Mémorial de la déportation tagué: les émeutiers contre le racisme sont des antisémites

La « marche pour Nahel » révèle le séparatisme politique de séditieux en France

Bêtise crasse de primates ou amalgame d’écologistes séditieux égarés de Sainte-Soline? Des anarchistes de l’ultra-gauche pro-palestinienne antisémite.

Des magasins et restaurants tenus par des Juifs ont aussi été visés par des incendiaires à Sarcelles ; une insulte antisémite a pu en outre être entendue lors d’un live du medium Brut.

Les violences ont repris jeudi en banlieue parisienne et en régions pour la troisième nuit consécutive après la mort mardi à Nanterre de Nahel, un jeune homme de 17 ans mort au volant, sans permis, d’une puissante Mercedes AMG, suite à deux délits de fuite consécutifs, par un policier qui a été mis en examen pour homicide volontaire et écroué.

D’importantes dégradations, des scènes de chaos et des pillages ont été constatés dans toute la France, en « hommage » à Nahel B. Des centaines d’interpellations ont eu lieu au cours de la nuit.

Tentant de nier les sentiments anti-français d’étrangers et le séparatisme politique de bi-nationaux, la presse et les acteurs politiques mentionnent très peu que des drapeaux tricolores ont été brûlés comme au Mémorial de Nanterre (ci-dessous) et des drapeaux algériens arborés dans les émeutes ou substitués au fronton de lieux publics.

Em marge d’une « marche blanche » organisée jeudi après-midi en la mémoire du délinquant routier à Nanterre, le monument de la Résistance et de la Déportation de la ville a été dégradé par des tags anti-police.

« On va faire une Shoah », aurait également été tagué à proximité, comme en atteste une vidéo du compte Twitter « Observatoire du Décolonialisme ».

« C’est un scandale absolu et une honte. Rien n’est respecté », a posté sur Twitter Ariel Goldmann, président du Fonds social juif unifié. Le Congrès juif européen a lui aussi exprimé son effroi face à ces dégradations.

Pas spécifiquement visés, des magasins et restaurants tenus par des Juifs ont aussi été incendiés à Sarcelles, a rapporté Radio Shalom. De nombreux commerces non-juifs ont aussi été dégradés.

Enfin, un « Mort aux Juifs » a été entendu distinctement pendant un live du média Brut sur les réseaux sociaux. Le journaliste présentateur du live, Rémy Buisine, n’a pas réagi.

Le fonctionnaire de police auteur du tir mortel contre Nahel a exprimé ses regrets suite à son geste lors de sa garde à vue. « Les premiers mots qu’il a prononcés étaient pour dire pardon et les derniers mots qu’il a prononcés étaient pour dire pardon à la famille », a indiqué son avocat, Me Laurent-Franck Liénard, sur BFMTV.

Son tir à bout portant, mortel, sur l’adolescent lors d’un contrôle routier suivi d’un refus d’obtempérer a embrasé de nombreux quartiers populaires du pays.

Gérald Darmanin a annoncé que 667 personnes avaient été interpellées dans la nuit de jeudi à vendredi en France après une nouvelle nuit de violences, marquée par des saccages, pillages et dégradations de biens publics.

« Cette nuit, nos policiers, gendarmes et sapeurs-pompiers ont encore fait face, avec courage, à une rare violence. Conformément à mes instructions de fermeté, ils ont procédé à 667 interpellations », a tweeté le ministre de l’Intérieur.

Le président Macron a convoqué vendredi une nouvelle réunion de crise après une troisième nuit consécutive de violences urbaines déclenchées par la mort d’un adolescent tué par un policier, qui a été inculpé depuis pour homicide volontaire et placé en détention.

Le chef de l’Etat a dû écourter sa présence à Bruxelles, où il se trouvait depuis la veille pour un sommet européen, afin de regagner Paris et diriger une cellule interministérielle à 13H00 (11h00 GMT).

Des voitures incendiées à Bordeaux, le 29 juin 2023, dans les émeutes faisant suite à la mort mardi à Nanterre de Nahel, un jeune homme de 17 ans tué par un policier qui a été mis en examen pour homicide volontaire et écroué.

La mort de l’adolescent avait déjà entraîné deux nuits de violences en France, notamment en région parisienne, et le scénario s’est répété dans la nuit de jeudi à vendredi, les services de renseignement craignant une « généralisation » des violences lors des prochaines.

Au moins 421 personnes, âgées de 14 à 18 ans pour l’ »essentiel », ont été interpellées au niveau national, selon un bilan dressé durant la nuit par l’entourage du ministre de l’Intérieur.

« Marche blanche »

Au moins trois villes proches de la capitale ont décidé d’instaurer un couvre-feu, parfois sur plusieurs jours, sur tout leur territoire ou certains quartiers seulement, pour tous ou pour les mineurs uniquement.

Dans le département de Seine-Saint-Denis, au nord-est de Paris, « quasiment toutes les communes » ont été touchées, souvent par des actions éclairs, avec de nombreux bâtiments publics pris pour cibles comme la mairie de Clichy-sous-Bois, selon une source policière.

A Paris même, les célèbres Halles et la rue de Rivoli qui mène au musée du Louvre ont vu certains de leurs commerces et magasins « vandalisés », « pillés voire incendiés », a détaillé un haut-gradé de la police nationale. Clamart, près de Paris, et Compiègne, au nord de la capitale, ont ainsi pris cette mesure de 21H00 à 06h00 du matin (19h00 à 04h00 GMT).

En région parisienne, bus et tramways ont été interdits de circulation depuis 21h00 (19h00 GMT) jeudi. Egalement dans certaines villes de province.

A Marseille, deuxième ville de France, la devanture d’une bibliothèque municipale a été endommagée, selon la mairie. Et dans le célèbre quartier du Vieux-Port donnant sur la Méditerranée, des échauffourées ont opposé les forces de l’ordre à un groupe de 100 à 150 personnes qui aurait tenté de monter des barricades.

A Pau (sud-ouest), un cocktail Molotov a été jeté sur le commissariat de police, a informé la préfecture du département.

A Lille (nord), la mairie d’un quartier populaire du sud a été incendiée et une autre, dans l’est de la ville, a été caillassée, selon l’Hôtel de ville.

Les brasiers se sont multipliés à Roubaix, commune pauvre au nord-est de Lille, sous les sirènes des pompiers et le projecteur d’un hélicoptère de la police. « En deux jours, ils ont fait ce que les Gilets Jaunes ont fait en deux ans », a commenté un passant à propos des émeutiers.

Le gouvernement avait annoncé la mobilisation jeudi soir de 40 000 policiers et gendarmes, dont 5 000 à Paris (contre 2 000 la nuit précédente).

Selon une source policière, le Raid et le GIGN, unités d’élite d’intervention respectivement de la police et de la gendarmerie, ont été déployés dans de grandes villes du pays telles que Toulouse (sud-ouest), Marseille (sud-est), Lyon (sud-est), Lille (nord), ou Bordeaux (sud-ouest).

Le gouvernement a assuré que le déclenchement de l’état d’urgence, réclamé par certaines voix de la droite politique, n’était « pas une option envisagée aujourd’hui ».

L’affaire a relancé la controverse sur l’action des forces de l’ordre en France, où un nombre record de 13 décès a été enregistré en 2022 après des refus d’obtempérer.

« Je n’en veux pas à la police, j’en veux à une personne : celui qui a enlevé la vie de mon fils », a déclaré Mounia M., la mère de l’adolescent, dans une interview diffusée jeudi soir sur la chaîne de télévision France 5.

« Le parquet considère que les conditions légales d’usage de l’arme » par le policier auteur du tir, âgé de 38 ans, « ne sont pas réunies », a souligné jeudi matin le procureur de la République de Nanterre, Pascal Prache.

Le policier a été inculpé pour homicide volontaire et placé en détention provisoire, a ensuite annoncé le parquet.

En garde à vue, « les premiers » et les « derniers mots » du policier auteur du tir ont été des excuses à la famille, a rapporté jeudi son avocat, Me Laurent-Franck Liénard, sur la chaîne de télévision BFMTV, affirmant que son client « n’a pas voulu tuer ».

Le drame à l’origine de l’embrasement s’est produit lors d’un contrôle de police de la voiture conduite par Nahel, connu pour des refus d’obtempérer, les derniers ayant donné lieu à sa présentation au parquet dimanche dernier, en vue d’une convocation en septembre devant un tribunal pour enfants.

La mère de Nahel, lors de la marche blanche le 29 juin 2023 à Nanterre faisant suite à la mort mardi de son fils, un jeune homme de 17 ans tué par un policier qui a été mis en examen pour homicide volontaire et écroué.

Le sens civique d’une certaine population de Sarcelles s’est illustrée aussi dans le pillage, la rapine, ce qui a justifié l’intervention française en Algérie – alors province de l’Empire ottoman – et la conquête du territoire en 1830, laquelle a mis fin à l’insécurité entretenue par les corsaires barbaresques :

Les auto-tests seront disponibles en pharmacie, c’est promis, dès le 12 avril

Ou à compter du 12 avril…

Après les tests PCR et les tests antigéniques, voici les autotests. Déjà disponibles chez certains de nos voisins européens à l’instar de l’Allemagne ou du Portugal, ces tests antigéniques à réaliser soi-même détectent en 10 à 20 minutes la présence du Covid-19.Les auto-tests de dépistage de la Covid-19 seront disponibles en pharmacie dès le 12 avril, a annoncé ce vendredi le ministre de la Santé.

Dans un entretien au medium en ligne Brut, Olivier Véran a affirmé que les pharmacies pourront vendre des autotests de dépistage « à partir du 12 avril à ceux qui souhaitent en acheter ».

« Pas si simple » à utiliser

« Les autotests seront un complément utile« , aux autres tests réalisés en France, a-t-il avancé.

Les autotests ne seront pas disponibles en grandes surfaces, a précisé le ministre de la Santé. « Il faut qu’un professionnel de santé vende ces tests-là, pour en expliquer le fonctionnement. Ce n’est pas si simple. C’est quand même trois centimètres d’un gros coton-tige qu’il faut mettre dans le nez. Ensuite, il faut manipuler un produit, des gouttes, arriver à avoir une lecture, c’est un produit de santé ».

https://platform.twitter.com/embed/Tweet.html?creatorScreenName=lindependant&dnt=false&embedId=twitter-widget-0&frame=false&hideCard=false&hideThread=false&id=1378041967410565123&lang=fr&origin=https%3A%2F%2Fwww.lindependant.fr%2F2021%2F04%2F02%2Fcovid-19-les-autotests-disponibles-en-pharmacie-des-le-12-avril-annonce-olivier-veran-9465822.php&siteScreenName=lindependant&theme=light&widgetsVersion=e1ffbdb%3A1614796141937&width=550px

La Haute autorité de santé (HAS) a donné son feu vert au déploiement de ces autotests, mais elle précise qu’un autotest positif doit faire l’objet, par la suite d’une confirmation par test PCR pour pouvoir le comptabiliser comme cas positif et pour prendre en compte la présence éventuelle d’un variant.

Les pharmaciens font obstacle à leur vente en surfaces

Les autotests de dépistage du Covid-19 seront disponibles en pharmacie dès le 12 avril a annoncé Olivier Véran.

Un « déploiement » chaotique

A la mi-mars, Jérôme Salomon a ouvert la voie à la commercialisation d’autotests en supermarchés mais les pharmaciens s’y sont opposés. Par ailleurs, le remboursement de ces produits vendus en grandes surfaces n’était pas assuré, au moment de l’annonce.

« Ce sera assez facile d’accès. Le principe de l’autotest, c’est justement qu’on puisse l’avoir en famille. Ce sera en supermarchés ou en officines en tout cas, si c’est le plus facile, ça va être très facile à organiser », a raconté Salomon.

La HAS a rendu son avis en faveur des pharmacies contre les supermarchés. En Allemagne, en revanche, Lidl et Aldi proposent déjà dans leurs rayons ces tests à faire soi-même. Ils y sont disponibles en libre service, comme les masques, vendus environ 5 euros l’unité. Les distributeurs français demandaient à leur emboîter le pas. C’est ce que réclamaient Dominique Schelcher, le président de Système U, et Michel-Edouard Leclerc.

https://platform.twitter.com/embed/Tweet.html?creatorScreenName=bfmbusiness&dnt=false&embedId=twitter-widget-0&frame=false&hideCard=false&hideThread=false&id=1371141600122912776&lang=fr&origin=https%3A%2F%2Fwww.bfmtv.com%2Feconomie%2Feconomie-social%2Fautotests-les-obstacles-a-leur-vente-en-supermarches_AV-202103150178.html&siteScreenName=bfmbusiness&theme=light&widgetsVersion=e1ffbdb%3A1614796141937&width=550px

Selon les entreprises qui commercialisent ces tests, leur fiabilité est de 80%, soit le seuil minimum pour qu’un test antigénique soit autorisé en France. « Il faut simplement s’assurer que les bons gestes soient maîtrisés », assure à BFMTV Xavier Guérin, président d’Innova Medical Group Europe, spécialisé dans leur production.

Les pharmacies opposées à la vente en supermachés

Face à la vente en libre service dans les supermarchés, les pharmaciens agitent le chiffon rouge d’une explosion de faux négatifs dûs à une mauvaise réalisation du test…

« Pour nous, l’autotest ne doit pas être vendu dans les grandes surfaces. Car il faut expliquer aux gens comment le faire, jusqu’où il faut enfoncer l’écouvillon. Et surtout, si on est positif, il ne faut pas oublier le tracing”, défend sur notre antenne ce lundi Jocelyne Wittevrongel, pharmacienne dans l’Indre et secrétaire générale du Syndicat des pharmaciens.

Sur franceinfo, Carine Wolf-Thal, présidente du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens, abonde: « il faut que ce soit accompagné d’un message d’un professionnel de santé qui explique la limite de ces tests”.

Le « tracing » des cas positifs était dressé en obstacle majeur, car rien ne garantit que quelqu’un qui se teste positif chez lui en informera son employeur, les éventuels cas contacts et l’Assurance maladie. Les Français paient le prix de leur incivisme chronique.

Pour certains tests, le résultat s’affiche pourtant via une application sur smartphone, ce qui pouvait permettre de tracer les cas positifs. La HAS a choisi la facilité en écartant purement et simplement la grande distribution du testing.

Les autotests seront-ils remboursés?

⁷S’agissant des tests antigéniques classiques autorisés depuis le 7 février en pharmacie par le ministère de la Santé, ils sont pris en charge à 100 % par la Sécurité sociale. Les pharmaciens facturent 34,49 € à l’Assurance maladie après chaque dépistage, forfait incluant le coût d’achat du test. Infirmiers et médecins doivent se fournir auprès des pharmaciens. 

Concernant les auto-tests, Jérôme Salomon avait indiqué dimanche dernier que « tout s’étudie » en fonction de « la réponse de la Haute autorité de Santé », alors que la France est « le seul pays où les tests sont totalement pris en charge ».

Leur remboursement en pharmacie aurait pu se faire sur le modèle des tests antigéniques et des tests PCR: il aurait suffi de fournir sa carte vitale. Mais un remboursement en supermarchés était peu envisageable: il supposait que les enseignes lisent la carte vitale. En cas de commercialisation dans la grande distribution, ces autotests auraient dû être payants et non remboursés. En Allemagne, ils sont vendus environ cinq euros l’unité.

En France, les autotests vendus en pharmacie ne coûteront que 1€ aux bénéficiaires BIM (les enfants titulaires orphelins de père et de mère et les bénéficiaires d’allocations familiales majorées – octroyées aux ménages qui perçoivent de faibles revenus -, et âgés de moins de 25 ans). Pour les tests réalisés en entreprises, ce sera gratuit.

Retards de vaccination: 500 millions de doses du vaccin Pfizer refusés par la France en Europe

Macron et Véran auraient voulu favoriser le Français Sanofi, malgré son retard, au risque de vies perdues

Deux media allemands révèlent que Macron aurait temporisé pour favoriser Sanofi dans l’Union européenne : le vaccin de la société française ne sera pas prêt avant fin 2021, si jamais. 

C‘est une information que la presse française a dissimulée. Selon les très sérieux journaux allemands Der Spiegel et Die Zeit, l’Union européenne a reçu une offre de 500 millions (ainsi que 100 millions supplémentaires) de doses du vaccin de la société BioNTech, le partenaire allemand de la firme américaine Pfizer. Mais la France aurait rejeté cette offre, affirment es deux media allemands pour privilégier le « Made in France » attendre que la société française Sanofi ait rattrapé son retard et privilégier le « Made in France ». Or, début décembre, cette dernière a annoncé que son vaccin contre le Covid-19 n’est toujours pas au point et ne le sera certainement pas avant la fin de l’année 2021. 

Selon le Brussel Times, Macron aurait de surcroît argué que le contrat de la nouvelle offre aurait été porté à plus de 800 millions de doses. Or, le vaccin de Pfizer et BioNTech a été évalué à douze euros environ, contre seulement 7,50 € pour celui de SanofiLa vie humaine n’a de prix qu’en France… D’autant que Macron a été testé positif il y a une quinzaine et ne craint probablement plus rien…

“Vaccination obligatoire”, “dérive dictatoriale”, “totalitarisme”

L’opposition demande des éclaircissements, tandis que la majorité fait le dos rond sur le report du projet de loi dédié à… l’urgence sanitaire

Alors, raison financière ou plus douteuse ? Selon der Spiegel, le ministre allemand de la Santé a enjoint ses collègues européens à accepter l’offre notamment pour payer le prix fort et permettre aux pays défavorisés d’avoir accès au vaccin en masse, mais les 27 auraient refusé, tous en choeur.

Le problème est triple pour Sanofi et Macron s’obstine

Le Français continue de miser sur Sanofi: or, d’une part, son vaccin n’est pas au point, puisqu’il est encore en phase 2, sans garantie qu’il atteigne la phase 3, d’autre part, avec le déploiement de celui de Pfizer/BioNTech, le retard pris va être considérable, et enfin, la France et Sanofi se sont grillés auprès des pays les plus pauvres. Les volontaires vont pouvoir être soignés sans délais avec celui que ses voisins européens déploient sans problèmes d’ego national et le laboratoire français trouvera-t-il encore des clients européens dans douze mois?

Amatrice de protocoles et craintive des poursuites judiciaires en cas de malheur, Macron impose une série de garde-fous qui font renoncer les Français à la vaccination dans les conditions qu’il édicte : 6 Français sur 10 n’en veulent plus ! Il va falloir que les pays pauvres écoulent les stocks de vaccin Sanofi… Or, le vaccin chinois ne va pas tarder à arriver sur le marché.

L’Union européenne n’a pas souhaité répondre aux révélations du journal Der Spiegel…, mais, l’essentiel, c’est que – le 21 décembre, date historique – la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé qu’elle autorise la distribution dans l’UE du vaccin anti-covid-19 du duo Pfizer-BioNTech, quelques heures après le feu vert de l’Agence européenne des médicaments (AEM).

Le retard de Sanofi met plusieurs pays européens dans l’embarras

Ils avaient aussi passé commande à… Sanofi

Ils ont dû refuser d’acheter plus de vaccin Pfizer/BioNTech et se trouvent piégés, révèle der Spiegel.

Le ministre allemand de la Santé, Jens Spahn, aurait fait pression pour acheter davantage de doses de vaccin Pfizer/BioNTech, selon der Spiegel, « mais il n’a finalement pas réussi à l’emporter en raison de l’opposition de plusieurs pays membres de l’UE – en partie, apparemment, parce que l’UE n’avait commandé que 300 millions de doses à la société française Sanofi. « C’est pourquoi acheter plus à une entreprise allemande n’était pas dans les cartes », dit un initié familier des négociations. La Commission européenne a nié cette version des événements, affirmant qu’il n’est pas vrai que Paris a pris des mesures massives pour protéger Sanofi. »

Etonnant, selon certains critiques anonymes derrière leurs claviers, de voir Spahn parler « d’entreprise allemande » alors que le vaccin associe le géant américain Pfizer (88.000 personnes dans plus de 150 pays dont la France) à la petite société allemande BioNTech (1.300 personnes) de Mayence. La vérité, c’est que, si l’entreprise américaine est en vedette, c’est que l’Allemande a dû signer un partenariat pour bénéficier de sa puissance commerciale. Il n’en reste pas moins vrai que la mise au point du vaccin est à mettre au crédit de l’Allemand BioNTech, n’en déplaise aux polémistes qui font diversion. Notre « partenaire privilégié » a simplement dû prendre acte de l’inefficience (passagère, mais dommageable° de Sanofi.

Clément Beaune, secrétaire d’État chargé des affaires européennes, a nié que la France ou aucun pays ait demandé de baisser le nombre de doses achetées. Sur France Inter, il déclare: « C’est du grand n’importe quoi. Jamais la France ni aucun pays n’a demandé de baisser le nombre de doses des contrats qu’on aurait signés. C’est faux. Il ne faut pas mentir sur ces choses-là » Certes…

Macron a toutefois jeté le doute sur le seul vaccin disponible

« Il faut être honnête et transparent, on ne sait pas tout sur ce vaccin, » a lâché le Français, interrogé sur le vaccin Pfizer-BioNtech au cours d’un entretien déjà désastreux avec le media en ligne Brut, puisque, pour plaire au jeune public, il reconnaissait que des policiers puissent agir au faciès !

Le vendredi 4 décembre, le président Macron a recommandé d’être « très prudent » à l’encontre du vaccin de Pfizer et BioNTech, affirmant que la stratégie n’est pas à court terme de vacciner à toute force et toute la population.

Deux jours plus tôt, la Grande-Bretagne avait été le premier pays au monde à autoriser l’utilisation de ce vaccin basé sur une technologie innovante, dite à ARN messager, utilisée aussi par le candidat vaccin de Moderna, alors que celui d’AstraZeneca s’appuie sur une technologie classique.

L’Autorité européenne des médicaments (AEM) s’était donnée jusqu’au 29 décembre au plus tard pour livrer son avis sur le vaccin de Pfizer-BioNtech alors que ceux de Moderna et AstraZeneca ne devraient être disponibles que… plus tard: comprendre « sans date » !

Au media en ligne Brut, il déclara: « il y a des vaccins qui arrivent [peut-il dire quand ?], il n’y en a pas qu’un. Là, on a vaccin qui est en train d’arriver, sur l’ARN messager, ce qui est une première mondiale. » C’est donc l’expression d’un rejet à la fois du vaccin de Pfizer/BioNTech d’une part, et de celui de Moderna d’autre part. Macron faisait ainsi le vide pour Sanofi ! Mais, dans le même temps, des Français meurent. Pardon: « perdent la vie » !

« Je ne crois pas à la vaccination obligatoire pour ce vaccin parce que d’abord, il faut être toujours très honnête et très transparent [ça va mieux en le clamant ?], on ne sait pas tout sur ce vaccin comme on ne sait pas tout sur ce virus« , a poursuivi le président de la République. « Le vaccin d’avril ne sera pas celui de janvier. Il y a des vaccins qui vont arriver au printemps-été, qui seront faits avec d’autres techniques. » Il faut pouvoir attendre et il semble, son ministre Véran et lui, faire bien peu cas des personnes à risque : la sélection naturelle ?

La France a choisi de vacciner sa population par étapes: Macron n’a pas choisi : il n’a pas plus de doses vaccinales aujourd’hui que de masques il y a un an… D »abord les personnes âgées en Ehpad à partir de janvier [il a commencé avant la date, « dès la fin décembre », pour apaiser les esprits, et seulement quelques dizaines], puis les personnes fragiles à partir de février et enfin, au printemps, le reste de la population.
« On n’est pas en train de dire aux gens : ‘Vaccinez-vous, vaccinez-vous’, à toute force et toute la population, on a une autre stratégie« , a certifié Macron. Voilà qui est intéressant, mais un peu flou ! Se croit-il à Koh-Lanta ?

« La clé de la stratégie, à partir du moment où on va complètement sortir du confinement [ça s’appelle « déconfinement » ?], ça va être le ‘tester-alerter-protéger(…) et progressivement de vacciner. Une progressivité sans cesse réaffirmée qui a pour effet d’interpeller. D’autant qu’il ajoute que « le vaccin n’est en fait la solution que le jour où vous avez entre 50% et 60% de votre population qui a ce qu’on appelle l’immunité collective« , a-t-il ajouté. Au fait, que reste-t-il de la stratégie de Castex: «tester, alerter, isoler, protéger  » ?

Cette immunité collective se prépare avec le troisième déconfinement: il sera meurtrier, mais c’est le moyen radical et à moindre fait, d’attendre Sanofi. La stratégie de Macron, l’élimination naturelle des individus les moins aptes à la « lutte pour la vie ».