Le Parlement européen a voté une loi permettant la révision des traités Européens et abolissant le droit de veto 

L’UE est-elle en marche vers une dictature?

Avec une complicité médiatique totale, le jeudi 22 novembre, le Parlement européen a voté une loi permettant la révision des Traités Européens, de l’OMS ou un projet de loi sur les dérives sectaires et abolissant le droit de veto. 
Cette proposition, qui représente des changements majeurs de législation dans l’UE, est passée à une faible majorité. 
Quels sont ces changements ?


Voici quelques points cruciaux car ils suppriment totalement la notion de souveraineté nationale et confient le pouvoir exécutif à un Parlement européen qui décide lui-même comment il se compose (article 9) ! (Le texte complet est en annexe)

L’article 9 propose de conférer au Parlement européen une compétence exclusive sur sa propre composition.
Tous les services régaliens d’une nation sont concernés : 
– Etat de Droit et fonctionnement de la justice ; 
– Politique étrangère, sécurité et défense ;
– Politique énergétique et climatique ;
– Politique sanitaire ; 
– Budget de l’Etat et fiscalité ;
– Politique sociale et commerciale.
L’inclusion de nouveaux pays dans l’UE (Ukraine et Moldavie) est également confirmée dans ces résolutions.

Voici le tableau des votes de la dernière résolution (n° 276) qui concerne l’ensemble des propositions. 

Certains objecteront que c’est impossible et illégal, mais au vu du compte rendu officiel concernant ces votes, de nouvelles procédures paraissent être mises en place sans que nous en soyons informés.   

Curieusement, un projet de loi concernant les dérives sectaires a été présenté au Sénat en urgence, le 15 novembre dernier. Une précision importante s’impose: Elisabeth Borne a totalement piétiné l’avis du Conseil d’Etat alors que, théoriquement, il s’agit de la plus haute cour de justice de notre pays. Madame Borne applique donc avant l’heure les modifications que l’UE veut nous imposer.
L’avis négatif du Conseil d’Etat transmis le 9 novembre:

Sans doute notre premier ministre estime-t-elle que les membres du Conseil d’Etat sont inaptes puisqu’elle déclenche une procédure accélérée le 15 novembre 2023.

Une pétition Citizengo a été lancée le 21 novembre dernier concernant le traité de l’OMS qui n’est heureusement pas encore en place, soit 24 heures avant le vote du Parlement Européen sur la révision des traités. Elle a également été lancée en Allemagne et le texte allemand fait référence au vote du lendemain.

Cette pétition a déjà atteint quelque 170 000 votes pour l’heure. 

Citizen Org donne également un texte de courrier à envoyer aux délégués des prochaines négociations qui doivent avoir lieu du 4 au 6 décembre prochains. Texte très intéressant, car il concerne justement la révision des traités de l’UE qui permettrait à l’OMS de devenir autorité sanitaire mondiale dès le début de l’année 2024.

Ci-dessous deux photos d’une partie du texte en question :

Cette pétition disponible sur le site Citizengo.org est importante et tous nos concitoyens doivent en être informés avant même l’ouverture des négociations le 4 décembre.

Il est évident que tous ces textes sont liés et que nous sommes en train d’assister à la mise en place de ce que l’on nomme en général un COUP D’ETAT destiné à abolir toute forme de souveraineté et de démocratie dans notre pays et à nous soumettre à des pouvoirs non élus.

(Annexe : le rapport sur les projets du Parlement européen tendant à la révision des traités.)

Un 3e mandat présidentiel de Macron, idée géniale prêtée à Richard Ferrand

Il appelle à modifier la Constitution pour convenance personnelle de Macron

Macron, guide suprême
pour un 3e mandat ?

Silencieux depuis sa défaite aux élections législatives, un gage de popularité et de… représentativité, l’ancien président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, est sorti du bois pour faire une proposition qui stupéfie par son insolence. La Voix de son Maître reprend la parole un an après qu’il s’est fait éjecter de l’Assemblee nationale par une candidate inconnue de la NUPES. Ce dimanche 18 juin, Le Figaro offre à ce proche de Macron un entretien pour qu’il évoque en longueur le contexte politique actuel et glisse quelques idées.

Pour son retour médiatique, l’ancien titulaire du Perchoir dispense ses conseils sur le contexte, les rumeurs de remaniement et les espoirs, pour une partie du camp présidentiel, de recomposition politique.

En guise de préambule, Richard Ferrand appelle le camp présidentiel et « toutes les forces politiques qui se définissent comme républicaines » à des « concessions réciproques » pour sortir de l’impasse, estimant par exemple qu’il serait « de bon ton » (?) de revoir certaines règles de la Constitution. On entre dans le dur.

Opportunément interrogé sur le fait que le chef de l’Etat ne peut pas se présenter pour un troisième mandat, le macronien pur jus de betterave se prend â« regretter tout ce qui bride la libre expression de la souveraineté populaire» On se pince. « La limitation du mandat présidentiel dans le temps, le non-cumul des mandats, etc… Tout cela corsète notre vie publique dans des règles qui limitent le libre choix des citoyens. Ça affaiblit notre vie politique en qualité et en densité, et la rend moins attractive », assure-t-il, avec ses gros souliers. Faut-il être grand clerc pour craindre, à l’instar de de l’ensemble de la classe politique, hormis les démocrates exemplaires de Renaissance, un glissement vers une présidence à vie, par assouplissement de certaines contraintes… constitutionnelles.

Et d’ajouter : « Changeons tout cela en préservant le bicamérisme et le Conseil constitutionnel, gardien vigilant des principes républicains et des libertés publiques » ! Autant de propositions que Macron a dû souffler à l’ancien socialiste: plusieurs idées de révisions constitutionnelles qu’évoque à intervalle régulier le locataire de l’Elysée, le premier qui squatterait volontiers le Chàteau.

Les idées folles de Ferrand, menaces de Macron pour la démocratie

Un an après sa réélection, Emmanuel Macron, qui ne dispose que d’une majorité relative à l’Assemblée et doit trouver pour chaque texte des alliés de circonstance, pourrait-il nouer un accord avec Les Républicains, comme certains dans son camp lui suggèrent ? « Toutes les forces politiques qui se définissent comme républicaines sont des partenaires du président de la République. Nous avons besoin de ressaisissement collectif et de débats apaisés », répond Richard Ferrand.

« Ceux qui parient sur leur seule capacité à nuire à l’action du président et du gouvernement se sabordent. Cela vaut pour Les Républicains comme pour les réformistes de tous horizons », prévient-il également, égratignant « ceux qui imaginent préparer la suite sans agir, au présent, au service du pays ».

Battu par une enseignante en français dans plusieurs lycées privés du Finistère comme Diwan dans sa circonscription du Finistère aux législatives de 2022, Richard Ferrand ne s’était plus exprimé publiquement depuis, mais reste actif en coulisses, dans un rôle de conseil officieux du président et du gouvernement.

Le nom de ce marcheur de la première heure est cependant revenu dans la presse récemment, alors que circulent les rumeurs de remaniement, en remplacement de la sémillante Elisabeth Borne poussée à la démission. « Je suis plutôt un vétéran qu’un aspirant », observe-t-il dans une pirouette. Ajoutant : « s’agissant des rumeurs, tout ce qui flatte l’ego doit être considéré avec circonspection et reconnaissance ».

Aucune circonspection en revanche envers un régime totalitaire que la constitution autoriserait à se représenter à volonté, puisque ni l’article 49.3, ni l’article 40 ne sont applicables au dessein maintenant révélé de Macron. Le cas du président chinois fait des émules en macronie. Au pouvoir depuis déjà dix ans, Xi Jinping va se représenter à un quatrième mandat. Ferrand prétend-il que les Français aspirent à une république populaire démocratique et à un chef suprême, tel le Coréen du Nord Kim Jong Un, au pouvoir depuis déjà 11 années et 6 mois ? Et à l’initiative de purges…

 Lorsqu’il était président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand avait fait passer un projet de loi limitant le mandat des élus à deux consécutifs. 

Pour le fun, Roselyne Bachelot, groupie de Macron, a un avis sur la question:

14-Juillet 2022: « dictature », « Macron dégage », huées et sifflets ont accompagné le président

Une descente tumultueuse des Champs-Elysées

Midi Libre annonce en titre qu’il relate « les moments forts en images du défilé militaire du 14 Juillet sur les Champs-Elysées ». A la vérité, d’énormes lacunes entachent ce reportage censé être objectif et complet. Mais a priori, les huées, sifflets et appels à la démission qui ont accompagné le président Macron pour cause de « dictature » sont des détails de ce 14-Juillet 2022.

« La fête nationale est marquée par le célèbre défilé militaire sur les Champs-Elysées. Le thème de la cérémonie, « partager la flamme », fait la part belle à la Résistance et aux jeux olympiques qui se dérouleront à Paris en 2024. Retour sur les temps forts de ce 14 Juillet en images », assure Midi Libre.

Des nouveautés en matière d’équipement militaire sont exposées, la garde républicaine qui chante la Marseillaise et Emmanuel Macron qui défile aux côtés des armées et entouré de son gouvernement.

Une certaine presse « libre et indépendante », de surcroît issue de la Résistance se flatte de servir de relais de l’Elysée.

Le défilé du 14 Juillet, moment symbolique et toujours spectaculaire, est retransmis en direct sur le compte Twitter de l’Elysée. 

Information utile : « Emmanuel Macron a descendu les Champs-Elysées et passé les troupes militaires en revue, comme le veut la tradition républicaine. 

Juste avant le défilé, la 128e promotion de l’École des officiers de la gendarmerie nationale de Melun a interprété le chant « Combat de Pontlieuie » sur les Champs. 

Parmi les militaires qui défilent, 5 000 environ, 41 % sont issus de l’armée de Terre, selon cette dernière. Chars, hélicoptères mais aussi de nouveaux équipements, aperçus dans le défilé :  le blindé de reconnaissance Jaguar défilera pour la première fois et avec lui, le blindé de nouvelle génération Griffon.

Qui dit défilé aérien dit forcément survol de la patrouille de France. Comme à leur habitude, les pilotes ont offert un spectacle impressionnant.

Pour la première fois aussi dans ce défilé, le drone Reaper, piloté depuis Cognac, survole les Champs-Elysées. Ce drone est surnommé « la faucheuse » et clôture le défilé aérien. Il pèse 4, 5 tonnes et fait environ 20 m de large et 11 de long selon TF1 et est utilisé notamment pour traquer les djihadistes au Sahel.

Sept videos n’ont pas permis de rendre compte de l’atmosphère réelle…

La presse dissimule l’hostilité d’opposants à Macron

Une énorme lacune entache en effet cette relation partisane.

Aucune mention n’est faite des huées et sifflets et surtout des appels explicites: « Macron, démission » aux cris de « dictature« .

Le reportage de Midi Libre augure mal d’un retour à la démocratie, d’ici la fin du second quinquennat qui devait être celui de l’écoute et du dialogue. Si l’Assemblée nationale semble devoir évoluer, la presse, en revanche, reste soumise au pouvoir et déterminée à tromper son lectorat.

Gilets jaunes: des violences pour leur troisième anniversaire à Paris

Les revendications originelles restent d’actualité

Des tensions ont rapidement éclaté avec les forces de l’ordre.

«Bon anniversaire les “gilets jaunes” ! On ne lâche rien, malgré nos morts, nos blessés». Au milieu de la rue, devant la manifestation parisienne, une femme fête avec ferveur les trois ans du mouvement, rejointe bientôt par d’autres participants se réjouissant de la mobilisation. Parti de Bercy (12ème arrondissement) à 14h pour rejoindre la place Victor et Hélène Basch (14ème arrondissement), le cortège a rapidement été émaillé de heurts avec les forces de l’ordre, ce samedi. D’après la préfecture, 1.800 manifestants ont défilé dans les rues de Paris.

«Le passe est dans l'impasse», lisait-on sur un ballon ; «la dictature est en marche», proclamait une pancarte.
«Le passe est dans l’impasse», lisait-on sur un ballon ; «la dictature est en marche», proclamait une pancarte. 

De multiples revendications étaient portées : le pouvoir d’achat, qui fut l’étincelle derrière l’occupation des ronds-points, en novembre 2018, mais aussi les retraites, le rejet de la classe politique déconnectée des préoccupations des Français, la critique, pour certains, du système capitaliste dans son ensemble, ou encore le «RIC», pour référendum d’initiative citoyenne, une requête portée de longue date (depuis Condorcet…).

De nombreuses pancartes s’insurgeaient également contre la gestion de la crise sanitaire, contre l’obligation vaccinale, la vaccination en général et le passe sanitaire. «Le passe est dans l’impasse», lisait-on sur un ballon ; «la dictature est en marche», proclamait une pancarte ; «j’arrêterai de faire de la politique quand les politiciens arrêteront de nous faire rire», était-il écrit sur une photo de Coluche, en tête de cortège. Parmi les arguments entendus figuraient notamment le manque de recul sur les vaccins, la crainte des effets secondaires et la liberté de disposer de son corps. Certains défendaient également l’utilisation d’hydroxychloroquine ou d’ivermectine contre la maladie, deux produits aux effets pourtant largement contestés.

«J’arrêterai de faire de la politique quand les politiciens arrêteront de nous faire rire», était-il écrit sur une photo de Coluche.
«J’arrêterai de faire de la politique quand les politiciens arrêteront de nous faire rire», était-il écrit sur une photo de Coluche. Wladimir Garcin-Berson/Le Figaro

Croisé dans le cortège, Guillaume est venu pour défendre la «liberté». Mais il n’oublie pas pour autant les revendications des premières heures, alors que la hausse des prix frappe durement le portefeuille des ménages. «L’indemnité inflation de 100 euros , c’est une blague, non ?», s’agace l’homme, qui espère que les violences ne feront pas perdre de vue les raisons de la colère des manifestants. Non vacciné, Guillaume a été «choqué» par la décision de l’Autriche de confiner seulement les personnes dans sa situation. «J’espère que ça n’arrivera pas chez nous», soupire-t-il. «Je ne vais plus au restaurant, ça, ce n’est pas grave. Mais que le passe sanitaire soit exigé pour accéder aux bibliothèques, je trouve ça anormal. C’est la culture !», s’insurge le quarantenaire.

Des violences dans le cortège

Le cortège a rapidement été marqué par des affrontements avec les autorités, dès son départ de Bercy. Des vidéos postées sur les réseaux sociaux montrent des scènes de tension importantes entre les hommes en bleu et desmanifestants. Un marché a également été le théâtre de heurts, et des denrées alimentaires ont été utilisées comme projectiles, au milieu des nuages de gaz lacrymogène. À proximité de la place d’Italie, le cortège était ceinturé de près par un important dispositif policier : les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogène face aux participants en tête pour les repousser, et des jets de projectile leur ont répondu. «On ne filme pas, ces mecs font ça pour vos enfants, pour la planète», nous a intimé un manifestant, rue d’Alésia, alors que nous filmions des personnes habillées en noir qui scandaient des slogans antifascistes.

En marge de la manifestation, dans l’après-midi, la propriétaire et le conducteur d’un foodtruck rose stationné à Bercy sur lequel était peint un tag injurieux ont été interpellés par les forces de l’ordre. Ce dessin montre Emmanuel Macron manipulé comme une marionnette par son homologue américain Joe Biden et sodomisant le préfet de police, Didier Lallement. Derrière, des moutons tournent le dos à la scène, et un drapeau tricolore est peint. «La sodomie en marche ! GJ», est-il inscrit. «Qu’est-ce que j’ai fait ?, s’interroge la propriétaire lors de son interpellation, sur une vidéo qu’elle a prise elle-même. Regardez le camion et vous comprendrez», lui répond calmement une policière. Le parquet de Paris a par ailleurs indiqué à l’AFP qu’une enquête a été ouverte pour outrage à personne dépositaire de l’autorité publique.

«Grève, blocage, Macron, dégage», entendait-on également dans les rangs des manifestants, toujours aussi composites. Difficile de cerner précisément un profil, le cortège rassemblant des jeunes, des retraités, des Parisiens, des Franciliens et des personnes expliquant venir de différentes régions. Mais tous espèrent que la mobilisation s’inscrira dans la durée, pour peser sur la campagne présidentielle et offrir une «saison 3» mémorable aux «gilets jaunes».

Anti-passe sanitaire: nouvelles manifestations prévues dans toute la France, ce samedi

Une centaine d’appels à se rassembler a été lancée, notamment à Paris, Lille, Marseille, Toulon ou Saint-Etienne.

Les forces de l’ordre s’attendent «à de nouveaux affrontements»,

Le passe sanitaire continue d’agiter les foules. De nouvelles manifestations sont prévues ce samedi 31 juillet dans toute la France, alors que la nouvelle loi anti-Covid adoptée par le Parlement devrait entrer en vigueur le 9 août prochain. Selon les autorités, plus de 150.000 manifestants sont attendus sur l’ensemble du territoire, dont plus de 10.000 à Paris.

Dans les rangs de la police, que nous avons contactée, «on s’attend à de nouveaux affrontements entre contestataires et forces de sécurité, notamment au vu des derniers chiffres de l’ultra-violence et de la délinquance» révélés par Le Figaro . À Paris, près de 3.000 policiers et gendarmes seront donc mobilisés pour encadrer les rassemblements, a-t-on appris de source policière.

Pour mémoire, le passe sanitaire élargi, mesure phare du texte de loi, concernera notamment les bars, cafés et restaurants, mais aussi les avions et les trains longue distance. Il est déjà en vigueur dans les établissements culturels et de loisirs rassemblant plus de 50 personnes, comme les cinémas, lesquels sont actuellement aux trois-quarts vides.

Quatre cortèges à Paris

Plusieurs rassemblements sont programmés à Paris, indique la même source policière au Figaro. Le premier, organisé notamment à l’initiative de l’ex-membre du Front National Florian Philippot, est prévu à 14h30 au départ de la station de métro Montparnasse. Le cortège devrait se rendre en direction du ministère de la Santé, «sous les fenêtres d’Olivier Véran» comme l’affirme le fondateur du parti Les Patriotes. L’arrivée est prévue place de Fontenoy (7e arrondissement).

Le second s’élancera à midi de la place du Palais-Royal (1er arrondissement) pour rejoindre la place Pierre-Laroque (7e arrondissement).

Le troisième arrivera sur cette même place du Palais-Royal, après un départ prévu place Joachim-du-Bellay (1er arrondissement) à 14h. Enfin, le quatrième partira à 14h de la place Prosper-Goubaux, près du métro Villiers (17e arrondissement), vers Bastille. Plusieurs rassemblements sont également annoncés en région parisienne : à Versailles, à Melun, à Coulommiers…

Samedi 24 juillet, 11.000 manifestants avaient battu le pavé dans la capitale. Aux côtés de «gilets jaunes» et de soignants en colère, plusieurs personnalités anti-passe ont rejoint les rangs ces dernières semaines, tels que le chanteur Francis Lalanne ou le député Nicolas Dupont-Aignan. De son côté, le président de l’Union populaire républicaine (UPR) François Asselineau, testé positif au Covid-19, a indiqué qu’il ne pourrait «malheureusement» pas aller manifester «personnellement», mais a appelé les Français à «descendre dans la rue pour le libre choix vaccinal et contre le passe sanitaire».

Le Conseil constitutionnel tranchera le 5 août

Au total, une centaine de manifestations sont prévues dans toute la France. À Lyon, où 900 personnes s’étaient réunies place Bellecour samedi 24 juillet, la marche débutera à 14h place Carnot. À Toulon, c’est sur la place des Libertés qu’elle sera initiée. À Marseille, le Vieux-Port se remplira dès 14h contre 13h pour la place Kléber de Strasbourg. À Lille, l’appel est lancé pour 14 heures sur la place de la République. De nombreuses autres villes moyennes seront concernées, dont Périgueux, Caen, Saint-Malo, Châteauroux, Poitiers, Saint-Étienne, Montpellier, Carcassonne…

Dimanche dernier, au lendemain des manifestations qui ont rassemblé plus de 160.000 personnes, le Parlement a adopté définitivement, par un ultime vote de l’Assemblée, le projet de loi qui prévoit aussi l’obligation vaccinale pour les soignants. Les députés ont ainsi mis fin aux débats électriques par un large vote, avec 156 voix pour, celles de la majorité et de la droite, 60 contre, venues de la gauche et du RN et 14 abstentions. Le Conseil constitutionnel, saisi par Matignon mais aussi par des députés de gauche, tranchera sur la loi controversée le 5 août.

Manifestations anti passe sanitaire: le 29 juillet, Alain Minc dénonce le «refus d’un minimum de solidarité dans une société» LIEN

Manifestations anti-passe sanitaire : Parler de dictature « n’a aucun sens » à propos de la loi anti-passe sanitaire, estime Alain Fischer

Depuis les annonces de Macron lundi soir, quelques manifestations ont eu lieu partout en France pour protester contre l’extension du passe sanitaire. Les décisions du chef de l’Etat ont été qualifiées de dictatoriales à plusieurs reprises. Pour Alain Fischer, président du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale, « la dictature ce n’est pas ce qu’il se passe en France ».