programmation du parti d’extrême gauche islamo-gauchiste a provoqué un déferlement de réactions sur les réseaux sociaux, tandis que la presse institutionnelle auto-censure sa critique ou adhère à ces propos anti-républicains. Avant d’entamer ce chant, l’artiste a critiqué le film « Bac Nord » de Cédric Jimenez qui raconte l’histoire de membres de la BAC des quartiers Nord de Marseille de leur point de vue. « C’est de la grosse merde », a estimé Soso Maness devant son public, vendredi soir. Un commentaire nauséabond sans rapport avec la musique.

Le rappeur, qui a déjà fait de la prison pour trafic de stupéfiants, chante régulièrement sa haine de la police dans ses tubes, dont le dernier « Petrouchka » (extrait ci-dessous) a déjà été visionné plus de 76 millions de fois sur Youtube, plateforme qui ne censure rien de ce qui est anti-républicain.

« En jogging sur un deux temps

J’encaisse, j’sourie [sic], Didier Deschamps, eh

J’peux rapper, j’peux ter-chan, j’peux jouer en attaque et en défense

J’fais ci, j’fais cent, j’fais mille

T’fais cent, débile, méchant, cas soc’ déter’

Pas d’petit, pas d’grand, pas d’petits pas d’danse

Pardis [sic] qu’j’avance, cas soc’ déter’ (déter’, déter’) »

Des personnalités de droite appellent à barrer les agresseurs de la police

Tandis que les responsables de la majorité présidentielle tolèrent ces insultes et que la presse de gauche s’en accommode, le député Les Républicains Eric Ciotti s’est en revanche indigné également et a estimé que « le gauchisme méprise la République » et est « un danger à combattre ».

La présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse a, quant à elle, rappelé son « soutien indéfectible à nos forces de l’ordre ». Elle a évoqué le sujet lors de son débat samedi face à Fabien Roussel, le secrétaire national du Parti communiste (PCF).

Candidat du PCF à la présidentielle de 2022, Roussel a assuré qu’il ne « cautionne pas du tout » ces propos ». Bien qu’organisateur de la fête de l’humanité, il n’a pas hésité à les « condamner fermement » sur l’antenne de… BFMTV, ce dimanche.

Roussel a défendu la pompe à fric du PCF. « C’est faire un mauvais procès à la Fête de l’Humanité que de penser que c’est des propos qui sont repris par tout ceux qui participent à la fête, a-t-il affirmé. Ils sont très infimes, très peu nombreux ceux qui ont dit ça et ils sont beaucoup plus nombreux ceux qui ont parlé de fraternité, d’amitié, de paix dans la fête de l’humanité », a prétendu Fabien Roussel.

Le syndicat Unité SGP Police s’est aussi indigné de cette insulte. Il s’agit du « signal d’une haine anti-flic décomplexée qui se répand et de la bêtise crasse, » a dénoncé le syndicat.