L’islamo-gauchiste Anasse Kazib est candidat à la présidentielle: a-t-il son compte de parrainages?

L’amoralité du syndicaliste salit Les ‘Grandes Gueules’ (RMC): « On muselle toute opposition ouvrière », ose l’ultra-gauche

Sans foi, ni loi, agressif et vulgaire, mais tête de gondole révolutionnaire.

« Notre camarade Anasse Kazib, cheminot au triage du Bourget, militant révolutionnaire au NPA et à Révolution Permanente a été exclu, dès la première semaine du confinement, du plateau des Grandes Gueules, l’émission de RMC où ce Français « comme les autres » puisqu’il est né à Sarcelles, intervenait depuis 2018. Une décision politique de la direction de la radio soeur de BFMTV pour empêcher toute voix dissonante en ces temps « d’union nationale », s’indigna le site du Courant communiste révolutionnaire (branche du NPA), lequel tire son nom d’un mot d’ordre lancé par Karl Marx, puis développé en théorie par Trotsky, pour désigner le processus par lequel la révolution ne s’arrête pas tant qu’elle n’a pas atteint tous ses objectifs.

Révolution Permanente est à la fois courant idéologique et medium en ligne historiquement lié au Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA). Contrairement aux media traditionnels et aux grands groupes de presse qui clament leur ‘’impartialité’’, qui marchandent les faits et les idées enracinant à chaque seconde l’idéologie dominante, Révolution Permanente assume pleinement un parti pris d’extrême-gauche, celui des travailleurs et de la jeunesse sur les principaux événements de la politique nationale et internationale. Mais, sans limites, il se rend insupportable.

En panne d’adhérents suite à l’auto-dissolution de la LCR, le NPA créé en 2009 était en voie d’implosion. 300 opposants à la direction ont fait scission pour pousser la candidature d’un des leurs à la présidentielle, Anasse Kazib, et défendre un projet révolutionnaire « pur ».

On ne connaît que trop le NPA. Quant à Révolution Permanente, allié du NPA, il veut « permettre à celles et ceux qu’on n’entend jamais de faire entendre leur voix. Son but est de mettre en lumière le quotidien de celles et ceux que l’on opprime et exploite, allant du jeune travailleur en entreprise et à la fac aux minorités ethniques en passant par les LGBTI+. En partie inspiré par le réseau de quotidiens numériques ‘La Izquierda Diario’ d’Amérique Latine, ou ‘Left Voice’ pour le monde anglophone, Révolution Permanente collabore avec leurs rédacteurs, de façon à informer au jour le jour le lecteur francophone sur l’actualité politique à l’échelle internationale. Révolution Permanente, ainsi que le NPA ont pour volonté d’ouvrir le débat et de sensibiliser sur des questions politiques d’actualité à travers des conférences, débats ou même la rédaction d’articles ». Voilà pour la présentation de cette mouvance, côté idéalisation de l’odieux.

La petite soeur de BFM a-t-elle payé le révolutionnaire trotskiste pendant la grève?

Anasse Kazib est accusé de s’être fait payer pour faire de l’audience chez les GG en pleine grève contre la réforme des retraites et sacrifices de ses camarades et s’autorise pourtant le caillassage d’une députée LREM qui révèle ses turpitudes.

Lors de l’émission Balance Ton Post, Anasse Kazib, syndicaliste connu du grand public pour sa participation à plusieurs débats télévisés, a été accusé par la député LREM Claire O’Petit de continuer à gagner de l’argent en tant que chroniqueur chez les Grandes Gueules de RMC.

Des accusations qui ont rapidement été niées par le délégué syndical de SUD Rail.

Petit-fils de tirailleur marocain, Anasse Kazib est connu des militants de la cause sociale pour sa participation à de nombreuses opérations coordonnées entre les grévistes de la RATP et de la SNCF. Il n’a laissé aucun répit, notamment au gouvernement lors de la polémique autour de la « trêve de Noël », multipliant les actions pendant les fêtes de fin d’année.

Il a également participé à l’envahissement du siège de la CFDT, accusée par les révolutionnaires de trahison de la cause en acceptant un pseudo retrait de l’âge pivot. Il a encore joué un rôle important dans les actions contre les sièges de BlackRock et de la RATP.

Le 27 janvier 2020, Anasse Kazib a appelé l’ultra-gauche violente à soutenir les grévistes en faisant un don pour la caisse de solidarité des cheminots du Bourget.

Syndicaliste proche de Besancenot et Poutou, Anasse Kazib revendique le droit de ne pas serrer la main d’une femme

Lors de la marche contre l’islamophobie du dimanche 10 novembre 2019, le syndicaliste Sud Rail Anasse Kazib s’est distingué en revendiquant le droit de ne pas serrer la main d’une femme, parce que la loi française n’envisage pas ce genre d’égarement que les féministes acceptent sans regimber ni monter dans les tours: Caroline de Haas, Alice Coffin et Sandrine Rousseau sont intolérantes selon le faciès.

La vidéo d’ « un homme » tourna en boucle sur les réseaux sociaux depuis le dimanche 10 novembre. Elle montre le syndicaliste de Sud Rail, micro à la main qui exige le droit de ne plus serrer la main des femmes. Anasse Kazib se dit volontiers marxiste révolutionnaire, sur son compte Twitter. Familier du plateau des Grandes Gueules & Vous sur RMC, il a pris la parole devant des participants à la marche contre l’islamophobie du dimanche 10 novembre. « En tant que militant Sud Rail à la SNCF, je veux mettre un signal d’alarme là-dessus, parce qu’on a des collègues aujourd’hui qui se font licencier parce qu’ils ne disent pas bonjour, ils ne serrent pas la main, ils ne font pas la bise », a déploré ce Français de Sarcelles, sous les cris d’encouragement de son auditoire.

A la manifestation contre l’islamophobie: le syndicaliste Sud Rail revendique le droit de ne pas serrer la main d’une femme.

Mais c’est Guillaume Bigot et L’Important ( lien ) qui sont stigmatisés: des fascistes !

Et, en Israël, « Touraine ne réagit pas lorsqu’un ministre ultra-orthodoxe refuse de lui serrer la main« … Lien Europe1

Contre le fanatisme religieux, une charte à la SNCF

Pour Eddy Casterman (LR), responsable national de Racines d’avenir, le mouvement d’Erik Tegnér pour rassembler les droites par la jeunesse et qui dénonce l’interdiction à LR du dialogue avec le Rassemblement national et Debout La France, « une vieille ficelle mitterrandienne », selon lui, « Anasse Kazib défend les salafistes qui refusent de serrer la main des femmes en entreprises ». De quoi faire dire également, à des anonymes sur les réseaux sociaux, que la vision du vivre ensemble du syndicaliste est assez particulière. D’autres lui rappellent les fondamentaux de la politesse dont s’honorent les Français de culture gréco-latine ou l’existence d’une charte propre à la SNCF qui permet de détecter les cas de radicalisation. Celle-ci évoque, notamment, les comportements discriminatoires.

La manifestation partie de la gare du Nord – bastion de la contestation où Kazib (cheminot au Bourget, à 9 km) est un pilier de la grève – et arrivée place de la Nation, a rassemblé quelque 10.000 participants selon la préfecture de police de Paris.

Le communautariste Anasse Kazib appelle la gauche à ne pas “tomber dans les valeurs républicaines”

En octobre 2020, lors d’une réunion en visioconférence, le syndicaliste Sud-Rail a appelé à renoncer à “l’unité nationale”.

Même quand la République perd un de ses professeurs décapité par un fanatique tchétchène, clandestin et à l’AME, aide médicale « de l’Etat » permettant aux étrangers en situation irrégulière de bénéficier d’un accès aux soins, une partie de la gauche refuse l’unité et les valeurs républicaines. C’est ce qui ressort des propos d’Anasse Kazib.

Argumentaire : « ils éborgnent les ‘gilets jaunes’ ». Alors qu’il s’entretenait sur Zoom avec, notamment, Marwan Muhammad, l’ancien directeur du très décrié Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), il a déclaré : « Moi j’appelle à la raison l’ensemble des organisations syndicales, associatives et politiques de gauche : il faut se réveiller, on n’a pas à tomber dans les trucs de valeurs républicaines », explique notamment celui qui fut chroniqueur dans l’émission Les Grandes Gueules, sur RMC/BFMTV.

Et d’ajouter : « Les valeurs républicaines, ce sont les valeurs d’une république bourgeoise, dans lesquelles l’Assemblée est bourgeoise, le Sénat est bourgeois, l’ensemble des institutions sont coercitives. Ce sont les mêmes qui éborgnent dans les quartiers populaires. Ils éborgnent les ‘gilets jaunes’»

Pour le syndicaliste, « l’unité nationale, c’est l’unité du fort avec le faible. C’est l’unité du riche avec le SDF, c’est l’unité du raciste avec l’antiraciste, c’est l’unité de l’homophobe avec l’homosexuel. (…) L’unité nationale ce n’est que de la poudre aux yeux, ce n’est qu’un faux nez pour pouvoir discipliner tout le monde. »

Par ailleurs, d’après Anasse Kazib, qui victimise les séparatistes anti-républicains, « les organisations de gauche sont en train de le payer. Parce qu’ils [les] ont muselées (…) et ils vous ont empêché de parler. Et s’il y en a un qui parle, on lui met le tampon de l’islamo-gauchiste, comme ça on le met de côté. »

Macron et Darmanin n’ont toujours pas dissout Révolution permanente.

Et Anasse Kazib est candidat déclaré à l’élection présidentielle de 2022. Le Courant communiste révolutionnaire échoua en effet à s’imposer au courant majoritaire qui désigna Poutou à la candidature et il quitta finalement le NPA en juin 2021, l’accusant de vouloir transformer le parti d’Olivier Besancenot en une succursale de La France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon.

Anasse Kazib maintint sa candidature. Il présente un programme communiste, révolutionnaire, anti-impérialiste et luttant contre les discriminations. Le magazine Marianne indique qu’il reçoit le soutien de figures « décolonialistes » — un « mouvement moins classique de la gauche révolutionnaire » —, comme Assa Traoré ou Taha Bouhafs, deux autres « chances pour la France ».