Ignobles menaces contre Aurore Bergé et son bébé, dans le contexte révolutionnaire d’extrême gauche

« Ignoble », « intolérable » climat de terreur inspiré de 1793 et créé par la réforme Macron des retraites

La patronne des députés Renaissance a partagé sur les réseaux sociaux une lettre dans laquelle son enfant et elle, en couple avec Grégory Besson-Moreau, député RE de Bar-sur-Aube (Aube) sont visées par des injures et des menaces.

 « Il est si petit son rejeton, il pourra pas s’enfuir. Feu, batte de base ball, barre de fer. Tout sera, non, tout est bon pour vous éradiquer« , peut-on lire sur la lettre relayée par la cheffe de file des députés du parti présidentiel.

« Prenez garde tous les jours, et surtout la nuit », met encore en garde la lettre.

« C’est infâme. Juste infâme », a simplement ajouté la présidente du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale. Aurore Bergé avait fait connaître quelques heures plus tôt son soutien à sa collègue députée de Marly-le-Roi (Yvelines) Marie Lebec, elle aussi visée par des menaces: « cela doit cesser ».

Hormis LFI de Mélenchon, la condamnation est unanime des excès des émeutiers contre la réforme Macron des retraites. Des élus de tout bord déplorent d’une seule voix la lettre de menaces reçue par la cheffe des députés Renaissance Aurore Bergé la visant elle et son enfant de 4 mois et qu’elle a dévoilé vendredi.

Tous dénoncent une attaque « ignoble » et « abominable », alors que les menaces et actes malveillants touchent nombre d’élus depuis l’usage du 49.3 par l’exécutif sur les retraites.

« Honte à l’auteur de ce torchon (…). C’est ignoble et cela doit être condamné », dénonce l’allié ré-assumé de Mélenchon et ses hordes, le premier secrétaire du Parti socialiste (PS) Olivier Faure sur Twitter, ce samedi.

Aurore Bergé a posté vendredi sur Twitter un cliché de la lettre reçue et dans lequel l’auteur la menace de s’en prendre au moyen d’une « batte de base ball » ou « d’une barre de fer » à son enfant. « C’est infâme », s’est-elle indignée.

« Ces menaces sont immondes »

Hors Olivier Faure, d’autres ont exprimé leur soutien à la députée de la majorité présidentielle. « Ces menaces sont immondes », a assuré la sénatrice PS Laurence Rossignol.

« Ces menaces sont abjectes et franchissent un nouveau seuil de violence », a aussi déploré la vice-présidente PS de l’Assemblée nationale Valérie Rabault.

Pour le député écologiste Benjamin Lucas, « aucune cause ne saurait justifier ce torchon abject ».

« Le summum de l’ignominie »

« Un degré dans l’horreur a été franchi. Ignoble et abominable! », estime sur Twitter Eric Ciotti, président des Républicains, adressant « tout (son) soutien » à Aurore Bergé.

Pour la rivale Rassemblement national de Macron à la présidentielle, Marine Le Pen, « le summum de l’ignominie est atteint! » avec cette lettre visant une élue et un jeune enfant de quelques mois.

« Ces menaces contre les élus doivent cesser, tout cela est intolérable », appelle-t-elle.

Les menaces aux élus accrues avec le 49.3

Des membres du gouvernement ont eux aussi apporté leur soutien à Aurore Bergé. « Mon soutien plein et entier chère Aurore. Ces attaques ignobles renforcent notre détermination à ne rien laisser passer. Ensemble », assure la ministre déléguée chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes Isabelle Rome, tandis que la ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna dénonce une attaque « inacceptable ».

« Il n’y a pas de mot pour décrire l’abomination de ces menaces », a pour sa part estimé Renaud Muselier, ancien membre des Républicains, désormais président Renaissance de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. L’élu dit espérer que « les auteurs soient retrouvés et très sévèrement punis ».

La présidente des députés Renaissance à l’Assemblée nationale avait écrit la semaine passée au ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin pour demander d’assurer « protection des parlementaires » en lien avec la mobilisation sociale contre la réforme des retraites et le recours du gouvernement au 49.3.

Aurore Bergé, déjà menacée de mort en janvier 2019

« Tu parles trop, tu as été reconnue coupable de tes crimes« , peut-on notamment lire dans ce courrier anonyme, sous forme de sentence d’un tribunal révolutionbaire, envoyé à son bureau de l’Assemblée nationale.

Aurore Bergé, élue de La République en marche dans les Yvelines, a posté sur Twitter, lundi 7 janvier, une photo d’une lettre d’insulte et de menace de mort anonyme reçue à son bureau de l’Assemblée nationale. « Tu parles trop, tu as été reconnue coupable de tes crimes » peut-on lire dans ce courrier, qui lui promet aussi de la brûler « au fer chaud » et de la « décapiter ». « Vouloir nous faire vivre sous la menace est inadmissible. Penser que l’on cédera à la peur est mal connaître les députés LREM », écrit Aurore Bergé.

Une orthographe faussement défectueuse par un soudard sadique


En commentaires, plusieurs députés LREM ont apporté leur soutien à leur consœur. La secrétaire d’Etat à l’Egalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, y va aussi de son mot : « C’est ton courage, ta liberté de femme, tes convictions et ta parole d’élue qui sont visés par ces propos infâmes. Que ces menaces soient condamnées. »

Ce courrier intervient dans un contexte tendu pour les élus de la majorité. Depuis le début du mouvement des « gilets jaunes », plusieurs députés ont vu leur domicile ou leur permanence parlementaire dégradés. D’autres ont été menacés sur les réseaux sociaux ou directement.

Agression barbare au centre ville de Toulouse

Les sauvages rouent un être humain de coups et roulent à scooter sur son corps

L’horreur dure plusieurs minutes et une caméra de surveillance a filmé cette scène de nuit. On voit deux individus qui portent des coups à un jeune homme au sol sur le pont Saint Pierre, côté place Saint Cyprien, à Toulouse, dans la nuit du vendredi au samedi 27 août 2022.

Projeté au sol et frappé à la tête

Un croche-pied projette la victime au sol. Après plusieurs coups de poing à la tête, à deux contre un, la victime reste inanimée sur la chaussée. 

Un des agresseurs se saisit alors d’un casque de moto qui se trouve à proximité du corps du jeune homme. Les deux délinquants remontent ensuite sur leur scooter et roulent à deux sur leur victime.

Une jeune femme et un cycliste tentent de s’opposer aux brutes

Selon La Dépêche du Midi, le jeune fêtard agressé aurait eu le malheur de croiser la route des deux criminels à scooter, quelques minutes avant que ces derniers le retrouvent pour lui reprocher de les avoir appelés à rouler en mettant les autres en danger dans leur rodéo.

Tout au long de l’agression, une jeune femme (en robe rouge sur les images) et des passants s’interposent physiquement. Un cycliste jette même son vélo sous les roues du scooter pour arrêter sa course.

Avertis par des passants, quatre policiers municipaux qui se trouvaient de l’autre côté du pont, près de la place Saint-Pierre, ont averti le PC Vidéo et se sont rendus sur place. « Moins de deux minutes après le premier signalement, les policiers municipaux sont présents aux côtés de la victime et la prennent en charge jusqu’à l’arrivée des secours. Dans le même temps, plusieurs équipes de la police municipale sont engagées pour la recherche du scooter, recherche qui s’avérera malheureusement infructueuse », indique la mairie de Toulouse dans un communiqué. Des images qui ont fait l’objet d’une réquisition judiciaire d’images dans le cadre de l’enquête en flagrance diligentée par la sûreté départementale.

Des images (volées) de vidéosurveillance ?

Les images de cette scène de cruauté ont été publiées sur un compte Twitter. Après vérification, le lieu (quartier Saint-Pierre), la date (samedi 27 août) et l’heure (approximativement 2 heures du matin) de la vidéo postée sur les réseaux sociaux ont été authentifiés. En revanche, son origine municipale n’est pas confirmée, mais il ne semble pas faire de doute qu’il s’agit probablement des images d’une caméra de vidéosurveillance de la ville de Toulouse. L’angle de vue (en contreplongée), ainsi que des indications sur la date et des références en blanc en haut des images, accréditent l’hypothèse d’une vidéo réalisée à partir d’une caméra de télésurveillance.

De telles images sont pourtant soumises à un régime juridique très précis. Elles ne peuvent, en aucun cas, être rendues publiques et elles sont visionnables uniquement par un officier de policier judiciaire (OPJ) dans le cadre d’une enquête judiciaire. Le fait de diffuser des images de vidéosurveillance est une infraction.

Si la vidéo de l’agression est extraite du système de vidéoprotection de la mairie de Toulouse, la « fuite » provient directement du Centre d’information et de commandement de la police municipale. Un centre qui gère, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, le flux des images des 450 caméras installées dans la ville de Toulouse. 

Une diffusion controversée justifiée par la pédagogie. Depuis leur mise en ligne, les commentaires et les réactions, y compris sur le terrain politique, se multiplient, exprimant sidération et indignation.

Emilion Esnault, adjoint au maire en charge de la sécurité, condamne fermement ces actes de violences inacceptables, ainsi que la circulation de ces images profondément choquantes sur les réseaux sociaux. Il a demandé l’ouverture d’une enquête administrative afin d’identifier l’origine de la diffusion de cette vidéo. 

S’agissant des suites judiciaires de l’agression, une enquête est ouverte. Les auteurs des faits n’ont toujours pas été retrouvés. Il reste à déterminer si les deux barbares étaient animés par de mauvais sentiments racistes.

Mélenchon, pompier incendiaire, « victime » d’un appel au meurtre

Mélenchon justifie la création d’un front républicain aux élections à venir

Révolutionnaire trotskiste
opposé à la police et à la justice de la République

«Le gauchisme est-il pare-balle ?». Tel est le titre de la vidéo de Papacito, un influenceur d’extrême-droite, qui a effrayé Mélenchon.

Ce YouTubeur s’en prend dans cette vidéo, avec armes à feu et arme blanche, à un mannequin qui symboliserait un militant de gauche.

Dans un communiqué publié ce lundi sur son site internet, le leader de La France insoumise (LFI) a dénoncé « une ambiance morbide et violente (…) entretenue contre les Insoumis et contre (lui) nommément ».

« Cette fois-ci, il s’agit carrément d’appel au meurtre. Je viens de le signaler à Pharos et au commandant militaire du palais Bourbon », ajoute le député des Bouches-du-Rhône.

Mélenchon tente de retourner la situation en sa faveur

« J’appelle les organisateurs de campagnes flétrissantes – militants politiques et médias – à mesurer leurs responsabilités dans ce contexte. Que fasse réfléchir la vision de l’extrait que je publie ici. Elle vient d’un gros compte d’extrême droite, influent sur YouTube. C’est celui de ‘Papacito’, promu comme étant celui d’un ami par Eric Zemmour il y a trois jours », assure-t-il également, renvoyant à un tweet dû à l’essayiste dans lequel il évoque « (son) ami Papacito ».

« Soulevé de dégoût et d’effroi »

Peu après la mise en ligne de ce communiqué, Jean-Luc Mélenchon a pris la parole ce lundi à 15 heures dans une courte allocution, réitérant « l’alerte (qu’il voudrait) lancer après qu’un appel au meurtre a été lancé sur YouTube contre les électeurs insoumis ».

« Qui que vous soyez, quelle que soit votre opinion politique à mon sujet, ou à celui des Insoumis, je suis certain qu’aucune, aucun d’entre vous, n’approuve une telle mise en scène et que plutôt, comme nous, vous êtes soulevé de dégoût et d’effroi, assure-t-il en parlant en lieu et place des pratiquants de YouTube. Je vous demande autant que vous le pourrez, de le faire savoir car c’est la meilleure protection dont nous puissions tous, puisque nous sommes visés indistinctement, bénéficier. Je nous place sous la protection de votre opinion« , a également déclaré le parlementaire, dénonçant le « terrorisme intellectuel qui précède souvent le terrorisme physique ».

Ce député de Marseille est-il respectueux, des journalistes et de l’accent de ses électeurs?

Un député anti-flics qui traite de « barbares » les forces de l’ordre en 2019 est-il républicain?

La violence verbale précède la violence physique

Le bref communiqué de Mélenchon était conclu d’un lien vers YouTube. Les images, longues de 59 secondes et extraites d’une vidéo d’un YouTubeur bien connu de la fachosphère, sont extrêmement violentes. Elles ont également été montrées lors de la prise de parole du leader islamo-gauchiste. Isolées par L’Insoumission, une plateforme qui dépend de La France insoumise, elles mettent en scène ce YouTubeur dénommé Papacito et un autre individu.

Le montage commence ainsi: « Aujourd’hui, on va tester si le gauchisme est pare-balles. Vous savez qu’il y a 6% de personnes dans notre pays qui votent pour le parti de ****-*** Mélenchon ».

Les deux hommes se tiennent de part et d’autre d’un mannequin et sont revêtus de treillis et accessoires militaires. Le mannequin est affublé d’un tee-shirt orange sur lequel est notamment inscrit « Je suis communiste ». Il porte une casquette estampillée d’un marteau et d’une faucille. A une bretelle de son sac à dos est rivé une sorte de pin’s à l’effigie de Che Guevara. Un pantin de la Saint-Jean.

Les deux hommes s’en prennent ensuite très violemment au pantin à l’aide d’armes à feu, puis d’une arme blanche.

La vidéo intégrale a été censurée et retirée du compte YouTube de Papacito (auquel plus de 100.000 personnes sont abonnées) dimanche 6 juin. Solidaire, le député Coquerel était accueilli sur BFMTV en fin de journée pour dénoncer une chasse aux sorcières et nous dire ce qu’il faut penser des propos de son activiste vertueux préféré.

Si un appel au meurtre est intolérable, un front républicain anti-LFI s’impose.

Finale PSG-Bayern: la majorité accepte les violences et pillages; l’opposition s’en indigne

Ils sont aux commandes mais bras ballants: Hidalgo et Macron servent à quoi ?

Après les graves violences et dégradations commises par des supporters du PSG et racailles, des personnalités de droite se sont insurgées contre ces actes de bêtise sectaire. 

Dans la nuit de dimanche 23 à lundi 24 août, des racailles ont semé le chaos aux abords des Champs-Elysées et du Parc des Princes à Paris, après la défaite du PSG face au Bayern Munich. De nombreuses personnalités politiques de droite ont réagi comme Rachida Dati. 

L’ex-candidate LR à la Mairie de Paris a relayé un communiqué de presse ce lundi : « Il est trop facile de condamner les violences a posteriori. Condamnons ceux qui n’agissent pas », a-t-elle grondé. Et de poursuivre : « Paris est pris en otage entre une gauche qui refuse de sortir du déni et un gouvernement qui court après les caméras mais n’agit pas ! » [https://platform.twitter.com/embed/index.html?dnt=false&embedId=twitter-widget-0&frame=false&hideCard=false&hideThread=false&id=1297817865245073409&lang=fr&origin=https%3A%2F%2Fwww.valeursactuelles.com%2Fsociete%2Fviolences-et-pillages-paris-la-droite-tire-boulets-rouges-sur-hidalgo-macron-et-le-gouvernement-122924&siteScreenName=Valeurs&theme=light&widgetsVersion=223fc1c4%3A1596143124634&width=550px]

La présidente du Rassemblement national (RN) a également condamné ces débordements qui « salissent le sport et ridiculisent l’autorité de l’Etat ». « Malgré ses annonces martiales, le gouvernement aura été, à nouveau, incapable d’empêcher ces scènes d’émeutes », a dénoncé Marine Le Pen dans un tweet accompagné d’une vidéo d’émeutiers en train d’endommager une voiture garée. 

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Quant à la présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, a appelé à « un sursaut d’autorité » en affirmant sur Twitter : « Débordements permanents, violences, saccages, pillages, les Français sont indignés de ces exactions et de l’impuissance à les contenir ».[https://platform.twitter.com/embed/index.html?dnt=false&embedId=twitter-widget-2&frame=false&hideCard=false&hideThread=false&id=1297810862288363522&lang=fr&origin=https%3A%2F%2Fwww.valeursactuelles.com%2Fsociete%2Fviolences-et-pillages-paris-la-droite-tire-boulets-rouges-sur-hidalgo-macron-et-le-gouvernement-122924&siteScreenName=Valeurs&theme=light&widgetsVersion=223fc1c4%3A1596143124634&width=550px]

Enfin, Eric Ciotti a jugé ces actes « révoltants ». Le député LR des Alpes-Maritimes a déploré : « Victoire ou défaite, tout est prétexte à casser. » « Ces barbares ne sont pas la France », a-t-il conclu, sans fustiger ceux dont la mission est de protéger les personnes et les biens. 

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Pour mémoire, trois bijouteries ont été pillées, ainsi qu’une banque et dix-huit commerces, dont certains de vêtements de luxe. Trois voitures ont été brûlées. Et 29 véhicules, dont trois deux-roues, ont été dégradés et retournés au milieu de la chaussée… 

La préfecture de police a procédé à l’arrestation de 148 personnes et a verbalisé 404 personnes. Et après ?

Chauffeur agressé à Bayonne: les deux principaux suspects ont été écroués

Chauffeur agressé à Bayonne: les deux principaux suspects écroués pour tentative de meurtre
Ecroués pour tentative de meurtre: leur victime est en état de mort cérébrale depuis dimanche.
Deux individus de 22 et 23 ans, soupçonnés d’avoir violemment frappé un chauffeur de bus ont été mis en examen pour tentative d’homicide volontaire et écroués, a-t-on appris mercredi auprès du Parquet de Bayonne.

Leur identité n’est pas révélée. La presse a pu abondamment commenter cette agression, mais les media ne se sont pas aventurés à donner le nom des barbares. Exception faite du quotidien « Le Parisien » qui précise que cette bande de voyous « se réunissait dans l’appartement de l’un d’eux, Mohammed A. »

Outre ces deux suspects, connus des services de police, deux autres hommes, des trentenaires, ont été mis en examen, l’un pour « soustraction de criminel à l’arrestation et aux recherches et non assistance à personne en danger » et le second, pour « non assistance à personne en danger ».

Après avoir été présentés au juge d’instruction, les quatre salopards ont été placés en détention provisoire, conformément aux réquisitions du Parquet qui a annoncé mardi l’ouverture d’une information judiciaire.

L’agression de Philippe Monguillot, chauffeur de 59 ans, a suscité une vive émotion parmi ses collègues qui ont exercé leur droit de retrait lundi matin et assuré qu’ils ne reprendraient pas le travail « avant les obsèques ».

Selon les mots du procureur de la République adjoint de Bayonne, Marc Mariée, le chauffeur a été victime d’une agression « d’une extrême violence » alors qu’il voulait contrôler le ticket d’un des mis en cause et exigeait le port du masque pour les trois autres.

« Les insultes fusent, puis il y a une bousculade. Le chauffeur est poussé hors du bus. Là, deux des individus lui donnent de violents coups de pieds et de poings dans la partie haute du corps et notamment vers sa tête », avait relaté mardi le magistrat lors d’une conférence de presse.

Les quatre brutes ont laissé le chauffeur « inconscient sur le trottoir » avant de prendre la fuite pour « se réfugier dans l’appartement de l’un d’eux ».

Les noms des bêtes sauvages qui ont lynché Philippe Monguillot, ont filtréeu egard à leur inhumanité: Mohamed C., Moussa B. et Sélim Z. : loun d’être des « Français marginaux », comme certains journalistes l’ont honteusement laissé supposer. En réalité, des racailles – et anti-flics, anti-racistes racisés et anti-colonialistes probables – au casier long comme le bras !

A la demande de la famille du chauffeur, marié et père de trois filles de 18, 21 et 24 ans, une marche blanche lui rendra hommage depuis le lieu du drame, l’arrêt de bus « Balichon » à 19h30, heure à laquelle les réseaux de transports du pays sont appelés par une intersyndicale à s’arrêter pour une minute de silence.

« Quand on va le voir, on lui parle, il est encore là, on essaie de s’accrocher. Mais on ne s’est pas encore posé les bonnes questions. Ce n’est pas mon père qui respire, c’est la machine. On sait que c’est fini », a témoigné auprès du journal Sud Ouest, l’une de ses filles, Marie Monguillot, 18 ans.