Dordogne : profanation islamiste d’une église et de plus de 50 tombes

« S’attaquer à nos morts [parce que Blancs et Chrétiens], je trouve ça ignoble ! »

Calvaire souillé

C’est le maire de la commune, Claude Eymery, qui a découvert les inscriptions ce lundi matin à 8 h 30, alors qu’il se rendait à son bureau. « Le monument aux morts est juste à côté de l’Hôtel de ville. J’ai vu le ‘Allah’ qui était écrit. J’ai tout de suite décidé de faire une inspection dans le village », confie l’édile de Clermont-d’Excideuil, près de Périgueux (Union de la gauche) en Dordogne, quelques heures après les faits. 

L’élu a eu vite fait de faire le tour des 10,2 km de son petit village qui ne compte que quelque 250 habitants et a été abasourdi. « Il n’y avait pas que le monument aux morts hélas, mais aussi la porte de l’église et plus d’une cinquantaine de tombes du cimetière couvertes d’inscriptions pro-musulmanes et contre les blancs non-musulmans« , ajoute-t-il. 

« Ramadan mubarak ! » est la formule employée dans la religion musulmane pour souhaiter un bon ramadan à ses proches. 
(Graffiti sur l’église de N.-D. de l’Assomption)

Plus de 50 tombes ont été profanées dans la nuit de dimanche à lundi dans le cimetière de Clermont-d’Excideuil. L’église et le monument aux morts n’ont pas été épargnés. Une enquête de gendarmerie a été ouverte pour identifier le ou les auteurs.

C’est le maire de la commune, Claude Eymery, qui a découvert les inscriptions ce lundi matin à 8 h 30 alors qu’il se rendait à son bureau. « Le monument aux morts est juste à côté de l’Hôtel de ville. J’ai vu le ‘Allah’ qui était écrit. J’ai tout de suite décidé de faire une inspection dans le village », confie l’édile de Clermont-d’Excideuil (Dordogne) à TF1info quelques heures après les faits. 

L’élu a eu vite fait de faire le tour des 10,2 km de son petit village qui ne compte que quelque 250 habitants et a été abasourdi. « Il n’y avait pas que le monument aux morts hélas, mais aussi la porte de l’église et plus d’une cinquantaine de tombes du cimetière couvertes d’inscriptions pro-musulmanes et contre les blancs non-musulmans« , ajoute-t-il. 

« Chiens gwers », « l’ours musulman se réveille »

Un gwer est tout occidental, ou non-musulman à la peau blanche

Sur les divers édifices religieux, des tags comme« Ramadan », « chiens gwers » [Occidental non-musulman] ou encore « l’ours musulman se réveille » (le nounours Hamza est la peluche préférée des enfants musulmans) ont été recensés. « Le cimetière n’est pas fermé la nuit. Tout le monde peut y entrer. Et ici, personne n’a rien vu, rien entendu, malheureusement. Evidemment, nous n’avons pas de caméras pour nous aider à retrouver les auteurs, » regrette Claude Eymery. 

Des tags exprimant le désir musulman de domination

Des inscriptions telles que « La France est déjà à Allah »« Isa brisera la croix » ou encore « Soumetez vous à l’Islam (sic) » ont été taguées sur 58 sépultures. 

Au cours de l’année 2021, le Cada (Centre d’accueil de demandeurs d’asile) de Périgeux a accueilli 188 clandestins.

Près de 90 personnes ont manifesté lundi 18 décembre 2023, de l’Arbre de la liberté à la préfecture. « Il n’y a pas d’étrangères et d’étrangers sur cette Terre », ont dit les manifestants réunis à l’appel de plusieurs collectifs, dont la Ligue des droits de l’homme, en fin de journée à Périgueux. La manifestation, organisée dans le cadre de la Journée des migrants, proclamée par l’ONU en 2000, était relayée par plusieurs associations, collectifs, syndicats et partis de gauche dont La Ligue des droits de l’homme, 100 pour 1, Attac, Dordogne Palestine, la FSU, Génération.s, Les Ecologistes, La France insoumise, le PC ou le PS.

Vidéo

Dordogne : un ex-militaire armé tire sur des gendarmes

Porteur de bracelet électronique pour violences conjugales

Bracelet électronique, le gag dangereux de la peine de détention… à domicile

Les habitants du Lardin-Saint-Lazarre sont appelés à rester chez eux.

Les gendarmes sont à la recherche ce dimanche matin d’un ancien militaire armé qui circule dans les rues du Lardin-Saint-Lazarre en Dordogne depuis les environs de minuit. Le préfet de la Dordogne demande aux habitants de rester chez eux. L’individu a déjà tiré en direction des gendarmes qui ont tenté de l’interpeller.

Ce dimanche matin, le trentenaire armé a été repéré dans les rues de la commune du Lardin-Saint-Lazarre en Dordogne. Le préfet de la Dordogne, Frédéric Périssat, lance un appel à la population sur France Bleu Périgord :  » les habitants ne doivent pas sortir de chez eux, ils ne doivent pas circuler dans la commune ». 

L’homme a tiré sur les gendarmes

Depuis le début de la nuit, les gendarmes tentent d’interpeller l’individu qui est armé. Selon le préfet, l’homme a tiré sur les gendarmes. Les gendarmes sont intervenus suite à un différent familial. Vers minuit selon la maire du Lardin Francine Bourra, les gendarmes ont été appelés par des voisins suite à des violences conjugales. La maire estime que l’homme recherché est dangereux. Un périmètre de sécurité a également été mis en place. Le préfet demande également aux automobilistes d’éviter le secteur. Plusieurs routes sont coupées à la circulation.

Le GIGN sur place et deux hélicoptères

Un dispositif important a été déployé sur place. Dans un communiqué, la préfecture indique que 150 militaires dont 60 du groupement de gendarmerie de la Dordogne font parti du dispositif. Le GIGN, le Groupement d’Intervention de la Gendarmerie Nationale est également sur place. Deux hélicoptère survolent également la zone où est cense se cacher le récidiviste, déjà condamné pour violences conjugales.

La surpopulation carcérale, facteur de risque sur la population

En décembre 2018, l’Assemblée nationale a voté la création d’une peine de « détention à domicile sous surveillance électronique », dans le cadre d’une nouvelle échelle des peines prévue par le projet de loi justice. « Le juge pourra prononcer plus aisément » ce placement sous bracelet, s’était félicitée la ministre de la Justice Nicole Belloubet.

Actuellement, le placement sous surveillance électronique est une simple modalité du contrôle judiciaire des personnes avant leur procès, ou d’aménagement d’une peine d’emprisonnement. La nouvelle peine autonome de « détention à domicile sous surveillance électronique » pourra être prononcée pour un délit à la place de l’emprisonnement, pendant une durée comprise entre quinze jours et six mois. 

Le condamné n’est autorisé à s’absenter de son domicile que pour le temps strictement nécessaire à l’exercice d’une activité professionnelle ou d’un traitement, à la participation à la vie de famille ou encore à un projet d’insertion. En cas de non-respect de ces contraintes, le juge d’application des peines peut limiter les autorisations d’absence ou ordonner l’emprisonnement pour la durée de la peine restant à exécuter. 

« Hypocrisie »

Du côté des députés Les Républicains, la mesure n’a cependant pas convaincu. « Vous cherchez des substituts au déficit de places en prison », avait souligné Eric Ciotti à l’adresse de la garde des Sceaux. Pour lui, cette peine relève de l' »hypocrisie » et, « ne faisant plus peur », elle sera « un encouragement à la récidive ». 

« Vous êtes bien pire que Madame Taubira en matière de laxisme », avait renchéri Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national, qui a dénoncé « un effondrement de l’échelle des peines ». https://d-3864497754557226270.ampproject.net/2105150310000/frame.html

Moselle: pendant que les variants explosent, Véran fait des promesses de tests et de vaccins

Les vaccins existants apparaissent pourtant inadaptés au variant sud-africain du coronavirus

Olivier Véran lors de sa visite en Moselle, vendredi.
Olivier Véran lors de sa visite en Moselle, vendredi

Tandis que les hôpitaux de Brest et Morlaix suspendent la vaccination AstraZeneca (Oxford) des soignants à la suite de nombreux effets secondaires (des syndromes de type grippal: maux de tête et fortes fièvres à 40° et plus, qui ont obligé 20 à 25 % des personnels vaccinés à se mettre en arrêt maladie), Olivier Véran, le ministre de la Santé, arrive en Moselle pour de nouvelles promesses qu’il n’est pas sûr de tenir dans une situation sanitaire plus grave qu’ailleurs. Ainsi promet-il des vaccins qui n’arrivent pas: de nombreux centres de vaccination sont bloqués sans espoir d’injection, pour les « prioritaires » de plus de 75 ans, avant 28 jours…

Le premier test positif au variant sud-africain du coronavirus a été détecté le mardi 9 février sur un jeune homme de 28 ans vivant à Juan-les-Pins, Alpes-Maritimes, confirme ce mardi l’Agence régionale de Santé. Ce jeune homme a passé quelques jours en vacances avec ses proches, dont l’un a ensuite été testé positif au variant. A son tour, le Juanais a été testé, puis le criblage a confirmé qu’il était positif au variant sud-africain. D’autres suspicions de variants sud-africains et brésiliens sont en cours de vérifications dans les Alpes-Maritimes, indique l’ARS, mais, en Moselle, Véran se refuse à parler de « cluster » foyer de contamination.

Selon les nouvelles consignes données par la DGS, tout test antigénique positif ou PCR doit désormais donner lieu à un deuxième test « réalisée dans un délai de 36 heures maximum » afin de déterminer qu’il s’agit d’une contamination par le variant britannique, sud-africain ou brésilien. Par ailleurs, l’isolement des personnes contaminées par le variant sud-africain ou brésilien va passer à 10 jours, contre 7 habituellement, et un test PCR négatif sera nécessaire pour en sortir. Enfin, une classe entière pourra être fermée si un enfant, ou même un membre de sa famille, est contaminé par le variant sud-africain ou brésilien. Ce message de la DGS intervient alors qu’une étude publiée dimanche 7 février sur l’efficacité du vaccin AstraZeneca-Oxford contre le variant sud-africain a soulevé beaucoup d’inquiétude. Les autorités sanitaires craignent la diffusion dans le pays des deux variants (brésilien et sud-africain) « qui présentent un risque d’échappement immunitaire et vaccinal » même si leur « circulation est aujourd’hui minoritaire ».

Vendredi 12 à Metz, Olivier Véran n’a pourtant pas hésité à encore annoncer un renforcement de la politique de tests et de vaccination en Moselle, département qui connaît actuellement une incidence du coronavirus plus élevée que sur d’autres régions du territoire, notamment avec une progression du variant sud-africain. « Tout cas positif de coronavirus sera désormais considéré dans ce département comme suspect de variant jusqu’à preuve du contraire, c’est-à-dire qu’il bénéficiera d’un contact tracing immédiat, d’une mise à l’abri accompagnée immédiate, d’un isolement porté à dix jours contre sept », a déclaré Olivier Véran qui court loin derrière le virus, sans parvenir à le dépasser, si ce n’est par des annonces et de la désinformation.

Le premier variant identifié, britannique (suspecté de représenter 15% du total des cas positifs il y a encore une semaine, est probablement « responsable de 20% à 25% des infections » aujourd’hui) , renforcerait la contagiosité du virus, tandis que les variants sud-africain et brésilien pourraient mettre à mal l’immunité développée par les personnes ayant déjà contracté la maladie et celle développée par les vaccins. En Moselle, où ont été identifiés plus de 300 cas de mutations de variants sud-africain et brésilien « ces quatre derniers jours » (200 cas supplémentaires identifiés pendant la période précédente d’observation) , Véran a donc alerté jeudi soir sur la « situation inquiétante » dans ce département de l’Est de la France, où il s’est rendu vendredi. « Il nous faut être prêts à agir évidemment, si la situation devait le nécessiter, afin de protéger la population dans un territoire qui a déjà payé un lourd tribut à la pandémie, a-t-il dit, pour ne rien dire. Nous espérons gagner assez de temps pour éviter un confinement. » Selon lui, agir, c’est donc confiner. Les autres départements français sont relativement moins touchés par ces deux variants, avec entre zéro et « près de 40 cas » (en Dordogne), et une proportion « de l’ordre de 4% à 5% » de l’ensemble des cas positifs à l’échelle du pays. 

Un test PCR sera réalisé avant la levée de l’isolement pour les cas positifs et un test PCR sera effectué dès le premier jour sur tous les cas contacts éventuels, a-t-il ajouté à l’issue d’une réunion avec des élus mosellans. « La Moselle bénéficiera pour cela de l’aide de l’équipe du ministère et des autres » agences régionales de santé (ARS), a simplement rappelé le ministre, alors que les premières analyses sur les cas positifs « tendent à prouver l’hypothèse qu’il s’agit bien de variants d’origine sud-africaine ». L’estimation actuelle porte sur plus de 100 cas par jour en Moselle, a précisé Olivier Véran, qui s’est également rendu à l’ARS à Metz.

Les élus locaux en ont besoin de plus

En Moselle, « 75 % des personnes âgées » en Ehpad ont déjà reçu à ce jour au moins une dose de vaccin, a assuré le ministre.

De plus, « à la demande des élus locaux », Véran veut encore « renforcer » la politique de vaccination dans le département. « 2.000 doses de vaccin Moderna pourront [encore un futur indéterminé dont la proximité reste floue] être mises à la disposition de la population, notamment les personnes âgées de 75 ans et plus dans les tout prochains jours » [encore un futur indéterminé dont la proximité reste floue]. On ignore aussi si cette annonce inclut ou non une autre, celle de l’« augmentation du nombre de doses de vaccins Pfizer dès la semaine prochaine ». Lundi ou dimanche prochain n’est pas la même chose pour quiconque se sait vulnérable.

Pour les autres mesures réclamées par les élus, il faudra attendre la suite des concertations, a prévenu Olivier Véran.

« Plusieurs propositions ont été faites », sans consensus, comme un confinement local sans délai ou une fermeture anticipée des écoles, a-t-il rapporté. Le maire LR de Metz François Grosdidier, qui plaide pour « un confinement de courte durée » et « la fermeture des écoles », s’est dit déçu de l’absence de décision immédiate : « Il y a une véritable explosion (d’incidence) chez les jeunes de 10 à 20 ans. J’espère effectivement qu’ils décideront d’avancer (la fermeture des écoles) d’une semaine. On aurait aimé avoir cette décision maintenant pour se préparer ».

Le maire (LR) de Metz François Grosdidier s’est lui prononcé en faveur d’un reconfinement local. « Si ça se confirme avec ces centaines de cas et en plus avec ces variants africains, brésiliens sur lesquels le vaccin est manifestement inopérant, oui il faut prendre ces mesures », a-t-il insisté. 

Selon le président (LR) de la région Grand-Est Jean Rottner, « la Moselle a déjà beaucoup souffert il y a un an. Prenons les bonnes décisions ! », a-t-il écrit sur Twitter. « Faut-il anticiper les congés ? Faut-il confiner le weekend ? », demande-t-il. 

Selon le professeur Benoit Gallix, directeur de l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) de Strasbourg et coordinateur scientifique de la plateforme régionale de suivi de l’évolution de l’épidémie « Predict’Est », la trajectoire en Moselle est « différente » du reste du Grand-Est « depuis quinze jours », avec une « atteinte plus forte » des jeunes. « Chez les 10-19 ans notamment, on est beaucoup plus élevé que la moyenne, avec une incidence hebdomadaire » de 368, « alors que l’incidence moyenne (toutes tranches d’âge du département), c’est 290 », a-t-il indiqué. « Nous n’avons pas à ce stade d’explication de la diffusion de ces variants » dans le département, « où l’incidence est plus élevée que la moyenne », a souligné Olivier Véran.