86 % des Français favorables au démantèlement des partis et associations de soutien au terrorisme islamique

Les électeurs de La France Insoumise s’en accommodent à 64 %

Les Français demandent majoritairement plus de rigueur vis-à-vis de la lutte contre l’apologie du terrorisme, selon un sondage publié mercredi 11. Les sympathisants de gauche y sont moins favorables qu’à droite.

Les Français sont 86 % à souhaiter une interdiction systématique des partis et associations qui soutiennent ou font l’apologie du terrorisme, révèle un sondage de l’institut CSA pour CNEWS, paru ce mercredi 11 octobre 2023.

Parmi les personnes interrogées, les 65 ans et plus se montrent les plus catégoriques (93 %). Un souhait qui fait également écho chez les plus jeunes. En effet, les moins de 35 ans y sont également très favorables (80 %). Parmi les catégories socioprofessionnelles, les CSP+ et les inactifs sont 88 % à demander davantage de sévérité contre le terrorisme islamique, devant les CSP- (81 %).

LFI à la traîne

Du côté de l’opinion politique des personnes sondées, tous les bords politiques se montrent majoritairement favorables à cette interdiction. Du côté de la droite, c’est presque unanime. Les sympathisants de Reconquête sont 97 % à demander une interdiction immédiate et systématique. C’est presque autant que le Rassemblement national (96 %) et les Républicains (93 %). La majorité présidentielle est tout autant convaincue : 92 % chez Renaissance.

Mais à gauche, les avis sont plus partagés, surtout chez les électeurs de la France Insoumise (64 %), loin derrière le Parti socialiste (88 %) ou EELV (76 %). Après les massacres terroristes des islamistes du Hamas, certaines prises de position à gauche avaient d’ailleurs fait largement réagir. Le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) est même déjà visé par une enquête pour apologie du terrorisme. Le camp de Philippe Poutou avait publié un communiqué dans lequel il rappelait « son soutien aux Palestiniens et aux moyens de lutte qu’ils et elles ont choisis pour résister ».

Le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti a demandé, mardi, devant l’Assemblée nationale, « un traitement immédiat, ferme et systématique » des propos faisant l’apologie du terrorisme. Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, a ajouté avoir déjà fait « plusieurs signalements » pour des déclarations semblables à celles du NPA.

Le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) représenté par Philippe Poutou est visé par une enquête pour apologie du terrorisme. Aux élections présidentielles de 2012, de 2017 et de 2022 le candidat révolutionnaire, Philippe Poutou récolta successivement 1,2 %, 1,1 % et 0,8 % des voix.

Le « grand remplacement », inquiète 48% des Français

Un Français sur deux est conscient du danger

Tandis que les candidats de gauche nient le phénomène redouté par près d’un Français sur deux, les candidats de droite à la prochaine élection présidentielle tentent de répondre à leur inquietude. Selon un sondage effectué par l’Institut CSA pour CNEWS, et rendu public ce jeudi 17 février, 48% des Français disent en effet redouter un grand remplacement de la population française.

Qualifié de complotiste par la gauche internationaliste, ce constat annoncé, notamment par Renaud Camus, du remplacement progressif, en forte progression, des populations européennes par d’autres, issues de l’immigration, a été introduit au cœur de la présidentielle par Eric Zemmour, le candidat de Reconquête !.

L’inquiétude est relativement différente selon les tranches d’âge. Ainsi, les 35-49 sont les moins inquiets (43% des personnes interrogées): cette tranche d’âge a été formatée par l’école et l’université, d’une part, et par la gauche politique et sa presse militante (Libération, Le Monde ou Radios France et France Télévisions) ou tiède et humaniste du centre mou (BFMTV ou Le Figaro), mais aussi le monde du spectacle (acteurs, chanteurs ou sportifs soumis aux « likes » des réseaux sociaux). A l’opposé, les Français – non déculturés et donc imperméables aux campagnes ‘woke’ et ‘cancel culture’ et aux propagandes Black Lives Matter anti-flics ou décoloniales du tout inclusif – ayant 65 ans et plus sont plus préoccupés (55%), et les seuls à l’être en majorité.

A noter que cette crainte d’un grand remplacement est plus présente chez les personnes inactives (53%) qui prennent le temps de s’informer et réfléchir par eux-mêmes, que chez les CSP+ (46%), les plus favorisés indépendants (dont les professions intermédiaires), et les CSP- (44%), les moins autonomes.

Concernant la situation géographique, les communes rurales seraient les moins préoccupées de cette théorie d’un remplacement d’une civilisation par une autre. En effet, 58% des habitants de ces lieux ont répondu non à la question posée par l’Institut CSA.

La droite alerte, la gauche dénonce la droite

Le constat du grand remplacement est catégoriquement rejeté par la gauche, à 69%, tous partis et mouvements confondus.

Ce refus catégorique à gauche de voir, et même, plus étrangement, de croire à la réalité qui se déploie dans leur entourage, est encore plus significatif chez les islamo-gauchistes de La France insoumise (75%) et au Parti socialiste (78%) qui se pensent pourtant laïcs.

Même son de cloche, si on ose dire, dans les rangs sans colonne vertébrale de La République En marche, où tout et son contraire est toujours possible en même temps, avec 60% des électeurs LREM sondés qui ne manifestent pas d’inquiétude.

A l’opposé, 67% de la droite est consciente d’un grand remplacement de la civilisation européenne par une autre, principalement venue du continent africain, puisque mieux identifiable que du Maghreb ou d’un Orient plus ou moins proche) . Typiquement, la pression de l’idéologie de gauche interdit, en démocratie, de nommer un agresseur de culture substitutive. C’est à cela que les citoyens reconnaissent un « grand remplaçant’: « un homme » anonymé, sans visage, selon le Coran, comme les poupées sans visage de la bonne ville de Roubaix…

Les sympathisants d’Eric Zemmour, principal et premier candidat, avec son parti Reconquête!, à mettre ce thème en débat dans la présidentielle, sont les plus préoccupés (91%). Face à cette préoccupation de voir le peuple français disparaître, l’ancien journaliste et essayiste met en avant l’arrêt de l’immigration clandestine dans son programme électoral.

Lors de son meeting à Paris dimanche dernier, Valérie Pécresse, la candidate LR a partagé ce souci d’un grand remplacement. « Serons-nous une nation unie ou une nation éclatée ? Face à ces questions vitales, pas de fatalité ni au grand déclassement, ni au grand remplacement », a-t-elle affirmé à l’estrade. Des propos surprenants et en décalage avec ce qu’elle avait exprimé lors de la primaire des Républicains, mais qui marque sa capacité d’écoute et d’intégration de la prise de conscience de la quasi-majorité des Français.

Depuis cette prise de parole, les binaires radicaux qualifient Valérie Pécresse de fasciste. La candidate républicaine a donc dénoncé une «polémique montée» par ses adversaires. Elle a même estimé qu’il s’agit «d’une théorie de la haine et de la peur».

Cependant, près de 59% des sympathisants du parti qu’elle représente seraient effrayés par un grand remplacement. Certains de ses soutiens l’évoqueraient même lors de leurs interventions. C’est notamment le cas d’Eric Ciotti, lequel l’a devancée au premier tour de la « primaire » de la droite et du centre. 

Le « grand remplacement » est un fait qui devrait donc continuer d’alimenter les débats présidentiels, tant ce tabou dérange la doxa immigrationniste des gauches et du centre déstructurés par Macron. 

Sondage effectué par questionnaire auto-administré en ligne, le 15 et 16 février 2022, sur un échantillon de 1.012 personnes âgées de 18 ans et plus.

62% des Français constatent le déclin de la France, selon un sondage Havas

Le tango politique de Macron conduit le pays à sa perte

La France traîne
toute la journée
en pyjama et en charentaises
dans le monde

Décroissance économique, tensions sociales, fractures identitaires ou recul du francais, jusqu’à Bruxelles (où il est langue officielle!), en plus de la crise sanitaire, comme ailleurs… Après ces longs mois d’incertitudes, d’instabilité et de pénuries (des masques aux semi-conducteurs, en passant par les produits anesthésiques en salle de réanimation) qui ne sont pas imputables aux prédécesseurs, mais bel et bien à Macron, au pouvoir auprès de Hollande dès 2014, puis à Bercy avant d’arriver à l’Elysée, la France est désemparée, éreintée, fragilisée. En déclin ? D’après un sondage réalisé par l’Institut CSA pour CNews (détenus par Vincent Bolloré), et dévoilé ce jeudi 16 septembre, c’est en tout cas ce que pensent 62% des Français.

Agées d’au moins 18 ans, les 1.000 personnes interrogées dans le cadre de cette enquête ont répondu à un questionnaire auto-administré en ligne, du 14 au 15 septembre. Parmi les deux propositions suivantes, ils ont dû choisir celle qui leur semblait la plus juste : la France est en déclin ou la France n’est pas en déclin.

La première affirmation a donc récolté le plus de suffrages (62%), quand 37% des interrogés ont opté pour la seconde et 1% seulement a choisi de ne pas se prononcer. Ces résultats font écho à ceux d’une précédente étude sur les «Fractures françaises», menée il y a tout juste un an par l’Institut IPSOS (proprieté de Didier Truchot). A l’époque, en septembre 2020, elle montrait un écart encore plus creusé, avec 78% de déclinistes parmi les interrogés.

L’épidémie de Covid-19 était sans surprise la première source d’inquiétude invoquée concernant la situation du pays. Venait ensuite les difficultés, liées au pouvoir d’achat, l’avenir du système social (santé, retraites…) ou encore la protection de l’environnement. Aujourd’hui, le sondage CSA montre un déclinisme – terme péjoratif (personnes voyant tout en noir) – toujours majoritaire mais dont la part est réduite par rapport aux chiffres observés il y a un an.

Cela est peut-être dû aux récents rapports de l’INSEE et de la Banque de France, qui ont tous deux noté un rebond de l’économie française plus rapide qu’attendu. Tandis que l’Insee revoit ses prévisions à la hausse, le FMI prévoit une croissance mondiale plus rapide qu’en France.

Les deux instances ont respectivement relevé leurs prévisions de croissance pour 2021 d’un quart de point (à 6,25%) et d’un demi-point (à 6,3%) contre +5,5% en avril dernier. Tous deux estiment que l’activité devrait rattraper son niveau d’avant la pandémie au quatrième trimestre, soit en fin d’année.

Moins de déclinistes parmi les responsables de la situation présente

Economique ou sanitaire, la crise n’est pas derrière nous et le sentiment de répression lié au passe sanitaire et le pessimisme est toujours majoritaire chez les Français. Le sondage CSA pour CNEWS confirme que les hommes – qui sont davantage soumis à l’obligation de résultats – sont plus enclins que les femmes au pessimisme. 41% des premiers considèrent que la France n’est pas en déclin, contre seulement 34% des secondes.

Les jeunes actifs font moins confiance à la France. Le sujet clive les jeunes et leurs aînés. Le rapport déclinistes/optimistes est à peu près le même pour chaque génération, de l’ordre de 60/40%. Mais les 25-34 ans se montrent à 69% convaincus très majoritairement d’une France en déclin. Les démarchages de Macron – via Brut ou TikTok – ont clairement manqué leur cible.

Parmi les catégories socioprofessionnelles, les CSP – catégories socio-professionnelles – se distinguent avec une part plus large de déclinistes que celle de l’échantillon total, à 71%. Les CSP+ et les inactifs sont presque parfaitement d’accord, avec respectivement 42 et 40% des interrogés considérant que le pays n’est pas en déclin.

Les extrêmes amplifient logiquement la tendance

La Chine remplace peu à peu
la France au Mali

L’AFP participe largement à la désinformation, assurant que que le déclinisme serait l’apanage des électeurs de droite et extrême droite. Le sondage de l’Institut CSA ne observe que cette opinion est clairement majoritaire à droite : à 82% contre 48% à gauche. Sa part grimpe même à 94% dans les rangs de l’extrême droite.

Mais, à l’extrême gauche La France insoumise et la gauche radicale de manière générale se montrent plus déclinistes qu’optimistes (à 55 et 60%).

Le rapport s’inverse totalement au centre: il correspond à la majorité présidentielle ! Ils sont 67% qui veukent croire en l’avenir… D’ailleurs, le parti le plus optimiste n’est autre que LREM, celui du président Macron. Parmi les sympathisants interrogés, 70% seraient convaincus que la France n’est pas en déclin.

L’actualité justifie le déclinisme actuel avec la rupture de contrat de l’Australie pour 12 sous-marins à la française: LIEN PaSiDupes